"En déclinant les Sefirot (*) ... Sola Fide (**) !"

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Du Mahabharata à la science-fiction, en tous lieux, en tous temps, la Foi jaillit lorsque l'on attend plus de secours que qu'Elle mais la soif de pouvoir s'attache aussitôt à la détruire en voulant l'accaparer !

Cette évocation poétique veut en témoigner : Elle illustre, les racines indo-européennes qui ont fondé le Christianisme, racines dont la cohérence lui manque tant, semble-t'il, de nos jours !

L' ouvrage se compose de 10 chapitres principaux ( Sola fide ! Un ! Terra incognita ! Carthago delenda est ! Indignus ego sum ! Lux ! A l'écoute du Mahabharata, Sur les pentes des Himalaya, Visions esséniennes et Par les sommets, par les forêts, vers l'Au-delà ..) qui présentent trois cent poésies de forme classique évoquant les périodes de forte spiritualité (depuis le Mahabharata ... jusqu'à nos jours) et particulièrement celles des visions védiques, hindouistes mazdéennes, hébraïques, esséniennes, chrétiennes, persanes, mozartiennes ... et juqu'à celles de l'alpinisme et de la science-fiction contemporaine !

Ingénieur et délégué d'un groupe industriel à Bruxelles pendant les vingt dernières années, l'auteur s'appuie d'abord sur une tradition familiale chrétienne et protestante : Celle de la branche protestante des Arnaud du XVIème siècle (tant reprochée aux jansénistes au XVIIème ..) et celle des Vinard de Vernoux. Son grand-père, Jules Vinard, poète protestant du début du siècle dernier ("Par les sommets, vers l'Au-delà" aux éditions Fischbacher en 1914), a été pasteur de l'Eglise Réformée de l'Etoile à Paris.

Ancien responsable dans les Associations Chrétiennes d'Etudiants Protestants (FEDE) et des Associations Familiales Protestantes (AFP) à Paris, délégué pendant vingt ans aux synodes protestants, prédicateur et théologien laïque, il a étudié à la faculté de théologie protestante (Centre de Formation Chrétienne) notamment avec Jean Bosc, André Dumas et Louis Simon.

La pensée de l'auteur est donc, avant tout, chrétienne et contemporaine et, s'il puise aux sources indo-européennes et esséniennes c'est pour dire que la "cohérence" de nos religions monothéistes, la sienne en l'occurrence, devrait bien s'en inspirer à nouveau ! La forme poétique, analogique (parabolique), n'est elle pas le moyen d'en dire plus que de longues prédications ou moralisations ?

Son inspiration s'enracine aussi dans la musique (flûte et violoncelle), les voyages et marches au Moyen Orient (Route de la soie) et dans l'Himalaya (Laddakh et Tibet) et dans l'encadrement en montagne (chef de course et instructeur en ski-alpinisme au Club Alpin Français pendant 20 ans), il témoigne ici de la joie que les passionnés de ces activités y trouvent ... " Sola fide !".

Enghien, 20 avril 2005, rev. Crest, 4 juillet 2019.

(*) Sefirot : Emanations, échelons, racines, ... essences divines de l'Être. (**) Sola fide ! : Par la Foi seule ! (Epitre aux Romains, 3/21-22)

Daniel Arnaud-Vinard "En déclinant les Sefirot ... Sola fide !" 08/02/23

Textes et illustrations déposés @ SGDL - Reproduction interdite sans accord de l'auteur.

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

 

*****

Pourquoi vouloir évoquer les sources, les racines, les rameaux ... des religions qui se sont épanouies dans des cultures différentes, et qui ont exprimé, chacune, à leur origine, leur cohérence interne ?

Profondément chrétien et protestant, mais comme d'autres qui se réveillent enfin, je crois qu'il faut se révolter contre la perversité du fait "religieux" dont on voit actuellement le résultat atroce dans les religions dites monothéistes !

Les religions ne sont que des "béquilles", dis-je !
Mais les béquilles sont tout à fait respectables, elles aussi !

Elles me permettent, à moi en tout premier, à nous les paralysés de la Foi : de marcher ! Mais de là à en faire les outils de pouvoir dont on voit les ravages : Quelle tristesse !

Je pense que les monothéismes ont perdu leur cohérence en niant, au cours des siècles, leurs racines indo-européennes notamment, alors qu'ils s'en sont nourris, de toute évidence, à leur naissance !

Parlons de l'essénisme, que le christianisme a cru devoir éradiquer dans les premiers siècles, et de nos jours encore, puisque ce courant de pensée est contraire à sa volonté rémanente d'autoprotection et de "Pouvoir", mais qui resurgît, notoirement, dans des sources parfois bien inattendues !

Loin de vouloir annexer leurs sources à une religion chrétienne qui apparaît maintenant bien incohérente ... : Que les exégètes du brahmanisme, de l'essénisme et du soufisme, me permettent d'évoquer quelques unes de leurs visions fondatrices pour montrer leur cohérence interne que nous, chrétiens, devrions appeler à notre secours !

Enghien, 30 mai 2004

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Autres recueils :

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Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, et Pensée
http://europe.chez-alice.fr/Pensee-foi.pdf

Musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Reve.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Par les chemins, vers l'Au-delà
http://europe.chez-alice.fr/Chemin-A-3.pdf

Chantons Noël

Noël 2011Noël 2012Noël 2013Noël 2014Noël 2015 - Noël 2016 - Noël 2017

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En couverture :
"La Foi !"
Huile de Chantal Haskew-Frauley-Vinard
(New-York, 1970)

II

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

TOME I

(Textes)

 

Tables et Annexes
(voir TOME II)

 

Daniel

ARNAUD VINARD

 

à Christiane,

à Muriel,
à Guillaume,
à Alexandre.

à Florence

 

*****

A Bethsabée, à son regard, ... à ses visages ...

A ceux qui m'ont précédé et bercé de rêves :
Jules Vinard, Edouard Arnaud, René Vinard, Hélène Arnaud,
Charles Bonzon ...

A ceux qui m'ont donné envie d'apprendre :
Louis S., Jean Bosc, André Dumas,
Paul-Maurice D., Claude S.
Christian L.,
Carl Cerutti, Jacques R., ...

*****

A ceux qui m'ont inspiré

*****

A un certain Jésus de Nazareth qui, un jour, ...

*****

A Jean-Claude, mon frère,
Qui jadis m'a ouvert
Les yeux à la beauté
Du rythme dans les vers,

Qu'il soit remercié,
Et ceux que j'ai pillés,
D'avoir ici tenté
D'en gommer les impairs !

 

 

Sommaire

Dédicace

Sola fide !

"Envoi !" (p. 1) "Sola fide ! (p. 1a) "Envol !" (p. 1a) "Da Sola Fide code (p. 2) "En deux point ? En deux pas ?" (p. 4) "Marche !" (p. 38) "Par le son de la flûte ..." (p. 8) "Avis aux interprêtes !" (p. 10) "La réalité et le mythe" (p. 10b) "Evangile ou Liberté ?" (p. 10f) "L'Evangile en cavale" (p. 10fb) "La Croix (Horizontale ou Verticale)" (p. 10fc) ) "Témoignage" (p. 10fe) "Temple ?" (p. 10fg) "Non in solo pane" (p. 10fg1) "Le bicentenaire des cailloux " (p. 10fg2a) " Veillez " (p. 10fg2c) "Culte 180ans " (p. 10fg2e) "La Vie dans la vie" (p. 10fg3) "Archange" (p. 10fi) "L'écoute et le silence" (p. 10fi3) "Prier " (p. 10fi5) "L'Illimité" (p. 10h) "Ce qui, un jour, s'est envolé" (p. 10h01) "Indignation" (p. 10ha0) "Aux sources du Réel" (p. 10hc) "Exorcisme ou compassion ?" (p. 10hd) "Ce qui n'existe pas" (p. 10hf) "Les deux univers" (p. 10hf1) "Il n'existe pas" (p. 10hg1) "Par delà nos confins" (p. 10hg1a) "Apocalypse !" (p. 10hg3) "L'Eternel est mon berger !" (p. 10hg6) "Antinomie existentielle" (p. 10hi) "Tibet sans frontières" (p. 10hk) "L'Indicible" (p. 10hm) "Le Désert et la Joie" (p. 10ho) "Le Désert et la Foi" (p. 10ho-1) "Credo" (p. 10j) "Anti-credo" (p. 10l) "Exocentrisme" (p. 10l-1) "Exocentrisme2" (p. 10l-3) "En Lui, déjà !" (p. 10n) ) "En fait !" (p. 10 p) "La certitude et la conviction!" (p. 10 p01) "Jardin des Oliviers" (p. 10 p2) "Au 4ème Rabbin!" (p. 10 p4) "Le Mur" (p. 10 p6) ) "D'ocre, d'azur et d'infini" (p. 10 p7) "Remerciements" (p. 10 p10) "D'Emmaüs à Compostelle" (p. 10 r) "A l'aube du Temps .." (p. 11) "Un souvenir confus..." (p. 12) "Paradis perdu ?" (p. 14) ) "Atrophie" (p. 14b) "Je ne suis qu'un capteur…!" (p. 14d) "Hymne mazdéen (ou fideiste ou christique ou judaïque) à la Pensée" (p. 14f) "La Pensée" (p. 15) "L'air pur" (p. 16) ) "Choc à Chac Chac" (p. 16-2) "L'émotion est-elle un crime ?" (p. 16b) "Dès le Commencement ..."(Hymne à l'émotion) (p. 16c) "Ce jour là, je L'ai vu ! (p. 16e) "Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait" (p. 16g) "Le gyroscope" (p. 17) "Assemblée du Désert" (p. 18) "L'Incréée" (p. 20) "Lorelei" (p. 20b) "Offrande" (p. 22) "Parfum de la terre !" (p. 24) "Face au soleil !" (p. 26) " Jardin secret " (p. 28) "Fleurs éparses" (p. 30) "Connivence" (p.30a) "Dans les yeux d'un enfant !" (p. 32) "Le bison blanc" (p. 34) "Vent" (p. 36) "Trou d'air" (p. 37) "Poudre aux yeux" (p. 38) "Vanitas vanitatum" (p. 38b) "Les yeux ouverts" (p. 39) "Les grands chênes" (p. 40) "Relâche" (p. 42) "Ecriture" (p. 43) "Impressionnisme" (p. 44) "Voies parallèles" (p. 46) "Constructions" (p. 48) "Prométhée (Evolution)" (p 48b) "Massada" (p. 49) "Esséniens !" (p. 50) "Sur la terre de Kal" (p. 52) "Isis" (p. 54) "Lissos" (p. 56) "Le chemin" (p. 56a) "Montségur !" (p. 58) " Hyper-espace " (p. 60) " La prisonnière des glaces " (p. 62) "La Reine" (p. 64) " La sentinelle " (p. 66) "Abysse" (p. 68) "Antinomie" (p. 70) "Harsiesis" (p. 72) " Rédemption " (p. 74) "Transparence" (p. 76) "Clé de voûte I" (p. 78) "Clé de voûte II" (p. 80) "Prier" (p. 81) "Scintillement" (p. 82) "Puzzle" (p. 83) "Ultime" (p. 84) "C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône..." (p. 84a) "A Françoise ma soeur" (p. 84b2) "A Henri, mon frère" (p. 84b3) "Jules Vinard (pasteur de l'Eglise des Pauvres)" (p. 84c) "Veillez" (p. 86)

Un

"Imago Dei" (p. 2) "Transfiguration" (p. 2b) "Un ..." (p. 4) "Image" (p.4b) "Eucharistie" (p. 4d) "Etre et avoir ?" (p. 4e) "Dans le vallon du Cedron" (p. 4f02) "Arithmétique ou Totalité ?" (p. 4fa) "La Beauté et laVérité ?" (p.4 fc) "Hors de Lui ?" (p 4g) "Incarnation" (p. 5) "Cohérence ?" (p. 6) "Evidence" (p. 8) "Il" (p. 10) "Etre en présence" (p. 12) "Sans distinction" (p.12a) "L'étoile esseulée" (p.12c) "Présence Réelle" (p. 14) "Hallâj !" (p. 16) "Ferdowsi !" (p. 18) "Endroit, envers" (p. 20) " Dualité " (p. 22) "L'Instant" (p. 23) "Audible" (p.24)"Résurrection" (p. 26) "Le voyage intérieur" (p. 28) "Apostrophe à la ligne d'horizon ..."(p. 30) "Balancier ?" (p. 31) "Relativité ?" (p. 32) "Impulsion !" (p. 33) "Qu'avait donc dit Descartes ?" (p.33) "Pulsion d'anti-matière" (p. 34) "Entité"(Autisme ?) (p. 34b) "Entité" v2 (Autisme ?) (p. 34c) "L'Entité et l'Unité" (34d) "Glace" (35) "Contraire" (p. 36) "Souffrance ?" (p. 37) "Délivrance ," p. 38) "Régression" (p. 40) "Trou noir" (p. 42) "Déchirure" (p. 44) "Amour déçu !" (p. 45) "Notre éternité germe ..." (Victor Hugo, Jules Vinard) (p. 46) "Excessif ?" (p. 47) "Ephémère" (p. 48) "A la recherche d'un sourire" (p. 49) "Radio amateur" (p. 51) "Envie de vie" (p. 52) "Croquis sur le vif" (p. 53) " Le Ciel et la Terre " (p. 53) "David et Bethsabée ..." (p. 55) "A l'horizon courbé" (p. 56) "Les cieux ultramarins" (p. 57) "A mes 5 frères et soeur" (p. 60) "L'Aurore immatérielle" (p. 60a)

Terra incognita !

"Réel" (p. 2) "Apostrophe de l'Être à l'inconscient" (p. 4) "A coeur battant" (p. 5) "Les 2 Inconscients" (p. 5a) "L'intelligence et l'émotion" (p. 6b) "L'intelligence et l'émotion - 2ème version" (p. 6b2) "Voyage intérieur - version 2" ) "Voyage en Esprit (voyage intérieur - version 3)" (p. 6d) "Le Roc et la Marée" (p. 6e) "Avis hominis" (p. 8) "La Source" (p. 10) "Le poète égaré" (p. 10b) "Nazca : Pourquoi ?" (p. 10d) "L'Insaisissable" (p.10f) ) "Pour la Vie" (p. 10g) "La porte des rêves" (p. 10i) "Dans le Brahmapoutre en crue (version 1)" (p. 10ja) "Dans le Brahmapoutre en crue (version 2)" (p. 10jc) "Parcelle" (p. 10je) "Kaïlash" (p. 10jg) "Bouquet de lavande" (p. 10k) "Création" (p. 12) "Boule de neige" (p. 13) "Bouts de rien" (p. 14) "Le Pipeau" (p. 1401) "Transhumance" (p. 14a) "L'essence et le sens" (p. 16) "La science, l'apparence et le sens" (p. 16b) "Vulnérable" (p. 16d) "Lumière, solitude et nuit" (p. 16da) "Peine du monde" (p. 16dc) "Sacrebleu !" (p. 16de) ) "Besoin d'un dieu ?" (p. 16de2) "Le sang noir du désir (Mer)" (p. 16f) "Le sang noir du désir (Montagne)" (p. 16f3) "Les jardins d'Agome)" (p. 16fh) "La forêt d'Agomé" (p. 16fi) "Résonances (I) "Le Fou et le Vrai" (p. 18) (II) "Les deux soeurs" (p. 20) (III) "David et Bethsabée" (p. 22) (IV) "Terra incognita" (p. 24)

Carthago delenda est !

"Verlaine !" (p. 2) "Dysharmonie (p. 4) " La caverne " (p. 8) "Les béquilles qui marchaient toutes seules ..." (p. 10) "La béquille qui grimpait au ciel ..." (p. 12) "Des béquilles et des ailes" (p. 14) "Nirvana" (p. 14a) "Les réplicateurs (version 1)" (p. 15) "Ordinateur" (p. 16) "Des cliques et des claques" (p. 17) "La cage aux oiseaux" (p. 18) "Ouvrez, ouvrez, rapaces !" (p. 18a) "Petites boîtes" (des "istes" et des "iens" (p. 19) "Sublime ? Ridicule ?" (p. 20a) "L'ombre planétaire" (p. 22) "les réplicateurs (version 2)" (p. 22b) "La Mamounia" (p. 22d) ) "Politiquement incorrect" (p. 22e4) "Ni juge ni bourreau" (p. 22 ec) "Ils aimaient Marrakech" (p. 22 f) "Imposture !" (p. 22 fa) "Foi, religion, histoire et imposture !" (p. 22 fc) "Veau d'or et médailles en chocolat !" (p. 22 fg) "Cappelle Medicee de Michelangelo" (p. 22h) "Le Terroriste oublié !" (p. 22ib) "Logorrhée !" (p. 22ic) "Ils se faisaient prendre pour des dieux" (p. 22j) "Clés de St-Pierre" (p. 24) "Sur un chemin cahotant" (p. 25) "Soli Deo gloria ?" (p. 26) "Anathème" p. 28)

Ego indignus sum !

"Cri" (p. 1) "Au Dieu Inconnu" (p. 2) "N'as-tu rien dit, dis-tu ?" (p. 2.2) "Voyage au centre de l'oubli" (p. 2b) "Au bel ange déchu ... !" (p. 4) "Chemin de Croix !" (p. 4a) "Pharaon s'endurcit !" (p. 4c) "Je ..."(p. 6) "Le cerveau numérique" (p. 6-01) "La rose et l'épine" (p. 6-02b) "Fracture" (p. 6-03) "Suis-je vraiment intelligent ?" (p 6-06) "Exclusivement !" (p 6-07) "Le petit club" (p. 6-07b) "Peur de vivre ou peur de mourir ?" (p 6-08) "Les foudres de Jupiter (p. 6-10) "Marcher sur les eaux" (p. 6b) "Dressage" (p. 7) "Miroir" (p. 8) "Job est-il coupable ?" (p. 8) "Flèche !" (p. 9) "Fuite ?" (p. 10) "Anesthésie" (p. 11) "Pas de Flûte Enchantée ... " (p. 12) "Pourquoi ?" (p. 13) "Trahison ?" (p. 14) "Un jour sans lendemain" (p. 15) "Méprisable ?" (p. 16) Le tombeau vide" (p. 16b) "Golgotha ?" (p. 16d) "La beauté du Diable" (p. 16f) "D'ocre, d'azur et de sang" (p. 16h) "Voyeurisme" (p. 18) "Vibrez pour nous !" (p. 19) "Un regard d'ailleurs" (p. 20) "Enfantillage !" (p. 22) "Enfantillage ! v2" (p. 22b) "Enfantillage ! v3" (p. 22d) "Qu'y a-t'il donc de neuf ?" (p. 22d) "Histoire d'allumettes"(p. 22d0) "Nativité" (p. 22d1) "Aurore" (p. 22d3) "Le lierre" (p. 22f) "A un ami fidèle" (p. 24) "Aux portes du paradis" (p. 26) "Indivisible' (p. 27) "A l'homme devenu fou .." (Florence Taubmann) (p. 28) "Souvenir ?" (p. 28b) "Face à face !" (p. 30) "Mise à mort volée !" (p. 32) "Volonté" (p. 34) "Aux victimes ..." (septembre 2001) (p. 36) "Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?)" (p.37) "Semblable au cristal ... ?" "Profession I et II" (p. 6)

Lux !

"Prologue ..." (Evangile de Jean) (p. 1)

A l'écoute du Mahabharata ...

"Pasupata" (p. 2) "Ode à Bhîsma" (p. 4) "Hymne à Duryodhana ..." (p. 6) "Fuite ?" (p. 7) "l'ombre planétaire" (p. 7) "En proie à la colère .." (p. 8) "Cinq feux" (p. 9) "Pile ou face ..." (p. 10) "Dies Irae ..." (p. 12 "Coup de dé ..." (p. 14) "Du Kamyaka à Tora Bora" (p. 16)

Visions esséniennes

"Regard interne" (p. 2) "La Flûte Enchantée") (W.A.Mozart, E. Schikaneder) (p. 3) "Eléazar disait, pénétrant dans le temple …" (Massada) (p. 9) "N'érigez point de religion ..." (De mémoire d'Esséniens) (p. 11) "Absolu ou relatif ?" (p. 12) "Parle à mon coeur (v1)" (p. 13a) "Parle à mon coeur (v2)" (p. 14e) "Parle à mon coeur (v3)" (p. 14d) "Parle à mon coeur (v5)" (p. 14a) "Ferment" (p. 16) "La Terre ..." (p. 18) "Libre arbitre ou déterminisme ?" (p. 20) "L'Amour, la Foi et le Visiteur du Soir !" (Les Visiteurs du Soir, Jacques Prévert et Marcel Carné) (p. 21) "Cosmos 99 : Fiction ou vision mentale ?" (Cosmos 1999 - Gery et Sylvia Anderson) (p 23) "Ruses de guerre" (Un monde qui ignore la peur ...) (p. 25) "L'élément Lambda" (Haïssez-moi, haïssez-moi ...) (p. 30) "Déformation spatiale !" (Déchirure) (p. 32) "Quel Dieu ?" (p. 33) "Dieu connu, méconnu, inconnu !" (p. 34) (Père Paul-Maurice Dupont)

Sur les pentes des Himalayas ...

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant... "Aumone d'un regard" (p. 1) - Aperçu, au loin... "Illusion ?" (p. 4) !" - Vers les sommets... "Aux portes du Zanskar ..." (p. 5) - C'est bien là... Jetsün Milarepa "I – La Vision" (p. 7) - "II - La solitude" (p. 9)(pages 11 et 12 libres) - Visions tantriques... "Dis à ton frère en Christ" (p. 13) - "Bonnets jaunes et bonnets rouges" (p. 14) - "Contradiction" (p. 15) - "Des vertus et des vices" (p. 16) - Retour sur terre... "Le chandail dérobé" (p. 17j) Mais l'âme y demeure t'elle ? "Fantasme" (p. 19) "Taj Mahal" (p. 20) - Epilogue "Remerciements ..." (p. 22) - Traversée du Changtang et du Rupshu (Laddakh) - "Le Moment" (p. 26) "La Sérénité" (p. 28) "L'Absent" (p. 30) "Nomade" (p. 32) "Portraits (Stéphane)" (p. 35) "Portraits (Shana)" (p. 36) "Tatopani" (p.36a) "Temple Bahaï du Lotus" (p. 36) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal) "Merci, Hélène !" (p. 36a) "Ces drapeaux!" (p. 36e)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au delà ...

"Par les Sommets, vers l'Au-delà .." (Jules Vinard) (p. 1) "Le sommet est une certitude ... " (p. 14) (Luc Jourjon, Everest, 13 mai 1995) "Toi, l'amant des Alpes ..."(Charles Bonzon) (p. 16) "La légende du Balaïtous" (p. 18) "Plus haut ... !" (p. 20) "Divergence" (p. 22) "Les deux cimetières" (p. 24) "Façade" (p. 26) "A notre montagne ... parfois oubliée !" (p. 28) "En Vercors ..." (p. 30) "Rébellion ...!" (p. 32) "Les Trois Becs" (p. 34) "A un ami disparu ..." (p. 36) "A un vieux camarade" (p. 36a) "En Verdon !" (p. 38) "Cercoa !" (p. 40) "En forêt de Compiègne !" (p. 42) "Rencontre" (p. 44) "Bourgeon" (p. 46) "Force vitale" (p. 48) "Arcachon" (p. 50) "La cathédrale distante" (p. 52) "Treille à Nadalie" (p. 53) "Eglise de Saugues en Margeride" (p. 54) " Aquarelle " (p. 56) "Aurore" (p. 57) " Image " (p. 58) "Le papillon en cage" (p. 59) "Joie en famille" (p. 60) "Noces d'or" (p. 62) "Rayons de lune !" (p. 64) "Chemin de lumière !" (p. 66)

Ad limina ! "Points cardinaux" (p. 2) "Au-delà" (p. 4)

Table des poèmes - Table des incipit - Table des citations - Table des illustrations - Bibliographie - Annexes

I "Chakras" et "Sefirot" II "Tableaux de la doctrine secrète" (Extraits) d'Edouard Arnaud III "Biographie du pasteur Jules Vinard" IV "Allocution du pasteur Henri Monnier aux obsèques du pasteur Jules Vinard" V "A ma chère femme, pour son anniversaire (dernier poème du pasteur Jules Vinard) VI Prédications : "Non in solo pane..." - "Asheré !" - "Quelle demeure ? Quels sacrifices ?" - "Mais vous, qui dites vous que je suis" - "Sommes-nous réconciliés avec Dieu par la mort de son fils ?" - "Vous avez été appelés à la liberté !" - " Comme Abraham crut à Dieu .." - "Le coq chanta et il pleura amèrement" VII Sites "Bienvenue !" VIII "Anthologie poétiquede la Foi" (sommaire) IX:"Foi, Musique et poésie" (sommaire) X :"Confessions" (sommaire) XI "Anthologie poétique de la Montagne" (sommaire) XII "La Foi et le Réel" (sommaire) XIII"Par les sommets vers l'Au-delà - Jules Vinard" (sommaire) XIV "Chantons Noël 2011-2012-2013-2014 -Conte-2014 -2015" (sommaires).383

 

 

Sola fide !

Sola fide !

"Envoi !" (p. 1) "Sola fide ! (p. 1a) "Envol !" (p. 1a) "Da Sola Fide code (p. 2) "En deux point ? En deux pas ?" (p. 4) "Marche !" (p. 38) "Par le son de la flûte ..." (p. 8) "Avis aux interprêtes !" (p. 10) "La réalité et le mythe" (p. 10b) "Evangile ou Liberté ?" (p. 10f) "L'Evangile en cavale" (p. 10fb) "La Croix (Horizontale ou Verticale)" (p. 10fc) ) "Témoignage" (p. 10fe) "Temple ?" (p. 10fg) "Non in solo pane" (p. 10fg1) "Le bicentenaire des cailloux " (p. 10fg2a) " Veillez " (p. 10fg2c) "Culte 180ans " (p. 10fg2e) "La Vie dans la vie" (p. 10fg3) "Archange" (p. 10fi) "L'écoute et le silence" (p. 10fi3) "Prier " (p. 10fi5) "L'Illimité" (p. 10h) "Ce qui, un jour, s'est envolé" (p. 10h01) "Indignation" (p. 10ha0) "Aux sources du Réel" (p. 10hc) "Exorcisme ou compassion ?" (p. 10hd) "Ce qui n'existe pas" (p. 10hf) "Les deux univers" (p. 10hf1) "Il n'existe pas" (p. 10hg1) "Par delà nos confins" (p. 10hg1a) "Apocalypse !" (p. 10hg3) "L'Eternel est mon berger !" (p. 10hg6) "Antinomie existentielle" (p. 10hi) "Tibet sans frontières" (p. 10hk) "L'Indicible" (p. 10hm) "Le Désert et la Joie" (p. 10ho) "Le Désert et la Foi" (p. 10ho-1) "Credo" (p. 10j) ) "Anti-credo" (p. 10l) "Exocentrisme" (p. 10l-1) ) "Exocentrisme2" (p. 10l-3) "En Lui, déjà !" (p. 10n) ) "En fait !" (p. 10 p) "La certitude et la conviction!" (p. 10 p01) "Jardin des Oliviers" (p. 10 p2) "Au 4ème Rabbin!" (p. 10 p4) "Le Mur" (p. 10 p6) ) "D'ocre, d'azur et d'infini" (p. 10 p7) "Remerciements" (p. 10 p10) "D'Emmaüs à Compostelle" (p. 10 r) "A l'aube du Temps .." (p. 11) "Un souvenir confus..." (p. 12) "Paradis perdu ?" (p. 14) ) "Atrophie" (p. 14b) "Je ne suis qu'un capteur…!" (p. 14d) "Hymne mazdéen (ou fideiste ou christique ou judaïque) à la Pensée" (p. 14f) "La Pensée" (p. 15) "L'air pur" (p. 16) ) "Choc à Chac Chac" (p. 16-2) "L'émotion est-elle un crime ?" (p. 16b) "Dès le Commencement ..."(Hymne à l'émotion) (p. 16c) "Ce jour là, je L'ai vu ! (p. 16e) "Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait" (p. 16g) "Le gyroscope" (p. 17) "Assemblée du Désert" (p. 18) "L'Incréée" (p. 20) "Lorelei" (p. 20b) "Offrande" (p. 22) "Parfum de la terre !" (p. 24) "Face au soleil !" (p. 26) " Jardin secret " (p. 28) "Fleurs éparses" (p. 30) "Connivence" (p.30a) "Dans les yeux d'un enfant !" (p. 32) "Le bison blanc" (p. 34) "Vent" (p. 36) "Trou d'air" (p. 37) "Poudre aux yeux" (p. 38) "Vanitas vanitatum" (p. 38b) "Les yeux ouverts" (p. 39) "Les grands chênes" (p. 40) "Relâche" (p. 42) "Ecriture" (p. 43) "Impressionnisme" (p. 44) "Voies parallèles" (p. 46) "Constructions" (p. 48) "Prométhée (Evolution)" (p 48b) "Massada" (p. 49) "Esséniens !" (p. 50) "Sur la terre de Kal" (p. 52) "Isis" (p. 54) "Lissos" (p. 56) "Le chemin" (p. 56a) "Montségur !" (p. 58) " Hyper-espace " (p. 60) " La prisonnière des glaces " (p. 62) "La Reine" (p. 64) " La sentinelle " (p. 66) "Abysse" (p. 68) "Antinomie" (p. 70) "Harsiesis" (p. 72) " Rédemption " (p. 74) "Transparence" (p. 76) "Clé de voûte I" (p. 78) "Clé de voûte II" (p. 80) "Prier" (p. 81) "Scintillement" (p. 82) "Puzzle" (p. 83) "Ultime" (p. 84) "C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône..." (p. 84a) "A Françoise ma soeur" (p. 84b2) "A Henri, mon frère" (p. 84b3) "Jules Vinard (pasteur de l'Eglise des Pauvres)" (p. 84c) "Veillez" (p. 86)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sola fide !

n

 

"La justice de Dieu a été manifestée ;
la loi et les prophètes lui rendent témoignage.
C'est la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ".
(Epitre aux Romains, 3/21-22)

 

"Celui qui attribue la rémission des péchés, la justification,
à quelque chose d'autre qu'à la Foi seule, celui-là a renié Christ,
rejeté la Grâce et, apostat, il a délaissé l'Evangile".
(Martin Luther, "Le jugement ..."
Labor et Fides, Genève, 1967, t 3, p. 118)

 

Sola fide ! - 1

 

 

 

 

Envoi !

*****

A vous, Adam et Eve,
David et Bethsabée,
(*) Zaal et Roudabée,
(**) Tamino, Pamina !
Pour nous, âmes tombées
Loin d'Elle dans l'errance,
En nous, loin dans nos rêves :
Elle est la cohérence
Qui les illumina ! ...

Enghien, 17 février 2002

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

Sola fide ! – 1a

Sola fide !

*****

En Lui, par Elle, sommes
Vrai Dieu, vrai Homme, en somme !

Enghien, 17 février 2002

*****

Baal, veaux d'or, légions
Sans nom et religions,
Pouvoir et sauterelles,
Ne pouvez rien contre Elle !
Elle est, en nous, fidèles,
Joie et source éternelle !

Traversée des Daumen, Bavière, 11 mars 2002

*****

Envol !

*****

Songe, envole-toi, en Elle,
Songe, éveille-toi, en Elle,
Songe, affermis-toi, en Elle,
Plonge en la poussière, en Elle !

Ouvre les yeux, car c'est Elle ...
Ouvre ton coeur, car c'est Elle ...
Ouvre ta vie, car c'est Elle
Qui t'a entrouvert les ailes !

Enghien, 28 septembre 2002 rev.

*****

(*) Firdousi (Le livre des rois). (**) Le couple "messianique" vainqueur des épreuves de la "Flûte Enchantée" de W. A. Mozart (livret d'Emanuel Schikaneder)

Sola fide ! – 2

 

 

 

 

 

Da Sola Fide code !

*****

"Sous l'ancienne Rosslyn, le Saint-Graal nous attend
La lame et le calice la protège du temps…"

(Dan Brown, Da Vinci code @JC Lattès)

*****

Joie : la Pensée est retrouvée, en nous !
Joie : Le suaire est déchiré, en nous !
Joie : Le pouvoir est arraché, en nous !
Joie : le Christ est ressuscité, en nous !

Sépulcre ou matrice, en nous : c'est un choix.
Esclave ou élue, en nous : c'est un choix.
Possession ou Vie, en nous : c'est un choix.
David et Bethsabée, en nous : c'est ma Foi !

Enghien, Eglise St-Joseph, Pâques 2005

*****

 

 

 

 

 

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

photo DV

Sola fide ! - 3

 

 

 

*****

"Veux tu savoir comment, dans le désert du doute .. ?"

".. Attache tes regards, aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur, dessine ton chemin .."

(Jules Vinard, "Le sentier", 1887,
"Par les Sommets vers l'Au Delà" @Fischbacher, 1914)

*****

Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté.
Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite :
Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel)

*****

.. Ils sont, points cardinaux,
Tourbillonnants, brutaux,
En notre âme assoupie,
Coups de point à l'impie

Qui crie : "Va, cherche au loin
Tes obstacles, ton âme !"
Mais toi, vois ici l'Oint
Dans l'oubli et les flammes !

(DV, Enghien, "Points Cardinaux" 16 juillet 2002)

*****

 

 

 

 

Sola fide ! - 4

 

 

 

En deux points ? En deux pas ?

(A mon grand-père, Jules Vinard)

*****

Deux points ? Que vais-je dire en deux points : L'Infini ?
Deux points sur une ligne, ici : Et c'est fini ..!
Deux points pour m'arrêter ? Deux points pour m'échapper ?
Deux points pour L'ignorer ? .. Mais Elle a rattrapé

Mes pas dans la poussière ici, indéfinie !
Deux pas dans le désert : C'est deux pas infinis !
Deux pas, dans la Pensée : C'est deux pas vers la Vie !
Deux pas ouvrant mon âme et deux marches gravies,

Oubliant mon envie, tortueuse et avide,
Deux pas vers ceux qui pleurent et saignent dans mon vide :
C'est deux pas sur la Terre, en l'Homme ému par Elle,
C'est deux pas sans faiblir, en Elle ouvrant ses ailes

Enghien, 1er octobre 2002

*****

 

 

 

Sola fide ! - 5

*****

"... Le souffle doux de l'instrument nous gardera de l'océan ..."
(Die Zauberflöte - W.A. Mozart, E. Schikaneder - Finale, Marsh, Adagio)

"Victoire, victoire, victoire, noble couple vous triomphez, plus de danger à affronter, la joie éternelle à vous frères, notre temple vous est ouvert".
(Die Zauberflöte - W.A. Mozart, E. Schikaneder - Finale, Allegro)

*****

 

"Marche fidèlement ! ..."

"Le Sentier' - "Par les Sommets vers l'Au Delà"
(Jules Vinard, @Fischbacher, 1914)

*****

 

 

Sola fide ! - 6

 

 

 

Marche !

*****

Tamino, Pamina (1), vous entrez dans son temple :
Craignez-vous, fuyez vous la mort qui vous contemple ?
Ou, calmes et souriants, vous tenant par la main,
Marchez-vous éblouis, unis, sur ce chemin

De feu, de glace ? Loin des désirs, loin des conquêtes :
Frissons d'orgueil, envies hurlant dans les tempêtes ...
Glissant, planant, vibrant au doux son de la flûte,
Vos pas esquissent, frémissent, résonnent encore des luttes

Qu'en vous, qu'en nous la peur, la haine et la détresse
Ont livré à la vie, l'amour et la tendresse.
Sans force et sans pouvoir, sinon par la caresse
Qui soudain électrise, illumine et redresse

Nos têtes : Nos coeurs, nos âmes y voyaient leur faiblesse !
Mais c'est en elle, par elle, qu'éclata la noblesse
De ces corps triomphants, purs faisceaux d'étincelles :
En elle, échos fidèles de la joie éternelle !

Forêt de Montmorency,9 février 2002

*****

 

Sola fide ! - 7

*****
"... Douce flûte, flûte si belle, ta voix donne aux pauvres mortels, de ton paradis une idée, ... puissant est ton souffle enchanté ... comme nous frères, plus d'inquiétude, le souffle doux de l'instrument nous gardera de l'océan."
(Die Zauberflöte - W.A. Mozart, E. Schikaneder, Finale, Marsch, Adagio)

Au sommet du Fuji San (Japon) entre 2 cyclones...

Photo Michel Bardin – 7 octobre 1990

Et après le tremblement de terre, il y eut un feu :L'Eternel n'était pas dans le feu.
Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Elie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne.

(* I Rois 19/12)

Le "ney" a été coupé par le maître dans l'oseraie
Il l'a percé de neuf ouvertures et l'a appelé Adam
Ô "ney", c'est par cette lèvre que tu es venu au cri :
Vois cette lèvre qui donna à tes lèvres le souffle.

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât,"Le chant du monde"@ Albin Michel)

*****

Sola fide ! - 8

 

Par le son de la flûte ...
... "Sola Fide !"

*****

Par le son de la flûte,
Un grand amour est né !
Pour nous, finies les luttes,
La peur est enchaînée !

Tamino, Pamina,
Dans les flots, dans les flammes :
C'est la Foi qu'on acclame !
Et qui illumina

La voie qui transpersa
L'enfer, les cieux, sans preuve
Pour surmonter l'épreuve
Que l'Amour, seul, passa !

Fini le temps des brutes,
David et Bethsabée :
Dans le ciel des volutes
Tracent vos destinées !

Ce n'est pas dans l'orage,
Mais dans un doux murmure (*),
Chuchoté d'âge en âge,
Que naquit l'Amour mûr !

La Barbeyère, Crest, 29 décembre 2001

*****

Sola fide ! - 9

 

*****

"... Le souffle doux de l'instrument
nous gardera de l'océan ..."
(Die Zauberflöte - W.A. Mozart, E. Schikanede
Finale, Marsch, Adagio)

"Ce n'est pas dans l'orage,"
Mais dans un doux murmure ... (I Rois 19/12)

Par le son de la flûte,
Un grand amour est né ....

(DV, "Par le son de la flûte" La Barbeyère)

*****

(*) Mais comment, Klemperer,
As-tu fait cette erreur ?
Pardon, noble trompette,
Nous t'aimons quand tu fêtes

La gloire qui couronna
Tamino, Pamina,
Au terme de leur lutte !
Mais songe que trois flûtes,

Forte, à l'unisson,
Il a mis, quelle brute !
Pour ouïr à sa façon
Le souffle de la flûte !

Enghien, 7 février 2002

*****

 

 

 

 

 

Sola fide ! - 10

 

Avis aux interprètes !

*****

Avis aux interprètes !
Le bruit et la fureur,
Ne sont ici que leurres : (*)
Le doux son de la flûte
N'est pas pour la trompette !
Tamino, Pamina,
C'est pour vous seuls qu'il lutte :
Il vous illumina !

Mozart, lui, le comprend :
Ce n'est pas la tempête
Qui fait lever le jour,
Ce n'est pas le tambour
Qui nous fait tenir tête
A nos peurs, à nos crimes,
Mais la douceur intime
Qui soudain nous apprend

Que c'est dans la détresse,
Que c'est dans la faiblesse,
Que nous trouvons en nous
La force et la tendresse
Pour ignorer les coups !
Serait-ce par la Foi, elle
Seule, que parfois une aile
Furtive, nous caresse ?

Enghien, 7 février 2002

*****

Sola fide ! - 10a

La réalité et le mythe
(En lisant "L'énigme sacrée" ou les "sources" de "Da Vinci Code"*)

L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

*****

L'une est là, l'autre est rêve.
L'une est croix, l'autre est sève.
Tous deux se contredisent,
Parfois, mais tous deux disent
Que l'histoire est un leurre,
Que notre Être est ailleurs.

Qu'importe si nous sommes
Un rêve ou bien un homme
Qui cherche son chemin
Tout seul, ou dans Sa main :
L'un et l'autre sont rêve,
L'un et l'autre sont sève

Du Réel qui revit,
Du Réel qui nourrit,
Du Réel qui grandit,
Du Réel qui nous dit
Que nous portons en nous
Un ailleurs ivre et fou

De liberté, de joie,
Qui n'a besoin de nul
Historiette ou calcul,
Dogme ou billevesée,
Ni prêtre autorisé,
Pour affirmer sa Foi !

En train, entre Paris et Crest, 6 octobre 2005

*****

(**) "La science, l'apparence et le sens" ("Terra incognita" - 16a)
(***)"Qu'avait donc dit Descartes ?" ("Un !" - 33)
(****) "Sola fide !" - 11 à 16)

Sola fide ! - 10c

La réalité et le mythe (suite)
*****

"Les évangiles ont été falsifiés", disent M. Baigent, R.Leigh et H. Lincoln (*) dans leur livre "l'Enigme sacrée" aux éditions J'ai lu. A vrai dire, on s'en doutait un peu !

De toutes façons notre Christianisme actuel est si loin, avouons le, de ce que les évangiles nous rapportent de l'enseignement de Jésus de Nazareth, que la remise en cause de l'authenticité des évangiles que nous connaissons ne devrait pas troubler outre mesure la pratique de nos religions dites chrétiennes !

Dans les évangiles, Jésus est présenté comme un agitateur qui fréquentait les pauvres et les gens méprisables. Voyons nous cela, dans les fastes des célébrations épiscopales, les bénédictions profanes et le moralisme qui préside, si souvent, aux prêches dans nos églises ?

Jésus prenait ses distances avec les autorités, d'occupation comme locales, militaires comme religieuses. Est-ce cela que nous voyons dans la soif de pouvoir de nombre de nos ministres et prêtres, et leur collusion avec les pouvoirs matérialistes, politiques et temporels ?

Mais voilà ce qui est nouveau et sera parfaitement insupportable pour nos doctes gardiens de la loi : Jésus, ce modèle de pureté charnelle célébré depuis deux mille ans aurait été marié et aurait procréé !

Les évangiles, dans la version qui nous est parvenue, nous présentent un être d'essence divine mais incarné, masculin et célibataire (en rupture complète, donc, avec ce qui nous est rapporté des figures essentielles du judaïsme et des révélations contemporaines et antérieures du monde indo-européen).

D'aucuns avaient déjà fait remarquer perfidement que ce modèle avait été instauré pour justifier la suprématie sexuelle et politique de la gent masculine ! En tous cas il y convient parfaitement !

Ce modèle masculin étant incomplet il aurait été nécessaire, d'aucuns disent toujours, de déifier une entité féminine (pas une épouse, ce qui aurait été mythiquement correct en pensant à Adam et Eve, David et Bethsabée, Zaal et Roudabée, … mais une mère) : Psychanalystes, à vos divans !

L'entreprise de rationalisation de la réalité historique des évangiles par les auteurs de "l'Enigme sacrée" n'est donc pas particulièrement choquante ni nouvelle. Peut-être est elle même salutaire !

Mais, par contre, ils se fourvoient grossièrement en portant à croire (quoiqu'ils s'en défendent dans les dernières pages de l'ouvrage) que notre foi religieuse peut être fondée sur des faits historiques (d'ailleurs tout aussi douteux que ceux qui nous ont été imposés à Rome par Constantin, dit-on, et dont nous bénéficions aujoud'hui !)

Eh bien non ! Notre Foi est une donnée interne universelle, elle n'appartient à aucune religion, ni aux précurseurs hindouistes, mazdéens, bouddhistes, judaïstes, musulmans ou chrétiens, ni à aucuns des nouveaux archétypes que créent les pouvoirs, matérialistes, scientifiques et historiques, pour assurer leur profitable domination sur nos esprits !

Eh bien non ! Face à une "réalité" qui n'est, bien sûr (Socrate, nous le rappelait, cf "Science, apparence et sens" **), qu'une "apparence" fondée sur nos sensations, notre sens du Réel sait aller bien au delà (Socrate le disait aussi !), il a pour nom la "Pensée" qui n'a nul besoin de se matérialiser dans nos outils de pouvoir pour "exister".

Nous avions bien tenté, déjà, de falsifier ce que dit réellement Descartes (Je pense, je doute donc je suis… mais pas nécessairement matière ! ***) et aussi de reléguer dans nos archives poussiéreuses l'enseignement si moderne de Zoroastre ! (****)

Le fondement de notre Être est la Pensée. Faute des moyens sensoriels que nous avons visiblement atrophiés au cours des derniers millénaires, elle parle encore dans les expressions dites "analogiques" (l'image, le mythe, la poésie, le rêve, …).

A nous de retrouver ce que nous avons perdu, falsifié ou occulté !

Sola Fide ! - 10e

 

 

 

 

 

Confrontation au sommet !
(Machu Picchu, Pérou)

(Photo DV)

 

 

 

 

 

 

 

 

Evangile ou Liberté ?
(Fondamentalisme ou libéralisme ?)

*****

"Moi, je suis de Paul, moi d'Apolos,
moi de Céphas, moi de Christ !"
(I Corinthiens 1/12)

*****

Orthodoxe ou libéral,
En prison ou en cavale,
L'Evangile est-il mythique,
Historique ou bien pratique ?

Les uns croient dur comme fer
Que leur foi mord la poussière
Si l'on touche à son mystère,
Au texte, au dictionnaire !

Les autres croient en l'Esprit :
"Tout le monde, il est gentil",
"Dieu est bon, c'est mon ami, !"
Disent-ils aux malappris.

Entre les deux, c'est la guerre :
"Je ne crois qu'en l'Evangile."
"Moi au Christ, en codicille."
Pour prier, c'est la galère !

Moi, je crois que sur la Terre,
L'homme est sève en l'éphémère,
Ou bien rêve en la matière,
Ou bien rien, mais c'est l'enfer !

En train entre Crest et Enghien, 11 octobre 2005

*****

 

 

*****

Cheval sauvage
(de Françoise Bousquet - photo dv)

*****

(*) Maryline Fallot, soprano – Yumeto Suenaga, piano (Suze, 8 juillet 2010
(**) "Pourquoi venons nous au Temple chaque dimanche ?" (Grâne, 4 juillet 2010)
(***) "Un monde surendetté" (Crest, 13 juin 2010

 

Sola fide ! – 10fb

 

"L'Evangile en cavale !"
("Pourquoi vouloir entendre et partager l'Evangile ?")

*****
"Eternel, Ta Parole est libre, respectons la !"

*****

Pourquoi suis-je venu ? N'était-il pas trop tard ?
En ce lieu improbable, était-ce par hasard
Qu'en lui j'ai retrouvé, vibrant sous Ton regard,
La Pensée épurée dont s'inspirait Mozart ?

Car ce lieu n'était pas, que Ton Nom me pardonne,
L'un de ceux respectés, où le prêcheur ordonne
De venir implorer, quelque nom qu'il Te donne,
Ton pardon à genoux avant que la mort sonne !

En ces lieux j'entendais (**) qu'un "temple est un refuge",
En lequel nous trouvions (bien cruel subterfuge !),
Un "accueil fraternel" ... (en fait, très exigu !),
Qui saurait compenser l'absence et l'ambigu !

Car plus n'était besoin d'évoquer l'Evangile,
Sinon pour condamner ! Des alibi fragiles :
(***) Sociologie, raison, écologie, morale ...
En tenaient lieu ! – Jésus : Etais-Tu en cavale ?

Ici, Tu me parlais, ici je T'entendais.
Mozart était sublime : Il savait incarner
L'Amour en la souffrance, en nos cœurs décharnés.
L'Evangile était là, ici j'ai pu prier !

Château de Suze-la-Rousse (Saoû chante Mozart *) le 8 juillet 2010, v3

*****
"En lui, déjà !""Anti-credo" – "Parle à mon coeur !"
http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Sola fide ! 10fc

*****

Parle à mon coeur
"Pourquoi es-Tu venu, n'était-il pas trop tard ?"
(dv, 8 août 2010)

En descendant de la Cordillère Blanche, Pérou
Photo DV

L'Evangile en cavale
(Pourquoi suis-je venu, n'était-il pas trop tard ?)
(dv, 8 juillet 2010)

*****

La Croix
(Horizontale ou Verticale ?)

*****

"Dieu est esprit,
et il faut que ceux qui l'adorent,
l'adorent en esprit et en vérité

(Evangile de Jean 4/24)

*****

Sommet de la montagne ou croisée des chemins,
Terme de notre effort ou fantasme incertain,
Achèvement promis ou peur du lendemain :
Elle est là devant nous, boussole entre nos mains !

Enfoncée dans le sol, son corps est vertical.
Redressée vers le ciel : Elle est Terre et Pensée (*) !
Attirant les regards, son bras horizontal
Souligne l'interdit qu'il nous faut dépasser !

C'est ce bras qui porta le Corps inanimé,

De Celui qu'on nous dit : "Frère en humanité" !
Mais que peut-il, vraiment, ce bras horizontal,
S'il n'est porté, en fait, par un bras vertical ?

On peut s'y appuyer, y poser son chapeau,
Mais pas le décrocher, sans tomber de très haut !
Certains disent n'y voir qu'un zeste humain en nous,
Nonobstant le support qui nous maintient debout !

En train entre Crest et Paris, 7 janvier 2011
http://dvinard.chez-alice.fr/croix.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr

*****

(*)"A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

 

Sola fide ! 10fe

 

*****

Croix dans un Temple
(l'un des bras est, certes, horizontal mais l'autre est Vertical !)
Photo DV

*****

(*)"Un monde surendetté" (Crest, 13 juin 2010

(**) "Pourquoi venons nous au Temple chaque dimanche ?" (Grâne, 4 juillet 2010)
"Merci Seigneur, pour les technologies et l'intelligence (16/1/11).
"N'oubliez pas Dieu !"

(***) Conseil presbytéral de l'Eglise Réformée de Crest le 2 décembre 2010

Témoignage :
(Devons nous mettre le Christ "sous le boisseau" ?)

*****

"C'est, avant tout, Jésus Christ dont j'attends la Présence au cœur de notre Eglise : Jésus Christ dans sa pleine dimension spirituelle comme dans celle qu'il est venu incarner dans notre condition humaine."

Cette Présence spirituelle et fraternelle du Christ et de l'Evangile se manifeste, bien heureusement, chez tous ceux qui, dans les dénominations chrétiennes avoisinantes, la confessent clairement.

Par contre, je dis que je suis affligé de ne pas trouver cette Présence :

lorsque l'Evangile s'efface pour laisser place à l'expression de conceptions à la mode (sociologiques, rationalistes, écologistes, économistes, moralistes ... *) dont les implications relèvent, certes, des engagements laïques personnels que chaque chrétien est amené à prendre dans la société, mais pas de conférences dominicales dans un Temple pendant le temps du culte.

lorsque le Temple est présenté comme un "refuge fraternel" (**) (celui de notre "frère en humanité") mais non plus d'abord comme le lieu de la "communauté spirituelle autour du Christ" dans laquelle nous reconstituons nos forces pour "risquer" son Evangile au dehors.

Bien au contraire, je dis qu'il nous faut œuvrer ensemble pour manifester, par nos visites et nos contacts, cette présence centrale de Jésus-Christ et de l'Evangile dans notre communauté à tous ceux qui, au cours des années, s'en sont trouvés éloignés et exclus de fait.

C'est ainsi, je le crois, que nous pourrons être dignes de l'espérance des familles et pasteurs qui ont voulu et œuvré ici depuis deux siècles pour que notre communauté soit rayonnante et fraternelle !

Bien fraternellement à tous.

(Daniel Vinard, 2 décembre 2010, Crest) (***)

"Evangile en cavale" – "Parle à mon coeur !" - "La croix"

Votre avis ?

 

Sola fide ! p. 10fg

 

 

 

 

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Les Trois Croix
qui dominent la ville de Crest (Drôme)

Photo dv (16 juin 2021)

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http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)
(*)
http://dvinard.chez-alice.fr/Club.pdf

 

 

 

 

 

Temple ?
(prière)

*****

"Père, fais taire en moi toute autre voix que la Tienne".
(Liturgie des cultes de l'Eglise Protestante Réformée
avant de lire l'Ecriture)

*****

Lieu culturel ? ou spirituel ?

Lieu rituel ? ou intemporel ?

Lieu habituel ? ou cultuel ?

Petit club (*)? ou lieu où Dieu nous appelle ?

Parole ? ou "patois de Canaan"

Au seul usage des initiés ?

Le Christ était-il si distant
De tous ceux qui venaient l'écouter ?

Lui, venait d'abord nous écouter

Pour partager notre souffrance

Lui, venait d'abord nous rencontrer

Pour nous faire vivre d'Espérance !

Père, C'est Toi qui agit en moi.

Donne moi les mots pour dire

La Parole que Tu as mise en moi

Et me redit, en ce lieu, de dire !

Partage au presbytère du Temple de Crest (Drôme)
15 juin 2021. V4

 

Sola fide ! p. 10fg1

 

(*) La Foi c'est le Réel et non les ritournelles
Que débitent sans fin l'histoire et ses refrains !
(L'Illimité -
http://dvinard.chez-alice.fr/histoire.pdf
*****

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

photo DV

http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)
http://dvinard.chez-alice.fr/foi-reel.htm

 

"Non in solo pane"
Relever les murs d'un Temple ou la Réalité de notre Foi (*) ?

(Variations sur l'inscription du pasteur Louis François Arnaud sur les armes de sa famille en revenant dans la Drôme après l' exil).

*****

"Ce n'est pas de pain seulement que vit l'homme
mais de toute parole de Dieu " (Matthieu 4/4)

"Ce n'est plus moi qui vit
mais Christ qui vit en moi"
(Galates 2/20)

"Dieu est Esprit et ceux qui l'adorent, l'adorent en Esprit et en Vérité"
(Jean 4/24)

Mais toi, qui dis-tu que je suis ?
Matthieu 16/16

*****

Dieu est Esprit,
Ceux qui l'adorent, l'adorent en Esprit.

"Non in solo pane
Vivit homo"...
... Mais en la Liberté
D'un Être Nouveau !

Ce n'est plus lui qui vit,
Mais l'Esprit qui vit en lui,
C'est l'Esprit qui lui dit :
"Qui dis-tu que Je suis ?"

Il est celui qui Lui répondra :
"Tu es le Christ, Le Fils du Dieu Vivant,

Ce n'est pas la chair et le sang,
C'est on Père qui t'a révélé cela" .

*****

La Barbeyère Crest Drôme 2022/06/28 dv

 

Sola fide ! p. 10fg2a

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Louis François Arnaud qui dédia le temple de Crest en 1822

*****

(*) Car plus n'était besoin d'évoquer l'Evangile,
Sinon pour condamner ! Des alibi fragiles :
(***) Sociologie, raison, écologie, morale ...
En tenaient lieu ! – Jésus : Etais-Tu en cavale ?
L'Evangile en cavale dv 8 juillet 2010, v3

http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)
http://dvinard.chez-alice.fr/foi-reel.htm

 

"Le bicentenaire des cailloux"
"Sa façade est en pierre, Son socle est dans la terre : C'est de là que nos pères Elevaient leur prière A l'Amour Rédempteur Qui vibrait en leurs coeurs."
(180ème anniversaire de la fondation du Temple de Crest, 1 décembre 2002)

Non in solo pane vivit homo, sed in omni verbo Dei. Ce n'est pas seulement de pain que vit l'homme, mais de toute parole de Dieu. (Math 4/4)

*****

Bicentenaire des cailloux ? Ah quelle affaire !
Car depuis le "Bing-Bang" ils recouvraient la Terre !
En des jours bienheureux, ils furent appelés Pierres
Sur lesquelles une Eglise accueillait la Lumière !

Las, en ce jour là, ils n'étaient plus que cailloux
Jetés de ça de là à tous vents dans l'Histoire !
Pourtant ils avaient eu quelques titres de gloire
Quand un homme de Dieu y grava ces mots fous :

"Non in solo pane vivit homo" :
Ce n'est pas de pain mais de la Parole,
Incarnée en son cœur par le Très Haut,
Que l'Être créé revit sur le sol !

En un lieu où le Christ fut parfois relégué,
Et désigné comme un "frère en humanité"(*);
"Objet de patrimoine" aux affaires restantes
C'était sans compter que les pierres sont vivantes :

Elles savent crier lorsque nous nous taisons (Luc 19/40 (**) !
Prions donc fermement en ce bicentenaire
Que ce Temple debout sur son socle de pierre
Demeure désormais, du Seigneur, la maison !

*****

La Barbeyère Crest Drôme 2022/12/22 dv

(**) 39 Du milieu de la foule, quelques pharisiens dirent à Jésus : " Maître, reprends tes disciples. " 40 Il répondit : " Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront ! "

 

Sola fide ! p. 10fg2c

Sola fide ! - 85

Louis-François Arnaud (1790-1864)

*****

"... J'aime le doux rayon de lumière irisée," (*)
"Qui, tombant des vitraux dans l'ombre du Saint-Lieu ..."

"... Le Temple est l'échappée immense et lumineuse" (*)
"D'où le ciel se dévoile aux yeux du racheté ... "

"... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire"
"Inconnu de la foule et par Dieu préféré ..."

"... C'est l'âme enthousiate et pure, écho fidèle ... "
"... Dont le Christ dans le monde a jeté l'étincelle (*) ..."

*****

(*) Jules Vinard, (1848-1920)"Les deux sanctuaires" (page 104) "Par les sommets vers l'Au delà" @ Fieschbacher (1914). Jules Vinard est signataire du document de remise de la Bible commémorant le cinquantenaire (1812 - 1862) du Ministère à Crest de Louis François Arnaud. Le fils de Jules Vinard : René Vinard, père de l'auteur, a épousé en 1919, son arrière petite fille : Hélène Arnaud.

Sola fide ! - 86

Veillez !

Commémoration de la fondation du Temple de Crest
Par Louis François Arnaud (1790-1864)
Le 1er décembre 1822

"Et ce que je dis à vous,
Je le dis à tous :Veillez !"

(Evangile du jour, le 1er décembre 2002
Marc, 13/37)

*****

Sa façade est en pierre,
Son socle est sur la terre :
C'est delà que nos pères
Elevaient leur prière !

Il est la sentinelle
Inspirée, fraternelle,
De la Foi : "Etincelle" (*),
Jaillissant du réel !

Des hommes l'ont voulu,
"Immense et lumineux," (*)
Mais avons-nous perçu ?
Qu'il est, d'abord, en eux,

La céleste lueur,
"Irisant" (*) notre coeur,
De l'Amour Rédempteur,
Qu'annonce le Veilleur !

Temple de Crest, 1 décembre 2002
Eglise St-Symphorien, St-Germain des Prés, 3 décembre 2002

*****

 

Sola fide ! p. 10fg2e

 

EGLISE REFORMEE DE CREST

*****

Culte du Dimanche 29 décembre 2002

(à l'occasion de la commémoration des 180 ans de la reconstruction de son Temple)

*****

TEXTES DU JOUR

Mt 3.13-17

Ge 15, 1-6 & 21.1-4

Hb 11.8-12 & 17-19

OUVERTURE

Jean 1.9 " Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. 7 Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.

LOUANGE

Seigneur, nous te louons et nous te rendons grâces. Car malgré nos peines et nos fautes, au milieu de nos peines et nos fautes, nous savons que tu es un Dieu que nous ne pouvons qu'admirer, chanter et aimer en Jésus-Christ.

Pour ta Création merveilleuse à laquelle tu demandes aux hommes de contribuer et qu’ils mettent en péril par la cupidité, l'orgueil et la haine, pour la mission de paix que tu as donnée à toutes les eglises, car sans le secours de ton Eprit, elles pourraient se résigner, elles aussi, à croire en la fatalité de la guerre, des épidémies ou de la misère sur les plus vastes régions du Monde. 

Pour ton Evangile, pour notre baptème, pour ta volonté de te servir de nous, nous te louons.

Pour le message de Noël qui nous rappelle que ton Esprit triomphe de toutes les fatalités et prépare l’avènement de ton Royaume, nous te louons.

Et parce que nous pouvons t'aimer et nous aimer sur la terre, être avec ton aide les serviteurs les uns des autres, au nom de l'amour du Christ, en paix et en joie, Seigneur nous te louons.

C.208 .1 C’est toi, Seigneur qui nous unis

ACCUEIL

Soyez tous les bienvenus,

Recevez de la part de Dieu la grâce, la joie et la paix dans vos coeurs et dans votre vie.

Grâce lui soit rendu de nous avoir réunis dans la fraternité en Jésus-Christ notre frère et notre Seigneur.

Personnellement je suis heureux de me retrouver dans ce temple dont on a fêté il y a peu de temps, je crois, le 180 ème anniversaire. Dans ces murs, je ne remonte qu’un peu plus de 60 ans en arrière, au temps de mon enfance où je suivais les leçons de l’école du Dimanche dans une salle voisine.Je n’étais pas un élève transcendant et je ne savais pas qu’un jour on m’inviterait à prêcher dans ces murs. Merci à vous tous qui voulaient bien m’accueillir dans votre Temple.

359/1 O peuple fidèle, Jésus vous appelle 

VOLONTE DE DIEU

Jean 13.34-35

34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.

35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

304 Viens, O Sauveur des païens

PRIERE DE REPENTANCE

Officiant:

Nous nous inclinerons pour la prière de repentance.

Père, Nous voulons te dire notre désarroi devant la souffrance du monde nous savons que dans notre aveuglement nous serions même incapables de reconnaître ton Fils

Oui Père, ton Fils, nous dit: Si j'avais faim, me donnerais-tu à manger? Si j'étais sans logis, m'ouvrirais-tu la porte? Si j'étais seul, m' apporterais-tu l' amour? Oui Père, ton Fils, nous dit aussi: Si je sortais de prison me rendrais-tu l'espoir? Si j'étais alité me visiterais-tu?

En pays étranger m' accueillerais-tu?

Chomeur, me chercherais-tu un emploi?

Oui Père, ton Fils, nous dit enfin:

Si je me trouvais noir ou brun, ou jaune ou blanc? insulté, bafoué, porterais-tu ma croix? Et si j'étais couvert de crachats et de sang, me reconnaitrais-tu sous mes traits en sueur? Ce que vous ferez au plus petit des miens c'est à moi que vous le ferez a dit Jésus.

Père, nous sommes confondus devant les interrogations de ton Fils. Mais nous voulons pouvoir dire avec l'apôtre Pierre "Pourtant, Seigneur toi qui sais toutes choses, tu sais que je t'aime!" Pardonne-nous!

367 Oh ! quel éclat sur nos matins

DECLARATION DE PARDON

Le Christ est notre paix.

Par sa mort, il a renversé les murs de la séparation, par sa mort il nous a réconcilié,

en un seul corps et avec Dieu.

Il apporte la promesse d' une réconciliation,

à celui qui se répent et qui croit.

Vivez réconciliés.

303 Seigneur que tous s’unissent

CONFESSION DE FOI

Je crois en Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, qui s'est fait homme pour que nous ayons pardon, joie et salut.

Je crois qu'il est mort et ressuscité pour nous donner la victoire sur la mort et l' assurance de notre Résurrection.

Je crois qu'il reviendra dans la puissance et la gloire, comme il est venu dans la faiblesse et l'humilité.

Par lui, je crois en Dieu le Père, qui nous prend pour ses enfants et nous aime comme il aime Jésus-Christ.

Je crois en l' Esprit Saint qui agit en notre esprit et nous atteste que nous sommes enfants de Dieu, qui guide l' Eglise par l' Evangile et nous révèle la gloire de Jésus-Christ.

Je crois l' Eglise Universelle, visible et invisible, pécheresse et pardonnée.

Je crois que nous sommes tous unis à Jésus-Christ.

Je crois que le Royaume de Dieu est notre commune espérence.

318/1 Aube nouvelle , dans notre nuit, Pour sauver son peuple

PAROLE DE DIEU

priere

Esprit de lumière et de vérité, éclaire pour nous la parole que nous allons entendre. Conduis nous dans la vérité.

Esprit de sainteté, pénètre nos pensées et nos coeurs et rends nous obéissant à ta volonté.

Esprit d'amour, de joie et de lumière, brille en nous comme une flamme que rien ne peut éteindre.

C.231 Oh ! parle Moi Seigneur

LECTURE DE L'EPITRE

Hébreux 11.8-12

8 Par la foi, répondant à l’appel, Abraham obéit et partit pour un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait.

9 Par la foi, il vint résider en étranger dans la terre promise, habitant sous la tente avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.

10 Car il attendait la ville munie de fondations, qui a pour architecte et constructeur Dieu lui-même.

11 Par la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle tint pour fidèle l’auteur de la promesse.

12 C’est pourquoi aussi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, naquit une multitude comparable à celle des astres du ciel, innombrable, comme le sable du bord de la mer.

Hébreux 11.17-19

17 Par la foi, Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac; il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses

18 et qu’on lui avait dit: C’est par Isaac qu’une descendance te sera assurée.

Même un mort, se disait-il, Dieu est capable de le ressusciter; aussi, dans une sorte de préfiguration, il retrouva son fils.

LECTURE DE L'ANCIEN TESTAMENT

Ge 15.1-6

¶ Après ces événements, la parole du SEIGNEUR fut adressée à Abram dans une vision. Il dit: "Ne crains pas, Abram, c’est moi ton bouclier; ta solde sera considérablement accrue."

2 ¶ Abram répondit: "Seigneur DIEU, que me donneras-tu? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de Damas."

3 Abram dit: "Voici que tu ne m’as pas donné de descendance et c’est un membre de ma maison qui doit hériter de moi."

4 Alors le SEIGNEUR lui parla en ces termes: "Ce n’est pas lui qui héritera de toi, mais celui qui sortira de tes entrailles héritera de toi."

5 Il le mena dehors et lui dit: "Contemple donc le ciel, compte les étoiles si tu peux les compter." Puis il lui dit: "Telle sera ta descendance."

6 Abram eut foi dans le SEIGNEUR, et pour cela le SEIGNEUR le considéra comme juste.

Ge 21.1-4

1 ¶ Le SEIGNEUR intervint en faveur de Sara comme il l’avait dit, il agit envers elle selon sa parole.

2 Elle devint enceinte et donna un fils à Abraham en sa vieillesse à la date que Dieu lui avait dite.

3 Abraham appela Isaac le fils qui lui était né, celui que Sara lui avait enfanté.

4 Il circoncit son fils Isaac à l’âge de huit jours comme Dieu le lui avait prescrit.

LECTURE DE L EVANGILE

Matthieu 3.13-17

13 ¶ Alors paraît Jésus, venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour se faire baptiser par lui.

tote paraginetai o ihsouv apo thv galilaiav epi ton iordanhn prov ton iwannhn tou baptisyhnai up autou

14 Jean voulut s’y opposer: "C’est moi, disait-il, qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi!"

o de diekwluen auton legwn egw creian ecw upo sou baptisyhnai kai su erch prov me

15 Mais Jésus lui répliqua: "Laisse faire maintenant: c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice." Alors, il le laisse faire.

apokriyeiv de o ihsouv eipen prov auton afev arti outwv gar prepon estin hmin plhrwsai pasan dikaiosunhn tote afihsin auton

16 Dès qu’il fut baptisé, Jésus sortit de l’eau. Voici que les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.

baptisyeiv de o ihsouv euyuv anebh apo tou udatov kai idou anewcyhsan oi ouranoi kai eiden pneuma yeou katabainon wsei peristeran ercomenon ep auton

17 Et voici qu’une voix venant des cieux disait: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir."

17 kai idou fwnh ek twn ouranwn legousa outov estin o uiov mou o agaphtov en w eudokhsa

PREDICATION

A 3 jours de cette page blanche qui s’ouvrira devant nous, pour la 3 ème année du troisième millénaire, je vous pose une question. Comme Jean-Baptiste vers l’an 30, rencontrerons-nous Jésus en 2003, et si nous le rencontrons,(pourquoi ne serait-ce pas un vœu) est-ce qu’au moins nous pourrons le reconnaître? Pensons à ce sujet à notre prière de repentance.

Le prophète est là, au commencement de l’Evangile, pour nous dire que la foi est une rencontre, une rencontre que nous ne pouvons inventer ni prévoir, qui naît d’un événement fortuit, d’une conversation avec tel ou tel, car nous pouvons tous être, même sans le savoir, des messagers les uns vis à vis des autres, messagers indirects, car nul n’a le pouvoir de transmettre la foi sans l’aide du Seigneur. Nul n’a non plus le priviège d’en hériter, et, ce n’est pas parce que l’on est protestant depuis 6 ou 7 générations, que l’on peut se dire chrétien. La foi survient dans la vie comme un message écrit spécialement pour nous mais non sans un aspect inattendu voire déconcertant. Le passage de la foi de l’ancienne alliance à la foi de la nouvelle fut ainsi déconcertant pour Le Baptiste.

La rencontre peut être soudaine, comme celle de Paul sur le chemin de Damas ou le résultat d’un long cheminement spirituel, ou encore d’un combat. En matière de foi, les expériences sont si personnelles, qu’il est toujours difficile d’en parler à ceux qui ne les connaissent pas encore et qui les vivront peut-être un jour à leur manière. Pourtant une mystérieuse analogie unit toutes les expériences de Dieu.

Est-elle si loin de nous, l’expérience de Jean-Baptiste qui proclamait, comme une chose redoutable, la venue prochaine du Messie, sans se douter que celui-ci était là tout proche de lui humble, anonyme et perdu dans la foule, sans comprendre, après qu’il l’ait reconnu (on ne sait à quoi), qu’il fut si différent de ce qu’il imaginait ?

Dans le texte de la méditation d’aujourd’hui il y a deux rencontres: celle de Jean-Baptiste avec le Messie et celle du Messie avec Dieu son Père.

I. LA RENCONTRE DU BAPTISTE ET DU MESSIE

En quoi Jean-Baptiste est le plus grand ?

En appelant les foules à lui Jean-Baptiste reprenait les versets d’Esaïe.Celui-ci annonçait un règne de paix, où " les vallées seraient comblées les collines abaissées ", langage symbolique pour parler d’un monde sans injustice et même sans clivage sociaux. Langage utopique ? Peut-être mais il pose aussi le question centrale : sommes-nous dignes de ce règne, et du Messie qui l’instaurera. D’où ces manifestation de repentance collective,dans les eaux du Jourdain, et la question lanscinante : en sommes-nous dignes ?

Alors, sortant de la foule, le Messie vient à Jean et lui pose à son tour cette question : " pourquoi ces hommes ne reaient-ils pas dignes que je batisse mon royaume avec eux ? J’ai choisi d’être au milieu d’eux, de partager leur condition, cela ne suffit-il pas ?" Allons jusqu’au bout, tu les a baptisés, baptise aussi leur Messie. C’est l’exemple de la rencontre déconcertante où Jean ne comprend qu’une chose, c’est que les évènements le dépassent et que son ministère est fini. Aussi s’effacera-t-il de plus en plus devant le Messie.

En apprenant sa mort, Jésus aura cette parole " parmi ceux qui sont nés d’une femme, il ne s’en est pas levé de plus grand que Jean le Baptiste... " Cela veut dire notamment qu’il est plus qu’ Esaïe, que Jérémie, que Moïse ?

Il est grand non par un secret qu’il dévoilerait, mais parce qu’il représente une tradition et la fait revivre de manière pathétique, au moment même où elle parait mourir. Il appartient à ce vaste courant de protestation … de révolte qui, à travers l’histoire, s’insurge contre toute oppression qu’elle tire sa force de la richesse ou qu’elle abuse de toute autre forme de pouvoir. Il est grand, parce que comme toute vraie grandeur, il sait s’effacer devant une valeur plus haute, surtout si elle vient de Dieu.

1.2 Qui est plus grand que Jean-Baptiste ?

Jésus ajoute à son jugement sur Jean une restriction un peu ambiguë, disant "le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Cela veut-il dire que le prophète, mort en martyr et qui a reconnu le premier le Fils de Dieu, a perdu le ciel parce qu’à la veille de sa mort, il a envoyé une délégation demander à Jésus de confirmer qu’il était bien Celui que tout le peuple attendait? Même aujourd’hui la foi la plus sûre peut rester aux prises avec des doutes. Certains ont dit même qu’elle le doit, puisque la foi est de toute manière un combat. Alors pouvait-il en être autrement de Jean-Baptiste, homme de l’Ancienne Alliance, déjà déconcerté par le caractère de sa rencontre avec Jésus, qui en savait sur lui beaucoup moins que nous-même, et qui apprenait, évidemment qu’il opérait des miracles et rassemblait des foules immenses, mais aussi qu’il ne prenait guère ses distances avec des gens de mauvaise vie, allant jusqu’ à manger avec eux.

Il faut aussi avoir présent à l’esprit que chez Jésus, le plus petit est celui qui se fait le plus petit, c’est à dire qui accepte d’ être le dernier des serviteurs d’autrui et que "plus grand " veut dire plus proche de Dieu, dans la mesure où, en Christ, il est possible de s’en approcher. Le règne des cieux, commence même dès ici-bas, à partir de la nouvelle naissance, celle grâce à laquelle on revient au monde par l’esprit, celle dont Jésus parle à Nicomède au début de l’ Evangile de Jean, et que Jésus mettait à part en disant que nul homme, né de femme, n’était plus grand que le Baptiste.

II. LA RENCONTRE DU MESSIE ET DU PÈRE

Ni Matthieu, ni Marc, ni Luc ne nous disent si le Jean-Baptiste a vu ce que Jésus a pu contempler en sortant de l’eau : les cieux s’ouvrant et l’Esprit en descendant sous la forme d’une colombe, pendant qu’une voix céleste proclamait " Celui-ci est mon Fils bien-aimé ". L’évangéliste Jean parle d’une colombe que selon son témoignage, le Baptiste a vu descendre du ciel… Privilège qu’il a pu avoir sur une foule qui ne voyait rien pour sa part? On ne sait pas très bien.

Ce mystère de la rencontre de Jésus avec le Père nous est inaccessible. Dieu est l’absolu, que nous ne connaissons qu’en Jésus Christ venu sur terre pour nous mener à lui. Mais par ce qu’il y est venu, que nous connaissons sa vie parmi les hommes, ce que le Précurseur n’a pas connu, peut-être pouvons-nous mieux comprendre que ce dernier, l’énigme de cette demande de baptême, venant de Celui qui ne pouvait pécher.

Cette demande, apparemment insolite, prend tout son sens si on la rapproche de la tentation au désert qui suit immédiatement. Jésus avait cherché à se fondre dans le monde pécheur. Sa gloire s’était faite misère et humilité, mais voilà qu’elle revenait du ciel sur lui en louanges et en bénédictions. Dans sa rencontre avec Dieu, que pouvait-il demander d’autre que d’être un homme pleinement libre, ayant pris la mesure des sacrifices que peut coûter la conquête de sa liberté, celle pour laquelle il mourra sur la croix.Le baptême faisait de Jésus un homme parmi les hommes (parmi les hommes les moins favorisés), la tentation au Désert allait en faire un homme libre parmi les rares hommes qui peuvent se sentir intérieurement libres.

La liberté pour Jésus résidait dans le fait qu’il possédait des pouvoirs immenses, comme personne n’en posséderait jamais sur terre et qu’il pouvait en user mais aussi ne pas en user. Certainement s’en doutait-il déjà, mais il fallait que quelqu’un le sache aussi bien que lui et le lui enseigne, comme s’il ne savait rien. Ce "Quelqu’un" est bien entendu le diable. Il fallait que Jésus, conduit par l’Esprit, aille à sa rencontre jusqu’au fond d’un désert, le recherche 40 jours dans la solitude et le dénuement le plus complet, et l’entende parler des prodiges qu’il pouvait accomplir pour séduire les foules, amasser des richesses et conquérir le monde. Mais dans sa souveraine liberté, Jésus préféra, sans hésiter, repartir pour vivre les expériences de son Evangile.

Dans ces expériences, Jésus connaîtra la faim, la fatigue, le sommeil (en mer dans la tourmente !) les pleurs (devant le tombeau de Lazare), la joie (dans Marc, au retour des disciples de leur mission), l’angoisse (au jardin des oliviers, en fin la souffrance et la mort. Mais il fallait que, juste avant le début de son ministère, il connaisse le baptême de repentance, lui qui n’avait à se repentir de rien, qu’il connaisse la tentation alors que l’idée de céder au mal n’entrait pas même dans son esprit, enfin qu’il connaisse le choc et la lumière d’une rencontre inattendue avec son Seigneur, le bouleversement spirituel d’une conversion, lui qui n’avait pas besoin, comme nous, de se convertir.

C.245. " Remplis d’amour et de reconnaissance.

ANNONCES

OFFRANDES

Avant

Voici le moment de l'offrande

Tout est à Dieu

La collecte à laquelle nous procédons est un signe de cette conviction

Elle est de plus un moyen nécessaire à la vie de notre communauté.

Elle exprime notre solidarité.

Après

Merci, Père de tout ce que tu nous donnes et merci pour la joie d'offrir.

PRIERE D’INTERCESSION

Père,

Nous te bénissons pour tous ceux que tu as placés sur notre chemin au cours de l'année écoulée. Merci de l'affection de nos proches, témoignage de ton amour. Merci pour la joie de vivre avec les frères et les soeurs qu'en Jésus-Christ tu nous a donnés dans la communion de ton Eglise.

Renouvelle en nous tout au long de l'année qui commence les forces de ton Saint-Esprit afin que nous soyons toujours davantage à ton service. Viens à notre aide pour que sachions partager, semaine aprés semaine, la joie de ton Evangile et tout ce que nous sommes en mesure d'offrir aux autres.

Nous te prions pour les proches de ceux de toute religion et de toute conviction, qui sont tombés victimes du fanatisme et de l'intolérance, victimes de la haine qui s'oppose ouvertement à toi et de celle qui ose s'en réclamer. Nous te prions pour tous ceux que l’absence de patrie, la mort de leurs proches, la destruction de leur foyer conduisent au désespoir.

Pour ceux qui ont enfermé dans le terrifiant silence de leur coeur, des moissons d'humiliation, de désespoir et de haine, pour ceux chez lesquels ce terrifiant silence explose.

Que partout tes enfants répandent des semences d'amour, pour qu'il y ait au coeur des drames, le bienfait de ton amour, force d'espérance pour tous les enfants de la terre.

Au nom de Jésus-Christ, ton Fils, notre Sauveur, le Sauveur du Monde.

AMEN

C. 359/3 

ORAISON DOMINICALE

Notre Père...

(invitation à se lever)

ENVOI

Béni soit Dieu,

il nous a donné sa Parole pour que nous l'entendions

il nous a donné son Royaume pour que nous espérions.

Allons avec toute notre vie,

avec nos soeurs et nos frères,

avec toute la création,

dans l' audace et l'adoration.

BENEDICTION

Nous nous léverons maintenant pour la bénédiction" Le Seigneur nous bénisse et nous garde," le Seigneur est présent parmi nous...

*****

Culte présidé par le pasteur Jean-Claude Vinard (arrière-arrière petit-fils du Pasteur Louis François Arnaud)

 

Sola fide ! p. 10fg3

 

 

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http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)
http://dvinard.chez-alice.fr/foi-reel.htm

 

"La Vie dans la vie"
*****

(*) Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée,
Comme du papillon, l'aile aux vives couleurs
Sort de la chrysalide inerte et déchirée,
Notre éternité germe au sillon des douleurs"..
Jules Vinard (Par les sommets vers l'Au-delà Fiesbacher 1914)

(**) Quand la pluie étalant ses immenses traînées

D'une vaste prison imite les barreaux,..

... Des cloches tout à coup sautent avec furie

Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,

Charles Baudelaire – Les Fleurs du Mal, Spleen et idéal.

*****

(*) "Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée,
Comme du papillon, l'aile portant la vie
Sort de la chrysalide inerte et déchirée ...,"
... Ainsi du "moi" qui meurt paraît en nous la Vie !

(**) "Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux.."
... Elle insuffle en nos vies un désir effréné,
Un maelström de pensées, de senteurs, de drapeaux !

"Des cloches tout à coup sautent avec furie
Ainsi que des esprits errants et sans patrie.".

Mais loin, loin de notre chrysalide sans vie,
Notre Eternité germe au sillon de la Vie.

*****

La Barbeyère Crest Drôme 2022/07/06 dv

 

Sola fide ! p. 10fi1

 

 

 

*****

La nouvelle Jérusalem

Gustave Doré
Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye.
Photo dv

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http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

 

L'Archange
(Cantique pour le jour de Pâques – mélodie AC 415)

*****

"Qui nous roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre ? (Mc 16/3)
"Et toi, qui dis-tu que je suis ? Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant (Mat 16/15-16)
"Ce n'est pas moi qui vit, mais Christ qui vit en moi !" (Gal 2/20)

*****

A Eveline

Il a roulé la pierre,
Le tombeau s'est ouvert.
Il a roulé la pierre,
Et mon cœur s'est ouvert !

Il n'a pas dit son nom,
Mais m'a donné le mien.
Il n'a pas dit mon nom,
Mais m'a donné le sien !

Il m'a donné son nom,
C'est celui de mon frère.
Il m'a donné son nom,
C'est celui qu'a dit Pierre !

Temple de Crest, 4 avril 2021,
Ce matin, Christ est vraiment ressuscité et son Eglise aussi!
Revision. Partage 6/4 2021

*****

 

Sola fide ! p. 10fi3

L'écoute et le silence

(Réunion de prière (mardi 15 novembre 2022) au presbytère du temple de Crest).

Pour écouter ne faut-il pas d'abord faire silence en soi ?
"Père, fais taire en nous toute autre voix que la tienne" (Liturgie protestante)

Ecoute

Deutéronome 6:4-9. "Ecoute, (Chema) Israël ! Le SEIGNEUR, notre Dieu, le SEIGNEUR est un. Tu aimeras le SEIGNEUR, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que j'institue pour toi aujourd'hui seront sur ton cœur."

Cantique AC 542 Ecoute, écoute, surtout ne fais pas de bruit On marche sur la route On marche dans la nuit...

Marc 4, 35-41 "Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : " Passons sur l’autre rive. " 36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. 37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. 38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : " Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? " 39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : " Silence, tais-toi ! " Le vent tomba, et il se fit un grand calme. 40 Jésus leur dit : " Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? " 41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : " Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? "

Silence

Apocalypse 8/1 Quand l'Agneau ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure.

Dieu fait silence pour que l'homme l'écoute .. Dans l'apocalypse ce n'est visiblement pas le cas, alors apparaît la Bête, le Serpent qui sont en fait les créatures de l'homme puisque Dieu lui en a donné la possibilité et la liberté de le faire.

 

 

 

Illustration : "Black out ! (Illustration) Episode de "Plus belle la vie" http://dvinard.chez-alice.fr/Aurore2.pdf "Les centrales explosaient. Les réseaux disjonctaient... Quand dans cette déshérence se fit un grand silence ! Car Aurore était née, (comme il se doit) couchée sur la paille glacée, par des ados paumés .. qui grelottaient de froid car s'étaient dévêtus pour cacher leur effroi à ce bébé tout nu !"

Cantique AC 232 "comme un souffle fragile ..

Le silence de Dieu "(Extrait d'un article dans le journal "La Croix")... "Un thème récurrent dans les Ecritures saintes, sous la plume des grands spirituels mais aussi dans nos vies. Pourtant, on dit que Dieu nous parle et qu’il nous entend… Quand on parle de Dieu, qui est autre que l’homme, toute réponse est forcément ambiguë. Pour approcher Dieu, nous avons besoin de médiations. .... "Le langage de Dieu, c’est le silencieux amour", dit saint Jean de la Croix. ... Dieu entre en communication dans le mode d’être de l’homme. Il parle par les prophètes, par le Christ, par les sages, par nos amis. Tout devient parole de Dieu à condition d’apprendre à écouter. Mais fondamentalement, en lui-même, Dieu est silence. .... Dieu est que Dieu est pur esprit, qu’il est éternel et que dans son mode d’être il n’y a pas de langage, sinon l’amour silencieux. .... Le premier verset de l’Evangile selon saint Jean dit : " Au commencement était le Verbe ". Jean parle là du Verbe incarné en Jésus-Christ. Mais la vraie question est : qu’y a-t-il avant le commencement, en Dieu de toute éternité ? Il y a de toute éternité l’amour silencieux du Père, du Fils et de l’Esprit. .... Quand Dieu se manifeste à Elie, parce que précisément il ne lui parle pas, c’est par " une voix de fin silence ", ou " de silence subtil ", que les exégètes traduisent souvent par " le murmure d’une brise légère ". Mais les mots hébreux ne parlent ni de brise ni de légèreté. Le texte dit : " la voix de fin silence ". Et c’est quand Elie entend " la voix du silence " qu’il reconnaît le passage de Dieu. C’est un moment sommet de l’expérience d’Elie, et de la nôtre.

Sola fide ! p. 10fi4

 

 

 

 

Désert et sable

Exemple (Illustration http://dvinard.chez-alice.fr/Joie.pdf )Traverser le désert vers .. avec ? .. la Joie !

Jean 8/5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? 6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8 Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.

 

 

 

 

Pensons aux mandalas Bouddhistes .. Ecrire avec du sable et ensuite l'effacer car le Réel n'est qu'impermanence ..

(illustration http://dvinard.chez-alice.fr/histoire.pdf )La Foi c'est le Réel ... et non les ritournelles (Monastère de Hémis, Laddack le 6 août 2004) http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

 

Anonyme Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable: L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les

 

Sola fide ! p. 10fi4

 

plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus

grande peur et aussi de plus grande douleur. Je l’ai donc interrogé : " Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. " Et le Seigneur répondit : " Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute !...

Prier

Le front appuyé au Mur de Jérusalem, 17 mars 2017 ...
(Sur les pas de Jésus en Galilée et à Jérusalem
http://dvinard.chez-alice.fr/Galilee.pdf

Une réunion de prière est-elle pas l'objet de parler (nos prédicateurs le savent il toujours ?) mais d'écouter ce que nos frères disent .. A nous donc de le dire et de nous écouter !

 

 

 

 

 

 

 

Quelle est donc notre vision du silence et de l'écoute ?

Voici quelques témoignages recueillis dans des groupes voisins des nôtres

Prier, c'est Etre !" (partage de l'EPUF de l'Union de Prière en France Belgique, Suisse)

"Prier: c'est se connecter"

Méditer (prier ?) c'est l'affaire de chaque instant, dans l'autobus, dans .. (partage de l'Union bouddhiste de la Roche St-Secret qans la Drôme)

Ecouter ? (ceux de nos frères qui nous entourent et sont souvent bien loin de nos "redites" entre nous Chrétiens ! .. la fiction "Stargate" a sous-tendu les lignes d'un Conte de Noël dans "Chantons Noël" de l'Amotec dans le temple de Crest le 24/12/2013). http://europe.chez-alice.fr/Conte%20de%20Noel.pdf

...

Cantique AC 230 ( Ô parle moi Seigneur) ..

Prière

Père, merci d'avoir été présent au milieu de nous comme nous savons que tu l'es en chacun de nous. "Ce n'est plus moi qui vit mais Christ qui vit en moi (Galates 2/20)".

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Sola fide ! p. 10fi5

Prier

Réunion de prière du mardi 24/1/23..

Prions : "Seigneur, nous te remercions de nous avoir réunis en ta présence, pour nous révéler ton amour et nous soumettre à ta volonté. Fais taire en nous toute autre voix que la tienne et, de peur que nous trouvions notre condamnation dans ta Parole, entendue sans être reçue, connue sans être aimée, écoutée sans être mise en pratique, ouvre par ton Saint-Esprit nos esprits et nos cœurs à ta vérité, au nom de Jésus-Christ. Amen."

AC 225 Viens en cette heure".

Lectures Jean 17/1-3 – Désert Luc–5/15-16 - Oliviers 22/39-46 Désert – Matt 4/1-11.).. Dieu dit : Genèse1-3

AC 526 : Jésus est au milieu de nous

Qu'est-ce que prier pour nous ?
Est-ce un besoin ? une demande ? est-ce une action de grâce ? un remerciement ? une louange ? Je n'ai aucune réponse à donner moi-même car c'est probablement tout cela et c'est à nous, à chacun de nous que ces questions se posent et à chacun de nous (ou tous ensemble) d'y répondre.

Silence

"Fais taire en moi toute autre voix que la tienne !" Avant de lire la Bible ou de présider un culte je ne pense pas avoir jamais oublié de me demander à moi-même de faire silence .. ... pas si sûr d'avoir été exaucé car je suis un bavard impénitent .. certains prédicateurs dans nos églises le sont parfois aussi, je l'ai souvent pensé ! .. Je dois confesser que si cette prière a toujours été présente en moi.. je n'en ai pas toujours été exaucé !

J'ai même publié une prière intitulée "Aimé, fais taire en moi ce qui n'existe pas" qui a été utilisé dans une liturgie réformée (abusivement car elle était extraite de prières de poètes persécutés qui en Perse savaient, comme aujourd'hui, de quoi ils parlaient.

Jésus .. écrivait en silence sur le sable quand on lui demandait de condamner .. Jean 8/8

Prier ?

Est-ce lorsque l'on a pas d'autre chose à faire, en attendant le bus, par exemple.. Est-ce méditer en Yoga, est-ce occuper le temps perdu, est-ce en attendre l'occasion pour trouver le temps pour le faire ..? Est-ce communier en pensée avec ceux que nous aimons (qu'ils soient présents comme aujourd'hui ou très loin de nous ?). Nous disons que Christ est présent quand nous l'invoquons à 2 ou 3 .. mais est-ce limitatif car Paul a écrit aux Galates : "Ce n'est plus moi qui vit ... mais Christ qui vit en moi !" .. donc quand nous prions en nous-mêmes, ça doit être bon !

AC 601 "Trouver en ma vie ta présence".

Comme je suis un hérétique impénitent (vous m'avez parfois entendu le dire... peut-être même que je m'en vante !) j'avoue avoir commis des lignes impies utilisés dans des liturgies réformées "Dieu , nous le nommons ainsi, n'est pas une abstraction, mais notre être lui-même et sa respiration" Ces mots n'étaient en fait que la transcription des paroles d'un poète qui, il y a 1200 ans, avait été écorché vif pour avoir dit que Dieu était amour et vivait en lui... non il n'était pas chrétien (bien que cette confession "ce n'est plus moi qui vit mais Christ qui vit en moi" avait déjà été faite par Paul aux Galates. En fait, la Foi de ces poète était enracinée dans une Foi encore bien antérieure à celle de nos frères juifs et à la notre par conséquent ! Devons nous nous limiter aux seules prières récitées notre paroisse et ne devons nous pas écouter aussi celles de ceux qui sont autour de nous ?

Demander ?

Bien sûr nous prions pour ceux qui nous sont chers, proches et pour nous-mêmes J'ai été déjà impénitent et parlé trop longtemps alors que je ne souhaiterais en fait qu'une seule chose .. écouter ce que nous à nous dire.. Je ne peux pourtant pas résister à évoquer l'échange que notre pasteur et moi avons eu avec un neveu il y a juste un an au sujet d'un théologien célèbre (sauf peut-être chez les chrétiens de la Drôme) Louis Evely qui s'était retiré à Piegros la Clastre).

Louis Evely faisait remarquer que : "quand tu demandes quelque chose au Seigneur, souviens-toi qu'il n'a guère que toi pour le faire !" "

 

 

 

 

J'aimerais que nous nous interrogions sur ce à quoi j'hésite à répondre moi-même :

Prions nous par coutume, habitude, obligation, besoin, ou autre chose encore ?

Croyez-moi, je me suis souvent posé ces questions au cours de ma vie dans les paroisses, synodes, associations chrétiennes dans lesquels j'étais invité mais aussi (peut-être surtout) dans d'autres pays en méditant avec des hommes et des femmes admirables que que nous sommes parfois réticents à appeler nos frères, en Orient, au moyen Orient, en Afrique..

A ma grande confusion, je confesse que c'était souvent ces derniers qui me montraient la réalité de ce qu'était la prière pour eux !

Je dis seulement que je suis heureux d'être ici pour rechercher avec vous chaque semaine cette réalité. Cette réalité de la prière nous la trouvons souvent dans le silence et l'écoute de ceux qui n'expriment pas leur prière avec les mots que nous utilisons sans y penser.

Peut-être est-ce pour cela que j'ai été entraîné pendant des jours et des jours et depuis des années dans les neiges, les sables, les rencontres et la poésie. La réalité de la prière est celle qui nous permet d'approcher la Parole qui nous est adressée aujourd'hui en ce lieu.

Bien sûr, la prière est l'occasion d'exprimer notre reconnaissance et de louer le Seigneur pour ce qu'il nous apporte chaque jour, a-t'il été ajouté par les participants !

AC 542 "Ecoute écoute...

 

 

 

 

 

 

 

 

* La Foi

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard)
Photo dv

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Sola fide ! - 10g

 

 

 

 

 

 

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Madala au monastère de Hémis, Ladakh, Inde

(Photo DV)

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Sola fide ! - 10h

 

 

L'Illimité
(Le réel et l'histoire)

(En lisant "Le Message" de M. Baigent, R.Leigh et H. Lincoln)

*****

La Foi : C'est le Réel !
Et non les ritournelles
Que débitent sans fin
L'histoire et ses refrains !

Le Temps : C'est l'apparence
D'un vécu linéaire
Qui fait croire à nos sens
Que la Vie est sur terre

Un tissu continu
D'allées et de venues
Que l'on nous dit logiques
Ou bien chronologiques.

Tout cela n'est que leurre :
Le Réel est ailleurs.
Il est l'Illimité,
C'est lui l'Eternité !

Entre Crest et Guerrevieille, 5 novembre 2005

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Sola fide ! 10h01

*****

Le Temps : C'est l'apparence D'un vécu linéaire Qui fait croire à nos sens Que la Vie est sur terre

Un tissu continu
D'allées et de venues
Que l'on nous dit logiques Ou bien chronologiques.

Tout cela n'est que leurre :
Le Réel est ailleurs. Il est l'Illimité, C'est lui l'Eternité
"L'illimité" dv Entre Crest et Guerrevieille, 5 novembre 2005.

*****

Dans les ruines de Persépolis
Photo DV

*****

Le Temps a traversé
La forêt d'Agomé
N'y laissant nulle trace
De prévu, de connu
N'y laissant nulle

Empreinte De conçu, de voulu, Ne portant nulle atteinte A l'harmonie
vécue Ici, en ce jour là.
D'ailleurs, est-Il venu

Furtif, de ci, de là ?
Puisqu'Il n'existe pas !
.

"La Forêt d'Agomé "Entre Agomé et Kpalimé, dv Togo,
3 août 2017.

*****

Sola fide ! 10h02

"Maître : Qu'en est-il du Temps ?
Voudriez-vous mesurer le temps,
l'infini et l'incommensurable ?" ...

*****

Ce qui, un jour, s'est envolé !
(Vision de Persépolis)

*****

Ici, le Temps s'est arrêté
Mais a-t'il jamais existé ?
Le Temps est l'invention de l'homme
Qui voudrait le tuer, en somme !

Comme en ces murs jadis dressés
Pour arrêter le cours du temps,
En nos pensées, notre passé
revit inexorablement !

Car de nos jours, voyons enfin
Que par-delà tous nos confins, (*)
Le Temps est là pour rappeler
Ce qui, un jour, s'est envolé !

A Persépolis, Iran, 2 mai 2017.
Pendant l'épidémie de Coronavirus,
La Barbeyère, Crest Drôme, v3, 9 mai 2020,

******

"...Qui parmi vous ne sent que
son pouvoir d'aimer est illimité ?
Et le temps n'est-il pas comme est l'amour,
indivisible et immobile ?"
(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

(*) "Par-delà nos confins" dv 20 avril 2020.

"Ô temps ! suspends ton vol..." Alphonse de Lamartine

 

Sola fide ! 10ha0

 

*****

Amaryllis
Photo DV

Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? Matthieu 6:26

"Evangile en cavale" – "Parle à mon coeur !" - "La croix"

*****

Indignation !
("Pas de Foi sans raison" avons-nous entendu ?)

*****

Où est le sage? Où est le docteur de la loi? Où est le raisonneur de ce siècle?
Dieu n'a-t-il pas rendue folle la sagesse du monde? 1 Corinthiens 1:20

Mais nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs,
folie pour les païens, 1 Corinthiens 1:23 (****)

*****

"Pas de Foi sans raison" ! (*)
Pas de raison sans foi ?
Quoiqu'au raz du gazon ..
Dit-on cela parfois !

Mais pas de Christ (**), non plus,
Car ce ringard n'est plus !
Il faut bien qu'on roucoule
Pour attirer les foules !

C'est notre frère à tous :
(Pas toujours Fils de Dieu !)
Car, à notre rescousse,
La raison (***) en tient lieu !

La folie de la Croix :
C'est pas logique en soi !
Saul de Tarse (****) à jamais
N'est qu'un illuminé !

(*) Temple de Crest – Assemblée Générale, 27 mars 2011, Crest

(**) Sinon dans les 25 dernières secondes, pour "être en règle", sans doute, mais jamais de "Messie" dans les attributs (parcourir, enseigner, proclamer et guérir) du "Jésus" ainsi nommé!

(***) Le culte de la "Raison et de l'être suprême" des Hébertistes athées (automne 1993 – printemps 1794

) puis le culte de l'Être suprême des Montagnards déistes (printemps 1794 - été 1794) sont, en France un ensemble d'événements et de fêtes civiques et religieuses. Le théophilanthropisme, une émanation du culte de l'Être Suprême, est apparu en 1796 (26 nivôse an V) et a été interdit en 1803. (cf. Wikipedia)

 

Sola fide ! - 10ha

Aux sources du Réel

*****

Le roi prit la parole et dit à Daniel, que l'on nommait Belstchatsar :
Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication ?

"O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance
et la gloire. … Ce Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit."

(Daniel 2/26, 2/37 et 2/44)

"Voici, le Royaume de Dieu est au milieu de vous." (*)

(Luc, 17/21)

*****

Penser que l'on rêve et rêver encor (**)
Que l'on rêve et pense au Réel, au Corps
Qui prend son essor, dépassant la mort,
Pour unir "le rêve et la flûte au cor !" (***)

Rêver que l'on aime et rêver encor
Que l'on aime et rêve au Réel, au Corps
Qui prend son essor pour sceller l'accord
Qui lie la Pensée et l'Amour au Port !

Penser, aimer, rêver à ce Réel,
Si proche et si factuel en Pensée,
Cependant, si improbable, irréel,
Pour l'ignorant rationnel et sensé !

"Je suis", dit-il, "matière et réel !…"
Loin de lui, disons ce rêve insensé (****):
Que la Foi, que l'Amour, que la "Pensée "(*****),
Vivent en nous, aux sources du Réel ! (*)

Firdousi, Guerrevieille, Var, 19 juillet 2007

*****

 

(*****) "La Bonne Pensée" (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.)

*****

(***) "Oh ! La nuance seule fiance"
"Le rêve au rêve et la flûte au cor."
(Paul Verlaine, "Art poétique")

*****

Arbre sur la crête de Couspeau, Baronnies
Photo Jean-François Deshayes

*****

(**) Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !"
(DV, "La porte des rêves" Terra Incognita 10i)

(****) J'ai rêvé d'un Royaume invincible, inouï !
Disait le Perse illustre au prophète insoumis.
(DV, "Les cieux ultramarins" Un ! 57)

*****

 

Sola fide ! - 10hc

 

****

Saint-Michel terrassant le dragon

 

Loona (*) est l'objet d'un pari : Vasago (**) sème la désolation dans le sympathique quartier du Mistral à Marseille. Haine, peur et meurtres s'enchaînent. S'il parvient à corrompre Loona, tout est perdu. S'il n'y parvient pas, il devra laisser en paix ceux qui sont tombés en son pouvoir !

Soit ! Défi accepté ! Vasago entre en action, Loona perd celui qu'elle aime, perd son travail et va perdre son fils, terrassé par la honte car

irrémédiablement compromis par Vasago pour sauver sa compagne Estelle, dans le comas sur un lit d'hôpital…

Scène finale : un rêve bien sûr ! Le marché est simple. Vasago lui tend un revolver : si elle le tue elle sauve son fils ! Que fait elle ? Surprise, surprise …! Il a perdu !

Illustration parfaite du Livre de Job, qu'un prédicateur rêverait d'avoir faite …!

("Plus belle la vie", 4 septembre 2007

(Eglise de Grimaud).
(Photo DV)

*****

Sola fide ! - 10hd

"Exorcisme
ou compassion ?"

*****

Yahvé dit au Satan : "As-tu remarqué mon serviteur Job : c'est un homme intègre et droit" et le Satan de répliquer à Dieu "Touche à tout ce qu'il possède et je gage qu'il te maudira en face". "Soit ! dit Dieu, tout ce qu'il possède est en ton pouvoir !".

(Job 1:6-12)

*****

Comment chasser de moi ce qui n'existe pas ?
La peur, la haine en moi ont tissé l'Irréel,
Leur flux est mon vécu, il s'accroche à mes pas,
Il altère mes sens, mais il n'est pas réel !

Loona (*) le savait bien, cela n'existait pas !
Vasago (**) l'entraînait dans ce piège irréel :
Il vivait de sa peur, de la souffrance en elle.
Mais dans son rêve (***), en elle, il n'y figurait pas !

Il ne voulait que peur et désolation
Mais dans son rêve à elle, elle eut pitié de lui !
Il ne voulait que meurtre et non compassion
Et dans son rêve, à elle, aussitôt il s'enfuit !

(En regardant "Plus belle la vie" sur France 3)
La Barbeyère, Crest, 4 septembre 2007

*****

(***) Penser que l'on rêve et rêver encor (**)
Que l'on rêve et pense au Réel, au Corps
Qui prend son essor, dépassant la mort,
Pour unir "le rêve et la flûte au cor !"

(Aux sources du Réel", 19 juillet 2007)

*****

 

 

Sola fide ! - 10he

 

****

"Aïe ! Toi ou moi ? Voici deux dieux ! ...... Entre Toi et moi, un moi est de trop !" (Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Campement de nomades à Datt, Changtang, Ladakh, Inde.
(Photo DV)

*****

(****) "Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

*****

Fais taire en nous toute autre voix que la tienne. Et, de peur que nous ne trouvions notre condamnation dans ta Parole, entendue sans être reçue, connue sans être aimée, écoutée sans être mise en pratique, ouvre par ton Saint-Esprit nos esprit et nos cœurs à ta vérité, au nom de Jésus-Christ. Amen
(Liturgie protestante)

*****

Sola fide ! - 10hf

"Ce qui n'existe pas"
(Prière selon Al-Hallâj et Mawlânâ Rûmi)

*****

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?"
"Je pleurais, Il dit : "C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?"
(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Aimé (*), fais taire en moi ce qui n'existe pas :
La peur, la haine en moi ont tissé l'Irréel,
Leur flux est mon vécu, il s'accroche à mes pas,
Il altère mes sens, mais il n'est pas réel ! (**)

Aimé, chasse de moi ce qui n'existe pas.
Fais taire en moi la voix qui couvre en moi la Tienne
Chasse de moi la peur qui m'enchaîne à la haine.
Ouvre en moi Ta Pensée (***) qui dit que tu es là.

Aimé, Tu es en moi, mais je ne le sais pas.
Tu m'as ouvert les yeux, mais je ne Te vois pas.
Tu as chassé ma peur, mais je ne le crois pas.
Tu m'as donné la vie, mais je ne la prends pas.

Ce n'est pas moi qui vit, mais Toi qui vis en moi.(****)
Ce que je suis sans Toi, cela n'existe pas.
Aimé, Tu es en moi, c'est cela qui est Moi.
Ce n'est plus moi qui vis car c'est Toi qui es là !

Firdousi, Guerrevieille, Var, 6 octobre 2007, rev. 20 avril 2008

*****

(*) Ad libidum "Seigneur"
(**) Exorcisme ou sompassion ? (dv, 4 septembre 2007)
(***) "A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31,
l’Avesta)

Sola fide ! 10hf1

 

(*) Mon Bien-Aimé dit :
"Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme,
comment vit-il sans son âme ?
Je pleurais, Il dit :

"C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux,
comment peut-il pleurer ?"
(Mawlânâ Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât, @ Albin Michel)

 

"Blason de Niels Bohr"(3)

(**) "Ce qui n'existe pas" (Prière selon Al-Hallâj et Mawlânâ Rûmi). Firdousi, Guerrevieille, Var, 20 avril 2008

Fais taire en nous toute autre voix que la tienne. (Liturgie des cultes protestants)

"Comme en ma vie quand rien ne rime :Un petit rien qui m'anime !" En marchant dans le désert du Wadi Rum (10 au 18 mars 2018). (******)

"Toi qui es Lumière.." (2) (AC 318)

(***) La Foi : C'est le Réel ! Et non les ritournelles Que débitent sans fin L'histoire et ses refrains ! Le Temps c'est l'apparence d'un vécu linéaire.... Tout cela n'est que leurre : le Réel est ailleurs. Il est l'Illimité, C'est lui l'Eternité ! (Entre Crest et Guerrevieille, 5 novembre 2005)

(****) Corinthiens 3/16.

(*****)Le "Rêve de Jacob" (Genèse 28:11-19)

Sola fide ! 10hf2

Les deux Univers
"J'ai choisi la Pensée !"
(Confession de Foi)

A Celui qui, le premier, par la Pensée (1), a rempli de lumière (2)
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Aimé (*), Tu as créé en moi deux Univers.
En l'un vit la Lumière (2), il est toujours ouvert.
L'autre est imaginaire et j'en suis prisonnier.
L'un et l'autre s'opposent, l'un à l'autre est lié (3)

"Aimé, fais taire en moi ce qui n'existe pas :"
"La peur, la haine en moi ont tissé l'Irréel,"
"Leur flux est mon vécu, il s'accroche à mes pas,"
"Il altère mes sens, mais il n'est pas réel !"
(**)

En moi, jour après jour, je perçois deux réels :
En l'un vit la Pensée (1), en l'autre l'irréel.
En ma réalité je ne suis qu'apparence !
Tu es l'Illimité (***) mais ne suis qu'obsolescence !

Aimé, Tu as créé, en moi, deux Univers.
En l'un vit la Pensée (1), en l'autre l'insensé.
Tu m'as donné un choix, Tu l'as laissé ouvert.
Mais moi, sans hésiter, j'ai choisi la Pensée (1) !

En Toi, je vois un Temple : Il est toujours ouvert.
En moi, je vois aussi, comme au travers d'un voile (****),
Une échelle dressée (******), vers un "rien" (******), vers l'étoile
D'ou surgira, un jour, ce Temple grand ouvert !

(13 novembre 2020, v3, La Barbeyère, Crest, Drôme,
pendant le reconfinement d'automne 2020)

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Sola fide ! p. 10hg

 

Dieu est Esprit !
(Jean 4/24)

*****

La Foi

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard)
Photo dv

*****
http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

Sola fide ! p. 10hg1

Il n'existe pas !
(Credo)

*****

Ce n'est plus moi qui vit
Mais Christ qui vit en moi !
(Galate 2/20)

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?" ...
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?".
(Mâvlâna Rûmi ...

*****

Il n'existe pas
Puisqu'Il vit en moi !
Je n'existe pas
S'Il ne vit pas en moi !

Il n'a pas de nom
Si ce n'est le mien
Je n'ai pas de nom
Si ce n'est le Sien !

Il n'est pas sur terre
Si je ne le suis pas,
Et je ne suis sur terre
Que parce qu'Il est là.

Mon Seigneur, mon Dieu
Reste auprès de moi :
Tu es en tous lieux
Mais moi ne suis qu'en Toi.

La Barbeyère, Crest, 1er septembre 2019

*****

Sola fide ! p. 10hg1a

 

"Si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi"
(Galates 2/20)

*****

La Foi

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard)
Photo dv

*****
http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

 

Sola fide ! p. 10hg1b

 

Par-delà nos confins...

*****

"Le Christ est ressuscité !"
(Evangiles)

"D'un avenir plus beau perspectives lointaines
Suprêmes visions, éblouissaient mes yeux !...
Je vois sur l'horizon des détresses humaines,
L'horizon s'élargir sous la splendeur des cieux"
(Jules Vinard, "Par les sommets vers l'Au-delà" Fischbacher 1914)

*****

Aux confins de la Vie,
Aux confins de l'histoire,
Du temps, de l'illusoire,
Il est là qui revit !

Confiné dans nos vies
Prisonnier de nos peurs,
Nos pleurs et nos erreurs,
C'est en nous qu'il revit !

Nous le cherchions en vain
Dans un tombeau de pierre !
Mais il est aux confins
De nos visions sur terre !

Au-delà de nos vies,
Par-delà nos envies,
Il vit sur nos chemins,
Par-delà nos confins !

Pendant le confinement lié à l'épidémie de Coronavirus
La Barbeyère, Crest, 20 avril 2020, v2.

*****

 

Sola fide ! p. 10hg2

Dieu est Esprit ! (Jean 4/24)
Au Commencement était la Parole .. (Jean 1/1)
Ce que l'Esprit dit .. (Apocalypse 2/7, 2/11, 2,17, 2,29, 3/1, 3/6, 3/22; ...)

*****

La nouvelle Jérusalem

Gustave Doré
Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye.
Photo dv

*****
http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)
(***)
Tamino, Pamina, vous entrez dans son Temple

Apocalypse
(En nous ... aujourd'hui !)

*****

Jeu vidéo, science fiction,
Fin des temps, extermination,
Cauchemar ou Révélation ?
Fantasme ou Transfiguration ?

Le combat est bien là,
Mais il est au delà
De nos explications,
De nos figurations !

Ce combat est en nous,
Entre l'Esprit et nous,
Entre la Bête et nous,
Entre la Vie et nous !

L'Esprit nous a créés
Et créons la matière !
Il nous a élevés
Et crachons sur la Terre !

Dans ces chevaux de feu (*)
Nous lisons notre angoisse !
Sur ces chemins de feu (***)
Nous lisons notre absence ! ....

Mais nous lisons aussi
Le devenir promis
Si nous lions nos vies
Au Rocher (**), à l'Esprit !

(Mirabel et Blacons, Drôme, 3 octobre 2019,
Etretat, Seine-Maritime, 5 octobre 2019. v6).

*****

 

Sola fide ! p. 10hg4

(*) "Dans les chevaux de feu"...

Gustave Doré

"Les chevaux de l'Apocalypse"
Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye – Photo Dv

*****

Sola fide ! p. 10hg5

(**) ..."Au Rocher, à l'Esprit !"

Gustave Doré

"Le Déluge" -
Illustration dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye --
Photo DV

*****

Sola fide ! 10hg6

(*) "L'Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles
Il restaure mon âme Et ma coupe déborde
(Psaume 23,version Second)

(**) "Ce n'est plus moi qui vit
Mais Christ qui vit en moi
(Galates 2,20)

"Moi, je crois en un Dieu, intime et bien vivant, Qui s'incarne en mon cœur indéfectiblement"
(Temple de Crest, 21 février 2010)

*****

"Source" dans le Mercantour (photo Florence Valentin)

*****

(***) Mon Bien-Aimé dit :
"Celui-ci, pourquoi vit-il ? Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?
Je pleurais, Il dit : "C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?" (Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

(****) Compte les bienfaits de Dieu, mets les tous devant tes yeux, Tu verras, en adorant, combien leur nombre en est grand (Cantique "Alléluia" 49/57)

Et seul un cri d'Amour, vers ton Dieu, vers ton frère, te rendras la Lumière
("Je", Désert du Wadi Rum, mars 2018)

Sola fide ! 10hg7

L'Eternel est mon berger !
(
Prière selon le Psalmiste *, Paul **,
Mavlana Rumi *** et quelques autres !)

*****

L'Eternel est mon berger
Je ne manquerai de rien ! (*)

Es-Tu toujours mon berger ?
Suis-je toujours comblé ?
Es-Tu vraiment mon berger
Quand nous sommes séparés ?

Tu es mon Seigneur, ma Vie,
Reste ici auprès de moi
"Car ce n'est pas moi qui vit
Mais le Christ qui vit en moi !" (**)

"Mon Bien-Aimé dit :
Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque Je suis son âme,
Comment vit-il sans son âme ? " (***)

Compte les bienfaits de Dieu,
Mets les tous devant tes yeux
Tu verras en adorant
Combien leur nombre en est grand ! (****)

Et Toi, en ces jours troublés,
Es-Tu toujours mon berger ?
Reviens , je t'en supplie, en moi,
Car je ne compte plus que sur Toi !

(2 novembre 2020, rev 5/11/20, La Barbeyère, Crest, Drôme
au 3ème jour du reconfinement
http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Sola fide ! - 10hi

 

"Antinomie existentielle !"
(Bouddhisme tibétain et matérialisme chinois)

*****

Pourquoi sommes-nous si émus par le Tibet ?

N'aurions nous pas d'autres raisons, tout aussi valables que les droits de l'homme bafoués en Chine, pour nous enflammer ?

En fait, n'est-ce pas ce que nous avons de plus profond en nous, de plus fondateur, qui est en cause ici ?

Nos racines mentales, endormies par notre civilisation matérialiste, ne se réveilleraient-elles pas soudain par le témoignage de quelques moines tibétains qui se battent pour elles, eux !

Leur Foi est ancrée dès le 7 siècle avant JC (et bien avant en fait !) où se sont levés les hommes de la Pensée que nous avons oubliée.

C'étaient notamment, Zoroastre (réformateur, se dénommait-il, de la Pensée issue de l'Inde et de la Perse qui interdisait les sacrifices et les prêtres abusifs), les prophètes d'Israël (Esaïe qui réveillait le peuple endormi !) et Bouddha (auquel se réfèrent actuellement les tibétains dans la version la plus authentique de son enseignement) et bien d'autres qui s'étaient levés à ce moment, de la Judée, de la Chaldée et de la Perse à l'Inde !

Et alors , qu'en avons-nous fait, nous, juifs, chrétiens ou soufis qui l'exprimons parfois encore (mais si timidement !) ? Qu'avons nous fait de cette Pensée, de cette Foi qui a fondé notre mental en Occident et au Moyen-Orient ?

Nous chrétiens, nous l'avons vendue (Constantin aidant) à la philosophie grecque (respectable en soi, mais combien antinomique de l'enseignement des Prophètes et de Jésus de Nazareth !) et ce qui en découla fut bien attristant !

 

Les esséniens avaient pourtant bien mis en garde les israélites rentrant de l'exil contre cette pensée analytique, matérialiste, soi-disant logique mais tellement antinomique de l'enseignement de la Bible.

N'est-ce pas pour cela, pour nos racines spirituelles profondes (que nous en soyions intellectuellement conscients ou non), que se battent les moines tibétains ?

Feu d'adieu à Korzoc, Rupshu, Ladakh, Inde
(Photo DV)

C'est le combat de David et de Goliath sans-doute, le combat du spirituel contre les fantasmes de la matière, sûrement. J'en suis triste pour le peuple chinois (qui retrouvera, un jour aussi, ses racines spirituelles multi-millénaires), mais c'est, je le crois fermement; David qui va gagner !

C'est la Pensée Tibétaine, la nôtre, qui vaincra !

La Barbeyère, Crest, Drôme, 15 mai 2008

****

 

Sola fide ! – 10hk

 

Tibet "sans frontières"

*****

La main du Dalaï Lama (photo de Nhàn Nguyen - Tibet Vallée de la Drôme à Crest)

*****

Cette page a pour but de montrer que les vraies armes du Tibet,
celles par lesquelles le peuple tibétain saura se libérer de l'emprise de la Chine, sont avant tout celles du rayonnement de sa richesse culturelle et spirituelle

*****

 

 

*****

Ne pas comprendre et respecter, avant tout, la pensée, la spiritualité et la culture tibétaine n'est-ce pas, en fait, donner droit à la volonté de destruction des dirigeants chinois qui ne peuvent coexister avec cette pensée ... parfaitement "antinomique" de la leur !

*****

A méditer ...

*****

"Antinomie existentielle !" (Bouddhisme tibétain et matérialisme chinois)

Traversées du Kham et de l'Amdo au Tibet en août 1990 (Fêtes de Katok et de Manigango) Photos de Florence Valentin

"Nomade : pourquoi" (Tibet Vallée de la Drôme - Expo mars 2007)

"Veau d'or et médailles de chocolat (aperçu de la cérémonie d'ouverture des jeux à Pékin"

"Traversée du Langtang et de l'Helambu" (régions limitrophes du Tibet et de de population tibétaine, dont nombre de sherpas himalayens sont originaires)

"Traversée du Changtang et du Rupshu" (régions de refuge des nomades tibétains)

"Tibet vallée de la Drôme"

*****

Contributions souhaitées ! ...

*****

"Contact"

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/

Sola fide ! – 10hm

 

 

L'Indicible !

*****

Torture, autodafé,
Prison, indifférence,
Souffrance … rien n'y fait !
Au Tibet, l'Espérance,

L'Indicible, a jailli
D'esclaves éblouis (*) !
Comme un jour dans la nuit,
A Babylone ainsi,

Des peuples asservis,
Exilés, ont inscrit (**)
L'Espérance inouïe
D'un futur dans leur vie.

Au Tibet, seraient-ils,
Dans un monde imbécile,
Les dernières parcelles (***)
De racines éternelles ?

Temple de Crest,13 mars 2014

*****

(*) Chœur des esclaves ( "Nabucco"; Guiseppe Verdi)
(**) Les premiers textes écrits de la Bible.
(***) "Ne sommes que parcelles… Au mieux parfois, grains de sel… D'un Levain Universel"
(dvinard.chez-alice.fr/parcelle.hm)

 

 

 

Sola fide ! – 10hn

 

 

 

 

Kaïlash

La Kora du Kaïlash

En montant au Drôlma La (5660 m), Kaïlash, Tibet, 13 septembre 2013
(Photo Claude Rival)

Antinomie existentielle (pourquoi sommes-nous si émus par le Tibet ?)

Tibet sans frontières

Veau d'or et médailles en chocolat

Site

 

Sola fide ! – p. 10ho

Le Désert et la Joie

*****

Traverser le désert vers la Joie ?
Pourquoi pas avec elle ?

Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé
(Saint-Augustin, Blaise Pascal)

*****

Le Wadi-Rum

Photo George (voyages intérieurs)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/
http://dvinard.chez-alice.fr/sublime.pdf
Trek dans le Wadi Rum
Le Désert et la Foi

Illustrations ci-après : a,b,d Daniel – c Georges

Sola fide ! – p. 10hp

A Blanche

... Merci, belle hirondelle, Amie, ange gardien,
D'avoir battu des ailes, Disant, mine de rien,
Que ces points blancs, là-bas, N'étaient pas des lapins ..
("Sublime, ridicule" dans le djebel de Bou Saada en avril 1962)

Traverser le désert vers la joie ?
Drôle d'idée ! Mais je dois avouer
Qu'avec une hirondelle, de surcroît
Battant des ailes, j'étais comblé !

En fait, ce ne fut pas vraiment la joie,
Sûr que ce n'était pas le zen, non plus,
Qui fit de moi, en cet endroit
Plein de scorpions, le bienvenu !

Parlons de cela posément
Car j'ai marché pendant longtemps
Sans rien trouver de bien joyeux
Dans ce désert très rocailleux !

Alors, m'a dit mon hirondelle
Qui, mine de rien, battait des ailes ... :
Ce que tu cherches là-bas
Est, en fait, déjà là !

M'avait-elle posé un lapin
En m'attirant, naïf, dans ce coin ?
Car, c'est sûr, la joie n'était pas là
Parée de tous ses falbalas !

Dans ce désert je ne voyais plus rien,
Plus rien qui puisse la cacher,
Plus rien qui puisse me cacher
A son regard, au mien, au tien !

Pourtant si ! Elle était bien là : Sublime !
En moi, en mon vide, en mon abîme,
Comme en ma vie quand rien ne rime :
Un petit rien qui m'anime !

En marchant dans le désert du Wadi Rum (10 au 18 mars 2018).
rev. 29 avril 2018, 29 mars 2019
*****

Sola fide ! – p. 10hp-1

Le Désert et la Foi

*****

Traverser le désert vers la Foi ?
Pourquoi pas avec elle ?

Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé
(Saint-Augustin, Blaise Pascal)

*****

Renaissance dans le Wadi-Rum

Photo George (Vge Int)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/
http://dvinard.chez-alice.fr/sublime.pdf
Trek dans le Wadi Rum
Le Désert et la Joie

Illustrations ci-après : a,b,d Daniel – c Georges

Sola fide ! – p. 10hp-2

Un "petit rien"

... Merci, belle hirondelle, Amie, ange gardien,
D'avoir battu des ailes, Disant, mine de rien,
Que ces points blancs, là-bas, N'étaient pas des lapins ..
("Sublime, ridicule" dans le djebel de Bou Saada en avril 1962)

Traverser le désert vers la Foi ?
Drôle d'idée ! Mais je dois avouer
Qu'avec une hirondelle, de surcroît
Battant des ailes, j'étais comblé !

En fait, ce ne fut pas vraiment la Foi,
Sûr que ce n'était pas le zen, non plus,
Qui fit de moi, en cet endroit
Plein de scorpions, le bienvenu !

Parlons de cela posément
Car j'ai marché pendant longtemps
Sans rien trouver de bien sérieux
Dans ce désert très rocailleux !

Alors, m'a dit mon hirondelle
Qui, mine de rien, battait des ailes ... :
Ce que tu cherches là-bas
Est, en fait, déjà là !

M'avait-elle posé un lapin
En m'attirant, naïf, dans ce coin ?
Car, c'est sûr, la Foi n'était pas là
Pourvue de son lot de bla-bla-bla !

Dans ce désert je ne voyais plus rien,
Plus rien qui puisse la cacher,
Plus rien qui puisse me cacher
A son regard, au mien, au tien !

Pourtant si ! Elle était bien là : Sublime !
En moi, en mon vide, en mon abîme,
Comme en ma vie quand rien ne rime :
Un petit rien qui m'anime !

En marchant dans le désert du Wadi Rum (10 au 18 mars 2018).
rev. 29 avril 2018, 29 mars 2019

Sola fide ! - 10i

*****

"Le Bien-Aimé est si proche de moi …
Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais
Car le souvenir est pour celui qui est absent."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Pommier du Japon à la Barbeyère, Crest, 17 mars 2007

Photo DV

*****

Sola fide ! - 10j

Credo

*****

"Je crois en Dieu, le Père tout-puissant…"
(Credo des églises chrétiennes)

*****

Dieu est grand…
(Affirmation des musulmans)

*****

Dieu est ! Que je croie en Lui ou non ! (*)
Croire en Lui, est-ce si important ?
D'ailleurs, je ne sais quel est Son nom !
Je Lui en donne un, de temps en temps :

De préférence, un nom qui convienne
A mes besoins, à mes sentiments,
Aux religions, que je fais miennes
Pour me conforter à tout moment.

"Je crois en Dieu", nous dit le Credo :
Cela change-t'il le cours du temps ?
Moi je crois, avec ou sans Credo,
Que dans mon cœur (**), Il est vivant !

Groupe biblique oecuménique
6 mars 2007, Presbytère du Temple de Crest

*****

(**) "Que dans ma Foi, Il est présent !" - ad libidum
(*)"Suis-je sûr qu'Il existe.. Suis-je sûr que j'existe ?" ("Evidence" Un ! page 4)

 

 

Sola fide ! - 10k

"Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre."
(Credo des églises chrétiennes)

*****

Piéta au musée de Florence, Italie

Photo DV

*****

Sola fide ! - 10l

 

Anti-credo

*****

Ma raison en Toi est la folie
Infinie de celui qui oublie,
Même Lui : Celui qui vit en lui !
Le Bien-Aimé est si proche en lui
Qu'il en perd jusqu'à son souvenir,
Car le souvenir est pour l'absent !
Il est son âme et son avenir,
Ses yeux, sa vie, ses larmes et son sang !

Confession de Foi (d'après Hussein ibn Mansour Al-Hallâj
et Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi)

"Présence réelle" dv, Enghien, 10 juillet 2002

*****

Je ne crois pas (*) un Dieu, insensible et puissant
Qui règne sur un sol dont il serait absent.
Je ne crois pas un Dieu, étrange, omnipotent,
Qui pèse sur le rêve apeuré des souffrants !

Je ne crois pas un Dieu extérieur et distant
Qui s'incarne, à défaut, dans le corps des mourants !
Non, je crois en un Dieu intime et bien vivant,
Qui s'incarne en mon cœur, indéfectiblement !

3 avril, crête de Boussières, Cobonne, Drôme

*****

(*) "Je ne veux pas d'un Dieu…!" - ad libidum

 

 

Sola fide ! p. 10 l-1

 

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là,
Vient de la ville.

(Paul Verlaine 1844-1896 – Sagesses)

*****

Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines @ Editions du Rocher

 

"... je crois en un Dieu intime et bien vivant,
Qui s'incarne en mon cœur, indéfectiblement !

Anti-credo dv 3 avril 2010, crête de Boussières, Cobonne, Drôme

 

Exocentrisme
(Variations sur un "Buisson Ardent)*
*****

"Je suis qui je suis " (Exode 3/14) (**)

"Ce n'est plus moi qui vit
mais Christ qui vit en moi"
(Galates 2/20)

 

Suis-je moi ?
Est-Il Lui ?
Est-Il moi ?
Suis-je Lui ?

Il vit en moi,
Je vis en Lui,
Il est en moi,
Et vis en Lui !

"La vie est là",
"Simple et tranquille".
Et vivons la
Comme un exil !

La Barbeyère Crest Drôme 2022/02/7 dv

*****
http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

Sola fide ! p. 10 l-1

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là,
Vient de la ville.

(Paul Verlaine 1844-1896 – Sagesses)

*****

Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines @ Editions du Rocher

"Aimé, fais taire en moi ce qui n'existe pas !"
(Prière selon Al-Hallâj et Mawlânâ Rûmi)t Firdousi, Guerrevieille, Var, 6 octobre 2007, rev. 20 avril 2008)

 

"... je crois en un Dieu intime et bien vivant,
Qui s'incarne en mon cœur, indéfectiblement !
Anti-credo dv 3 avril 2010, crête de Boussières, Cobonne, Drôme

 

Exocentrisme-2 (voir version 1)
(Variations sur un "Buisson Ardent)*
*****

"Je suis qui je suis " (Exode 3/14) (**)

"Ce n'est plus moi qui vit
mais Christ qui vit en moi"
(Galates 2/20)

 

Suis-je moi ?
Est-Il Lui ?
Est-Il moi ?
Suis-je Lui ?

Il vit en moi,
Je vis en Lui,
Il est en moi,
Et vis en Lui !

"La vie est là",
"Simple et tranquille".
Vivons la, là
Comme une idylle !

 

La Barbeyère Crest Drôme 2022/02/09, rev 2022/04/17 dv

*****
http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

Sola fide ! - 10m

****

"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

****

Figuier à Lissos, Crète

Photo DV, septembre 2003

*****

Sola fide ! - 10n

En Lui, déjà !
(Être ou croire ?)

*****

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?"
"Je pleurais, Il dit : "C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?"

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Être ou avoir: Est-ce un choix ?
L'un est tout, l'autre n'est rien !
Entre eux deux , Quel est mon choix ?
Un but, un rêve, ou bien rien ?

"Être ou avoir ?", dv, 23 février 2006

*****

Si je suis, que puis-je posséder,
Que je ne possède en Lui, déjà ?
Si je suis, comment puis-je douter
De ce que je suis en Lui, déjà ?

Si je suis, que pourrais-je donc croire
Que je n'ai connu en Lui, déjà ?
Être ou avoir ou douter ou croire
Que puis-je, s'Il n'est en moi, déjà ?

Mon Seigneur, mon Dieu , que suis-je en soi,
Si Tu ne viens habiter en moi ?
Être ou croire en Toi : Quel est mon choix ?
Tu es la Vie et c'est là mon choix !

Firdousi, Guerrevieille, 8 avril 2007

*****

 

Sola fide ! - 10o

****

"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

****

L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

Sola fide ! - 10p

En fait !
(Je crois, donc je suis ! )

*****

(*) "A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

"Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle." (Evangile de Jean 1/1-3)

*****

"Je pense, (je doute,) donc je suis !"
(Descartes, Discours de la méthode [32-34])

*****

Je crois en Lui ! Mais qui suis-je, en fait,
Pour dire : "Je crois !" ? Car suis-je, en fait,
Autre chose que ce qu'Il projette
Par Sa Pensée (*) ? Oui, qui suis-je, en fait,

Pour dire : "Je suis… ! Je crois… !" ? En fait,
Suis-je en Lui ? Est-Il en moi ? En fait,
Suis-je Lui ? Ou est-Il moi ? En fait,
Suis-je pensée ? Ou matière ? En fait,

Suis-je rêve ? Ou bien réel ? En fait,
Suis-je éphémère ? Eternel ? Au fait !
Suis-je croyant ? Suis-je athée ? Au fait :
S'Il est Vérité, qui suis-je ? Au fait ?

Rien ! S'Il ne vit pas en moi, en fait !

Saint-Denis, 25 mai 2007
Eglise St-Christophe à Créteil, 27 mai, Pentecôte 2007

*****

 

Sola fide ! 10p0

(*) "Je doute, je pense, donc je suis"
Principes de la philosopie de Descartes
(Baruch Spinoza)

*****

Aquarelle de Chantal Haskew-Frawley-Vinard
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)


Photo dv

*****
(**) "Dieu est Esprit, il faut que ceux qui l'adorent,
l'adorent en esprit et en vérité"
(Jean 4/24)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

 

 

Sola fide ! 10p01

La certitude et la conviction !
(Cogito, dubito, ergo sum !)

*****

"Je pense, donc je suis"...
Fait-on dire à Descartes !
"Je doute, car je suis" :
Disait, en fait; Descartes ! (*)

Dieu est Esprit ! Dit-on : (**)
Est-ce par habitude ?
Est-ce une certitude
Ou bien ma conviction ?

Il est clair que j'existe
Puisque je peux douter !
Nul doute, Dieu existe,
Car je peux le prier !

Ce n'est pas très logique !
Tant pis pour la logique...
Qui ne sait pas douter,!
Ni rêver, ni prier !

Je ne suis pas logique
Puisque sans certitude !
Je ne suis pas logique
Vivant d'infinitude !

Rue des Ecoles à Créteil, 1er juillet 2019, rev. La Barbeyère Crest 2 août

*****

("La différence entre les imbéciles et les savants, est que
les uns croient qu'ils savent et les autres savent qu'ils croient !"
(Jean Rostand)

*****

 

 

Sola fide ! - 10p1

 

 

 

 

 

 

 

Jardins des Oliviers à Jérusalem
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

Sola fide !

 

Jardin des Oliviers

*****

"Un jour en Galilée, Jésus a rassemblé
Cinq pains et deux poissons, fruits de son Unité
Il leur donna son corps, son sang et sa Pensée..
"Arithmétique ou Totalité", 28 sept 2008 dv

*****

C'était un lieu de Paix,
C'était un lieu d'Amour,
En un temps éloigné,
En tous temps, en ce jour..

Jésus a rassemblé,
Jésus a partagé,
Toute l'obscurité,
Toute la pauvreté.

Il en fit un soleil
A nul autre pareil,
Il en fit une Croix
Toujours plantée en moi !

Il est toujours présent
Il est parfois absent
En moi dans le bonheur,
Mais toujours dans mon cœur !

Avec mes amis, dans le Jardin des Oliviers, le 18 mars 2017

*****

Dieu, le nommons ainsi, n'est pas une abstration
Mais notre Être lui même et sa respiration
(Confession selon Mawlana Rumi, dv, 27 août 2006..)

 

Sola fide ! – 10p3

 

 

 

 

 

*****

"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

*****

Eglise orthodoxe à Capharmaüm
(photo dv)

*****

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ? Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?", "Je pleurais, Il dit : "C'est étrange ! Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?" (Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Quatrième Rabbin !
(Un conte du Talmud)

*****

"Mon Bien aimé est si proche de moi
Que j'en perds jusqu'à son souvenir !"
Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât, @ Albin Michel

*****

Ils venaient de voir Dieu :
Sitôt l'un d'eux mourut,
L'autre levant les yeux
Ne vit plus rien du tout
Etant devenu fou !
Un autre blasphéma :
Son Dieu n'était pas là.
Mais lui s'en retourna
Aux soucis, aux tracas :
Il n'avait rien apprit
Car Dieu était en lui !

En marchant vers Capharnaüm, le 16 mars 2017, sur la rive de la mer de Galilée

*****

Dieu, le nommons ainsi, n'est pas une abstration
Mais notre Être lui même et sa respiration
(Confession selon Mawlana Rumi, dv, 27 août 2006..)

 

 

Sola fide ! –10p5

 

 

 

*****

Le Mur

(photo dv)

*****

"Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,

Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort....

... On doute
La nuit...
J'écoute :-
Tout fuit,

Tout passe ;
L'espace
Efface
Le bruit."

(Victor Hugo, Août 1828, les Djinns, Les Orientales @ Classiques Larousse)

*****

 

 

Le Mur

*****

"A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Mur, Porte,
Terre, Ciel,
Lui, Elle,
Qu'importe !

Dans mon âme
Naît la nuit.
Dans sa flamme
Naît la Vie !

Elle s'élève
Elle m'enlève
Elle est souffrance
Elle est errance…

…Absence,
Altérité,

Sérénité,

Pensée,
Présence,
Paix !

Appuyé au Mur de Jérusalem, 17 mars 2017

*****

"Dieu, le nommons ainsi, n'est pas une abstration
Mais notre Être lui même et sa respiration"
(Confession selon Mawlana Rumi, dv, 27 août 2006)

*****

 

Sola fide ! -10p7

(*) "Oh la nuance seule fiance
Le rêve et la flûte au cor"
(Paul Verlaine, Art poétique)

"Rêver que l'on rêve et rêver encore
Que l'on rêve au réel au corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Pour unir le rêve et la flûte au cor !"

(Dv, la porte des rêves, http://dvinard.chez-alice.fr/reve.pdf )

*****

Le Réghistan à Samarcande de nuit
(photo dv)

****

C'est Dieu qui m'a donné la force et la victoire, et non pas le roi et son armée.

Le monde est mon esclave et Rakhsh est son trône ;...

Je suis né libre et ne suis pas esclave, je ne suis le serviteur que de Dieu.
(Livre des Rois, Ferdowsi (932-1025) @ Sindbad, Actes Sud)

*****

(**) (Ferdowsi, villa Firdousi, Guerrevieille, Var, le 9 juin 2002)

http://dvinard.chez-alice.fr/ferdowsi.pdf

(***) (Joseph et Zouleikha)

 

D'ocre, d'azur et d'infini !

*****

A Leili Anvar

"Rêver que l'on rêve et rêver encore
Que l'on rêve au rêve, au réel encore.." (*)
Étions nous rêve ou bien réalité
En écoutant Leili invoquer le "Vrai" !

.. De "Ferdowsi qui voyait ses héros"
"Marcher droit devant, victimes ou bourreaux"
"Dans les nuits obscures et les chemins de feu"
Qui s'ouvraient soudain éblouissant leurs yeux " (**)....

...D'Avicenne explorant .l'illusion.
Qui brouille en nous la Foi et la raison...
... Dans l'indicible quête de l'Union
De la Beauté et de la Vision (***).

Sur un sol d'ocre, d'azur et de sang
Où s'incarna le Dieu de Tamerlan,
Est-ce d'ocre, d'azur et d'infini
Que s'ouvrira en toi la Voie, ami ?

"C'est Dieu qui donne et la force et la victoire,
Dis Rostam à Kavous : Où donc est ta gloire ?"
"Le monde est mon esclave et Rakhsh est mon trône"
"Je ne suis serviteur que de Dieu dont l'aune.."

"Mesure en moi la Foi"
"Mesure en moi sa Voie !.. "(**)

Samarcande, Ouzbékistan, 6 septembre 2017.

*****

http://dvinard.chez-alice.fr

Sola fide ! - 10p10

 

 

Remerciements

A Gisèle et Franck Adubra

*****

Dans les forêts luxuriantes,
Dans les assemblées émouvantes,
Dans les concerts éblouissants,
Auprès d'enfants rayonnants,
Par vos ministères accomplis,
Vous nous avez comblés, amis
Que nos cœurs vous remercient !

Agomé Tomegbé, Togo, 24 juillet au 8 août 2017.

****

http://dvinard.chez-alice.fr

 

Sola fide ! – 10q

*****

"Le Bien-Aimé est si proche de moi Plus proche de moi-même que ma propre âme. Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais car le souvenir est pour celui qui est absent." Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

"Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous lorsqu'il nous parlait en chemin ?"
(Luc 24/32)

*****
Dômerie d'Aubrac
(photo Florence Valentin)

*****

"Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort
Je ne crains aucun mal car tu es avec moi…
(Psaume 23/4)

*****
http://dvinard.chez-alice.fr/emmaus.htm
Mawlâna Rûmî
http://dvinard.chez-alice.fr

Sola fide ! – 10r

 

 

D'Emmaüs à Compostelle

(Confession de Foi selon Mawlânâ Rûmi .. et quelques autres !)

*****

Faut-il marcher vers Toi,
Ou marcher avec Toi ?
Doit-on suivre Ta Voie
Pour marcher avec Toi ?

Faut-il vivre avec Toi
Pour marcher dans Ta Voie ?
Peut-on fuir loin de Toi
Pour oublier Ta voix ?

Faut-il ouvrir les cieux
Pour voir si Tu es là,
Ou bien fermer les yeux
Pour voir que Tu es là ?

Est-il de bon aloi
De Te couvrir d'un toit
Surmonté d'une Croix
Pour écouter Ta voix ?

Pourquoi chercher si loin,
Dans les coins et recoins
Des dogmes et fatras
Des prêcheurs et prélats ?

Pourquoi vouloir Te fuir
Quand Tu es toujours là ?
Pourquoi vouloir souffrir,
Loin de Toi, ici bas ?

Que m'importe Ton Nom,
Vers Toi comme avec Toi,
Que je le veuille ou non,
Tu marches près de moi !

Sur le chemin de Compostelle, entre Nasbinals et St-Chély d'Aubrac, 4 juin 2013, v3

*****

 

 

Sola fide ! - 11

 

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

photo DV

 

 

Sola fide ! – 11a

 

 

 

 

A l'aube du Temps ... !

*****

A l'aube du Temps,
Automne ou printemps,
En nous : C'est le vent,
Portant et vibrant

En Elle, élevant
L'Enfant, le Vivant !

Chassons le pouvoir,
Habile encensoir
Qui tue le Savoir,
La Foi et l'Espoir !

Fuyez, religions
Sans Elle : Visions
D'horreur ! Elle est Sion,
Aile et Rédemption !

Enghien, 3 novembre 2002

*****

 

 

Sola fide ! - 12

 

 

 

Les Trois Becs (Drôme)

photo DV

 

 

 

 

Un souvenir confus ...
(Les fils prodigues)

*****

Ils avaient Abraham, Salomon, Isaïe,
En l'exil Zoroastre et le Nazaréen
Pour illustrer la Vie en la chaîne infinie
Que dévoilait pour eux les pas des esséniens.

Ils étaient la Lumière, ils étaient la Poussière
Que nourrissait l'Esprit depuis la nuit des temps,
Ils incarnaient la Foi, ils éclairaient la Terre,
Qui brillait Au-delà, dans les yeux des enfants !

Leur Dieu était interne : En Lui ils grandissaient,
La Vie les conduisait, ils vivaient en leurs frères
Et bâtissaient pour eux, le Réel, l'Ephémère
Qui jaillissaient vivants du présent, du passé !

Mais hélas ils voulaient posséder la matière
Que créait leur esprit qui s'éloignait du Père.
Ils n'avaient donc plus rien, en eux, et ils cessèrent
Simplement d'exister et d'éclairer la Terre !

Des autels, des veaux d'or, des lois, des sanctuaires,
Ils bâtissaient toujours aux dieux qu'ils appelèrent :
Lointain, dominateur, protecteur ou grandeur,
Mais qui n'étaient plus rien, comme eux, à l'intérieur

De leur Être exilé, effacé dans la nuit,
Ne saisissant plus rien dans le Temps qui s'enfuit,
Qu'un souvenir confus, qu'un paradis perdu
Qu'ils appelaient leur Foi, encore, en l'Inconnu !

La Barbeyère, Crest, 30 décembre 2003

*****

 

Sola fide ! - 13

 

*****

(*) "En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
(L'être créé) Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ;
Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ...

(Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre",
Contemplations, Jersey, 1855)

*****

Lac et Tuc de Sabredo
(Encantats - Pyrénées espagnoles)

Photo Florence Valentin

*****

 

 

Sola fide ! - 14

Paradis perdu ?

*****

"… Où sont la Justice, la Bonne Pensée et l'Empire ?"
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l’Avesta)

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Un rivage éloigné, un souvenir tout proche ?
Une histoire oubliée, un vécu qui s'approche ?
Un amour dépassé, un passé qui s'accroche ?
Un refuge enfermé dans un cristal de roche ?

"En des temps" dont parfois, retrouvons "la mémoire",
"L'être créé" "planait sur des ailes de gloire,"
"Tout était chant, encens, flamme, éblouissement," (*)
Et le Réel brillait, spendide, au firmament !

C'était une hyménée : Soleil, incandescence,
Volcan, asile et port, épouse, amante et reine,
Où les mots s'animaient, pour dévoiler le sens
De la Réalité qui coulait dans nos veines !

Car tout était beauté, nature, insouciance,
Notre âme voyageait dans l'air pur, dans l'Essence !
Las, nous l'avons quittée, et c'était le passé,
Un paradis perdu : J'ai nommé la Pensée !

Enghien, 13 juin 2004

*****

 

 

Sola fide ! - 14a

 

 

*****

"Toi qui gardes la Justice et la Bonne Pensée (**)
Apprends moi donc, comment, Ô Seigneur sage, annoncer
Par Ton Esprit, comment, l'existence a commencé…"

(Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta, Yasna 28)

*****

Fleurs, Cordillère Blanche, Pérou

Photo DV

*****

 

 

 

 

Atrophie

*****

"Au commencement était la Parole (*)
et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne l'on point reçue.

(Jean 1/1)

*****

Au commencement était la Foi
Elle était en Dieu, Elle était Dieu.
Elle était la Lumière : Etre en soi !
Elle habitait l'Homme : Il était Dieu !

Il n'était ni bien ni mal, mais Soi !
Il n'avait ni moi, ni poids, ni loi !
Il était libre, mais choix et joie !
Il était Lumière et Vie et Foi !

Illimitée (***), Elle était partout,
Inaliénable, Elle était en tout,
Inséparable, Elle était surtout
Le ferment (****) de la Pensée (**) en nous.

Est-ce vous, ténèbres de l'esprit,
Raison, calculs… qui m'ont désappris
Le chant incandescent de l'envie
Que le savoir étrangle, atrophie ?

Montséret,4 janvier 2006,
La Barbeyère, Crest, 7 janvier 2006

*****

(*) "Prologue de Jean" ("Lux… !" 1) - (**) "La Pensée" ("Sola fide… ! - 15) - (***) "l'Illimitée" ("Sola fide… !" - 10g) (****) "Ferment" ("Visions esséniennes" - 10g)

 

Sola fide ! - 14c

 

 

 

 

*****

Un passant, Old Delhi, Inde

Photo Laurent Rault, août 2003

*****

 

 

 

 

 

 

Je ne suis qu'un capteur…!
(Le rêve est-il vécu, le vécu est-il rêve ?) *

*****

"En vérité, en vérité, je vous le dis,
vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu
monter et descendre au dessus du Fils de l'homme."

(Jean 1/51)

*****

(**) "Ecoute alors un rêve, en réponse à un rêve…"
Socrate - Théétète, Platon, 201d)

*****

Je ne suis qu'un capteur, de rêve et de vécu,
Implanté sur la terre où la vie n'est qu'un leurre,
Où le rêve est raison, où le vécu se meurt,
Eloignant la Pensée, du vrai, de l'imprévu.

Je ne suis qu'un capteur, de vent et d'éphémère,
Abandonné au temps qui fait croire au vécu
Qu'il est possession, permanence et matière…
Quand il est passion, oubli et imprévu !

Je ne suis qu'un fantasme, un voile, une apparence,
Détaché du vécu, du Tout, de l'Espérance…
Mais je reste un capteur, de vérité, de sens,
Qui s'accroche au vécu, au rêve, à l'évidence !

Enghien, 17 février 2006

*****

(*) "La porte des rêves" (Terra incognita - 10i)

(**) "La science, l'apparence et le sens" (Terra incognita - 16b)

 

Sola fide ! 14e

 

*****

Platanes à Moiran, Cliousclat, Drôme
Photo DV

*****

(*) "hymne mazdéen à la Pensée" (Sola fide ! - 14c)
"hymne christique à la Pensée" (Sola fide ! - 14e)
"hymne judaïque à la Pensée" (Sola fide ! - 14f)
(**) "Mais que disait donc Descartes" (Un ! - 33)
(****) "Régression à la source" (Un ! - 39)

(***) Ad libidum : Raccrochant le vécu aux ressauts des abîmes !"

Confession
(Hymne fideiste* à la Pensée)
(*) ou mazdéen, ou christique ou judaïque

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

"Je pense, je doute, donc je suis"
(Descartes)

*****

La Foi est-elle en soi une idée qu'on écarte ?
La Foi est-elle en moi un acquis ou un rêve ?
Je doute, donc je suis… (**) disait ce vieux Descartes :
Mais je ne peux douter, ni d'Elle, ni du rêve !

Je peux douter, c'est sûr, de l'acquis qu'on me prête,
Du présent, du futur, de tout ce qu'on m'enlève
De tout ce qui me lie, de tout ce qui s'achète
Mais non de la Pensée, du vécu et du rêve !

Si je l'oublie le jour, Elle est là dans la nuit,
Car Elle est tout en moi, mon souffle et mon appui,
Mon vide et mon espoir, mon doute et ma douleur
Qui jaillit hors de moi, au gré de mes erreurs !

"Apparente ou rampante, aiguë ou somnolente,
Acceptée, refoulée" (****), avilie ou sublime,
Elle est toujours en moi l'infini qui serpente,
Encordant le vécu à l'imprévu des cimes ! (***)

Oui ! la Foi est pour moi la Pensée qui s'éveille,
L'Aurore qui dissout les miasmes du réel :
Ce fantasme impotent créé par mon orgueil,
Que nous croyons vivant mais qui n'est rien sans Elle !

Sur la A86 en arrivant à Créteil, le 11 septembre 2006

*****

 

Sola fide ! - 15

 

 

La Pensée

*****

"Voici ce que je te demande, Seigneur - répond-moi bien…
Quel est le créateur de la Bonne Pensée…"

(Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta,
Yasna 44 - traduction Jean Varenne)

*****

"Toi qui gardes la Justice et la Bonne Pensée
Apprends moi donc, comment, Ô Seigneur sage, annoncer
Par Ton Esprit, comment, l'existence a commencé…"

(Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta,
Yasna 28 - traduction Duchesne-Guillemin)

*****

Voici, je te demande, Ô Seigneur, répond moi bien :
Cet homme que voici, détient-il par son esprit,
Au bénéfice de tous, la force qui guérit
Par la Bonne Pensée, la Justice et le Bien ?

Voici, je te demande, Ô Seigneur, répond moi bien :
Cet homme que voici, aura-t'il la récompense,
La Dévotion, la Force éclairant l'existence,
Par la Bonne Pensée, la Justice et le Bien ?

Enghien, 18 juin 2004

*****

 

 

 

 

Sola fide ! - 16

 

Le Sphinx de Gizeh

(photo dv)

 

Sola fide ! – 16

 

Le pic d'Ossau vu du Balaïtous

photo DV

 

L'air pur

*****

(*) Et alors l'âme du bœuf gémit :
"… 0ù sont la Justice, la Bonne Pensée et l'Empire ?"

(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l’Avesta)

*****

(**) Comme du grain qui meurt, naît la moisson dorée,
… Notre éternité germe au sillon des douleurs

(Jules Vinard, " La digue", Par les sommets, vers l’Au-delà !" Fischbacher 1912)

*****

Dans un monde incertain, il est là, il grandit,
Dans le temps révolu, il est rêve et non-dit,
Dans la vie affadie, il est source et redit
En chacun qu'il est là, prêt à tout et bondit

Hors du sens, hors des mots, perforant les entrailles
Des ventres amollis, renversant les murailles
Des temples asservis aux honneurs, aux canailles
Qui font croire aux humains que l'âme est un bétail (*)

Engraissé pour servir les pouvoirs et les cultes
Qui pourrissent mort-nés dans leurs sous-sols incultes.
Mais monte de la Terre, un frisson, un tumulte,
Répondant au parjure, au blasphème, à l'insulte,

Puissant Léviathan, sous-jacent, qui s'éveille
Et gonfle comme un grain (**) qui veut voir le soleil :
C'est la fin de la nuit, c'est le choc de l'Esprit
Qui découvre l'air pur, la Pensée et la Vie !

Enghien, 30 avril 2004

*****

 

 

Sola Fide ! – 16-1

Tour du silence (Yazd, Iran)
(photo dv)

Feu sacré (grotte de Chack Chak, Iran)
(photo dv

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Choc à Chak Chak !
(Dans la grotte de Chak Chak, devant le Feu sacré et la source d'Anaïta)
A Leili Anvar, Anaïta en ce jour là !

*****

(*) "A celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de Lumière les espaces bienheureux" (Zoroastre 660-580 BC, l'Avesta, Yasna 31)

(**) "En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
(L'être créé) Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ;
Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ...(Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey, 1855)

(***) La source tombait du rocher, goutte à goutte dans l'océan .. que me veux-tu, pleureuse … je te donne, sans bruit ni gloire, ce qui te manque, ô vaste mer .. une goutte d'eau qu'on peut boire ! " (Victor Hugo, la légende des siècles)
*****

L'indicible oublié flottait dans la Pensée (*)
Violée, martyrisée par les siècles passés,
Qui avaient vu en nous triompher la matière,
L'obscurité, la peur, la haine et la misère !

L'ineffable assoupi, l'éphémère impotent,
Pleuraient l'Être absolu vivant dans la Lumière
Quand "tout était chant, encens, éblouissement" (**)
Et que l'homme imprudent en volait le mystère.

Où était-Il passé Celui (*) qui remplissait
L'espace bienheureux du Feu de la Pensée ?
Ici, dans cette grotte, une source coulait :
Larmes d'Anaïta qui ruisselaient du Vrai !

Ici, dans un éclair, nous observions le choc
Du Silence et du Feu, de l'Eau (***) coulant du Roc,
De la Pensée heureuse innervant la matière,
De notre vie terrestre inondée de Lumière !

(Dans la grotte de Chak Chak, devant le Feu sacré et la source d'Amïta, 4 mai 2017)

*****

Grotte de Chak Chak - Photo Pierre Schillewaert

Grotte de Chak Chak - Photo dv

Chak Chak (Photo dv)

 

Sola fide ! 16a

*****

Quand nous fermons notre cœur à la douleur, il reste fermé à la joie
et à la tristesse, et même à ceux que nous aimons…"
("Nuage dansant" dans "Washita", épisode de
"Docteur Quinn, femme médecin, de Beth Sullivan)

"Trou noir imbécile, entonnoir de la Pensée
Dois-tu nous entraîner dans ta course insensée,
Au loin, bien loin du rêve en nos cœurs fatigués ?
Ou bien nous incarner, nous prendre et naviguer…
("Trou noir", DV - "Un !" 41)

*****

Au sommet… un 21 juillet !
Photo DV

*****

"Si je l'oublie le jour, Elle est là dans la nuit",
Car Elle est tout en moi, mon souffle et mon appui,
Mon vide et mon espoir, mon doute et ma douleur
Qui jaillit hors de moi, au gré de mes erreurs !
(Hymne mazdéen à la Pensée, DV - "Sola fide !" 14e)

L'émotion est-elle un crime ?
(la douleur a-t'elle un sens ?)

*****

L'émotion est-elle un crime
Indigne et pusillanime ?
Car le penseur, loin des cimes,
N'y voit que faiblesse et frime !

Sommes-nous imperméables
Au flux et reflux de l'âme
Hors du vide impénétrable
Du pensant que rien n'enflamme ?

"L'émotion : c'est la douleur !"
A-t'on fait dire à Bouddha.
Mais la chasser de nos cœurs,
Hélas, ne chasse t'il pas,

Aussi, en nous, le Sublime !
Et ne serait-elle pas,
En nous, le recours ultime,
Du Divin, de l'Au-delà,

Qui veut nous montrer l'essence,
De l'Être intime et le sens,
Caché dans l'apparence,
Du Réel, de l'Existence ?

La douleur en est la sœur :
Comme elle, elle emplit nos cœurs,
Vidés de toute substance,
De son plein de sens : l'Absence ! (*)

Hôpital de Crest, 12 juillet 2006
Entre Créteil et Lyon, 25 septembre 2006

*****
(*) ou "De son vrai sens : l'Espérance" – ad libidum

 

Sola fide ! 16c

 

"Quand nous fermons notre cœur à la douleur, il reste fermé à la joie
et à la tristesse, et même à ceux que nous aimons…"
("Nuage dansant" dans "Washita")

"Laissez-vous envahir par l'émotion : elle effacera votre douleur"
(Michaëla dans "Le train fou") épisodes de
"Docteur Quinn, femme médecin", de Beth Sullivan

"La Foi"(huile de Chantal Haskew-Frawley-Vinard, New York 1970)
Photo DV

L'émotion est elle un crime (Dv, 12 juillet 2006)
L'intelligence et l'émotion (dv, 20 décmbre 2006)

*****

Dès le Commencement ...
(Hymne à l'Emotion)

"Au commencement était le Verbe..."
(Jean 1/1)

*****

Dès le Commencement était l'Emotion !
Verbe inné, moteur de la respiration,
Logo intemporel de l'indignation :
Elle a donné son sens à la Création.

Rebelle immanente, improbable exception
Au magma exsangue, à la résignation
D'un univers fini sans inspiration :
Elle en est la Pensée, l'espoir, la vision !

Au ban de la pensée des hommes raisonnables,
Cause des passions : Elle est infréquentable
Pour les esprits reclus dans leur ego coupable.
Ainsi est-elle en eux, la source condamnable

De la douleur ! (Aurait-on fait dire au Bouddha !)
Mais la chasser de nos cœurs, ne chasse t'il pas
Le Sublime aussi ! Et ne serait-elle pas
Le dernier recours du Divin, de l'Au-delà,

Qui veut nous montrer l'essence ultime et le sens,

Puisé dans la souffrance en nous, de l'Existence ?
Au chevet de la Vie, quand notre envie s'efface,
Prête à nous ressourcer, elle est toujours la face

Couronnée d'épine, embaumée de lys, de roses,
Vêtue de pleurs, de sang et de tant d'autres choses,
Qui ranime l'Être élu et qui lui dit : "Ose !"

La Barbeyère, Crest, 25 novembre 2010
Hôpital de Valence, 24, 30 novembre et 6 décembre 2010, v4a
http://dvinard.chez-alice.fr/emotion4.htm

*****

 

Sola fide ! 16e

 

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Heureux êtes-vous, vous qui pleurez maintenant …(Luc, 6.21

Un Samaritain, qui voyageait,
fut ému de compassion lorsqu'il le vit. (Luc, 7.13)

Alors, Jésus pleura …(Jean, 11.35)

*****
…Une boule de feu, orangée et lilas …

La Foi (huile de Chantal Haskew-Frawley-Vinard)

(photo DV)

*****
Dès le Commencement était l'Emotion ! .. Elle a donné son sens à la Création…
(
La Barbeyère, Crest, 25 novembre 2010)
http://dvinard.chez-alice.fr/emotion4.htm

*****

Ce jour là, je L'ai vu !
(Confession)

*****

"Monsieur le Président, je vous fais une lettre,
Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps…"
(Boris Vian)

*****

Sur sa joue, je l'ai vue, une larme coula !
Lui, le dur d'Indochine, en était-il donc là ?
Lui qui, la veille encor, cassait du fellagha,
Pataugeait comme moi, dans le sang, ce jour là !

Pourquoi étais-je en vie ? Consigné ce jour là :
Moi, qui avais rêvé de fuir Touharia,
Moi, qui avais rêvé d'être à Bou-Saada …
Avais dû obéir, avais dû rester là !

Dans la nuit parfumée, la section s'en alla :
Routine en ce jour là … Le soleil se leva,
Mais aussi, avec lui, dans les touffes d'alfa,
Une boule de feu, orangée et lilas …

… Nous étions pétrifiés, lui et moi, d'être là,
Devant ces jeunes corps, déchirés, mis à plat,
Dont le sang s'écoulait, furtif, des matelas
Jetés, ça et là, ici, à Bou-Saada.

C'est alors que soudain le capitaine entra :
"Faites-moi, sans tarder, des pertes le constat,"
"Hommes et matériels, consignez moi cela !"…
… Ce jour là, je L'ai vu, mon adjudant pleura !

Bou-Saada, Algérie en un jour de 1962.
En écoutant Boris Vian, La Barbeyère, Crest, 21 avril 2012, v3

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/jour.htmLe lendemain, il m'attendait !
"Sacrebleu" (Pour y sauter, pour y mourir !) - "Sublime ? Ridicule ?"

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait !
(Au lendemain d'une tuerie)

*****

"…Haïssez-moi, haïssez-moi !"
(L'élément Lambda, Cosmos99)

"…virent que le Satan de pierre souriait !"
(Ratbert, la Légende des Siècles, Victor Hugo)

".. devant ces jeunes corps, déchirés, mis à plat
Dont le sang s'écoulait, furtif, des matelas ..
("Ce jour là, je L'ai vu")

*****

Ils détournaient de moi leurs regards apeurés.
Pourquoi étais-je en vie ? Les Naïls se voilaient,
Plus de : "Boulaya (*), viens-tu prendre un café ?" …
Le soleil était gris, la terre inanimée.

Assis, les yeux mi-clos, lui seul me regardait,
Son regard me narguait, son regard me glaçait !
Il disait : "Je te hais, c'est moi qui ai tué !"
"Tu devras me haïr autant que je te hais !"

"Tu ne peux me fuir, tu ne peux m'échapper".
"J'ai mis en toi l'horreur, tu devras l'assumer",
"Tes compagnons sont morts, tu devras les venger !"
"Hais-moi donc, hais-moi donc, autant que je te hais !"

Son regard me narguait, son regard me glaçait !…
Pourtant, hier encore, il était mon ami !
Il me vendait du sucre, il me vendait des fruits,
Mais dans ses yeux, mi-clos, un autre souriait !

Bou-Saada, Algérie en un jour de 1962.
(La Barbeyère, Crest, 30 avril 2012)

*****

(*) "Taleb" barbu de l'école du village de Benzouh.

Sola fide ! 16h

 

Achan lapidé

Gravure de Gustave Doré dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

Ce jour là, je L'ai vu !Sublime ? Ridicule ?Sacrebleu !http://dvinard.chez-alice.fr

Sola fide ! – 17

 

Le gyroscope
(La force de Coriolis)

(Inspiré de "Pour l'amour d'Assia" et "La force de Coriolis" de Pierre Vinard aux éditions "Encre Bleue")

*****

"Voici,ce que je te demande, ô Seigneur, réponds-moi bien,
Qui a fixé la Terre en bas, et le ciel des nuées, qu'il ne tombe ?
Qui a assigné leur chemin au soleil et aux étoiles ?…"

(Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta,
Yasna 44 - traduction J. Duchesne-Guillemin)

*****

…Si nous gardions toujours les yeux sur la boussole,
Ce rempart infaillible au vent des idées folles…

(DV, Divergence, Bourg Saint-Bernard, 26 avril 2003)

*****

Leurs mains l'avaient lancé, il poursuivait sa course,
Imperturbable index, pointé vers la Grande Ourse :
Du passant inquiet, c'est toujours la ressource,
Quand il veut s'approcher de l'Amour, à sa Source !

Vincent et Assia vivaient l'imprévisible
D'un amour écarté du Temps, de l'impossible :
Ils l'avaient dirigé, fermement, vers sa cible :
L'indéréglable anneau, l'indéfectible Bible !

Enghien, 25 juillet 2004

*****

 

 

 

Sola fide ! - 18

 

Assemblée du Désert

*****

"Voici, je te demande, ô Seigneur, réponds-moi bien,
Cet homme que voici, détient-il par son esprit,
Au bénéfice de tous, la Force qui guérit
Par la Bonne Pensée, la Justice et le Bien ?"

(DV, "La Pensée", juillet 2003,
D'après Zoroastre (660-583 av. J.-C.), Yasna 44, l'Avesta)

*****

Assemblée du Désert ? Du passé ? Du futur ?
Et le présent, ici, est-il à la mesure
De la Foi qui poussait, sans pouvoir, sans armure,
Un peuple de bergers à braver la torture ?

Vestige et souvenir font-il le bois d'un chêne ?
Culte, psaumes et chants sont-ils source en nos coeurs
Dormants, de l'ouragan qui balayait les chaînes
Qu'en ces lieux nous disons traîner avec horreur ?

Appelant de nos voeux un Dieu lointain, externe,
Qui viendrait délivrer notre âme triste, interne,
D'un péché immanent entraînant Son courroux,
Quand Il est agissant, toujours présent, en nous !

Voici ! Il est Celui, en ces lieux qui sommeillent...
Voici ! Il est Celui, par son esprit qui veille...
Voici ! Il est Celui, en mon coeur qu'Il éveille
A l'ombre du Désert, un Miroir, un Soleil !

Mialet, 6 septembre 2003

*****

 

Sola fide ! - 19

 

L'Incréée
("Comme au jour de fête")

(D'après "Approche de Hölderlin" de Martin Heidegger
aux éditions Gallimard)

*****

"Au commencement était le Verbe"

(Jean 1/1)

*****

"Que le feuillage luxuriant de l'Incréé jaillisse en moi !"

(Jetsün-Kabum Milarepa - vers 1100 - "La méditation dans la solitude"
Traduction de Jean Ryser aux éditions Maisonneuve p. 239)

*****

"Comme au jour de fête quand un paysan
Va voir le champ, au matin ; quand…
… Mais voici le jour, je l'espérais, je le vis venir
Et ce que je vis, que le Sacré soit ma parole !"

(Hölderlin, "Comme au jour de fête"
traduction de Michel Deguy et François Fédier)

*****

Comme au jour de la fête, était un paysan
S'en allant dans les champs, espérant qu'au Levant,
Après la nuit brûlante, un vent rafraîchissant
A sauvé son verger des éclairs et du Temps.

Au loin, rentre en son lit, le fleuve impétueux,
Et le sol reverdit, et la vigne ruisselle
Du pleuvoir répandu, imprévu, des cieux,
Dans le calme soleil d'un céleste irréel.

 

 

Sola fide ! - 20

 

Dans les tendres présents d'un climat bénévole,
Ainsi sont-ils toujours, ces êtres qui consolent
Qu'aucun être ne lie ni regret ne désole,
Attentifs à l'essence et les pieds sur le sol,
Dans les bras merveilleux puissants et inspirés
Du divin dévoilé : La Nature incréée !

Ils sont dans la saison, imprévisible, austère,
Dans le ciel obscurci, dans les plantes amères,
Dans les peuples absents, dans le deuil, dans l'Ouvert,
Le visage apaisé, dormant, de l'Ephémère.

Mais voici, il fait jour : C'est la Terre en l'Ether !
Dès le commencement, Il voulu la Lumière,
Incréée comme lui, du soir à l'Orient :
Le Verbe impermanent, incréé, hors du Temps.

Hors du Chaos sacré, l'Esprit se renouvelle,
Créateur incréé, immortel, éternel,
Ouvrant l'immédiat, il s'accouple à la fête
Et rallume l'Instant dans l'âme du poète.

Son chant s'éveille au jour et la Terre attiédie
Se joint à l'harmonie, au souffle, à l'inédit,
Au soleil, à l'orage, à l'espace, au vivant,
Au silence emprunté aux profondeurs du Temps.

Il s'élève insensé, embrasé, vers son dieu
Que l'éclair imprudent a fait voir à ses yeux
Et, cendre impondérable, il emplit la nuée
Qu'il féconde à son tour, Lui, le Verbe incréé !

Entre Paris, Francfort, Delhi et Leh (Ladakh, Inde)
du 1er au 3 août 2004

*****

 

Sola fide ! – 20a

... Quand le prévu s'estompe
Dans le halo des sens,
Quand la raison se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'insensé : la Pensée
Qui d'un seul coup dissout
Les relents du sensé ! ...

("Voyage intérieur, dv, 4 avril 2005)

*****

Iles Ballestas, Pérou

(Photo DV)

*****
... Attaché aux récifs du temps, par l'apparence,
Tu navigues sans fin sur l'océan des sens
Qui se jouent de ton cœur comme un bouchon qui danse
Au gré des sentiments, des peurs et des souffrances.

Mais un jour, arrachée à son indifférence,
Ton âme partira, sans lien, sans résistance,
Vers de nouveaux bassins où coule en abondance
Le sang noir du désir, du large et de l'errance !

(En mer, à bord d'Eloise II, au large de Benodet, Bretagne, dv, 3 juillet 2005)

Sola fide ! – 20b

Die Lorelei (Mort ou Rédemption ?)
(D’après Heinrich Heine)

"Ich weiss nicht, was soll es bedeuten
Dass ich so traurig bin"

*****

Pourquoi suis-je si triste ? Sur la rive du Rhin, au soleil couchant, ... Une merveilleuse jeune fille est assise la haut, sur le rocher, elle peigne ses cheveux d'or et chante une étrange mélodie.... Le batelier dans sa barque ne voit plus les récifs ... il ne voit plus que ses cheveux étincelants (d'après la traduction de Cécile Millot,ellipses)

*****

Pourquoi suis-je si triste ? Etait-ce illusion ?
Etait-ce aveuglement ? Etait-ce vision
D'amour, de désespoir ? Comment pouvais-je voir
Cette barque inconnue qui voguait dans le soir ?

Les flots ont englouti la barque et mon vécu.
Sur la vague du fleuve, instable, on ne voit plus
Qu'écume immatérielle et tourbillons d'envie,
Scellant à tout jamais mon rêve inassouvi.

Pourquoi existerais-je ? Etant illusion !
Le Roc m'attendait là : Mort ou Rédemption ?
Je ne pouvais le voir : je n'étais qu'un absent
Accroché au présent d'un ciel étincelant !

Sur le Rhin, le 8 octobre 2009
A l'Hôpital Foch de Suresnes, le 13 octobre 2009

*****

(*) J'errais près du dolmen qui domine Rozel ...
Le spectre m'attendait, l'esprit sombre et tranquille...
M'emporta sur le haut du rocher et me dit :
"Dieu n'a créé que l'êrte impondérable ..."
(Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", les Contemplations)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/

Sola fide ! - 21

Tamaya,

Lavis du Pasteur Serge Grek

 

 

Sola fide ! - 22

 

Offrande

*****

(Sonate et Fugue canonique
de l'Offrande Musicale de J-S. Bach)
Auteuil, 29 octobre 2002

*****

Ce fut, hier, l'Offrande
Musicale et austère
De Jean-Sébastien Bach :
Vision qui transcende
Le Temps et la Lumière
Frissonnants sous le lac

Immobile et glacé
De nos pensées tracées
Aveuglément, sans but.
Car voici que la flûte,
Le violon, entrouvrent
Unis, la Voie qui ouvre

En nous, en nos pensées,
Visions du passé,
L'Arc-en-ciel sonore,
Vibrant en notre corps
Vivant : Violoncelle
Charnel, Foi éternelle !

Enghien, 30 octobre 2002

*****

Sola fide ! – 23

 

*****

"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre
et comme une plante, vous sustenter de lumière."

"Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte
A travers laquelle le travail des heures se transforme en musique ..."

(Khalil Gibran (1883-1931), "Le prophète" @ Casterman)

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Jardin près d'Aguas Calientes, Pérou

(Photo DV)

"Attache tes regards, aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ! ..."

(Jules Vinard (1848-1920), "Le sentier"
Par les sommets, vers l'Au-delà @ Fischbacher)

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Sola fide ! - 24

 

Parfum de la terre !
(A Mawlânâ Rûmi et Khalil Gibran)

*****

"Le "ney" a été coupé par le maître dans l'oseraie
Il l'a percé de neuf ouvertures et l'a appelé Adam
Ô "ney", c'est par cette lèvre que tu es venu au cri :
Vois cette lèvre qui donna à tes lèvres le souffle."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât,"Le chant du monde"@ Albin Michel)

*****

Vivez, au long des jours, du parfum de la terre,
Puisez, au long des vies, vos forces en la lumière,
Comme ainsi le roseau, muet, silencieux,
Au souffle de la flûte, ici s'élève aux cieux.

Cette flûte coupée, par Lui, dans l'oseraie,
Jamais je ne pensais que mon âme oserait
L'effleurer de mes chants conventionnels et mièvres.
Or voici que Sa lèvre appliquée sur mes lèvres

Du parfum de la terre exhala le mystère,
Du souffle de la vie exalta la lumière,
Du murmure des heures arracha le tonnerre
De Sa voix qui disait : "Parle, parle à la terre !"

Bruxelles, 12 juillet 2002

*****

Sola fide ! - 25

*****

"Que dirais-je de ceux qui se tiennent dans la lumière, mais le dos au soleil ?
Ils ne voient que leurs ombres et leurs ombres sont leurs lois ...
... Et qu'est-ce que reconnaître les lois sinon s'incliner
et tracer leurs ombres sur la terre ?"

"Vous qui marchez face au soleil,
quelles images reflétées sur la terre peuvent-elles vous retenir ?"

(Khalil Gibran (1883-1931), "Le prophète" @ Casterman)

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Sur le glacier d'Argentières
(Photo Andrea Moneti)

"Attache tes regards, aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ! ..."

(Jules Vinard (1848-1920), "Le sentier"
Par les sommets, vers l'Au-delà @ Fischbacher)

*****

Sola fide ! - 26

Face au soleil !
(A Mawlânâ Rûmi et Khalil Gibran)

*****

"Ô Soleil de Tabriz ! (*)
J'étais neige et à tes rayons je fondis,
la terre me but
Brouillard d'esprit,
je remonte vers le Soleil."

"C'est du feu, non du vent, le son de la flûte ...
C'est le feu de l'Amour qui est dans le roseau ..."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Le Chant du Soleil, @ La Table Ronde)

*****

Être dans la lumière, mais le dos au soleil
Être dans le soleil mais ne pas voir la terre,
L'un auprès, l'autre au loin, du parfum des lumières,
Voir l'ombre ou ne rien voir, l'un à l'autre est pareil !

Voir l'ombre, le passé, les lois et s'incliner
Face aux projections et visions fanées,
Ou bien, loin de la terre, ignorer ses merveilles
Echappées des cavernes et baignées de soleil.

Cette terre T'a bu, ô Soleil de Tabriz ! (*)
Face à Toi, elle est feu et Ton souffle l'attise.
Telle une flûte chante à Ta lèvre vermeille :
Je marche sur la terre et suis face au soleil !

Bruxelles, 12 juillet 2002

*****

(*) Shams (soleil en persan) : Maître spirituel de Djalâl-od-Dîn Rûmî.

Sola fide ! - 27

 

 

 

 

 

*****

Au bord du chemin, au Zanskar…
(Photo Florence Valentin)

*****

 

 

 

Sola fide ! - 28

Jardin secret
(Il résonne en longues ondes)

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"Celui qui, le premier, par la pensée,
a rempli de lumière les espaces bienheureux !"

(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Il fleurit et il rayonne,
Il déborde et il s’épanche
En tourments, en avalanches,
En torrents, mais il pardonne

A ce fauve, à ce soleil,
Sa fureur, car il réveille
En sa nuit, en son sommeil,
La senteur de mille abeilles

Accourant à chaque instant
De partout, du firmament,
De la boue, de la Poussière,
Du chagrin, de la Lumière.

Il bourdonne en voix profonde,
Il résonne en longues ondes,
Il détonne en ronde et gronde,
Il ordonne et il émonde

Les projets, tant il murmure
Au rêve, au fur à mesure
Qu’il grandit et qu’il bourgeonne,
Qu’il est Vie, plus que personne !

Enghien, 9 avril 2004

*****

Sola fide ! - 29

 

 

 

 

*****

Au bord du chemin, au Zanskar…
(Photo Florence Valentin)

*****

 

 

 

 

 

Sola fide ! - 30

Fleurs éparses

*****

"Que le feuillage luxuriant de l'Incréé jaillisse en moi !"

(Jetsün-Kabum Milarepa - vers 1100 - "La méditation dans la solitude"
Traduction de Jean Ryser aux éditions Maisonneuve p. 239)

*****

Fleurs éparses, démunies,
Eperdues, désunies,
Vous tapissez la Pensée
D'une aveuglance incensée

Fleurissez, quoiqu'il advienne,
Dans le vent, où qu'il vous mène,
Dans l'esprit brisant ses chaînes,
Dans les coeurs qui vous égrennent !

Eblouissez, dans la nuit,
Dans la pluie, dans la folie,
L'imprévu qui vous supplie,
Et la vie qui vous oublie !

Vous êtes là, sous nos pas,
Sur le sol, ici ou là,
Une irrésistible armée,
Pour qui veut bien vous semer...

Paris, dans le métro, 29 juin 2004
Dans le train, entre Paris et Crest, 30 juin 2004.

*****

 

Sola fide ! - 30a

 

 

 

*****

Feu d'adieu à Korzoc, Rupshu, Ladakh, Inde, 20 août 2004
(Photo DV)

*****

 

 

 

 

Connivence

*****

Le sens est présence,
Le mot est absence
D'envie, d'espérance
Et d'impertinence...

Mais il sonne et danse
D'un espoir immense :
Il est connivence
Entre les silences !

(DV, "L'essence et le sens", Firdousi, Guerrevieille, 20 avril 2004)

*****

Rêver au Réel,
Et rêver à Celle
Qui partage en Elle
L'extase et le Sel.

Au delà des sens
Qui créent l'apparence,
Au delà du sens,
Même, Elle aime et danse,

Avec insolence,
L'espoir et l'absence :
Subtile alliance
De la connivence !

Paris, place Denfert Rochereau, 2 août 2005

*****

 

 

 

Sola fide ! – 31

 

 

 

*****

Visage

Croquis, DV, 1959

*****

Michaëla et Soly sont au Mexique, sur les traces de leur fillette, Katie,
enlevée par des trafiquants sans scrupule ...

Un révolutionnaire blessé est sur leur route ...
Michaëla doit l'opérer d'urgence ... sans anesthésie !
Capté par son regard, l'homme lui demande alors de lui réciter un poème de Robert Browning ...

(D'après un épisode de
"Docteur Quinn, femme-médecin" de Betty Sullivan)

*****

Sola fide ! - 32

Dans les yeux d'un enfant !

*****

"Récitez moi Browning,
je regarderai vos yeux,
Et le mal ne m'atteindra pas !"

(Docteur Quinn, Femme-médecin : "Une famille déchirée")

*****

Elle incisait la plaie
En récitant des vers,
Et le mal s'envolait,
Dans ses yeux grands ouverts !

Vision ? Télépathie ?
Son espoir revenait :
Elle avait vu Katie,
Son enfant premier-né.

... Elle incisait la plaie
Ouvrant tout grand les cieux
Et lui, il s'envolait,
En regardant ses yeux !

Il souffrait et songeait :
Que le mal n'est qu'un leurre,
Et l'absence une erreur,
Quand les yeux sont plongés

Dans les yeux d'une mère,
Dans les yeux d'un absent,
Dans les yeux éphémères,
Dans les yeux d'un enfant !

Enghien, 22 mars 2003

*****

Sola fide ! - 33

"Lui, le feu et la glace"

"La Foi" Chantal Haskew
(New-York, 1970)

Sola fide ! - 34

"Le bison blanc"

(Conte Cheyenne)
(Evocation d'après un épisode de
"Docteur Quinn, femme médecin" *)

*****
Il est : Conscience
D'un peuple attendu.
Il est : Patience
D'un peuple perdu.
Il est la souffrance,
Qu'il a entendue !

*****

Par delà les forêts,
Par delà, dans l'espace,
Par delà, il paraît,
Par delà, il efface

De la haine; la trace,
De la peur, la menace,
De la guerre, la face
Qu'en la Terre, il remplace

Lui, le feu et la glace,
Au-delà de la mer,
Au-delà des lumières,
Par la Foi et la Grâce !

Soly avait promis
D'épargner l'ennemi
Massacrant sans raison,
Par milliers les bisons

Qui dans l'hiver soutiennent
Seuls, la vie du Cheyenne.
Alors il a fait grâce,
Au chacal qu'il terrasse.

Mais Soly est perdu !
Quand, chargeant dans l'espace,
Le bison blanc fracasse
L'ennemi éperdu ...

Enghien, 30 août 2002

*****

(*) Episode de la série "Docteur Quinn, femme médecin", créée par Beth Sullivan.

Sola fide ! - 35

Cheval de vent (drapeau de prière) au Ladakh

Machine à coudre familiale
au début du siècle dernier

Photos DV

Sola fide ! - 36

Vent

*****

"Le souffle de Dieu,
planait sur la surface des eaux"

(Genèse 1/2)

"Dieu se souvint ..
Il fit passer un vent sur la terre
et les eaux se calmèrent"

(Genèse 8/1)

"Le vent souffle où il veut,
Tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va.
Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit."

(Jean 3/8)

*****

Machine à coudre, ou machine à recoudre
Les intentions, envolées, déchirées,
Les souvenirs d'un coeur mis en poudre
Par trop d'amour et d'espoirs chavirés !

C'est en lambeaux que le Vent nous emporte,
C'est au tombeau que vont les idées mortes,
C'est au berceau que l'espoir se déchire,
C'est dans le Vent que notre coeur respire !

Il recoud, Il retend, Il raccommode,
Il retient, Il reteint, Il accommode
Les lambeaux, les espoirs partis en poudre
Dans l'ouragan, les éclairs et la foudre !

Enghien, 30 avril 2003

*****

 

Sola fide ! – 37

 

 

Trou d'air

*****

Tendus, ils bondissaient,
Prenant appui sur l'air,
Ils montaient, hennissaient,
Laissant bien loin la Terre.

Pégase, Icare ou pierre,
Ils étaient tous pareil,
Montant vers le Soleil,
Ils oubliaient la Terre.

A terre, ils étaient fiers,
Au ciel, ils étaient Dieu,
Ils vivaient dans les cieux,
Ils n'étaient plus sur Terre.

Or, loin d'eux, sur la Terre,
Le Soleil pâlissait,
L'air se refroidissait,
Contractant l'atmosphère.

Alors, ils regardèrent,
A Terre, et ils songèrent
Au vide et ils tombèrent,
Sans Foi, dans un trou d'air.

La Barbeyère, Crest, 14 avril 2003

*****

(*) Le clown distribuait gratuitement, pour se faire des amis, une poudre anodine miraculeuse .. qui marchait bien souvent ! Mais il lui fallait avouer à Laura que sa poudre ne guerirait pas son chien, Jack, heurté par la diligence ... Il ne le fit pas .. et le chien guérit. (D'après "l'homme du cirque" (*), épisode 18 - saison 1 de l'adaptation télévisée de "La petite maison dans la prairie" de Laura Ingalls)

Sola fide ! - 38

Poudre aux yeux

*****

Il donnait de la poudre
Aux yeux seuls, à ses frères.
Il semait de la poudre
Au vent, aux éphémères.

Il était radieux
En ses yeux de Lumière,
Il était odieux
Aux yeux des gens austères.

En ses doigts de Lumière
Un oeuf apparaissait ;
En sa poudre éphémère
Le mal disparaissait !

Il cherchait un refuge
Car il était bien seul,
Usant d'un subterfuge
Pour semer la Foi seule !

Quand Jack était mourant,
Désespérant Laura,
Pleurant et implorant,
Par lui elle saura

Ouvrir son coeur au ciel,
Peut-être artificiel,
Prier et le guérir
Du mal, sans coup férir !

Enghien, 17 avril 2003

*****

 

Sola fide ! p. 38a

 

 

 

 

 

 

*****


Femme portant un fagot à Kargyat (4067 m) dans le Zanskar (Laddakh, Inde).
Photo dv

*****

http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

Sola fide ! p. 38b

 

 

 

 

 

Vanitas vanitatum
omnia vanitas !

(Oraison de Bossuet)

*****

Vanité des vanités, tout est vanité !
(Ecclésiaste 1/2)

*****

Fleur du matin, rose d'un soir,
Rêve d'un jour, nuit de l'espoir.
Soif de l'avoir, soif du savoir,
Appétit de gloire, appétit de pouvoir ...

...Là haut, tout là haut, son âme était en repos,
Car sa seule richesse était son lourd fardeau.
Là haut, tout là haut, elle offrait son sourire,
Car toute sa sagesse était de nous l'offrir !

Temple de Crest, 4 août 2019, rev. 9 août

*****

 

Sola fide ! - 39

Les yeux ouverts
(A mes camarades CPA – P.1973)

*****

"Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté.
Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite :
Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité"

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel)

*****

"Attache tes regards, aussi sur la poussière
Dont la vague blancheur dessine ton chemin …"

(Jules Vinard, "Le sentier, Par les sommets, vers l’Au-delà !" Fischbacher)

*****

Ils sont là, sur les flots,
Au hasard de leurs rêves,
Sous le pont Mirabeau,
Quand trente années s’achèvent

En cherchant la sagesse,
Les honneurs, les fumées,
Qui conduisaient sans cesse
Leurs pas vers les sommets !

Ils ne sont plus les mêmes
Car ils ont découvert
Le ciment qui parsème
De Vie, les yeux ouverts !

Entre le pont Mirabeau et le pont Neuf, Paris, 4 décembre 2003

*****

Sola fide ! - 40

Les grands chênes

*****

"L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans la forêt prochaine,
Frissonnent tous les grands chênes ..."

(Victor Hugo, "les Djinns" août 1828, (Les Orientales @ Classiques Larousse)

*****

Je suis un apatride,
Sans lieu, ni loi, ni roi,
Loin des pensées putrides,
Loin et proche, à la fois !

Leurs passions se déchaînent,
Leurs visions nous enchaînent
Leurs lits, leurs bruits de chaînes,
Hurlent et broient les grands chênes

Ils songent encore et rêvent,
Loin des combats, des grèves,
Au Souffle qui soulève
Leurs troncs, leurs fronts, leur sève !

Plantés, de-ci, de là,
Pour arrêter la haine.
Mais, eux aussi, sont las
De cette ignoble haleine

Eux aussi, voudraient bien
Partir, ne plus subir
Ce flux, ce va-et-vient,
Ce reflux, ce soupir,

Entre les joies, soudaines,
Et cette attache et peine,
En ce terreau qui draine
En eux, désirs et graines !

Mais ils sont là, fidèles
A la Terre, au Présent,
Qui sont en nous, par Elle :
Sève et Joie immortelle !

Enghien, 12 juin 2003

*****

 

Sola fide ! – 41

 

Heureux qui comme Ulysse...
(Joachim du Bellay, Le beau voyage, 1558, Morceaux choisis @ Hatier)

 

Barques à Taquile sur le lac Titicaca, Pérou
(photo dv)

Le poète est semblable au prince des nuées,
... Exilé sur le sol...
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher !
(Baudelaire 1821-1867, l'Albatros, Morceaux choisis @ Hatier)

*****
Alors, ils regardèrent,
A Terre, et ils songèrent
Au vide et ils tombèrent,
Sans Foi, dans un trou d'air.
DV, "Trou d'air" La Barbeyère, Crest, 14 avril 2003

*****

Sola fide ! – 42

Relâche ?
(A Françoise, ma soeur)

*****

"Heureux qui comme Ulysse" après un long voyage
Plein d'embûches, de peurs, de coups, de corps à corps...
Aspirait au repos, mais était-il bien sage ?
En rêvait-il vraiment ? En vivait-il encore ?

Heureux comme un marin, luttant dans la tourmente,
Appelle avec ferveur une accalmie des vents...
Relâchant à bon port, voguant dans l'eau dormante,
Il rêve encore aux flots, il rêve au firmament !

Heureuse ainsi la mère, atteignant au sublime
D'une vie exaltante en aimant sept enfants...
Souffre encore et combat, par la Foi qui l'anime,
En son corps, en son coeur, toujours vivant, battant !

Ainsi parfois, bien loin des rives souriantes,
Le coeur appelle encore à surmonter nos peurs,
Gisant au plus profond de nos pensées dormantes,
Pour conduire à la Vie, pour conduire au Bonheur !

*****

Ainsi parfois, bien loin des rives souriantes,
Le coeur appelle encore à surmonter nos doutes,
Gisant au plus profond de nos pensées dormantes,
Pour conduire à la Vie, pour nous ouvrir Sa Route !

Moiran, Cliousclat, 24 juillet 2003

*****

 

Sola fide ! - 43

 

 

 

 

 

Ecriture
(Spirale ultime)

*****

Musique et poésie
Ou peinture et sculpture :
C'est le Temps qui saisit
Le Présent qui murmure

En nous. C'est l'Indicible
Vibrant dans le Sensible,
Toujours inaccessible
Aux marchands du possible !

Il enroule et sublime
Le secret et l'intime,
Les vallées et les cimes
En lui : Spirale ultime !

Enghien, 4 mars 2003

*****

 

 

 

 

 

Sola fide ! - 44

 

 

 

 

Impressionnisme
(Sur les "Tableaux d'une exposition"
... Sola fide !)

*****

Clair impressionnisme
Ou déterminisme ?
Pur idéalisme
Ou matérialisme ?

Ondes, voix profondes :
Mille objets se fondent,
S'accouplent et grondent
En vapeurs fécondes

Sur la toile qu'Elle
Recouvre et parsème
De pigments, pixels,
Lys ou chrysanthèmes !

Us, 23 février 2003

*****

Sola fide ! - 45

 

 

 

 

*****

"Tuez les tous !" (Béziers, 22 juillet 1209)

("Aux victimes, en tout temps, en tous lieux, ... "
DV, septembre 2001)

*****

"Tes héros, sans nombre,"
Combattants du Sombre,"
Uns, dans la pénombre"
"Ignoraient la Peur !"

("Mahabharata, couplets pentasyllabiques",
DV, 28 novembre 2001)

*****

"Et fuis donc dans les Cieux : Ils sont ouverts pour toi !"
"Dans ton indignité, malgré toi, tu Les vois !"
"Car Ils sont là, en toi, parjure, aveugle et roi,"
"Ce qu'un Autre, en son Temps, appellera la Foi !" ...

(DV, "En proie à la colère ..", Enghien, 9 octobre 2002)

*****

 

 

 

 

Sola fide ! - 46

 

 

Voies parallèles

*****

Nous cheminons, de-ci, de-là,
Vers nos chimères ou l'Au-delà,
Voie divergente ou parallèle
En nous rebelle ou éternelle :
Laquelle est-elle, ici, vers Toi,
La voie ouverte par la Foi ?

Qu'il soit apôtre ou kamikaze,
Celui qui brave les oukases
Du pouvoir, des possessions
Des tyrans et religions :
L'un et l'autre en Elle témoignent
De cette Main qui les empoigne

Et qui leur fait vraincre leur peur !
Bien sûr en l'un, vibre l'Amour,
Et dans la haine l'autre est sourd !
Parfois ainsi, voies parallèles,
Divergez-vous, loin du réel !

Forêt de Montmorency, 29 juin 2002

*****

 

Sola fide ! – 47

 

 

 

*****

"Venez, maison de Jacob,
marchons à la lumière du Seigneur !..."

"... Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu une grande lumière !"

(Esaïe 2/5 et 9/1)

*****

"Voici ce que je te demande, Seigneur, réponds-moi bien :
Quel artiste a fait la lumière et les ténèbres ?..."

"... Celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux,
Celui-là, par sa force mentale a créé la Justice
Par laquelle il maintient la Meilleure Pensée.
Tu as accru celle-ci, ô Sage, par ton Esprit,
Lequel t'est, même à présent, identique, ô Seigneur !"

(Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta,
Yasna 44 et 31 - traduction Duchesne-Guillemin)

*****

"Mets-toi debout et deviens la lumière"

(Esaïe 60/1- Troisième livre env 537-520 av. JC)

*****

"En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes,
et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue..."

" ... Mais à ceux qui l'on reçue, à ceux qui croient en son nom,
Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu."

(Jean 1/4 et 1/12)

*****

 

 

Sola fide ! - 48

 

 

Constructions

(Dans ce Temple éphémère
Que construit la Lunière !.)

*****

La Foi nous construit-elle ?
Ou la construisons-nous
Dans nos pensées sans elle,
Venues, d'on ne sait d'où ?

La Foi nous construit-elle ?
Ou nous détruisons-nous
Dans l'univers sans ailes,
Construit sans elle, en nous ?

Voulons nous bâtir seuls
Un dieu qui nous rend sourds
Au Pardon, à l'Amour ?
Et couvrir d'un linceul

La Vie, l'Espoir, le Jour,
Bouillonnants tour à tour
Dans le Temple éphémère
Que construit la Lumière !

En bavardant au restaurant "l'Entrepôt", le 7 octobre 2003

*****

Sola fide ! - 48a

*****

Samantha,O'Neill, Daniel et Teal'c sont aux prises avec la redoutable production d'apprentis sorciers qui ont créé des virus "mécaniques" (pourquoi pas, après les biologiques, théologiques et informatiques ?) : des "réplicateurs métalliques" qui se multiplient indéfiniment et envahissent nos galaxies !

Mais ces virus se sont encore perfectionnés et ont cru bon d'introduire dans leur programmes une dose expérimentale d'humanité !

Une femme et un enfant au campement de nomades de Rajum Karu (4950 m)
(Que distingue la vie…? Un regard, peut-être !)

Erreur, car ils se sont lancé, dans ce cas, dans une expérience fatale à leur survie. L'un d'eux fait confiance aux terriens… qui lui promettent la vie sauve et, naturellement… le trahissent !

Samantha a été l'artisan du piège. Lorsque son chef, le colonel O'Neill lui commande de le trahir : "car ce n'est qu'une machine, après tout !" affirme-t'il, Samantha obéit, mais dit, pensive : "Sommes-nous si différents, après tout ?"

*****

Sola fide ! - 48b

 

 

Que distingue la Vie d'une machine à sous ?
(Sommes-nous si différents ?)

(Prométhée- Evolution d'après Stargate*)

*****

Que distingue la Vie d'une machine à sous ?
Un sentiment, peut-être, ou l'inconnu en nous ?
L'un et l'autre sont rêve et l'autre en l'un dissout
La Pensée qui perçoit l'incertitude en nous.

Sommes-nous bien conscients que la Pensée du Tout,
Profitant des lueurs de l'Ephémère en nous,
Traverse l'univers comme un coup de grisou
Qui soudain nous éclaire et nous remet debout ?

Sans cela, serions-nous différents des robots
Qui nivellent la vie à grands coups de rabot,
Aplanissant pour nous les chemins illusoires
Que l'esprit tourmenté a cru voir en l'espoir ?

Que distingue la Vie d'une machine à sous ?
La trahison, peut-être, ou bien cet amour fou
Qui nous retient soudain, loin des sentiers connus,
Nous ouvrant l'absolu, le rêve et l'inconnu !

En avion, entre Marrakech et Paris, 7 février 2005

*****

(*) ("Unnatural selection" épisode de la série Stargate SG-1 de Brad Wright)

 

Sola fide ! - 49

"Massada"
(la forteresse essénienne)
D'après le 4ème épisode de "Massada" de Boris Sagal (1981)

*****

"Les Esseniens sont-ils ..." "Enfermés dans l'histoire ..."
" Ou, par delà, sont-ils ...""Le regard et l'Espoir ?"
("Regard interne", (Visions esséniennes - 2)

*****

(*) ... Le Zélote pâlit, mais le prêtre essénien
Lui dit : "Dieu t'a écouté, hier, c'était bien !"

"Mais Il est toujours là, Il t'a montré la Voie !"
"Choisis-tu le pouvoir ou choisis-tu la Foi ?"
"Es-tu un renégat, ou es-tu le flambeau"
"Qui dans les siècles à venir portera très haut"

"La flamme et la vision de Son Etre ineffable ?"
"Car ici, Lui seul en toi, en nous, est capable"
"De monter aux humains comment les âmes libres"
De la peur, de la mort, en la Lumière vibrent !

Eléazar pensif, retourna dans le temple,
L'Essénien avec lui : ils prièrent ensemble.
Le Zélote alors dit : "Arrêtons là nos pas".
- "Mais qui t'a dit cela ?" - "Prêtre, je ne sais pas."

Et l'ombre enveloppa, d'Amour la forteresse,
Qui de siècle en siècle, en la Foi seule, se dresse.

La Barbeyère, Crest, le 9 août 2002

*****

(*) ("Eléazar disait, pénétrant dans le temple ... ", voir "Souvenirs d'Esséniens - 9)

Esseniens ?
(Sola fide !)

*****

Qui sont-ils ? Esséniens :
Secte obscure et occulte
Pour celui qui retient
Les lois, dogmes et cultes !
Pour nous, ils sont en Toi,
L'Unité et la Foi !

*****

Possession, protection
Pouvoir et religion
Ne sont qu'objets insignes
Pour Celui qui, seul, signe
En nous, oeuvres ou sublime
Faiblesse ou
dons ultimes !

Vous surgissez sans fin,
Par tout temps, hors de l'ombre,
Quand la vie devient sombre
Et quand dans la détresse
Nous percevons enfin,
Qu'elle seule, en nous, transperce

Le nuit, les flots, les prêches !
Bishma (*), ton lit de flèches,
David et Bethsabée (**),
Et la flûte enchantée,
John, Héléna (***), chantez,
Bien sûr, à Nazarée

*****

La Foi qui seule guide,
Et surmonte nos peurs.
Loin des pensées rigides,
Des haines et des erreurs.
En Elle, en Lui, nous sommes,
Vrai Dieu, vrai homme, en somme !

Enghien, 14 mars 2002

*****

(*) "Ode à Bishma" (A l'écoute du Mahabharata - 4)
(**) La Flûte Enchantée" W. A. Mozart, livret d'Emanuel Schikaneder (Visions esséniennes - 3)
(***)Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson (Visions esséniennes - 24)

Sola fide ! – 51

 

*****
"... Ainsi frères, nous ne venons pas vous conter l'histoire d'un Dieu,
ni l'histoire d'un homme qui se voulut Dieu ; nous venons vous rappeler
l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même, de celui qui ne s'ignore plus ... "

"Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ..."

En descendant de Gosain Kund dans l'Helambu

(photo dv)

"... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. Je ne ferai pas comme ces scribes et ces maîtres en art de parler qui démontent les récits et les êtres sans s'apercevoir qu'ils en gaspillent la moelle. ..."

"Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon coeur, ... "
(**) De Mémoire d'Essénien (L'autre visage de Jésus)
Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista

*****

Sola fide ! - 52

Sur la terre de Kal ...

(Un vieux texte essénien ...
sur un air d'aujourd'hui *)

*****
"Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"
(Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont)

*****

Par Celui qui s'éveille,
Sur la terre de Kal, (**)
Fermant la porte au mal,
Et qui, soudain, réveille
En nous, divin enfant,
Le Christ, né de tout temps !
... Je te salue, Kristos !

Par l'aveugle qui voit,
Pour la première fois !
Par le paralysé,
Qui prend son lit brisé !
Et par l'enfant qui crie,
En s'ouvrant à la Vie !
... Je te salue Kristos !

Par le chômeur qui lutte,
Et retrouve un travail !
Par le son de la flûte,
Qui couvre la mitraille !
Et quand l'Amour exulte,
Chassant tous ceux qui raillent !
... Je te salue Kristos !

Par l'oisillon qui tombe,
Et découvre ses ailes !
Quand l'aigle, quand la colombe,
Vont, entre-ouvrant le ciel !
Chantant, offrant au monde,
Leur cantique éternel ! (***)
... Je te salue Kristos !

Par la confiance en moi,
Qui resurgit enfin !
Par l'enfant qui a faim,
Prenant à pleines mains,
Ce Pain et puis ce Vin,
Comme un festin de Roi !
... Je te bénis, Kristos !

Par Celui qui, livré
Au bois comme imposteur,
Je reconnais, sans peur,
Le bon grain et l'ivraie.
"Oui ! ton histoire est vraie :
Elle parlait à mon coeur,
... Il a reçu Kristos !"

Eglise d'Adamville, 24 décembre 2001

(*) Hommage à Francis Jammes et Georges Brassens
(***) Hommage à Jules Vinard (Le nid d'aigle détruit)

Sola fide ! - 53

*****

"Horus se lève et éclaire le monde.
Il est remplacé, dans l'après-midi par Osiris
qui, à la tombée de la nuit
est tué et découpé en quatorze morceaux par Seth."

Le scribe accroupi

Musée du Louvre

"C'est la nuit : le bon Osiris est mort.
Alors survient Isis, la lune, qui éclaire les hommes.
Elle rassemble les morceaux dispersés
de son mari, et lui redonne la vie."

"Horus se lève vainqueur de Seth,
Et c'est un nouveau jour !"

(DV, sur un cahier d'histoire, Ecole Alsacienne, octobre 1947)

*****

Sola fide ! - 54

 

 

Isis

*****

La Pensée était triste et la Vie assombrie,
La Terre était glaciale et jonchée de débris
Humains, humanoïdes, animaux, végétaux
Epars et tuméfiés : Tous cherchaient un tombeau !

Osiris était mort et son corps démembré
Flottait sur le magma des peurs et des envies
Impies, qui piétinaient les bas-reliefs ambrés,
Qui parlaient de la Paix, de la Joie, de la Vie !

Mais la fertile Isis, que les fellahs chérissent,
S'éleva sur la Terre, aimante et rayonnante,
Diaphane, immaculée, infatigable amante,
Rassemblant les morceaux dispersés d'Osiris.

Son Âme était devant : Elle écoutait Sa Voix.
Osiris était mort, mais ce n'était qu'un leurre.
Le Soleil reviendrait : Elle était Sa chaleur,
Elle était Certitude, Appel, Amour et Foi !

Entre Paris et Crest, 31 mars/1er avril 2003

*****

Sola fide ! - 55

*****

Non, Apophys, tu n'es pas un dieu !

(Teal'c, dans "Le Seuil", épisode de "Stargate -SG1" de Brad Wright)

*****

Aquarelle de Monique Causse

Le temple de Lissos (VIIème siècle avant JC.))
"amphithéatre nu, où coulait une source au pied d'un olivier !"

(Photos DV)

 

Lissos
(A l'Inconnu dont l'image
en leur coeur chérissait ce vivier !...)

*****

En ces temps oubliés, la Candie était vierge
De nom, de religion, d'ex-voto et de cierges,
Et la Pensée (*) planait sur les monts, sur les berges
De l'océan de Feu d'où le Réel émerge.

Mais un jour, sur l'Ida, la Folie l'emporta.
A l'image de l'homme, un dieu elle enfanta :
Il faisait croire au Temps qu'il était bien réel,
Et disait aux humains qu'ils étaient matériels !

Sous le crâne de l'homme il bâtit son empire.
Pouvoirs et religions dans les temples fleurirent.
Encensoirs et vapeurs embrumaient le sourire
De la Foi qui voyait la Vie, l'Espoir, mourir.

Et pourtant sur la côte un foyer résistait :
Minoens, Egyptiens en ce lieu contestaient
Hadès, Héphaïstos..., les dieux de pacotille
Pour qui l'humanité n'était qu'un jeu de quilles !

Ce lieu était Lissos, amphithéâtre nu
Où coulait une source au pied d'un olivier.
Un temple ils élevèrent à Dieu, à l'Inconnu
Dont l'image en leur coeur chérissait ce vivier.

Ce Dieu était l'Infime, Infinitude intime
Qu'en leur âme épurée, ils appelaient l'Ultime,
La Pensée, l'Horizon, l'Espérance, la Joie,
Le Feu, la Charité, le Visage et la Foi !

Lissos, Crète, 24 septembre 2003

*****

(*) "Toi qui gardes la Justice et la Bonne Pensée" (Zoroastre ,Yasna 28, l'Avesta)

Sola fide ! - 56a

*****

"Au commencement était la Parole, et la Parole était tournée vers Dieu…
En Lui était la vie et la vie était la lumière des hommes…"

(Jean, 1/1 à 4)

*****

Temple du Soleil au Machu Picchu, Pérou.
(Photo DV)

*****

(*) "En fait, il est impossible que l'un des éléments premiers
(à partir desquels nous-mêmes et les autres choses sont constitués)
soit exprimés par une définition car il lui appartient seulement d'être nommé…"

"… Socrate - Théétète, Platon, 201e)

*****

Le chemin

*****

La brume enveloppait le rocher millénaire :
Il disait la Pensée, il disait le mystère
D'un peuple enraciné dans sa Foi, dans sa Terre.
La Terre était sa Vie, sa Foi était solaire !

Le soleil est lumière et son flux sur la Terre
Enveloppe et libère, élève et désaltère
Le vivant, le latent, la Pensée, l'Ephémère !
La Terre était ainsi aux premiers millénaires.

Des hommes l'habitaient, des hommes la pensaient.
La Terre était leur mère qui berçait, nourrissait…
Le Ciel était leur père : Il tournait, redressait
Leurs fronts vers le soleil, l'Insensé, la Pensée !

Ils bâtirent leur temple au sommet du rocher
Pour capter la Lumière et tenter d'approcher
"Les éléments premiers, ceux-là que l'on respire"
"Ceux que l'on peut nommer, mais non pas définir" (*).

Le feu, la terre et l'eau leur traçait le chemin
Par lequel ils pouvaient entrevoir le divin,
Par delà le sensé, par delà l'horizon
Factice, intellectuel, que construit la raison.

Des hommes, autrefois, empruntaient ce chemin :
Nous l'avons effacé, il semblait trop lointain !
Mais il est toujours là, il réunit parfois
Croyants et mécréants : Il a pour nom la Foi !

Machu Picchu, Temple du soleil, Pérou, 24 août 2005

*****

Sola fide ! - 57

"Me prenant par la main, l'ange me conduisit ... et je lui dis :
"Qui es-tu ? Comment te nommes-tu ? Comment m'élèves-tu ? ...
A qui ce cantique est-il adressé ?" Et il me répondit : "A la grande gloire de Dieu
qui est sur le septième ciel et à son fils bien-aimé par lequel j'ai été envoyé vers toi."

Forteresse de Montségur

.. . (photo dv)

"Je vis une lumière admirable, indicible, d'innombrables anges et
une entité semblable à un fils d'homme, habitant avec les hommes et dans le monde."

En le voyant, les anges furent épouvantés et en l'adorant ils disaient :
"Comment es-tu descendu au milieu de nous, Seigneur ?
Et comment n'avons nous pas reconnu le roi de gloire ?" ...

(Vision d'Isaïe : Extraits des versions éthiopienne, bogomile et vénissienne, (Eugène Tisserant, Paris, 1909, @Letourzey et Ané - René Nelli, "Le phénomène Cathare" @Privat)

*****

"... les deux cent cinq derniers Parfaits se jetèrent dans les flammes du bûcher ... "
(Montségur, le 16 mars 1244)

Sola fide ! - 58

Montségur !
(Vision d'Isaïe)

*****

Vision
D'Isaïe :
Main divine ?
Division
Maline
Haïe ?

Montségur,
Augure :
Sombre trame
De flamme,
Intime drame
De l'âme !

Les martyrs,
Virent
Face à face,
Pleurer
La Grâce,
Apeurée !

Cohérence
Perdue ?
Espérance
Battue ?
Vide, errance,
Inconnu ?

Ouvriers
Sublimes :
Déliez
L'ultime !
Votre foi,
Votre joie,

Montrèrent à la Terre
Qu'en vous la Lumière :
Cohérente, mes frères !
Chassait le néant,
Créait le vivant !

Enghien, 19 février 2002

*****

" ... Il y avait vingt mille âmes, monseigneur, voici quatre jours, dans Béziers ..."
("La main de Dieu", Jean-Louis Marteil @ Dire)

*****

Sola fide ! - 59

 

 

 

Iles Ballestas, Pérou

(Photo DV)

 

 

 

 

 

Sola fide ! - 60

Hyper-espace
(D’après " Impact " ou " Failsafe " – l’erreur salutaire –
Stargate SG-1)

"Madian, Amaleq et tous les fils de l’Orient
s’étalaient dans la plaine, aussi nombreux que les sauterelles."
(Livre des Juges, 7/12)

*****

Jusqu’au dernier moment
Ils luttaient pour survivre.
Jusqu’au dernier instant
Leur instinct voulait vivre !

N’ayant su dévier
Sa course solitaire,
L’astéroïde était
A deux pas de la terre.

Alors ils confièrent
Au rêve, à l’éphémère,
Leur destinée, leur Terre
A la Vie, la Lumière !

Et Madian passa
Sans effleurer la Terre…
Mais que pouvait-il faire
Sans Elle, en l’Au-delà ! ?

En regardant un épisode de " Stargate " sur M6,
Enghien, 10 décembre 2003

*****

Samantha, O’Neill, Teal’c et Daniel sont sur un astéroïde, pour le faire exploser au moyen d’une super bombe H avant qu’il ne s’écrase sur terre et y détruise toute vie … à tout jamais. Mais il se sont trompés, l’explosion aura des conséquences encore plus graves ! … Seule solution : passer en " hyper-espace " (état d’énergie qui ignore la " matière ") avant le choc. La pure " folie ", quoi !

Sola fide ! - 61

*****

"je n'aime pas les miracles... chacun d'eux rapproche le Christ
de sa crucifixion" (Samuel Amedro, Temple de Crest, 18 avril 2000)

*****

Amaya dort depuis des milliers, des millions peut-être, d’années dans sa gangue de glace. Les hommes la réveillent. Elle leur sourit mais ils tombent malades : la fièvre les emporte.

Taullijaru, Cordillère Blanche, Pérou (5830 m)
(Photo DV)

A contre cœur, tristement, elle sait les guérir de cette fièvre, mais s’affaiblit elle-même à chaque guérison. Finalement, épuisée, elle meurt.
Une belle parabole, 'est-ce pas ?

*****

Sola fide ! – 62

La prisonnière des glaces
(d’après l’épisode 6-4/22 de la série " Stargate SG-1)

*****

En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.
La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’on point reçue. (Jean 1/4-5)

*****

Elle était dans les glaces
Depuis la nuit des temps.
Elle était à leur place
Le témoin qui attend

Le retour de ses frères
A la Joie, la Lumière
Qui éclairait sur Terre
Le vivant, l’éphémère.

Un jour ils réveillèrent
La Vie, la prisonnière
Enfermée dans leur cœur,
Glacé par tant d’erreurs.

Mais vite, ils succombèrent
A ses rayons porteurs,
En eux, de trop d’ardeur
Qui consumait leur chair.

Alors et tristement
Elle arracha, par Grâce,
De leurs corps ce tourment,
Et mourut à leur place.

Enghien, le 6 janvier 2004, rev. 060730

*****

Sola fide ! - 63

 

*****

Sur la planète Panger, les "Tok'ra" (semblables aux Goa'Uld, mais dont les symbiotes - serpents internes avec lesquels ils partagent leur conscience - se sont affranchis du mal) retrouvent leur "mère" qu'ils croyaient morte depuis longtemps.

En termes archéologiques, la "mère" de leurs symbiotes est Egéria, reine affranchie du dieu Râ qui l'avait enfermée dans un temple secret pour la punir de l'avoir quitté !

Egéria vit en esclavage chez les Pangerans qui l'ont découverte. Elle leur sert à produire une substance miraculeuse (la trétonine) qui procure à ceux qui la consomment une santé physique parfaite.

Cette substance agit en se subtituant à leurs défenses immunitaires qu'elle a détruites. Mais ses effets ne sont pas durables : Les pangérans doivent en consommer toujours plus, sinon mourir !

Or la "mère" Tok'ra, qui a volontairement introduit dans ses sécrétions ce gène de "manque" pour les obliger à la libérer, s'affaiblit et va mourir.

Deux peuples (deux conceptions) sont face à face : Les Tok'ra, alliés de la Terre, dont la race va s'éteindre et qui voudraient récupérer leur génitrice, et les pangérans qui sont maintenant esclaves de la substance qu'ils ont contraint la "Reine Tokra" à produire.

En quelque sorte, ceux qui vivent "par la Foi" et les adeptes des religions et sectes qui l'utilisent.

Les deux peuples ont besoin de cet organisme, différemment sans doute, qui est la "mère" des uns, et le besoin désespéré des autres, mais qui choisir ?

L'une des femmes Tok'ra fournira le dénouement à l'insu des uns et des autres : Elle donnera sa vie pour recueillir en elle sa "mère" mourante qui vivra peut-être encore ("sola fide !") pour redonner espoir à ses enfants et guérir ceux qui l'ont exploitée et auxquels elle pardonne ce qui n'était qu'ignorance.

*****

(d'après "La Reine" ou "Cure", Stargate SG-1)

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Sola fide ! - 64

 

La Reine
(d’après l’épisode "Cure" de la série " Stargate SG-1)

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"Le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit"

(Daniel 2/44)

*****

Esclave de l'erreur, son pouls battait encore,
Elle aimait ses enfants, Elle était éphémère.
Les uns la chérissaient, car Elle était leur Mère,
Les autres l'exploitaient, pour oublier la mort.

Sans Elle ses enfants allaient tous disparaître,
Par Elle ses bourreaux croyaient pouvoir renaître
Au pouvoirs, aux savoirs dont ils étaient les maîtres.
Mais Elle allait mourir et l'obscur apparaître.

Car Elle était en eux, la Vie, le Devenir
Qu'on ne peut enfermer, qu'on ne peut asservir
A l'erreur, au passé, au pouvoir, au désir !
Leur destin était là mais il fallait choisir

Celui qui pouvait vivre ou qui devait mourir !
Alors une inconnue, à leur insu peut-être,
Offrit son corps, sa vie, sa volonté, son Être
Au Royaume espéré qu'elle avait vu frémir !

En regardant un épisode de Stargate SG-1, Enghien, le 14 janvier 2004

*****

Sola fide ! - 65

 

 

 

 

 

 

*****

Des militaires félons, voulant voler l’arme qui protégeait la planète .. ont tué son gardien et dérèglé son fonctionnement. Les Goa’Uld vont en profiter et réduire le peuple de cette planète en esclavage.

Samantha (l’astrophysicienne), le colonel O’Neill, Teal’c (le Jaffa libéré) et Daniel (l’archéologue et poète) tentent de la remettre en état à temps. Rien ne marche. Pourtant tout à été réparé et les séries d’harmoniques des cristaux sont accordées…

Daniel comprend finalement ce qui se passe : le gardien a été tué, il était en symbiose avec la machine qui ne fonctionne pas sans lui. Remplacé, tout rentre dans l’ordre !

Quelle merveilleuse parabole !

(Episode 5/18 de la série Stargate SG-1de Brad Wright)

*****

 

 

 

 

 

 

 

Sola fide ! - 66

La Sentinelle
(L’Esprit et la lettre)
(D’après " La Sentinelle " de Stargate SG-1)

*****

Elle était infaillible,
Un rempart invisible
Qui rendait impossible
De contourner la Bible.

Sous la garde d’un homme,
Un préposé, en somme,
La machine empêchait
Le Mal de s’approcher.

Mais un jour, les humains
Voulurent de leurs mains,
Pour leurs besoins sur terre,
Copier le mystère.

Alors ils s’employèrent
A courber, matière,
Photons et particules
Par de savants calculs.

Tout était identique :
La lettre et la musique.
Mais Satan ricanait :
Sans peine, il revenait !

Ils avaient oublié
Que rien ne peut se faire
Sans l’Homme et la Prière
Que l’Esprit a liés !

En écoutant un épisode de la série Stargate sur M6, Enghien, 18 décembre 2003

*****

Sola fide ! - 67

 

 

*****

Le serpent implanté dans O’Neill pour le guérir de la fièvre que lui a communiquée Amaya (voir précédemment la " prisonnière des glaces ", alias " la Foi " pour l’auteur) le conduit à infiltrer la forteresse de Ba’al (un faux dieu Goa’Uld) qui le torture pour tenter de savoir la raison qui l’a poussé à pénétrer aussi imprudemment dans son sanctuaire.

O’Neill ne sait rien, ou presque rien qu’il ne dira pas (ce serait d’ailleurs totalement étranger à la logique du serpent alien qu’il avait en lui et qui l’a maintenant abandonné) : Il était venu libérer une esclave de Ba’al, Shalane, dont il s’était épris lors d’une mission précédente.

Mais ce n’était pas étranger, certes, à ce Terrien auquel il avait fusionné un moment : " On n’abandonne pas ceux que l’on aime ! "

Ba'al torture à mort (et au delà puisqu'il le "ranime" chaque fois qu'il meurt) O'Neill : Tiendra-t'il ? Il ne souhaite plus que la mort (la vraie !). On admirera le jeu subtil de la gravité (verticale lorsqu'il fait face à Ba'al, horizontale lorsque Ba'al lui lance ses poignards ou le maintient au fond de son cachot) : Quel language ésotérique subtil !

Samantha Carter (l’astrophysicienne profondément attachée à O’Neill aussi), Teal’c (le Jaffa libéré) et Jonas (l’alien racheté qui succède à Daniel, celui qui s’est sacrifié pour sauver ses frères) ne savent pas où est O’Neill, mais le déduiront bien vite !

Pendant ce temps, Daniel (l’archéologue et poète libéré par son sacrifice de ses liens terrestres) soutient de son mieux O’Neill entre chacune de ses descentes aux enfers.

O'Neill ne demande plus qu'une seule chose : "Que cela cesse, car il pense qu'il ne pourra pas résister plus longtemps !"

Il lui révèle qu’il pourrait le libérer de Ba’al mais qu’il ne le doit pas, car c’est à lui, O’Neill, et à ses frères de le faire... ce qui ne va pas tarder, nous n'en doutions pas !

Quelle belle page de mythologie (ou de théologie, comme l'on voudra), n’est-ce pas ?

*****

(d'après "Abyss", Stargate SG-1, épisode 6–6/22)

*****

Sola fide ! - 68

 

 

Abysse
" On n’abandonne pas les siens ! "
(d’après l’épisode 6-6/22 de la série " Stargate SG-1)

*****

" ... Même si je marche dans un ravin d'ombre et de mort,
je ne crains aucun mal car Tu es avec (c'est Toi qui vit en) moi ...

(Psaume 23)

*****

Dans l’antre de Ba’al il descendait sans cesse,
Torturé par ce dieu car il n’avait de cesse
De vouloir arracher à son cœur sa faiblesse,
Sa certitude étrange en la Vie qui le dresse.

Elle était illogique, elle était aberrante,
Inconnue de ce dieu, oubliée par ses frères,
Ignorée de lui-même, interne et violente
Jusqu’en ce jour atroce où seul il désespère…

Car seul il résistait, sans trop savoir pourquoi,
Refusant de trahir cette inconnue aimée
Qui l’avait effleuré, à son insu parfois,
Qu’il appelait Shalane, Amaya, Bethsabée... !

En regardant un épisode de Stargate SG-1, Enghien, le 8 janvier 2004

*****

 

 

 

Sola fide ! p. 69

Antinomie
(Pacte avec le diable)
(d’après l’épisode "Full circle" de la série " Stargate SG-1)

*****

"Le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit"
(Daniel 2/44)

Papyrus à Louxor - Clé de Vie (l'Œil de Râ)
(photo dv)

*****

L'instant est solennel :
Anubis(*) a reçu
Le pouvoir absolu
Des mains de Daniel !

Le prince des enfers
Peut donc courber la Terre,
Régner sur l'Univers.
Mais que peut-il en faire ?

Nabuchodonosor(**)
Crut aussi recevoir
L'illusion, le pouvoir
Qui lui échappe encore.

Il rêve, il est le maître,
Mais il ne peut soumettre
Le Temps, la Vie et l'Être
Qu'il a vu disparaître.

Ce Pouvoir l'a exclu
Du Ciel, de l'Absolu.
Il n'est plus désormais
Qu'un rideau de fumée !

En regardant un épisode de Stargate SG-1, Enghien, le 30 janvier 2004

*****

*****

La puissance d'Anubis*, un faux-dieu Goa'Uld, n'a plus de limite. Il a vaincu Sokar, le prince des enfers. Il écrase ses rivaux, faux-dieux Goa'Uld comme lui.

Mais il veut plus encore : l'Oeil de Râ, qui lui donnera ce qu'il croit être le "pouvoir absolu" sur l'univers et sur les êtres.

Seule la Terre lui résiste : l'équipe SG-1 parvient à trouver avant lui ce cristal caché depuis la nuit des temps. …

Stupéfaction, Daniel l'archéologue et poète, archange au demeurant, lui propose un marché : S'il épargne la planète Abydos(***) et son peuple, il lui remettra l'Oeil de Râ - Pacte insensé à première vue ! Bien sûr, Anubis ne respectera pas ses engagements. En possession de ce "pouvoir" …

Clé de Vie
Temple de Karnak (Egypte)
(Photo DV)

… il écarte ses rivaux, pulvérise Abydos et tente de détruire Daniel qui s'est porté garant du pacte et qui s'oppose à lui.:
Mais, ô surprise, l'un et l'autre disparaissent à sa vue.

…D'ailleurs tout va disparaître pour lui : Abydos renaît hors de sa portée et Daniel lui échappe alors qu'il croyait le détruire - Il n'a plus prise sur le "Réel", il est "hors jeu". Anubis a perdu, il n'est plus rien, sinon un rêve enfermé dans son monde à lui. Que nos religions assoiffées de "pouvoir" se le disent !

(d'après "Pacte avec le diable" ou "Full circle", Stargate SG-1)

(*) "Antinomies existentielles" : entités qui ne peuvent cohabiter en l'être (ie. "Un et désir", Eternité et temps", "Lumière et ténèbres" "Amour et possession", "Foi et dogme", "Pensée et matière", "Imaginaire et réel", "Rêve et fantasme", ... "Eglise et pouvoir !" (voir "En déclinant les sefirot", pages ..)
(**) Nabuchodonosor : Monarche babylonien qui avait demandé au prophète Daniel, son esclave, d'interpréter ses rêves.
(***) Abydos : Planète mythique dans la cosmogonie de "Stargate" où grandissait l'enfant "Harsiésis" (voir ce texte)

 

Sola fide ! - 71

 

*****

"Car un enfant nous est né, un fils nous est donné" (Esaïe 9/5)

*****

Apophys, le faux dieu Goa'Uld, a volé à Sokar, prince des enfers, son pouvoir et ses armes. Il lui faut retrouver Harsesis (*), l'enfant sacré, pour asseoir définitivement son pouvoir sur le monde.

Le colonel 0'Neill, le major Samanta Carter, le Jaffa Teal'c et Daniel Jackson (l'archéologue et poète de service ..), incités par Bra'tac, le maître Jaffa dont la planète vient d'être dévastée par Apophys, veulent retrouver à temps cet enfant pour le protéger ...

Art populaire au Musée de Cuzco, Perou
(photo dv)

 

 

 

Trop tard : Les uns et les autres sont face à face devant le temple où l'enfant sacré devrait être, mais Daniel Jakson l'a rencontré et compris quelle était vraiment sa demeure !

(D'après un épisode de Stargate SG-1 : "L'instinct maternel" de Robert C. Cooper)
rediffusé sur M6 le 5 novembre 2003)

 

 

(*) Harsiesis (ou Harsesis) : Fils d'Horus et d'Isis (Horus était le fils d'Isis et d'Osiris, conçu miraculeusement après la mort de ce dernier et apporté par Isis sur une île flottante dans les marais de Buto. Il était faible et menacé par les projets diaboliques de son oncle Seth (meurtrier d'Osiris).

*****

 

Harsiesis(*)

*****

Ils cherchaient un enfant :
Un Messie, un Sauveur,
Car le monde avait peur
Du pouvoir de Satan.

Apophys et l'Enfer
Cherchaient l'enfant aussi
Pour mieux asseoir, ainsi,
Leur pouvoir sur la terre

Ils étaient face à face :
Les uns pour le servir,
Satan pour l'asservir.
Tous étaient à leur place !

O'Neill, Sam, Teal'c, Bra'tac
Etaient prêts à l'attaque.
Ils disaient qu'ils l'aimaient :
Etaient-ils bien armés ?

Mais Daniel priait
Et l'enfant dans ses bras,
Gazouillait, souriait,
Diffusant son Aura.

Il se leva et dit :
Croyez moi, aujourd'hui,
Il est en nous, la Vie,
Et en chacun, Il vit !

Déposez là vos armes
Car c'est Lui qui désarme !
Et Satan recula :
La nuée l'emporta !

(Dans le train, entre Paris et St-Raphaël, du 6 au 7 novembre 2003)

 

Sola fide ! - 73

 

 

 

*****

Anubis, le plus pervers des "faux-dieux " Goa’Uld a trouvé une arme pour détruire la terre, qui tenait bon, jusque là, à toutes les attaques lancées contre elle.

Il pénètre par la " porte des étoiles " (Stargate) par laquelle les humains ont trouvé le moyen de parcourir l’univers : Cette " porte " va livrer passage à une bombe de quelques de millards de mégatones .. La fin, quoi !

Les alliés de la terre, les races cosmiques qui se penchent avec bienveillance sur l’émergence possible des humains dans leur univers de Lumière, ne pourront être prévenus à temps.

Mais un autre drame se déroule simultanément : Teal’c, le Jaffa libéré des " faux-dieux " le partenaire indispensable de SG-1, est reparti sur sa planète d’origine : Il doit affronter son jeune fils qui lui reproche avec une violence inouie la mort de sa mère qui croyait jusqu’à sa fin à la libération de son peuple. Entre la haine de son fils, et son amour pour lui, il doit l’emmener avec lui pour la mission de la dernière chance : Détruire à son origine l’arme d’Anubis.

Samantha (l’astrophysicienne) et le Colonel O’Neill, cherchent avec tout leur savoir et leur courage à empêcher Anubis de pénétrer sur terre par la " porte des étoiles "

Tout finira bien : Le père et le fils se retrouveront (accessoirement en pulvérisant l’arme d’Anubis) et la " porte des étoiles " ira exploser à quelques millions de km de la terre, propulsée dans l’ " hyper-espace " auquel l’auteur du petit texte en regard se plait à donner un autre nom !

(voir aussi " impact " ou " Failsafe " à la page …)

(Episodes 6/1 et 2 de la série Stargate SG-1de Brad Wright)

*****

 

 

 

Sola fide ! - 74

 

Rédemption
(D’après " Rédemption ", épisode de Stargate SG-1)

*****

On attendait un feu
D’artifice en l’espace :
Communion des races
Réunies par les vœux

De leurs combats cosmiques
Contre les lois physiques,
Le mal et la souffrance,
La matière et l’errance.

Mais là-haut dans les nues
Asguards, Nox, Anciens,
Ne pouvaient être joints :
La planète était nue !

Et l’arme d’Anubis
Allait percer l’iris
Qui protégeait la terre
D’un déluge de fer !

Alors, ils regardèrent
En eux et ils trouvèrent
Un fils aimé d’un père !
Et bien loin ils lancèrent
Leur artefact, en l’air !

En regardant un épisode de la série Stargate sur M6, Enghien, 20 décembre 2003, v2

*****

Sola fide ! 75

*****

(*) "A Celui qui, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux"
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)
"Quand il ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel un silence…"
(Apocalypse de Jean 8/1)
"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)
"Nos terrestres cités qui tombent en ruines.. Sont les fondations de la Cité de Dieu !"
(Jules Vinard, "La digue", "Par les sommets vers l'Au-delà" Fischbacher 1914)

La terre est bien perdue : Anubis, a rassemblé toutes ses forces pour la détruire définitivement. Face à lui, il n'y a plus rien, si ce n'est des politiciens qui s'entre déchirent. Mais Jack, Sam, Teal'c et Daniel (l'archéologue et poète de service…) vont tenter l'impossible, l'impensable ! : Retrouver les armes des anciens, ceux qui ont béni la Terre à l'aube de sa civilisation et qui se trouveraient encore dans la "Cité Perdue", dont l'homme a oublié la trace… et même l'existence !

Nécropole Copte de Al-Bagawat (3-5ème siècle), Egypte (photo dv)

Mais où est-elle ? Dans l'espace ? Jack, n'y trouve que le souvenir d'une "Connaissance" perdue… mais la risque ! (Il en avait eu une bien mauvaise expérience précédemment, mais quand il n'y a plus d'autre espoir, il assume !). Cette "Connaissance" (Savoir des anciens) infuse irrésistiblement en lui : il parle parfois une autre langue, que ses semblables cherchent à deviner. Il est semblable à un poète qui cherche ses mots, qui cherche ce qu'il doit dire et faire, car "ce n'est plus moi qui vis, mais un Autre en moi" dirait sans doute, St-Paul aux Galates ! Il entraîne alors ses compagnons dans un périple que Mozart a déjà chanté dans la "Flûte enchantée" (cf. "Par le son de la flûte !…") : Jack, tel Tamino, traverse les enfers sur une planète de laves en fusion, puis les océans sous la glace du pôle (cf. pages précédentes) car elle se trouve bien sur terre, et non dans l'espace, cette arme absolue ! Elle jaillira de lui et de la Terre, en une langue de feu onirique, détruisant calmement la nuée des vaisseaux des envahisseurs, reléguant bien loin et bien plus subtilement la scène finale du film "Indépendance day" (à mon avis !).Langue de feu tranquille, Pentecôte, paraboles et métaphores reléguant bien loin aussi, nos pauvres prédications dans nos églises chrétiennes (à mon avis aussi !) (Episodes 7/21-22 "La cité perdue" de la série Stargate SG-1de Brad Wright)

*****

Transparence
("La cité perdue")

*****

La Terre était perdue
Et ses murs abattus :
Car l'Arme s'était tue
Dans la "Cité Perdue".

L'homme avait vu sa trace,
Et cherchait dans l'espace,
Dans le feu, dans l'audace,
Mais elle était la Grâce,
En son cœur, sous la glace !

Il lui fallait un Homme,
Transparent, responsable,
Pour apparaître, en somme,
Dans ce lieu impensable

Où nul ne la cherchait !
Dans ce camp retranché,
Qu'il craignait d'approcher,
Elle était bien cachée !

Il lui fallut oser
Pour cela, son Savoir :
Feu interne, attisé
Par la Foi et l'Espoir !

Alors du sceau brisé
A jaillit la Pensée (*),
Transparente, insensée,
Sur les murs écrasés !

Enghien, 13 juin 2004, rev. La Barbeyère, 8 avril 2005

*****

 

Sola fide ! - 77

Les deux pans de la voûte
(deux visions)

*****

"Il a bâti sa maison sur le roc."
(Matthieu 9/14)

"... D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions éblouissez mes yeux ! ...
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux."

"... Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines,
Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu !
Nos terrestres cités qui tombent en ruines
Sont les fondations de la cité de Dieu !"

(Jules Vinard (1848- 1920) La digue
"Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fischbacher)

(I)

A Bethsabée ... Sola fide !

*****

Elle était sur ma route,
Amie, ma clé de voûte.
Elle était dans mes doutes,
Aimante, à mon écoute.

Elle était dans mes rêves,
Bethsabée, aile ou Eve :
La Pensée qui s'élève,
La Substance et la Sève.

Fragile, évanescente,
Cachée ou apparente,
Elle était, consentante,
La clé d'une charpente.

Sola fide ! - 78

Un jour elle est partie,
En laissant sans appui,
Les deux pans de la voûte
Fissurés par le doute.

C'était un trou béant
Creusé dans le néant.
C'était un cri d'enfant
Emporté dans le vent !

C'était un lieu sans âme
Dans un désert de flamme !
C'était un fil sans trame,
Tranché nu, par la lame !

Et pourtant, sans étai,
Les deux pans résistaient.
Sûrs et droits, ils étaient
Dans le ciel, projetés !

Maintenus dans l'espace
Par un bloc invisible
Dont le contour fugace
Rayonnait, indicible !

Et peu à peu sa trace
Y dessinait la Face
Immortelle, d'un Être
Toujours prêt à renaître :

Il avait su se taire,
Il écoutait la Terre,
Il maniait un soc
Qui labourait le roc !

Enghien, 23 mars 2003

*****

Sola fide ! - 79

Les deux pans de la voûte
(deux visions)

*****

"Il a bâti sa maison sur le roc."

(Matthieu 9/14)

"... D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions éblouissez mes yeux ! ...
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux.."

"... Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines,
Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu !
Nos terrestres cités qui tombent en ruines
Sont les fondations de la cité de Dieu !"

(Jules Vinard (1848- 1920) La digue
"Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fischbacher)

*****

(II)

A David ... Sola fide !

*****

Il était sur ma route,
Cherchant ma clé de voûte
Il était dans mes doutes,
Demandant son écoute ..

Il était dans mes rêves,
David, île et Pater,
La Vie qui désaltère,
La Substance et la Sève.

 

 

Sola fide ! - 80

Rigide, intransigeant,
Violent et exigeant,
Il ignorait ma route,
Cherchant sa clé de voûte.

Un jour, je suis partie,
En laissant indécis,
Les deux pans de la voûte,
Qui ignoraient mes doutes

C'était un trou béant,
Creusé dans le néant,
C'était un cri d'adulte,
Dans le vent, le tumulte !

C'était un lieu sans âme,
Dans un désert de flamme,
C'était ainsi la trame
D'un désespoir, d'un drame.

Et pourtant, sur la route,
La vie continuait,
Sans joie, sans clé de voûte.
Quotidienne, elle était

Maintenue dans l'espace
Par un bloc invisible
Dont le contour fugace
Rayonnait, indicible !

Peu à peu, sur ma route,
Il a chassé le doute :
Aujourd'hui et demain,
Il me prend par la main.

Saint-Germain en Laye, 31 mars 2003

*****

Sola fide ! – 81

 

Prier

*****

"... tu auras mise à jour en lui, en elle,
Un morceau de ton coeur,
Une parcelle de ton âme...une prière
Parce que ton frère, ta soeur est portion
du même tout que toi, l'humanité !..."

("Le bon samaritain" (Yollande Major - Québec)

*****

Prier, c'est n'être qu'Un.
Prier, c'est la présence
D'un Tout. C'est l'importance
De l'Un, de l'Importun

(variante) Prier, c'est n'être qu'Un
En tout et en chacun,
En nous, c'est le parfum
Têtu, de l'importun

Qui frappe à notre porte
Et soudain nous apporte,
Ce grain qui nous emporte
Bien loin et nous exhorte

A oublier nos rêves,
A nous oublier, même ...
En Lui, nos coeurs soulèvent
En nous, l'Amour, Lui-même ...

La Barbeyère, Crest, 3 mai 2003

*****

(Je remercie infiniment Yollande Major
de m'autoriser à reproduire ici des extraits de deux de ses beaux poèmes
Vous en trouverez bien d'autres sur son site ("
Au salon de l'art et de la poésie )

Sola fide ! - 82

 

Scintillement

*****

Les splendeurs et les mystères
de la création sont autant de mots
qui forment le chant d'amour
du Créateur pour ses créatures.
Depuis l'aube des jours,
sa mélodie se perpétue
d'âge en âge
et réjouit nos coeurs encore
aujourd'hui.
L'âme attentive y perçoit
l'appel de l'éternité et lui offre un écho.

("Splendeurs" Yollande Major, Québec)

*****

Elle est là, qui scintille,
Loin de l'envie, ce leurre
Qui veut que ce qui brille
Soit reflet du bonheur :

Un reflet sans nos larmes,
Un reflet sans alarme,
Un reflet qui nous charme,
Un reflet, loin des drames.

Mais la Vie est ailleurs,
Bondissant dans nos coeurs
Scintillant dans la nuit
Du doute et de l'ennui !

La Barbeyère, Crest, 3 mai 2003

*****

Sola fide ! - 83

 

 

 

Puzzle

*****
La Foi est un puzzle (*)
Qui ne se vit pas seul !
La vie est un puzzle
Qu'Elle assemble en sa gueule !

L'esprit est un puzzle
Morcelé par la scie,
L'envie est un puzzle
Mordu par Elle, aussi !

Chien de garde ou molosse,
Apaisante ou féroce,
Elle est en nous, rebelles,
Un puzzle éternel !

Enghien, 21 mars 2003

*****

 

 

 

 

(*) Prononcer "pe-zeul" (à l'anglaise)

Sola fide ! - 84

Ultime !

*****
"La Foi est un combat ! ...
"... La liberté pour Jésus résidait dans le fait qu’il possédait des pouvoirs immenses, comme personne n’en posséderait jamais sur terre et qu’il pouvait en user mais aussi ne pas en user. Certainement s’en doutait-il déjà, mais il fallait que quelqu’un le sache aussi bien que lui et le lui enseigne, comme s’il ne savait rien.
Ce "Quelqu’un" est bien entendu le diable ! ..."
(Matthieu 3/13 à 4/11)
Jean-Claude Vinard, Temple de Crest, 29 décembre 2002

*****

La Foi est un combat, la Foi est une épreuve !
La Foi jaillit de rien, la Foi est nue sans preuve !
La Foi se rit de tout, la Foi est un long fleuve !
La Foi est toujours là, qu'Elle glace ou émeuve !

Au désert, Elle est là, face à face aux démons
Qui disent : "Tu es née pour déplacer les monts,"
"Pour couronner les rois, Baal ou Salomon,"
"Pour amasser de l'or, pour encenser Mammon !"

Dans les temples Elle est là, face à face aux évêques
Qui lui disent : "Tu es, dans nos salamalecs,"
"Garante du pouvoir qui nous entraîne avec"
"Les rois et les soudards, à Rome ou à La Mecque !"

Mais Elle est plutôt là, jaillissant dans l'intime
De Celui qui a faim et qui cherche l'Ultime
Attaché à son âme : Insignifiant, infime,
Candide, illimité, démesuré, sublime !

Enghien, 5 janvier 2003

*****

 

Sola fide ! – 84a

 

Soleil sur le glacier des sources de l'Arc
(photo DV)

*****

(*) "La digue" de Jules Vinard ("Par les sommets vers l'Au Delà", Fischbacher 1914, p. 155 http://dvinard.chez-alice.fr/sommets.htm )

(**) "Le sentier" de Jules Vinard ("Par les sommets vers l'Au Delà", Fischbacher 1914, p. 9 http://dvinard.chez-alice.fr/sommets.htm )

*****

C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône ...
(pour Alexandre Westphal en un jour anniversaire
Saulce, Pentecôte 1951)

*****

C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône,
Qu'un pasteur expliquait à ses catéchumènes,
Que le cours du soleil (l'image était synchrone)
L'effaçait au couchant après un jour de peine

Pour qu'il naisse à nouveau plus brillant dans la nuit.
Ainsi étaient nos vies lavées de bout en bout
Par Celui qui, un jour, nous a montré qu'en Lui
La mort n'était qu'un leurre et l'a vaincue pour nous.

Car c'était bien pour eux le sens de leurs baptêmes
Qu'ils voulaient confirmer comme l'astre lui-même,
Epuisé en son cours, de l'aurore au couchant;
Mourait pour mieux renaître et briller comme avant.

... "Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée,
Comme du papillon, l'aile aux vives couleurs
Sort de la chrysalide inerte et déchirée,
Notre éternité germe au sillon des douleurs"...(*)

Et aussi ... "comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés..."
Ils pourront ..."sûrement trouver la seule route
Où la Foi marche en paix au dessus des dangers "...(**)

Avait dit mon aïeul comme Alexandre ainsi
Venait me confirmer que le ciel rougeoyant
Illustrait le chemin qu'il faut trouver ici :
Qu'il soit remercié pour ce jour émouvant !

La Barbeyère, Crest, 30 juin 2009

*****

(http://dvinard.chez-alice.fr/westphal.htm )

 

Sola fide ! – p. 84b1

 

 

A ma "petite sœur"

*****

Moiran
(photo DV)

*****

 

 

 

 

Sola fide ! – p. 84b2

 

Pour Françoise.

Ma "petite sœur", tu m'appelais "mon petit frère", donc il n'y pas de raison que je ne t'appelle pas encore "ma petite sœur" aujourd'hui !

Te souvient-il qu'il y a 30 ans, à la mort de notre mère, au cimetière de Crest, nous nous sommes tenus la main et tu as souris quand je t'ai dit : "maintenant ma maman c'est toi !"

C'était un fait, pour moi, maman continuait à vivre en toi .. rien n'avait changé.. . elle était toujours présente et vivait désormais en toi car, en fait, rien n'avait vraiment changé !

Notre mère a continué à vivre en toi et continuera à vivre en toi... elle continuera à vivre en ceux qui l'ont aimé, en ceux qui t'ont aimé, en ceux qui t'aimeront toujours...

C'est cela la Vie... car seule la Vie a vraiment une signification et je ne suis pas vraiment sûr que la mort en ait réellement une.. La Vie, elle, elle se voit dans l'affection de tes enfants, dans notre affection et tout le reste n'est, de toute évidence que "littérature" .. disait le poète !

Lorsque nous nous sommes quittés, deux jours avant que tu ne fermes les yeux, tu étais paisible et nous parlions de tout cela paisiblement ..

La mort, disions nous, est bien cruelle pour ceux que nous aimons et qui nous aiment ... mais ce qui subsiste, ce qui subsistera toujours, n'est en définitive que notre affection... car notre affection, elle, reste et restera inaltérable ... tu nous as quitté, nous dit-on, mais non, tu es toujours présente en nous, présente en tes enfants, présente en ceux qui t'aiment..

Tu es toujours ma "petite sœur" et je ne vois vraiment pas de raison pour que cela change, ma "petite sœur" !

Daniel

(Temple de Cliousclat, le 4 août 2018)

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Sola fide ! – p. 84b3

A Henri, mon "Grand frère"

*****

Peyrus
(photo FV)

*****

Mon "Grand frère" : Grand ? Tu l'étais surtout par ce que tu as fait découvrir à ton "petit frère"..

Tu m'as fait découvrir la musique et avons partagé

cette passion. Je me souviens encore, lorsque j'avais 10 ans, de notre duo de flûte à bec au temple de Valence!

Plus tard, nous avons partagé cette passion avec tes amis si nombreux dans ce domaine (Jacques Sarano .. et bien d'autres) que tu m'avais fait rencontrer à Peyrus pour les fêtes de fin d'année que tu organisais traditionnellement.

Tu as été mon chef éclaireur puis mon Commissaire Régional lorsque j'étais routier à Valence. Ton totem était "Pingouin Facétieux" et, à cause de toi, je ne devais me contenter de celui de "Petit Pingouin" !

Lors de tes célèbres séances de "prestidigitation" tu comptais sur moi pour te passer les accessoires dans le bon ordre.. ! j'en tremble encore !

Tu m'a initié dans le Vercors à la marche en montagne et

 

ce souvenir est toujours présent en moi, je te l'assure, lorsque je gravis d'autres montagnes, sur des continents plus lointains ..

Mais, Par dessus tout, je veux te dire, comme je l'ai dit l'année dernière à Françoise, notre grande sœur, lors de son départ, qu'en fait, pour nous, rien n'avait changé !

Notre mère, notre père, notre sœur Françoise et nos frères, Jacques, André et Marthe, Jean-Claude et Jeanne ta femme, sont partis mais, en fait, ne vivent-t'ils pas toujours en nous ? Ne sont-ils pas toujours aussi présents en nous, comme tu l'étais en eux, et ne vivront-ils pas toujours, comme toi, en nous ?

C'est cela la Vie... car seule la Vie a vraiment une signification et je ne suis pas vraiment persuadé que la mort en ait réellement une..

La Vie, Elle, elle se voit dans l'affection de tes enfants, dans notre affection, dans celle de tes amis. Tout le reste n'est, de toute évidence, que "littérature" .. disait le poète !

Avant de nous quitter, nous avions parlé très paisiblement de tout cela ...

La mort est bien cruelle pour ceux que nous aimons et qui nous aiment ... mais en fait ce qui subsiste, ce qui subsistera toujours, n'est-il pas, en définitive, cette affection ? Car cette affection, elle, reste et restera toujours inaltérable ... Tu nous as quitté, nous dit-on... ! Mais non, tu es toujours présent en nous, présent en tes enfants, présent en tous ceux qui t'aiment.

Tu es toujours mon grand frère et je ne vois vraiment pas de raison pour que cela change, aujourd'hui, mon grand frère !

Daniel

(Temple de Valence, le 13 mai 2019)

http://dvinard.chez-alice.fr/

Sola fide ! – p. 84c

Jules Vinard
(Pasteur de "l'église des pauvres" !)

*****

"Attache tes regards aussi sur la poussière !…"
(Jules Vinard, le
Sentier, "Par les sommets vers l'Au-delà" Fieshbacher 1914)

*****

Aujourd'hui, 17 novembre 2012, la paroisse de Levallois, dite la "Petite Etoile", commémorait le centenaire de sa fondation.

Le nom de Jules Vinard, était écrit en lettres d'or sur la somptueuse plaque de marbre dévoilée à cette occasion, précédant les noms des pasteurs du Temple de l'Etoile qui, en 1912, ont présidé à cette fondation.

Mais était-ce ainsi qu'il fallait honorer sa mémoire ?

Je crois que Jules Vinard eut préféré que l'on rappela qu'il fut affectueusement désigné à l'Etoile comme le "Pasteur des Pauvres" en considération de la mission qui lui avait été confiée à Levallois (*).

Appelé en 1888 par Eugène Bersier au Temple de l'Etoile dans la ligne de ses convictions sociales et éducatives, Jules Vinard fut tout particulièrement délégué à la fondation de cette "Petite Etoile".

Il venait d'écrire (publié dans le Worcester's Herald du 4 nov. 1887) :

"Veux-tu savoir comment, dans le désert du doute,
Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés, ..

… Attache tes regards aussi sur la poussière
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ! …"

… lorsque, l'année suivante, Eugène Bersier lui demanda de venir l'assister au Temple de l'Etoile.

Formons le vœu que les paroisses qui commémorent le souvenir de leur origine se rappellent que le plus beau nom dont elles pourraient se prévaloir est celui, donné par Jésus-Christ, de "paroisse des pauvres" !

("Commémoration de la fondation du Temple de Levallois", 17 novembre 2012,
Daniel Vinard, le 21 ième et plus jeune des petits enfants de Jules Vinard)

*****

(*) J'aime la majesté des sombres cathédrales
L'autel aux franges d'or, où se dresse la croix …

…Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire
Inconnu de la foule et par Dieu préféré…

(Jules Vinard, les deux sanctuaires "Par les sommets vers l'Au-delà", 1914)

Jules Vinard

(Pasteur à l'église de l'Etoile de 1888 à 1920)

*****

"D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions, éblouissez mes yeux ! …"
(Jules Vinard,
la digue, "Par les sommets vers l'Au-delà", Fiesbacher 1914)

*****

Sola fide ! - 85

Louis-François Arnaud (1790-1864)

*****

"... J'aime le doux rayon de lumière irisée," (*)
"Qui, tombant des vitraux dans l'ombre du Saint-Lieu ..."

"... Le Temple est l'échappée immense et lumineuse" (*)
"D'où le ciel se dévoile aux yeux du racheté ... "

"... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire"
"Inconnu de la foule et par Dieu préféré ..."

"... C'est l'âme enthousiate et pure, écho fidèle ... "
"... Dont le Christ dans le monde a jeté l'étincelle (*) ..."

*****

(*) Jules Vinard, (1848-1920)"Les deux sanctuaires" (page 104) "Par les sommets vers l'Au delà" @ Fieschbacher (1914). Jules Vinard est signataire du document de remise de la Bible commémorant le cinquantenaire (1812 - 1862) du Ministère à Crest de Louis François Arnaud. Le fils de Jules Vinard : René Vinard, père de l'auteur, a épousé en 1919, son arrière petite fille : Hélène Arnaud.

Sola fide ! - 86

Veillez !

Commémoration de la fondation du Temple de Crest
Par Louis François Arnaud (1790-1864)
Le 1er décembre 1822

"Et ce que je dis à vous,
Je le dis à tous :Veillez !"

(Evangile du jour, le 1er décembre 2002
Marc, 13/37)

*****

Sa façade est en pierre,
Son socle est sur la terre :
C'est delà que nos pères
Elevaient leur prière !

Il est la sentinelle
Inspirée, fraternelle,
De la Foi : "Etincelle" (*),
Jaillissant du réel !

Des hommes l'ont voulu,
"Immense et lumineux," (*)
Mais avons-nous perçu ?
Qu'il est, d'abord, en eux,

La céleste lueur,
"Irisant" (*) notre coeur,
De l'Amour Rédempteur,
Qu'annonce le Veilleur !

Temple de Crest, 1 décembre 2002
Eglise St-Symphorien, St-Germain des Prés, 3 décembre 2002

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Imago Dei" (p. 2) "Transfiguration" (p. 2b) "Un ..." (p. 4) "Image" (p.4b) "Eucharistie" (p. 4d) "Etre et avoir ?" (p. 4e) "Dans le vallon du Cedron" (p. 4f02) "Arithmétique ou Totalité ?" (p. 4fa) "La Beauté et laVérité ?" (p.4 fc) "Hors de Lui ?" (p 4g) "Incarnation" (p. 5) "Cohérence ?" (p. 6) "Evidence" (p. 8) "Il" (p. 10) "Etre en présence" (p. 12) "Sans distinction" (p.12a) "L'étoile esseulée" (p.12c) "Présence Réelle" (p. 14) "Hallâj !" (p. 16) "Ferdowsi !" (p. 18) "Endroit, envers" (p. 20) " Dualité " (p. 22) "L'Instant" (p. 23) "Audible" (p.24)"Résurrection" (p. 26) "Le voyage intérieur" (p. 28) "Apostrophe à la ligne d'horizon ..."(p. 30) "Balancier ?" (p. 31) "Relativité ?" (p. 32) "Impulsion !" (p. 33) "Qu'avait donc dit Descartes ?" (p.33) "Pulsion d'anti-matière" (p. 34) "Entité"(Autisme ?) (p. 34b) "Entité" v2 (Autisme ?) (p. 34c) "L'Entité et l'Unité" (34d) "Glace" (35) "Contraire" (p. 36) "Souffrance ?" (p. 37) "Délivrance ," p. 38) "Régression" (p. 40) "Trou noir" (p. 42) "Déchirure" (p. 44) "Amour déçu !" (p. 45) "Notre éternité germe ..." (Victor Hugo, Jules Vinard) (p. 46) "Excessif ?" (p. 47) "Ephémère" (p. 48) "A la recherche d'un sourire" (p. 49) "Radio amateur" (p. 51) "Envie de vie" (p. 52) "Croquis sur le vif" (p. 53) " Le Ciel et la Terre " (p. 53) "David et Bethsabée ..." (p. 55) "A l'horizon courbé" (p. 56) "Les cieux ultramarins" (p. 57) "A mes 5 frères et soeur" (p. 60) "L'Aurore immatérielle" (p. 60a)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un !

 

 

 

 

Un ! - 1

*****

"Hussein ibn Mansour Al-Hallâj a dit :

"Celui qui, comme moi, lèvera la tête et
regardera ce qu'il ne doit pas regarder,
sur ce bois, retrouvera ses semblables."

(Al-Hallâj (857-922)
Le livre de la parole @ Editions du Rocher)

"Cep de vigne" à Nadalie en Périgord

(Photo DV)

*****

 

 

 

 

Un ! - 2

Imago Dei

*****

"Ton image est dans mon oeil
Ton invocation dans ma bouche
Ta demeure dans mon coeur
Où donc peux-Tu être absent ?"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

"Par Celui qui s'éveille" ..."Sur la terre de Kal ..."
"Et qui soudain réveille" ..."En nous, divin enfant,"
"Le Christ, né de tout Temps !"

("Sur la terre de Kal", DV, 24 décembre 2001)

*****

Sommes-nous, à Son image,
Un de coeur ? Et notre esprit
Lui rend-Il le témoignage
Que nous devons à la Vie ?

Ne serait-Il, sur la Croix,
En notre image, incarné,
La réplique décharnée
De nos coeurs glacés d'effroi ?

Cette image écartelée
Entre l'Être et le Néant,
S'est, en colombe, envolée
Dans un Christ, né de tout Temps !

Enghien, 25 juin 2002

*****

 

Un ! – 2a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*****

Collines de Nazareth, un soir, au Mont Thabor-
(photo dv)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un ! – 2b

 

 

 

Transfiguration

*****

Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.… (Marc 9/2)

*****

Figure ou substance,
Essence ou sens,
Être ou apparence,

Tumulte ou silence ?

Où donc est la Vie,
Où est-elle ici ?
Où donc est l'Esprit,
L'Amour, l'infini ?

En l'âme ou le corps,
Sur terre ou au ciel ?
Non, toujours, encore
En Lui : le Réel !

(En méditant dans les lieux où Jésus de Nazareth, enfant, étudiait les Ecritures
(Mont Thabor, dv, 14 mars 2017)

*****

 

Un ! - 3

 

*****
"... L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait ...
l'autre dit à Jésus, "souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne." Et Jésus lui répondit : "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis .."
(Luc, 23/43)

Le cimetière de la Testa Grigia (3500 m, Valais, Suisse)

(photo dv)

*****

"Prends garde,
Si tu n'es pas semblable au cristal,
Tu regarderas autrui
Au travers du voile de tes noirceurs ..."

(Michel Dogna & Anne-Françoise L'Hôte
"Communions Esséniennes" @Guy Trédanniel)

*****

 

 

Un ! - 4

Un

*****
"Tu as tué, dis-tu, mais c'est toi qui es mort ! ..."

(A l'homme devenu fou, Florence Taubmann,
@La Voix Protestante, octobre 1996)

*****

"Accrochés à la Croix", à sa droite, à sa gauche,
L'un a dit : "Je te hais" quand l'autre a dit : "je t'aime",
Et pourtant l'un et l'autre, ici sont bien les mêmes,
Car par Toi, dans l'Amour, en Toi ils sont tout proches !

Pourquoi toujours vouloir séparer ceux qui t'aiment ?
Toujours vouloir dresser des remparts illusoires ?
Toujours vouloir clamer que tout est blanc ou noir ?
Sans vouloir regarder tous les champs que tu sèmes.

Mais le soleil se lève, ô divine clarté !
Par un puits de lumière, en Sa main, transporté,
Il m'attire en un lieu où tout n'est que beauté,
M'éclairant le Réel, où tout est Unité.

Enghien, 23 novembre 2001

*****

"Vous ne pouvez séparer le juste de l'injuste et le bon du méchant ;
Car ils se tiennent tous deux devant la face du soleil,
tout comme les fils noirs et blancs sont tissés ensembles. "

"Alors seulement vous saurez que que le juste et le déchu
ne sont qu'un seul homme, debout dans le crépuscule ..."

(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

 

Un ! - 4a

 

 

 

 

 

*****

"Sous l'ancienne Rosslyn, le Saint-Graal nous attend
La lame et le calice la protège du temps…"

(Dan Brown, Da Vinci code @JC Lattès)

*****

"Ton image est dans mon oeil
Ton invocation dans ma bouche
Ta demeure dans mon coeur
Où donc peux-Tu être absent ?"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

"A vous, Adam et Eve,
David et Bethsabée,
Tamino, Pamina !
Pour nous, âmes tombées
Loin d'Elle dans l'errance,
En nous, loin dans nos rêves :
Elle est la cohérence
Qui les illumina ! ..."

("Envoi", DV, 17 février 2002)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Image

*****

Homme et femme, Il les créa
Un, Son image incréée.
En leurs cœurs Il recréa
L'Amour, ce rêve enivré !

Temple de Dieulefit, 11 juin 2005

*****

 

Un ! - 4c

 

"Ton image est dans mon oeil
Ton invocation dans ma bouche
Ta demeure dans mon coeur
Où donc peux-Tu être absent ?"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Au creux d'un rocher (Vercors)

Photo DV

*****

"Le Bien-Aimé est si proche de moi …
Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais
Car le souvenir est pour celui qui est absent."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Eucharistie

*****

"Prenez, ceci est mon corps… ceci est mon sang…
… faites ceci en mémoire de moi."

(Luc, 22/17-19)

*****

Fuir ? Mais où ? Comment ?
Peut-être en rêvant…
Le rêve est essence
D'envie, d'espérance ! (*)

L'absence est distance
Au soi, au fixé,
Qui veut qu'on encense
L'ombre et le sensé !

Fuir ? Mais où ? Pourquoi ?
Quand Il est présence,
Au delà du sens,
En mon rêve, à moi !

Fuir ? Mais pourquoi toi ?
Quand ton rêve est sens
De l'absence en toi
Qui dit Sa présence ?

Hors du temps, du sens (**)
Et pourtant Présence !
N'est-ce pas l'essence
De notre Espérance ?

La Barbeyère, Crest, 22 décembre 2005

*****

(*)"Le sens et l'essence" ("Terra incognta" - 16)
(**)"Souvenir ?" ("Ego indignus sum !" - 28b) "Présence réelle" ("Un !" - 14)

 

Un ! - 4e

****

Le pont de Purni vers Phuktal
au Zanskar, Laddakh, Inde

Photo DV, août 2003

*****

 

Être ou avoir ?
(Un arc-en-ciel ? Un horizon ?)

*****

"Je ne veux qu'une chose, un pont,
rien qu'un pont qui relie mes lèvres à tes lèvres,
qui relie mes lèvres aux deux rives.
Ô doux rêve… Rien qu'un pont !

(Dieu et l'art de la pêche à la ligne, Marc Alain Ouaknin, Ed. Bayard)

*****

Être ou avoir : Est-ce un choix ?
L'un est tout, l'autre n'est rien !
Entre eux deux, quel est mon choix ?
Un but, un rêve, ou bien rien ?

L'un est tout, l'autre est la vie.
L'un est soi, l'autre est l'envie.
Réel ou antinomie ?
Est-ce en moi ? Est-ce en la Vie ?

L'Être est un, mais le vécu, (*)
La chaleur et l'imprévu,
Ne sont-ils pas, quand ils arrivent,
Un pont rêvé entre deux rives !

Être et avoir : Est-ce un pont ?
Un rêveur entre ces rives ?
Est-ce un amant, entre deux rêves ? (**)
Un arc-en-ciel ? Un horizon ?

Entre Lyon Part-Dieu et Crest, 23 février 2006

*****

 

(*) "Voyage interieur" (Terra incognita - 6a)
(**) "La porte des rêves" (Terra incognita - 10i)

 

Un ! 4f01

 

*****

Au commencement était le Verbe

Et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu

En Lui était la Vie et la Vie était la lumière des hommes.
La Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reçue !

(Jean 1/1-5)

*****

Vallon du Cedron au tombeau d'Absalon-
(photo dv)

*****

Un jour en Galilée, Jésus a rassemblé
5 pains et deux poissons …
Il leur donna son Corps, son Sang et sa Pensée…
…Rassemblés, partagés, ils sont Totalité !
("Arithmétique ou Totalité ?", dv, 28 sept 2008))

*****

 

 

Un ! 4f02

 

 

 

*****

"A Celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Dans le vallon du Cedron

*****

En vallon du Cedron,
Au tombeau d'Absalon,
Au pied des Oliviers,
Un homme nous disait :

En lui sa ville aimée,
En lui tout son passé,
En nous la cécité,
En Lui, l'Eternité !

(En chemin vers le Jardin des Oliviers, 18 mars 2017)

*****

"Faut-il marcher vers Toi
Ou marcher avec Toi ?"
(D'Emmaüs à Compostelle, Aubrac, dv, 4 juin 2013)

*****

 

 

Un ! – 4fa

 

*****

"Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent."
(Evangile de Jean 6/11

*****

Mandala à Bodnath (Kathmandu, Népal)
(photo dv)

*****

"L'Un produit le multiple,
Et le multiple retourne à l'Un
Lorsque l'Un est connu
Tout dans l'Un disparaît !"

Kabir, Bénarès, XVème siècle, éditions les Deux Océans

"Arithmétique ou Totalité ?"

(Jean-6/11)
(Bizarre, bizarre, nos exégètes ont adjoint à ce texte le terme
"multiplication" qui n'y figure pourtant vraiment pas !)
Commentaire de Nicolas Baud, Pasteur à Crest, Drôme

*****

"Dieu est Un !"
(Affirmation monothéiste)

*****

(*) "A celui qui, le premier,par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux !"
.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Pourquoi multiplier ce qui n'est qu'Unité ?
Et vouloir diviser ce qui reste en entier ?
Ajouter, retrancher ? Abonder ou tronquer ?
Quand Elle est devant soi, Elle est Totalité !

Un jour en Galilée, Jésus a rassemblé
Cinq pains et deux poissons, fruits de cette Unité,
Pour nourrir tout un peuple affamé d'insensé,
Mais qui, c'est singulier, voulait le partager !

Il lui donna son Corps, son Sang et sa Pensée (*).
Distribués, donnés : Ils sont Totalité,
Multipliés, tronqués : ils ne sont qu'une idée
Vague et sans lendemain, un projet dépassé !

Doit-on multiplier ce qui est singulier ?
Calculé, raisonné : il est toujours entier !
Logique, arithmétique : il n'est qu'une entité !
Rassemblé, partagé : il est Totalité !

Temple de Beaufort, Drôme, 28 septembre 2008
Dans le RER entre Créteil et Gare de Lyon, 19 janvier 2009, v2

*****

 

Un ! – 4fc

 

La Beauté et la Vérité
(Apparence ou Totalité ?)

*****

"Un jour en Galilée, Jésus a rassemblé
Cinq pains et deux poissons, fruits de cette Unité…"
( "
Arithmétique ou Totalité ?",
Temple de Beaufort, Drôme, 28 septembre 2008)

*****

L'une éblouit quand l'autre aveugle,
L'une a vécu quand l'autre éclate,
En blanc, en noir, en écarlate
Ici ou là, quand bon leur semble.

Apparence ou réalité ?
L'une et l'autre se ressemblent,
L'une et l'autre en nous s'assemblent
Par vanité, par vacuité !

Par bonheur ou par malheur,
Battant pour nous d'un même cœur,
Tour à tour, nos joies et nos pleurs,
L'une et l'autre sont deux sœurs.

Car, comme nous, en vérité,
Elles ne sont ni temporelles,
Ni matérielles, ni éternelles,
Mais Réel et Totalité !

Firdousi, Guerrevieille, 31 décembre 2013, v2

*****

"La beauté ? Une vibration qui entoure l'objet avec la marque de l'éternité !"
("La Visitation de la beauté", François Perdrizet, Aleas p.39)

*****

 

Un ! – 4fd

 

 

 

 

 

*****

Mammillarias (Cordillère Blanche, Pérou)

(photo dv)

*****

 

Un ! - 4g

 

"Le Bien-Aimé est si proche de moi …
Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais
Car le souvenir est pour celui qui est absent."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Platanes à Moiran, Cliousclat, Drôme
Photo DV

*****

Être ou avoir : Est-ce un choix ?
L'un est tout, l'autre n'est rien !
Entre eux deux, quel est mon choix ?
Un but, un rêve, ou bien rien ?…
(***)
("Etre ou avoir" dv, 23 février 2006)

*****

(*) "Présence réelle" (Un ! - 14) (**) la "Bonne Pensée" (Zoroastre, 660- 583 av. JC)
(**) "Paradis perdu" (Sola fide ! - 14) (***) "Etre ou avoir" (Un ! - 4e)

Hors de Lui ?
(Confession de Foi d'après Mawlana Rûmi)

*****

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?"
"Je pleurais, Il dit : "C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?"

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Comment peut-on aimer, exister, hors de Lui ?
Comment croit-on savoir, posséder, hors de Lui ?
Comment veut-on créer, procréer, hors de Lui ?
Comment sait-on marcher, discerner, hors de Lui ?

Dieu, nous le nommons ainsi, n'est pas une abstraction :
Un fantasme incréé, objet de nos pulsions,
Un coupable idéal, fruit de nos émotions…
Mais notre Être lui-même, et sa respiration !

"Mon Bien-Aimé, mon Dieu, est si proche de moi,
Plus proche que mon âme ou mes yeux ou mon sang" (*)
Disait à la "Pensée" (**) le poète persan
Qui refusait ainsi, l'imposture et ses lois !

Mais pour moi n'est-il pas, souvent, ce dieu sans Moi
Qui me commanderait d'obéir à sa loi
Edictée par cet autre, imposé par mes choix,
Qui voudrait exister en expulsant ce Moi ?

Non ! Il n'est pas un Dieu qui est distant de moi,
Car c'est moi qui croit bon d'être distinct de Lui.
Non ! Il n'est pas un Dieu asservi par mes choix :
C'est mon Être lui-même et le Lien qui l'unit !

La Barbeyère, Crest, 27 août 2006

*****

 

Un ! - 5

 

Incarnation

*****

"La lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne l'on point reçue."

(Jean 1/5)

*****

Âme en un corps, ou corps à corps en l'âme,
Flamme en un corps, ou corps que l'âme enflamme,
Drame en un corps, ou corps percé, sans âme,
Trame en un corps tendu, tissé dans l'âme ?

L'une pour l'autre est flamme, ou trame, ou drame,
L'un pour l'autre est ténèbres, fer, ou lame,
L'une pour l'autre est souffrance ou Lumière,
L'un pour l'autre est indifférence ou Terre !

L'une sans l'autre est cime, inaccessible,
L'un sans l'autre est inutile, insensible,
L'une en l'autre est rayon, soleil levant,
L'un en l'autre est rocher, dressé au vent !

Enghien, 27 mai 2003

*****

La matière est horreur, la pensée éphémère,
Le corps vit de la Terr(e) dont l'âme est la Lumière !
L'un sans l'autre n'est rien, l'un de l'autre est l'enfer !
L'Homme est incarnation, qu'il le croie ou l'espère !

Enghien, 28 mai 2003

*****

 

 

Cohérence !

*****

"Aïe ! Toi ou moi ? Voici deux dieux ! ...
... Entre Toi et moi, un moi est de trop !"

"Mon Unique m'a unifié par l'unification du Vrai
Vrai auquel ne mêne pas maint chemin
Je suis le Vrai et le Vrai est le Vrai par le Vrai
Il se vêt de Lui-même et la différence s'évanouit."

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Oui, Dieu est Un, d'accord !
Mais ne veut-il, d'abord,
Que son image, ici,
Le soit vraiment, aussi ?

Nous parlons en son Nom
Dans temples et salons.
Nous combattons pour Lui,
Sans chercher trop d'ennuis !

"Ce n'est pas moi qui vit,"
"Mais Lui qui vit en moi !"
Disons-nous quelquefois.
Ou bien : Nous sommes en Lui ...
Quel est donc votre avis ?

Quand donc comprendrons-nous
Qu'il est le Dieu jaloux
De notre identité ?
C'est là son Unité !

Forêt de Montmorency, 15 juin 2002

*****

 

Un ! - 7

 

*****

Le monde existe-t'il ?

"Blason de Niels Bohr"

(Le cantique des quantiques de
Sven 0rtoli, Jean-Pierre Pharabod
@ Editions La Découverte)

*****

 

 

 

Un ! - 8

 

 

 

Evidence !

*****

"Avec l'oeil du coeur, je vis mon Seigneur
et Lui dis : "Qui es-Tu ?" Il me dit : "Toi"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Suis-je sûr qu'Il existe ?
Suis-je sûr que j'existe ?
Et quelle différence,
Là, pour notre existence,
Cela fait-il, vraiment,
Si pour nous, cohérence,
Est de quelque importance
En nous, de temps en temps ?

Enghien, 30 juin 2002

*****

 

Un ! - 9

*****

Pieta (musée de Florence)

*****

"Tu l'as tué", dis-tu, "mais c'est toi qui es mort"
("A l'homme devenu fou", Florence Taubmann
La Voix Protestante, octobre 1996)

*****
"Je suis l'Indivisible, en mon âme, en mon corps"
("Indivisible", DV, novembre 2002)

*****

Un ! - 10

Il

*****

"Faut pas chercher midi à quatorze heures !"
(Bon sens populaire)

"Notre coeur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il
nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ?"
(Luc 24/32)

*****

Pourquoi le cherchait-il,
Puisqu'il n'est nulle part ?
Pourquoi l'attendait-il,
Puisqu'il est bien trop tard ?

Pourquoi le suivait-il,
Puisqu'il est invisible ?
Pourquoi l'adorait-il,
Puisqu'il est indiscible ?

Pourquoi le servait-il,
Puisqu'il est inutile ?
Pourquoi l'espérait-il,
Puisqu'il est en exil ?

Pourquoi l'écoutait-il,
Puisqu'il est inaudible ?
Pourquoi l'implorait-il,
Puisqu'il est insensible ?

Pourquoi le chassait-il,
Puisqu'il est ce qu'il sème ?
Pourquoi le fuyait-il,
Puisqu'il n'est que lui-même ?

Firdousi, Guerrevieille, 18 avril 2004

 

Un ! - 11

*****

"La corde"

"Carl Cerruti à la rimaye de la Jungfrau"
(Photo DV, 30 mai 1982)

*****

 

Un ! - 12

 

 

 

Être en Présence

*****

"Être ou ne pas être :"
Être soi, mais être
Un Être pour l'autre
Qui, soudain, voit naître,
En l'Être, un Autre :

l'Être en Soi, Fenêtre
De la cohérence
De son existence,
Qu'il voit apparaître,
S'il fait disparaître

Son impatience
Et sa violence :
Fatale alliance
Forgée en l'absence
De l'Être en Présence

Enghien, 15 octobre 2002

*****

 

Un ! - 12a

 

 

 

 

*****

Le Chachani (6075 m) et le Misti (5822 m), Arequipa, Pérou.
(Photo DV)

*****

 

 

 

Sans distinction

*****

"Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes tes créatures, spécialement pour le Soleil, notre grand frère. Il fait le jour et par lui, tu nous illumines. Il est si beau et si rayonnant. De toi, Très-Haut, il est un magnifique reflet !"

(Saint-François d'Assise)

*****

Pourquoi la mort nous soucie-t'elle
Et non la vie des animaux
Qui vivent ici sous le ciel
Comme la plante et son rameau ?

Pourquoi faut-il que le soleil
Eclaire et berce ses enfants,
Sans distinction et qu'il y veille,
Quand l'homme estime être plus grand ?

"La vie est là, simple et tranquille"
A dit Verlaine : a-t'il raison ?
L'humain est beau, la bête est vile,
Est-ce bien là notre horizon ?

"Les animaux ont-ils une âme ?"
Demande un quidam qui ripaille
Devant un tas de victuailles.
"On l'a bien accordé aux femmes"

Lui répondit son marmiton :
"Tout est perdu, mon bon monsieur",
"Croyez moi bien, ils l'obtiendront"
"L'homme n'est plus maître des cieux !"

Pourquoi faut il que l'on plaisante
A tout moment, à ce sujet ?
"Le ciel est bleu et l'oiseau chante"
"Dans sa prison, meurt l'étranger…"

L'esprit est-il si limité
Qu'il ne voit que le bout du nez ?
Mais la Pensée vole et renaît
Dans un espace illimité

Où chaque chose a son parfum,
Où la Vie pénètre en chacun :
La parcelle est totalité,
C'est ce qu'on nomme Eternité !

En dégustant un cochon d'Inde rôti, Arequipa, Pérou, 16 août 2005

*****

 

Un ! - 12c

 

 

 

*****

Ile de Taquile, lac Titicaca (3810 m), Pérou.
(Photo DV)

*****

 

 

 

 

L'étoile esseulée

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

A l'aube, en la Pensée, en l'Etre, en la Lumière,
Une étoile nouvelle est née dans l'univers.
Parée de mille feux, elle brille et reflète
La nuée de ses sœurs qui lui font une fête.

Leur entrelacs serré sous-tend vers l'infini
Le lien conceptuel, focal, des galaxies.
Chaque étoile est unique et chacune est parcelle
Du Tout, de la Pensée, de l'Etre et du Réel.

Mais croit-on qu'un reflet, quoique unique et fidèle
Remplisse de clarté l'immensité du ciel ?
L'étoile est sans valeur, sans substance et sans sel,
Eloignée de ses sœurs, du Tout et du Réel.

Parfois, sans la Pensée, l'esprit part et s'égare
Dans l'espace incertain du Temps, de l'apparence :
Séparé de sa source il n'est plus qu'un hasard,
Un fantasme impotent, un corps sans existence !

Ile de Taquilé, presqu'île de Capachica, Pérou, 18 août 2005

*****

 

*****

"Le Bien-Aimé est si proche de moi
Plus proche de moi-même que ma propre âme
Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais
Car le souvenir est pour celui qui est absent."

"Création")

(Sculpture sur buis de Jacques Sarano)

*****

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?"
"Je pleurais, Il dit : "C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?"

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Un ! - 14

Présence Réelle

*****

Confession de Foi
(d'après Hussein ibn Mansour Al-Hallâj
et Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi)

*****

"J'ai renié la religion de Dieu, le reniement
Est un devoir pour moi, un péché pour les croyants ..."

"En Te reniant, je Te sanctifie, Et ma raison en Toi est folie,
Qui est Adam, sinon Toi ?"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Ô Dieu, je renie Ta religion !
Renier, est un devoir pour moi !
Mais c'est un péché pour l'opinion
De ceux qui, hélas, ne voient qu'en Toi
Le Dieu lointain auquel sacrifie,
De temps en temps, pour eux, leurs notables ...
En Te reniant je sanctifie
En mon coeur, Ta Présence ineffable !

Ma raison en Toi est la folie
Infinie de celui qui oublie,
Même Lui : Celui qui vit en lui !
Le Bien-Aimé est si proche en lui
Qu'il en perd jusqu'à son souvenir,
Car le souvenir est pour l'absent !
Il est son âme et son avenir,
Ses yeux, sa vie, ses larmes et son sang !

Enghien, 10 juillet 2002

*****

 

Un ! - 15

*****

Ô Allah, Tu es celui qui se dévoile en tous côtés, quitte tous côtés. Au nom de l'accomplissement par Toi de mon dû Et au nom de l'accomplissement par moi de Ton dû ..."
"... Au nom de Ta perpétuité ... accorde moi de remercier cette grâce dont Tu m'as fait don ..Pardonne-leur, car si Tu leur avait révélé, ce que Tu m'as révélé, ils n'auraient pas fait ce qu'ils ont fait."

Tilleul de Jacques Sarano
(Photo dv)

"Grâce Te soit rendue pour Tes actes et gloire Te soit rendue selon Ta volonté"

"Ceux qui me disent impie sont bien plus proches d'Allah que ceux qui me reconnaissent comme guide.Car à ceux qui voient en moi l'impie le font par amour pour leur foi et font preuve d'amour envers Allah.A la croyance en un autre que Lui, Allah préfère cette preuve."

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Le livre de la parole @ Editions du Rocher)

*****

Un ! - 16

Hallâj !
(d'après sa "parole prononcée sur la croix")

*****

Ô Allah, Tu es Celui qui se dévoile en tous,
De tous côtés, quitte tous côtés, repousse
Mon accomplissement, ce n'est que le mien
Qui s'use ici dans le divin qui est Tien !
J'accomplis Ton dû, Tu accomplis mon dû,
Mais l'accomplissement par moi de Ton dû
Est contraire à l'accomplissement par Toi
De mon dû, chose humaine indigne de Toi !

Ô Allah, au nom de Ta perpétuité,
Accorde au regard de ma précarité
Que je Te remercie et rende à la terre
Cette Grâce et ce don que par Ton mystère
Tu m'as révélés lorsque Tu éloignais
Des rives de Ton visage et me craignaient
Ceux qui voient en moi l'impie et sont privés
De tout ce qui vit, de tout ce qui vivait !

Vois Tes fidèles assemblés pour me tuer,
Pour manifester leur zèle et T'approcher.
Pardonne-leur, ils ne savent ce qu'ils font,
Car ceux qui voient en moi l'impie, ils le font
Par amour pour leur foi et font ici preuve
D'amour pour Toi, qui m'accorde cette épreuve.
Mais ici, c'est Toi qui va leur révéler
L'Amour que Ta Grâce m'avait révélé :
Gloire à Toi, en Toi ma Vie peut s'envoler !

Enghien, 10 juillet 2002

*****

 

Un ! - 17

*****

(*) "C'est Dieu qui m'a donné la force et la victoire, et non pas le roi et son armée.
Le monde est mon esclave et Rakhsh est son trône ;
mon épée est mon sceau, mon casque est mon diadème ;
le fer de ma lance et ma massue sont mes amis ;

mes deux bras et mon coeur me tiennent lieu de roi.
J'illumine la nuit sombre avec mon épée ;
je fais voler les têtes sur les champs de bataille.
Je suis né libre et ne suis pas esclave, je ne suis le serviteur que de Dieu."

(Rostam à Kavous, Livre des Rois, Ferdowsi (932-1025) @ Sindbad, Actes Sud)

*****

 

Un ! - 18

Ferdowsi !

*****

Que voyaient-ils donc, Ferdowsi, tes héros
Pour marcher, droit devant, victimes, bourreaux,
Rois ou Pahlavâns, Touraniens, Iraniens ?
Tous vivaient leur destin, incarnaient le Bien
Ou le Mal, qu'importe ! En eux était la Vie
Bouillonnant soudain hors des temples et parvis !
"C'est Dieu qui donne et la force et la victoire !" (*)
Dit Rostam à Kavous : "Où donc est ta gloire ?"
"Le monde est mon esclave et Rakhsh est mon trône"
"Je ne suis serviteur que de Dieu" dont l'aune
Mesure en nous sa Voie,
Mesure en nous la Foi !

Que portaient-ils donc, Ferdowsi, tes héros
Pour marcher, droit devant, victimes, bourreaux,
Dans ces nuits obscures et ces chemins de feu
Qui s'ouvraient soudain, éblouissant leurs yeux ?
Délivrance ou fardeau ? Qu'avaient-ils en eux ?
Esfendiâr comme Afrâssiâb étaient seuls :
Ils en portaient le poids, c'était leur linceul !
Bijen et Manijè, Zâl et Roudabé
Comme ailleurs, bien sûr, David et Bethsabée
Portaient en eux ce grain de vie, d'espérance
Qui dans notre existence,
En est la cohérence !

Villa Firdousi, Guerrevieille, Ste-Maxime, Var, 9 juin 2002
Rev. La Barbeyère, Crest, 12 sept 2017

*****

 

 

 

Un ! - 19

Endroit, envers

*****

"… D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions, éblouissez mes yeux !…
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir sous la splendeur des cieux."

Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines,
Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu,
Nos terrestres cités qui tombent en ruine
Sont les fondations de la cité de Dieu !"

(Jules Vinard, "La digue", "Par les sommets vers l'Au-delà" Fischbacher 1914)

*****

"…Car elle est vide et glace
et sans voix et s'efface…"

("Régression" DV, 22 mai 2002)

*****

Endroit, envers,
Amour, colère,
Automne, hiver,
Succès, revers…

Quelle importance ?
Tantôt portance,
Tantôt souffrance,
Tantôt démence,

Le cœur aspire
Au souffle, au rire.
Il aime, admire,
Ce qui l'attire.

 

 

Un ! - 20

Le cri, l'injure,
La démesure,
L'offrande impure
Et le parjure

Ne font qu'ouvrir
En son armure,
Le poids, l'empire
De sa blessure :

Elle est absence,
Outrance, offense,
Désespérance,
Privée de sens.

Mais elle est seuil,
Fenêtre, accueil,
Espoir et deuil
De son orgueil !

Elle est terrain
Du lendemain.
Elle est jardin
Pour l'Esprit Saint !

Un rêve, un être,
Vient de renaître,
Et dans l'azur,
Il est murmure !

Du ciel obscur,
Revient le jour.
De sa brûlure
Jaillit l'Amour !

Entre Crest et Lyon, la Part-Dieu, 19 mai 2004

*****

 

Un ! - 21

 

 

 

 

*****

Dans la " cosmogonie " de " Stargate " (série télévisée diffusée par M6), les interlocuteurs des terriens sont des êtres duels, d’origine humaine mais habités par des " symbiotes " avec lesquels ils partagent leur existence.

Pour les Goa’Uld, ce symbiote est tout puissant, il ne laisse aucune liberté, ni la parole à l’organisme humain. Assoiffés de pouvoir, ce sont des prédateurs qui veulent se faire passer pour des dieux.

Pour les Tok’ra, qui ont échappé jusqu’à présent à l’emprise des Goa’Uld, le symbiote et l’organisme humain se respectent, ils peuvent s’exprimer tour à tour, indépendamment.

Pour les Jaffa, la symbiose est effective. Ils sont généralement les esclaves des Goa’Uld (leurs redoutables hommes d’armes) qui les utilisent. Mais certains d’entre eux ont pris conscience de la vanité des Goa’Uld (" Non Apophys, tu n’es pas un dieu ! " dit Teal’c dans " le Seuil ")

Et qu’en est-il des terriens ?

*****

 

 

 

 

 

Un ! - 22

 

Dualité
(Dyslexie ?)

*****

Actif ou factuel,
Ils sont rêve ou réel.
L’un vit en l’Ephémère
Quand l’autre est sur la terre.

Lequel est-il Pensée ?
Lequel est-il risée ?
Lequel croit-il aux dieux ?
Lequel est-il sérieux ?

Lequel a-t’il ouvert
Ce gouffre en l’univers ?
Trou noir imaginaire
Qu’il a nommé : Matière !

Lequel a-t’il osé
Défier la logique
D’un devenir puisé
Dans l’ombre analytique ?

Mais ils sont l’un et l’autre
Mécréant ou apôtre
Unis par le réel
Dans l’Être immatériel !

En marchant autour du lac d’Enghien, 15 février 2004

*****

 

Un ! - 23

 

 

 

L'Instant

*****

Ils sont deux, ils sont trois, ils sont infinité,
En mon rêve, en mon sang, ils sont éternité.
Chacun d'eux est unique et chacun d'eux est roi,
Chacun d'eux est multiple et chacun d'eux, un choix.

En mon corps éclaté, ils sont infirmité,
Déchirant, saturant, en toute impunité,
Les projets, les années, les pensées, les aimées
Qui s'en vont désunies, dépassées, en fumée,

En l'impossible accord, invisible et pourtant
Sous-jacent en chacun, insensible et pourtant
Sous-tendu en chacun, impensable et pourtant
Recréant la Pensée, l'Unité et l'Instant !

La Barbeyère, Crest, 28 avril 2004

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

*****

Les 4 âges de Ramsès II (Abou Simbel)
(photo DV)

*****

 

 

 

Un ! - 24

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

 

Audible

"Le dualisme soma-psyché n'a plus de pertinence"
(Claude Smadja, La vie opératoire, PUF 2001, p. 134)

****

Psychique ou somatique
Interne, analytique,
Virtuel ou physique :
C'est l'Un, il est Unique !

Chacun veut son pouvoir,
Pour l'un, c'est le savoir,
La vie ou le devoir,
Pour l'autre, un faible espoir,

Eloigné, indicible
Qui l'attire, invincible,
Hors du choix impossible
Entre l'Ombre et sa Bible !

Lequel est-il sa voie ?
Lequel est-il sa loi ?
Lequel est-il sa Croix ?
Lequel est-il sa Foi ?

Mais peut-être, d'ailleurs,
Ce choix n'est-il qu'un leurre ?
Un hologramme, auteur
Dans la nuit, de sa peur

Qui craint l'Indivisible,
Unique, inaccessible
A son idée, risible,
De choisir seul, l'Audible !

Enghien, 10 mai 2004

*****

Un ! – 25

 

Isis et Sekmeth à Karnak
(photo Sonia Lorho)

Râ, exédé par les infidélités des hommes, envoie sa fille Sekmeth qui les noie dans un bain de sang .. Il s'en repent mais peine à l'arrêter… Heureusement Isis veille... Est-ce pure fiction ?

(Episode 7/19 "Résurrection" de la série Stargate SG-1de Brad Wright)

Anna est un produit des apprentis sorciers de la science obscure du contre espionnage américain.

Son ADN est hybride entre celui d'un humain et celui d'un Goa'Uld (prédateurs assoiffés de pouvoir qui se font adorer comme des dieux - voir "Dualité")

Son apparence est humaine et sa conscience aussi, mais elle est habitée par Sekhmeth (souveraine égyptienne connue pour sa cruauté) dont elle a reçu les gènes...

Elle a été retrouvée dans un laboratoire secret, dont tous les chercheurs ont été massacrés, pas elle de toute évidence.

"Ce n'est pas moi !… Je ne suis pas une meurtrière !… Jamais je n'aurais pu faire cela !… Je ne sais pas qui a fait cela !… Je n'en ai aucune idée !… Il faut me croire !…" dit-elle.

Tout ce qu'elle sait faire, c'est dessiner des fusains étranges, pendant que l'équipe Stargate tente de désamorcer la bombe dévastatrice qu'elle a déclenchée.

Mais elle accepte que Daniel, l'archéologue et poète, l'entraîne dans ses rêves par la méditation. Elle perçoit alors la couleur et la réalité qui habitent son inconscient, horrible et meurtrier qui est responsable de ses actions incompréhensibles.

Cette vision est intolérable et lui permet de revenir à elle ("résurrection" ?), la bombe est désamorcée mais elle se donne la mort, ne pouvant séparer son inconscient de sa réalité

*****

 

Résurrection
(D'après un épisode de Stargate SG-1)

*****

"Je est un autre"
(Lettre d'Arthur Rimbaud à son ami Jean Demeny)

*****

"Je vais discourir des deux esprits,
Dont le plus saint, au commencement de l'existence,
a dit au destructeur :
Ni nos pensées, ni nos doctrines, ni nos forces mentales ;
Ni nos choix, ni nos paroles, ni nos actes ;
Ni nos consciences, ni nos âmes ne sont d'accord;"
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 45, l’Avesta)

*****

Elle est double : Un Être et un démon
Sont assemblés en elle. Oraison
De l'Ombre en la Pensée, horizon
Virtuel du "Je", de la raison

Obscurcie par le gène et l'éveil
De l'Autre, inconscient qui sommeille.
Elle est double : Un spectre inscrit en elle
Efface la Pensée, le Réel,

Et détruit son œuvre et sa racine.
Elle est seule en la nuit, mais devine
Peu à peu, cet Autre qui l'arrime
Au meurtre, à la pulsion qui l'anime.

Son rêve est en elle : Obsession !
Son double, en elle est : Répulsion !
Son frère, en elle est : Compassion !
Son réveil est : Résurrection !

Enghien, 2 Juin 2004

*****

Un ! - 27

*****

Le Major Samantha Carter et l'équipage du "Prométhée" (vaisseau d'exploration intergalactique) sont attaqués par un vaisseau inconnu et tentent de trouver refuge dans un nuage gazeux qu'ils se préparaient à explorer.

Samantha (Sam) est blessée en tentant de réparer les avaries dans un compartiment isolé. Quand elle revient à elle, elle est seule dans le vaisseau abandonné par l'équipage visiblement capturé par les agresseurs.Samantha reprend les commandes et entreprend de réparer le vaisseau dont l'intégrité se dégrade rapidement en raison des dommages et de la corrosivité du nuage dans lequel il se trouve. Elle calcule et recalcule, inlassablement, les données dont elle dispose pour tenter de réparer et d'extraire le vaisseau à ce piège (elle est le grand spécialiste de l'astrophysique) mais sans aucun succès.

Elle sombre alors dans un rêve semi-commateux et revoit en pensée ses équipiers (dont elle est mentalement très proche). Ils se penchent vers elle et lui disent des choses dont elle ne comprend pas bien le sens :

"… Sam, revenez au début… ne vous acharnez pas sur les détails… occupez-vous de l'essentiel… tout ce que vous trouvez à faire, ce sont des diagnostics…" Une petite fille, s'approche d'elle en soufflant des bulles de savon et chante : "Quand tout l'espoir s'est enfui … Quand le soleil s'obscurcit… Dis-moi, jolie petite fille,… Quelle est cette étoile qui brille ? …"Elle revoit surtout son chef, le Colonel O'Neill, auquel l'unit une affection très forte mais totalement inavouée de part et d'autre (sens du service oblige !). Sans doute cela lui donne-t'elle le besoin ultime et la force de revenir à elle-même, et de trouver (une fois de plus !) la solution technique, qui libérera le vaisseau et ses compagnons…

Mais elle, sera-t'elle libérée ?

("Le voyage interne" épisode 7/13 de la nouvelle série "Stargate SG1" de Brad Wright et Jonathan Glassner, diffusé le 30 avril par M6)

 

Le voyage intérieur
(version 1 inspirée par l'épisode 7/13 de Stargate SG1 :
voir
version 2

*****

Totalité crucifiée,
Réalité désincarnée,
Cortex dépouillé, décharné
De l'ADN modifié

Par la dérive et la souffrance
De la pensée privée de sens,
Qui disparaît, aveugle, en la nuit
Qu'elle a créée et qui s'enfuit.

Sam analysait, calculait,
Recalculait, extrapolait,
Mais l'essentiel lui échappait
Car elle était trop occupée

A programmer, reprogrammer,
Tandis que la Vie s'envolait,
Malgré ses efforts acharnés,
Hors d'elle : Espérance incarnée !

Que manquait-il, que cherchait-elle
En fait, au delà d'un réel
Supposé, qui fuyait sans elle,
Atone, insensible, irréel ?

Etait-ce un but, un sens ultime
A sa réalité intime,
Fuyante, abandonnée, courbée,
Comme en David et Bethsabée ?

Enghien, 7 mai 2004

*****

 

 

 

*****

"De la musique avant toute chose ...
... Rien de plus cher que la chanson grise,
Où l'Indécis au Précis se joint ..."

(Paul Verlaine, Art poétique, 1885, Fasquelle)

*****

Crêtes de la Drôme et des Baronnies

(photo dv)

"... Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux."

"Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire :
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ..."

(Alphonse de Lamartine, Méditations, Hachette, 1820)

*****

Un ! - 30

Apostrophe à la ligne d'horizon ...

*****

"Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel, dans la nuit sont plongés ..."

*****

Pourquoi es-tu si floue ? Pourquoi es-tu si nette ?
Tantôt invite au rêve, tantôt à la raison,
Passage vers la Vie ? Barreau de ma prison ?
Ouvres-tu le ciel ou fermes-tu l'horizon ?

Pourquoi es-tu si floue ? Pourquoi es-tu si nette ?
Pourquoi te caches-tu quand hurle la tempête ?
Pourquoi te dresses-tu, obstacle à mes conquêtes ?
Quand vers toi, triomphant, j'en perçois le poison.

Pourquoi t'adoucis-tu, dans la nuit transparente ?
Quand mes rêves vers toi, m'attirent au-delà ...
Vers ce lointain si proche auquel notre âme monte,
Sans quitter cette terre où nous marquons nos pas.

Enghien, 23 octobre 2001

*****

"... Ne fixe pas tes yeux, seulement sur l'étoile,
Que l'Idéal allume, au loin, sur l'horizon ...
... Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ..."

(Jules Vinard, "Par les sommets, vers l'Au Delà ...",
Fischbacher, 1914)

 

 

Un ! - 31

 

 

Balancier ...

*****

"En vérité, vous êtes suspendus
comme une balance entre votre tristesse et votre joie."

"Lorsque vous êtes tristes, regardez à nouveau en votre coeur,
et vous verrez qu'en vérité, vous pleurez pour ce qui fut votre délice."

(Khalil Gibran, "le prophète" @ Casterman)

*****

Rien ne se perd, ni crée,
Nous a dit Lavoisier,
Parlant de la matière.
Et si, notre âme entière,
Ballottée à son gré,
Réglait ce balancier !

Jours heureux, jours de peine,
A ce flux qui l'enchaîne,
Faut-il donc que la vie
Soit rivée sans relâche
Au bonheur qui attache,
Au malheur qui survit ?

Enghien, 31 janvier 2002

*****

 

 

Un ! - 32

Relativité ?
(E=mc2)

*****

"Au commencement était la Parole,
Et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu."

"Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle,
et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle."

En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l'on point reçue.

(Jean 1/1-5)

*****

Eux égalent : aime, c'est deux !
Ce couple est-il heureux ?
Depuis quand la matière
Aime-t'elle la Lumière ?

Et qu'en est-il du Temps ?
Trop court ? Trop long ? Vraiment !
Ne vois-tu qu'il t'attend
Au gré des sentiments ?

Ces inventions et modes
Sont pourtant bien commodes !
Mais, loin de la Lumière,
Elles ont chassé la Terre !

Enghien, 24 janvier 2002

*****

 

 

Un ! – 33

Impulsion !

Pulsion délétère,
Pulsion de colère,
Pulsion de matière,
Pulsion sans Lumière !

Pulsion dans le Vent,
Pulsion sur la Terre,
Pulsion dans l'Ether :
Pulsion hors du Temps !

Absente ou sensible,
Elle est indicible,
Amphotère ou crible
Dans l'Indivisible !

Enghien, 13 mars 2003

*****

Qu'avait donc dit Descartes ?

Qu'avait donc dit Descartes
Pour que mon esprit parte
Et ma raison s'écarte
Au loin, bien loin des cartes

Recensées par le coeur,
Déchaînant le malheur
Dans cet imaginaire
Appelé "la matière" ?

J'existe, car je suis
Un reflet de Lumière
Exilé sur la Terre,
Voyageant dans la nuit !

Enghien, 19 mars 2003

Pulsion d'anti-matière

*****

"Il bat, il bat, il bat !"
("Les Visiteurs du Soir" de Jacques Prévert et Marcel Carné
(Voir Visions d'essénien - 21 .)

"La pulsion de mort, selon P. Marty, est indissociablement liée
à la pulsion de vie, dont elle n'est que la figure inversée."
(Claude Smadja, "La vie opératoire" @ Puf)

"Lequel est-il pris hors du Temps ? Lequel est-il à coeur battant ?"
("A coeur battant" DV, Enghien, 27 février 2003)

*****

"Je pulse donc je suis !"
(*) Pensait ce vieux Descartes
Qui sentait battre en lui
Ce coeur que l'homme écarte !

"J'existe car mon coeur"
"Oscille avec ferveur"
"Entre la Vie, le jour"
"Et la nuit, tour à tour,"

"Faits d'ombre et de Lumière."
"L'un sans l'autre n'existe,"
"L'un et l'autre m'éclairent,"
"L'un par l'autre résiste"

"Au poids de la matière :"
"Création implacable,"
"Inerte et incapable"
"De battre ici, sur Terre !"

Enghien, 4 mars 2003

*****

(*) Grognait ce vieux Descartes
Qui embrouillait les cartes
Etalées devant lui

 

!

Un ! - 34a

 

*****

"Car j'ai crié si fort !""

(Samantha Carter dans "Entité",
épisode de la série"Stargate SG-1 de Brad Wright)

*****

"Je pense, donc je suis !"

(Descartes)

*****

"Attache tes regards, aussi, sur la poussière
Dont la vague blancheur dessine ton chemin"

(Jules Vinard, "Le sentier" 1914, Fischbacher)

*****

Une "entité" électromagnétique a pénétré les systèmes de sécurité de la base de la Torrie. Son monde s'estimant agressé par l'intrusion de l'équipe SG-1, elle va détruire la terre. Samantha Carter veut dialoguer avec elle mais l'entité prend possession de son cerveau dont elle supplante l'identité : Samantha est ailleurs ("car j'ai crié si fort !") mais personne ne l'entend plus, son corps n'est plus le sien !

Une belle parabole de la "dualité" de la pensée et de l'humanité mais aussi, peut-être, du drame de l'autiste qui existe, pense, mais avec lequel on ne sait pas communiquer.

"Entité" (épisode de la série"Stargate SG-1 de Brad Wright)

*****

Jean-Baptiste au musée de Florence
(Photo dv)

 

Entité (Autisme ?)
("Car j'ai crié si fort !")
(D'après "Entité", épisode de la série "Stargate SG-1)

*****

J'existe, mais qui suis-je ?
Je pense, mais que puis-je ?
Car j'ai crié si fort,
Dépouillé de mon corps,

Quand nul ne m'entendait
Ni ne pouvait m'aider
A retracer sur Terre
Mes pas dans la poussière.

Je suis une entité
Qui n'a pas de cité,
Car mon identité
A fui l'humanité

Qui se perd et s'accroche
A ce débris fantoche,
Qu'elle avait cru si proche,
Qui passe et s'effiloche

Dans le flot des années
Ecoulées, surannées,
De la Pensée mourante,
De la raison fuyante.

Je suis une entité
Cherchant son unité (*)
Dans l'antre inhabité
Du ventre des cités !

(Jardin du Roi, Bénevise, Haut-Diois, 20 janvier 2005)

*****

(*) "Cherchant l'humanité " (si l'on préfère)

 

 

Un ! – 34c

*****

"Car j'ai crié si fort !""

(Samantha Carter dans "Entité",
épisode de la série"Stargate SG-1 de Brad Wright)

*****
"Je pense, je doute, donc je suis !"

(Descartes)

*****
"Attache tes regards, aussi, sur la poussière
Dont la vague blancheur dessine ton chemin"

(Jules Vinard, "Le sentier" 1914, Fischbacher)

*****
Une "entité" électromagnétique a pénétré les systèmes de sécurité de la base de la Torrie. Son monde s'estimant agressé par l'intrusion de l'équipe SG-1, elle va détruire la terre. Samantha Carter veut dialoguer avec elle mais l'entité prend possession de son cerveau dont elle supplante l'identité : Samantha est ailleurs ("car j'ai crié si fort !") mais personne ne l'entend plus, son corps n'est plus le sien !
Une belle parabole de la "dualité" de la pensée et de l'humanité mais aussi, peut-être, du drame de l'autiste qui existe, pense, mais avec lequel on ne sait pas communiquer.
"Entité" (épisode de la série"Stargate SG-1 de Brad Wright)

*****
(*) "Qu'est-ce que la Vérité ?" Jean 18/38
(**) "Totalité et infini", "Ethique et infini" d'Emmanuel Levinas
(***) "A Celui qui le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces …" (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta
(****)
"Arithmétique et Totalité" (dv)

*****

Jean-Baptiste au musée de Florence
(Photo dv)

Entité- version 2 (Autisme ?)
(voir
version 1)

("Car j'ai crié si fort !")
(Inspiré par "Entité", épisode de la série "Stargate SG-1)

*****

Je suis une entité
Qui n'a pas de cité,
Car mon identité
A fui l'humanité.

Je suis une entité
Vivant sans lendemain
Car c'est en l'Incertain
Que naît la Vérité. (*)

Je suis une entité
Ivre de liberté
Car ma réalité
A fui l'inanité.

Je suis une entité
Ivre d'altérité (**)
Car ma finalité
Vibre en l'infinité !

Qu'est donc une entité
Hors de la liberté ?
Qu'est donc l'identité,
Hors de l'Eternité ?

Je suis une entité

Vivant dans l'insensé,
Car en moi la Pensée (***)
Dit la Totalité ! (****)

(Eglise d'Envermeu, Normandie, 20 juin 2015,
Sur les falaises entre Dieppe et le Tréport, 21 juin 2015, rev. 14 juillet 2015)

*****

 

Un ! – 34d

*****

"Car j'ai crié si fort !
Dépouillé de mon corps
Quand nul me m'entendais"

(D'après "Entité", épisode de la série "Stargate SG-1)

*****

Aquarelle de Chantal Haskew-Frauwley-Vinard

*****

"A Celui qui le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux" (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta

*****

 

 

 

 

 

 

l'Entité (*) et l'Unité (**)

*****
Sommes des entités
Qui seules ne sont rien !
Parfois des unités
Qui, non plus, ne sont rien !

Sommes des entités
Marchant vers l'Unité (**),
Car la Totalité (***)
Dit notre identité !

Dans la nuit, dans l'oubli,
Cherchons donc à l'envi,
Dans nos cœurs, dans nos vies,
Le Réel (****) et la Vie !

Crest, sur les Crêtes, 21 juillet 2015 - Firdousi, Guerrevieille, 4 août 2015

*****

 

(*) Entité ( version 1 et version 2)
(**)
Unité
(***) "Totalité et infini", "Ethique et infini" d'Emmanuel Levinas
(***) "
Arithmétique et Totalité"
(****)
Foi et Réel

Un ! - 35

Glace

.. "Attache tes regards, aussi sur la poussière
Dont la vague blancheur dessine ton chemin" ..
( Jules Vinard (1848 - 1920) "Par les sommets, vers l'Au-delà .." Fieschbacher

*****

Binaire et linéaire
Sectaire et planétaire,
Soudain le ver de terre
A perçu la Lumière !

Au détour de la motte
Qui condamnait sa grotte,
Sa pulsion (**) l'escamote
En vol de Sefirot (*)

Délaissant la logique,
Pauvre outil de réplique,
Il entend un déclic :
"Big-bang" analogique,

Qui ouvre en lui la sphère
Du chemin éphémère
Qui relie la Poussière
De la Terre à son Père.

Là, il vit les contraires :
Vie, mort sont solidaires (**).
Vapeur dans l'atmosphère,
De peur il n'a que faire !

Désormais dans l'espace,
Ivre, ardent, il efface
De son coeur toute trace
De contraire et de glace !

Enghien, 25 février 2003

(*) Sefirot(e) : Les émanations, racines, essences de l'Être

Un ! - 36

Contraire

(***)... En écoutant la symphonie en sol mineur, K 350
de Wolfgang Amadeus Mozart ...

"Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté.
Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite :
Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité"
Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel

(**) "La pulsion de mort, selon P. Marty, est indissociablement liée
à la pulsion de vie, dont elle n'est que la figure inversée.
Dans cette conception, elle n'a pas qualité d'une force de destruction".
(Claude Smadja, "La vie opératoire" @ Puf)

*****

L'Unité a jaillit de son contraire !
L'Amour a surgit en la misère !
L'Ether s'incarna en la matière !
L'enfer disparaît en la Lumière !

Mozart lui, le comprend. Tout d'abord,
En sol mineur (***), il est : Corps à corps,
Constance et misère et désespoir,
Puis rédemption, qu'alors il peut voir !

Car après tout, qu'est-ce qu'un contraire ?
Sinon le tremplin mis par un Père,
Sur lequel nous butons, tout d'abord,
Puis qui nous fait lutter, corps à corps,

Corps contre corps, avec nos contraires
Qui sont là pour mordre en la poussière,
L'Eternité : La Mère en la Terre,
De notre envol, voulu par le Père !

Enghien, 25 septembre 2002

*****

 

Un ! - 37

 

Souffrance ?

(Absente, elle est inconscience,
Présente : impuissance)

*****

Souffrance : offense
Au coeur qui danse,
Au cri que lance
En moi l'absence.

Ce cri fiance,
Inconscience,
Insouciance
Et confiance.

Ce cri balance,
Vide, immanence,
Force, impuissance,
Paix, outrance,

Reflux, détresse,
Joie et faiblesse
Qui, toujours, tressent
La Vie, sans cesse !

Firdousi, Guerrevieille, 21 mai 2003

*****

 

 

 

Un ! - 38

 

 

Délivrance ?

(Absente, elle est souffrance
Présente, inconscience)

*****

Mais peut-on, vraiment,
Parler de souffrance,
Quand elle est absence,
Au fond du présent.

Et sait-on comment
Vient la délivrance,
Quand elle est présence
Au fond des tourments.

L'une en l'autre espère,
L'une à l'autre court,
L'une et l'autre éclairent
L'une ou l'autre, un jour.

Firdousi, Guerrevieille, 21 mai 2003

*****

 

Un ! – 39

*****

"Objets inanimés ! avez-vous donc une âme ?"
Alphonse de Lamartine "Milly" (Harmonies poétiques et religieuses)

*****

Agave à Guerrevieille, Sainte-Maxime

Photo DV

*****

"Mais qu'y a-t'il de commun entre un organe lésé et un objet perdu ?"
(Claude Smadja, "La vie opératoire", Puf)

*****

 

Regression à la Source !

*****

(La souffrance a-t'elle une âme ?
N'en voyons nous pas la trame
Parmi les pins, lauriers,
oeillets, bougainvilliers ?...)

*****

Apparente ou rampante, aiguë ou somnolente,
Acceptée, refoulée, cachée ou sublimée,
Visqueuse, insinuante, opaque ou transparente,
Est-elle, ici la même, est-elle inanimée ?

Elle accuse à l'envi, ce qu'elle a vu en elle,
Elle enferme en nos coeurs, ce qu'ils ont perçu d'elle,
Elle enferme en nos peurs, ce qu'elle a cru réel,
Elle enferme en la Vie, son pouvoir et son fiel.

Elle est manque et présence, elle est source et absence,
Elle est impuissance, incohérence, essence
De notre insuffisance et malheur et compense
En nos coeurs, l'immature, impermanente enfance.

Si je l'oublie le jour, elle est là dans la nuit,
Si je l'accepte en moi, elle y trouve un appui,
Si je l'enfonce en moi, elle assèche et détruit,
Mais si je vibre et crois, elle est vaine et s'enfuit !

Car elle est vide et glace et sans voix et s'efface
En un Feu qui m'anime et me dresse et régresse
En la Source, en la Voix qui murmure et caresse,
En la Vie qui m'attend, en mes Frères et Sa Grâce !

Firdousi, Guerrevieille, 22 mai 2003
Enghien, 11 juin 2003

*****

 

Un ! - 41

*****

"Quand nous fermons notre cœur à la douleur, il reste fermé à la joie
et à la tristesse, et même à ceux que nous aimons…"
("Nuage dansant" dans "Washita", épisode de
"Docteur Quinn, femme médecin, de Beth Sullivan)

*****

Dans les gorges du Tsarap à Chletang
(Zanskar, Ladakh, Inde)

(Photo DV)

*****

"Voici ce que je te demande, Seigneur - réponds-moi bien - :
Si tu as pouvoir, en tant que Justice, d'écarter cela de moi :
(… Comment nous débarrasserons nous du mal ?…)"
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 44, l’Avesta)

*****

Trou noir
(La douleur)

*****

"Abba (père), à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe !
pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux !"

(Evangile de Marc, 14/36)

*****

Trou noir imbécile, entonnoir de la pensée,
Dois-tu nous entraîner dans ta course insensée,
Au loin, bien loin du rêve en nos cœurs fatigués ?
Ou bien nous incarner, nous prendre et naviguer,

Ici, loin de la rive éclairée du Pensant,
Dans l'espace incertain d'espoirs évanescents ?
"Ecarte la douleur de mon âme troublée",
Disait le Christ en croix, à son père accablé

Face à ce trou béant dans son œuvre achevée :
L'homme l'avait creusé, puisant ce qu'il savait
Dans l'espace infini, voulu du créateur.
C'était sa liberté, elle engendrait l'horreur !

Cette hydre avait grandi et submergeait le monde
De cris, de pleurs, de morts, tissant ses fils immondes
Dans l'esprit égaré qui n'avait plus qu'un choix :
Celui de plonger nu, dans ce trou, par la Foi !

Car il était pour lui l'échappée salvatrice
Qui le projetait loin, loin des lois réductrices
Qui l'avaient condamné, mais ouvrait en son cœur,
Le lien libérateur de l'absent : la douleur !

La Barbeyère, Crest, 5 juillet 2004
Paris, La Muette, 7 juillet 2004, v2

*****

 

 

Un ! - 43

 

Déchirure
(Déformation spatiale)

(d'après Cosmos1999 de Gery et Sylvia Anderson, Visions esséniennes - 22)

*****

Qu'est-ce que des milliers d'années lumière pour la cohérence ?

Acrylique originale de Roland Muller
"Roland" (Peintre Gémail - 1989)

(Photo DV)

 

 

*****

"Sache, que celui qui connait le secret de l'Epanchant et du Recevant,
... connaitra le secret du lien entre toute les Sefirot ...
David et Bethsabée étaient destinés, l'un à l'autre, de toute éternité !

(Joseph Gikatila 1248-1325 : Le secret du mariage de David et Bethsabée)

*****

(*) David et Bethsabée (Un ! - 55)

Episode fascinant qui exprime à son paroxysme, le déchirement des êtres séparés par des forces contre lesquelles ils sont impuissants mais qui, à des années lumière les uns des autres, et avec une logique infime de réussir, se battent pour les vaincre : leur "cohérence" sera plus forte !

*****

 

Un ! - 44

"J'ai vécu sur la queue d'une comète .... " dit Maya, ... mais elle a vaincu !

... Tandis qu'un vaisseau de reconnaissance, à bord duquel se trouvent John Koenig et Tony, s'approche d'une épave, la station Alpha (l'Arche de Noé) sur laquelle sont restés Héléna et Maya (cette dernière en proie à un mystérieux délire prémonitoire) est soudain happée dans un "corridor spatial" (déformation de "l'espace temps" qu'imaginent les astrophysiciens), transportée ainsi à des milliers d'années lumières de la zone dans laquelle restent encore John et Tony et qui assistent impuissants à la disparition de leur base ..."

*****

John et Héléna,
Tony et Maya :
L'espace et le temps
Sont pour vous des leurres !
Pour vous, âmes soeurs
Cohérence et chant

Se rient des calculs,
Des années lumière,
Trous noirs et matière
Que la terre bascule ...
En vous, en nos rêves
La Foi nous soulève

Pour vaincre nos peurs !
David, Bethsabée (*),
De nos temps modernes,
En vous, en nos coeurs,
Loin des visions ternes
Des âmes tombées

Loin d'Elle, dans l'errance,
Dites-nous pourquoi,
Seule, en nous la Foi
Seule, est assurance,
Seule, est cohérence
De notre existence !

Enghien, 14 mars 2002

"….John et Héléna (les David et Bethsabée de nos temps modernes ..) mais aussi Tony et Maya (cette dernière : être mystérieux douée de pouvoirs psychiques, ultime rescapée de Psycon, une "atlantide" astrale, passionnément éprise de Tony) sont ainsi séparés à tout jamais ... selon les ordinateurs !

Le délire de Maya devient un affreux cauchemar, elle se transforme en êtres de plus en plus dangereux qui cherchent par tous les moyens à s'échapper de la station pour venir au secours de sa planète d'origine, pense-t'on ... mais c'est bien sûr à Tony qu'elle veut porter secours, car elle sait qu'il a désespérément besoin d'elle pour résoudre avec John les équations hallucinantes qui leur permettraient de retrouver leur chemin ...

Héléna lutte aussi de toutes ses forces pour sauver Maya que ses transfomations successives mettent en danger de mort, et qui mettent aussi la station en péril ... Car son intuition lui dicte, bien sûr, que sauver Maya, c'est sauver aussi John, qui lui seul serait capable de sauver la station menacée par le délire de Maya ...

Situation intense de ces couples séparés par des milliers d'années lumière, qui ne peuvent survivre que par leur complémentarité et les liens qui les unissent ...

 

 

Un ! - 45

Amour déçu !
(Le rêve a t'il un sens ?)

*****

"L'âme du bœuf s'est plainte auprès de vous :
"Pour qui m'avez-vous créée ? Qui m'a façonnée ?
La fureur, la violence, la cruauté m'oppriment.
Je n'ai d'autre pasteur que vous : procurez moi donc de bons paturages."

(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l’Avesta)

*****

Amour déçu, violence !
Etre éclaté, arrogance !
Rêve avorté, suffisance !
Passion, désir, vengeance !

L'une ou l'autre, en alternance,
Tantôt joie, tantôt souffrance,
Ont saccagé l'espérance
Comme un jeu sans importance.

Sont-ils vide ou quintessence ?
Source, appel, incandescence,
Désert, glace, obsolescence
D'un devenir en balance

Entre l'havre : Inconscience !
Et l'Infini en partance,
En une incessante errance,
Vers l'essence et vers l'absence !

La Barbeyère, Crest, 7 avril 2004

*****

 

 

Un ! - 46

 

 

 

 

 

 

 

 

Troupeau de yaks près de Tsogra (4400m, Changtang, Laddakh, Inde)
(photo dv)

 

 

 

Un ! – 46a

 

Notre éternité germe !...

*****

".. Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament
Et que ce qu'ici bas nous prenons pour le terme
Est le commencement."

".. Dans les cieux, au delà de la sphère des nues,
Au fond de cet azur immobile et dormant,
Peut-être faites vous des choses inconnues,
Où la douleur de l'homme entre comme élément. .."

Victor Hugo, Villequiers, 4 septembre 1847

*****

".. D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions éblouissez mes yeux !
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux.

Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée,
Comme du papillon, l'aile aux vives couleurs
Sort de la chrysalide inerte et déchirée,
Notre éternité germe au sillon des douleurs.

Nos doux foyers déserts dont s'écroulent les pierres,
Tous nos bonheurs perdus, ces marbres dont la Mort
Parsème à pleine mains l'herbe des cimetières,
Sont l'assise cachée et solide du port.

Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines,
Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu !
Nos terrestres cités qui tombent en ruines
Sont les fondations de la cité de Dieu ! .."

(Jules Vinard (1848 - 1920) "Par les sommets, vers l'Au-delà .." @Fieschbacher)

*****

 

Un ! – 47

 

 

Excessif ?

*****

"L'excessif est insignifiant"
(Monterlan)

*****

"L'excessif est insignifiant",
Dit l'être incertain et méfiant
De ce qu'il ne peut pas s'approprier,
De ce qui le contraint à prier

L'insaisissable, en lui, toujours là,
Insignifiant, car au delà
De ce qu'il peut voir en la matière :
Poussière, éphémère, imaginaire ...

Ne voit-il jamais que leur substance,
Insignifiante et sans valeur,
Est en lui l'écho, la résonance
D'un Au-delà chassé par sa peur ?

Peur de l'excès, peur d'insuffisance
Dans cet inconnu où il avance
Seul, au delà des normes, en présence
De l'excessif : L'Amour, la Confiance !

La Barbeyère, Crest, 28 octobre 2002

*****

 

 

 

 

 

 

Un ! - 48

Ephémère

*****

"Hussein ibn Mansour Al-Hallâj a dit :

Je ne cesse de flotter dans les mers de l'amour,
Les flots me soulèvent et m'abaissent"

(Al-Hallaj, Poèmes mystiques @ Albin Michel)

"Au nom de Ta perpétuité
Au regard de ma précarité sous l'habit de Ta perpétuité,
Accorde-moi de remercier cette grâce dont tu m'as fait don !"

(Hallâj (857-922) Le livre de la parole @ Editions du Rocher)

*****

Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté.
Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite :
Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel

*****

Baudelaire a ses vers et moi j'ai l'éphémère
Et pouvons de concert naviguer dans l'Ether.
Aux sources de la Vie, exaltons sa Lumière,
Aux portes de la mort, pulvérisons l'enfer !

L'Esprit a l'ouragan et moi le souffle et l'air,
La Terre a l'Arc-en-ciel et moi j'ai la poussière.
L'Amour est en la Mère et moi j'en ai l'éclair,
Le Père est hors du Temps et moi j'ai l'éphémère !

Enghien, 17 septembre 2002

*****

 

 

 

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

photo DV

 

 

Un ! -49

 

 

 

A la recherche d'un sourire

*****

(*)... Mon Dieu, mon Dieu,, la vie est là,
Simple et tranquille, ...

(Paul Verlaine "Sagesse" @ Fasquelle)

*****

Rêver de vivre ?
Vivre de rêves ?
Lequel est ivre ?
Lequel m'élève ?
Lequel me livre ?
Lequel m'enlève ?

Ai-je vécu ?
Ai-je rêvé ?
Ai-je vaincu ?
Ai-je trouvé ?
Suis-je perdu ?
Suis-je arrivé ?

 

 

 

 

 

Un ! - 50

 

 

 

 

Tant de questions se posent,
Tant de chemins se croisent,
Tant de voix s'entrelacent,
Tant de visions s'effacent !

"La vie est là, simple et tranquille..." (*)
A dit Verlaine, a-t'il raison ?
Mais l'esprit est bien moins docile,
Il veut chanter sans diapason !

Son essence est polyphonique,
Son énergie coule à foison,
Il va, il vient, il est rythmique,
Entre le rêve et la raison.

Mais la raison est-ell(e) crédible ?
Le rêve est-il encor possible ?
Entre les deux existe-t'il
Une oasis, ou bien une île,

Pour s'arrêter, pour repartir,
Le temps d'un rêve ou d'un soupir,
A la recherche d'un sourire,
Pour enfin vivre, ou bien mourir ?

Enghien, 2 juin 2002

*****

 

Un ! - 51

 

 

 

Radio amateur
(petit art poétique)

*****

Il se connecte au hasard
Au petit bonheur des heures
Sur les fréquence(s) amateur,
Ici, là, ou nulle part

Il n'a qu'un résonnateur :
Son coeur, cet heurodateur,
Qui n'a que faire, d'ailleurs,
Du temps, du lieu et des heures,

Pour essuyer les pleurs,
Pour détecter, sans erreur,
Les fréquences et les fleurs.
Vibrant ! C'est un Arc-en-coeur !

Enghien, 28 mai 2003

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

Croquis sur le vif
(A Julien et Laurie)

*****

D'un sourire attentif,
Pensif, intemporel,
Il a capté l'or vif,
L'aurore immatérielle

Qui ruisselle et rayonne
Dans leurs yeux qui s'étonnent
Du jour qui s'abandonne
Dans les jardins d'Eaubonne !

L'un et l'autre ont uni
Leur amour, leur envie,
Pour un jour, pour la vie,
D'un Regard infini !

Eaubonne, Château de la Chesnay, 27 juin 2003

*****

 

Un ! - 52

 

 

 

 

Envie de vie

*****

La vie, prend-elle corps ?
Et le corps, prend-il vie ?
Laquelle est-elle, encore,
La vie, ou bien l'envie ?

Envie de vivre, encore ?
Envie d'un corps, en vie ?
Envie d'un corps à corps
Avec l'envie de vie !

Enghien, 2 juin 2003

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

photo DV

 

 

Un ! - 53

Le Ciel et la Terre
(S’en vont, de concert,
Semer l’Ephémère…)

*****

"Attache tes regards, aussi, sur la poussière
Dont la vague blancheur, dessine ton chemin…"

(Jules Vinard (1848-1920), Le Sentier,
"Par les sommets, vers l’Au-delà", Fischbacher, 1914)

*****

Le Ciel et la Terre
S’en vont de concert.
L’un parle d’espace
Quand l’autre est de glace.

L’un vit sans raison
Et l’autre en prison
Dans un univers
De pierre et de fer.

L’un rêve et s’étonne
Quand l’autre raisonne.
L’un donne et pardonne
Quand l’autre emprisonne

La vie, la pensée
Pure, aseptisée,
Dans un grand musée
Bien cadenassé.

 

 

 

Un ! - 54

 

Et le Ciel, parfois,
Se demande alors,
Si c’est là son choix,
Et s’il doit encore

Partir au-delà
De la planisphère,
Quand tout reste à faire
Par ici et là !

Il serait tenté
D’ignorer la Terre,
Laissant de côté,
Boue, glaise et poussière

Mais la Terre est là,
Et non l’Au-delà,
Et que pourrait faire
Un ciel sans la Terre ?

Ainsi, nos compères,
Le Ciel et la Terre,
Unis, solidaires,
S’en vont, de concert,

Semer l’Ephémère
Dans les cœurs de pierre
Qui pourront, j’espère,
Fleurir sur la Terre !

(Enghien, Pâques 2004)

*****

 

Un ! - 55

David et Bethsabée ...
... Echec provisoire ?

*****

"Sache, que celui qui connait le secret de l'Epanchant et du Recevant,
... connaitra le secret du lien entre toutes les Sefirot ... :"
"David et Bethsabée étaient destinés, l'un à l'autre, de toute éternité !"

(Joseph Gikatila 1248-1325 : Le secret du mariage de David et Bethsabée)

*****

Bethsabée est-elle :
Un arbre de Noël
Pointé vers le ciel
Ou bien, profond mystère,
Qui désigne la terre ?

*****

Pain,
Divin,
Ciel et Terre,
Endroit, envers,
Par sept Sefirot :
Le Saint, béni soit-il !
Du Recevant, reçoit-il ?
David, l'Amour sanglotte,
En toi, en chacun,
En Bethsabée,
Destinée,
Tu es
Un.

La Barbeyère, Crest, 30 décembre 2001

*****

 

Un ! - 56

A l'horizon courbé
(à Marc et Sylvie)

*****

Le Feu et la Beauté
Sont unis désormais :
L'espoir et la clarté
Ont franchi le sommet

De l'Orient, de l'onde
Immanente et profonde
Qui submergeait le monde,
Entraînant dans la ronde

Les pensées, les années
Les amours dépassées
Mais toujours ramenées
Dans le creux du passé

Qui s'envole et s'éclaire
Dans le Vent, la Poussière,
Du Temps, de la Lumière
Qui ont conçu la Terre

Dans le rêve et creusé
En nous, en nos pensées,
Ce devenir puisé
A la Source insensée

De la Vie sur la Terre
Qui unit l'Ephémère
A l'horizon courbé :
Espace et temps comblés,
David et Bethsabée !

Mairie de Courbevoie, 6 mars 2004

*****

 

Un ! - 57

Les cieux ultramarins
(à Brigitte et Guillaume)

*****

"Le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit"

(Daniel 2/44)

*****

(*) Daniel Arnaud (1632 - 1689)

(Pasteur protestant au Désert, martyr de la Foi)

*****

"… Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs…

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies…
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs…

L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes…"

(Arthur Rimbaud, 1854-1891 , "Le bateau ivre",
Société du Mercure de France)

*****

"… D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions, éblouissez mes yeux !…
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir sous la splendeur des cieux…"

(Jules Vinard, "La digue",
"Par les sommets vers l'Au-delà" Fischbacher 1914)

*****

(**) Zoroastre : l'expression de la Foi pour Nabuchodonosor devant Daniel

*****

 

Un ! - 58

 

*****

Comme je méditais ces choses indicibles,
Je ne me sentis plus inhibé par la peur :
Nabuchodonosor demandait l'impossible
Et je devais d'un rêve, annoncer la couleur !

"J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies !"
Disait Rimbaud, pensif, aux chalands endormis.
J'ai rêvé d'un Royaume invincible, inouï !
Disait le Perse illustre au prophète insoumis.

L'un et l'autre rêvaient, l'un et l'autre ont dit vrai :
"Les cieux ultramarins" sont de l'Astre (**) enivrés !
L'un et l'autre voyaient l'humanité sans pleurs
"Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !"

L'un et l'autre approchaient, jaillissant de la tombe,
"L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes !"
Brigitte, ton poète était celui qui ose !
Guillaume ton aïeul, disait aussi ces choses :

"D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,"
"Suprêmes visions, éblouissez mes yeux !…"
Et Daniel Arnaud (*), ce témoin de la Foi,
Ton ancètre, au Désert, en avait fait le choix.

Brigitte, c'est à toi, Bethsabée prophétique,
Guillaume, c'est à toi, David évangélique,
C'est à vous, héritiers des promesses bibliques,
D'incarner pour nous tous, ce message authentique !

Paris, Le bateau ivre, 22 mai 2004, v2

*****

 

 

Un ! -59

*****

En évoquant les cinq Pandava, et Draupadi !

"Sublime Draupadi (**), par ton stratagème,
Des Pandava (***), montre la cohérence.
Kali (****), peux-tu séparer ceux qui s'aiment ?
Unis, forts, nous ne craignons pas l'errance !"

(DV, "Jeu de dés", Enghien, 11 décembre 2001)

*****

Vision prospective ! (1916)
Hélène Arnaud (1898-1985)

*****

(**) Draupadi (soeur de Krishna, incarnation de Vishnou), Epouse et "cohérence des 5 frères Pandava dans le Mahabharata.

(***) Les cinq Pandava (Yudishthira, Bhima, Arjuna, Sahadeva et Nakula)

(****) Kali (épouse de Shiva) : La destruction, la mort.

Un ! - 60

 

A mes cinq frères et soeur,
(A Françoise, Jacques, Henri, André et Jean-Claude, de Daniel)
A mes parents
(René Vinard et Hélène Arnaud).

*****

Ils sont cinq frères unis et Françoise est leur soeur :
Un reflet de leur mère, ici, par sa douceur.
Frères et soeur ils sont, habités par leur père
Et par lui, ouragan : Par le souffle et par l'air !

Leur père est Passion et leur mère est Lumière.
Leur monde est dans la vie, l'action, la poussière.
Leur âme est dans la joie, la pensée, l'éphémère.
Leur Être est dans la Foi, l'Infini, la Prière !

En chacun ils ont mis, douceur ou passion,
L'un et l'autre à la fois, l'un à l'autre enchaînés
A leurs joies, à leur peines, à leur vie entraînée
Par leurs convictions, leur Foi, leur visions ...

Et chacun d'eux, en soi, par eux, voit clairement,
La Voie qu'ils ont tracé, devant eux, fermement,
En leur âme, en leur coeur, à leur insu parfois,
La Voie toujours en eux, de "Sang, de Feu" (*), de Foi !

La Barbeyère, Crest, 24 novembre 2002

*****

 

 

 

(*) "Sang et Feu" : devise du blason de l'Armée du Salut, que René Vinard portait en son coeur

Un ! - 60a

 

Aquarelle de Chantal Haskew
(La Barbeyère, Crest, juin 2005)

Un ! - 60b

 

 

L'Aurore immatérielle
(A mes cinq frères et sœur)

*****

Soleils couchants, soleils levants,
Comme un berceau, comme un torrent,
Ont déversé, au fil des ans,
L'Amour pressant de nos parents.

Il surgissait dans le soleil,
Nous inondait dans le sommeil,
Il bourdonnait dans nos oreilles
Comme un éveil de mille abeilles.

Il était né à l'Orient,
On ne sait où, on ne sait quand,
Il attendait patiemment
Qu'on lui ouvrit le firmament.

Il était là, sein maternel,
Il était là, toit paternel,
Comblant nos vies, ouvrant nos ailes,
Comme une aurore immatérielle !

Cliousclat, 30 avril 2005

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terra incognita !

"Réel" (p. 2) "Apostrophe de l'Être à l'inconscient" (p. 4) "A coeur battant" (p. 5) "Les 2 Inconscients" (p. 5a) "L'intelligence et l'émotion" (p. 6b) "L'intelligence et l'émotion - 2ème version" (p. 6b2) "Voyage intérieur - version 2" ) "Voyage en Esprit (voyage intérieur - version 3)" (p. 6d) "Le Roc et la Marée" (p. 6e) "Avis hominis" (p. 8) "La Source" (p. 10) "Le poète égaré" (p. 10b) "Nazca : Pourquoi ?" (p. 10d) "L'Insaisissable" (p.10f) ) "Pour la Vie" (p. 10g) "La porte des rêves" (p. 10i) "Sur le Brahmapoutre en crue (version 1)" (p. 10ja) "Sur le Brahmapoutre en crue (version 2)" (p. 10jc) "Parcelle" (p. 10je) "Kaïlash" (p. 10jg) "Bouquet de lavande" (p. 10k) "Création" (p. 12) "Boule de neige" (p. 13) "Bouts de rien" (p. 14) "Le Pipeau" (p. 1401) "Transhumance" (p. 14a) "L'essence et le sens" (p. 16) "La science, l'apparence et le sens" (p. 16b) "Vulnérable" (p. 16d) "Lumière, solitude et nuit" (p. 16da) "Peine du monde" (p. 16dc) "Sacrebleu !" (p. 16de) "Besoin d'un dieu ?" (p. 16de2) "Le sang noir du désir (Mer)" (p. 16f) "Le sang noir du désir (Montagne)" (p. 16f3) "Les jardins d'Agome)" (p. 16fh) "La forêt d'Agomé" (p. 16fi) "Résonances (I) "Le Fou et le Vrai" (p. 18) (II) "Les deux soeurs" (p. 20) (III) "David et Bethsabée" (p. 22) (IV) "Terra incognita" (p. 24)

Renuméroter pages 5 et 6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terra incognita !

Apocalypse et fission en chaîne
Ou Terre inconnue, de Vie, de Foi,
Laquelle est-elle, qui nous enchaîne ..

(DV, Enghien, 3 février 2003)

 

 

Terra incognita ! - 1

 

Tassine du Réel
"
En hommage à Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)"

 

 

 

 

 

 

 

Enghien, 16 décembre 2002

 

 

 

(DV,23/12/02

 

Terra incognita ! - 2

Réel

"Attache tes regards, aussi sur la poussière ..."
(**) "Marche fidèlement ..."

(Jules Vinard, "Le sentier",
"Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fieschbacher' 1914)

"... Le spectre m'attendait ; l'être sombre et tranquille"
"Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit ..."

(Victor Hugo, "Les Contemplations",
"Ce que dit la bouche d'ombre", Jersey, 1855)

(*) "Vains objets dont pour moi, le charme est envolé ..."

(Alphonse de Lamartine, l'Isolement, 1819)

*****

Le Réel m'attendait. Il me prit et me dit :
"Tu ne vois qu'un halo, mais pour toi je grandis,"
"Car tu me crois encore invisible et abstrait."
"Tu ne sais rien de moi, mais tu as peint mes traits"

"Dans cet imaginaire, aire et projection"
"De ton Être ignoré, germant dans le sillon"
"Profond, Indivisible, Instinct, Inconscient"
"De ce voile éphémère, appelé : Conscient !"

"Certains m'ont surnommé, le Temps ou la matière,"
"Poussière ou galaxie, énergie ou Lumière :"
"Vains objets dont pour toi le charme a disparu (*)"
(**) "Marche fidèlement, et suis-moi dans les rues !"

Enghien, 17 décembre 2002

*****

 

Terra incognita ! - 3

 

 

 

Tassine de l'Inconscient
"
En hommage à Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enghien, 21 décembre 2002

 

 

 

 

 

Terra incognita ! - 4

 

Apostrophe
De l'Être à l'Inconscient.
(Projection impie et iconoclaste)

*****

"Non, Apophys, tu n'es pas un Dieu ! ..."
(Teal'c, dans "Le Seuil", épisode de "Stargate -SG1" de Brad Wright)

*****

"Tu croyais être un Dieu, mais tu n'es qu'une erreur !
Tu ne vois pas l'Amour, tu ne vois que l'horreur !
Dans ton espace obscur, tu avais cru possible
De t'imposer ici, entre Moi, l'Indiscible

Et le Réel, absent de toi, inconscient !
Car tu n'es pas un Dieu ! c'est Moi, l'Indivisible !
Tu ne peux séparer l'Instinct, le Conscient
Et le Réel qui est, pour toi seul, indiscible !

Socrate (*), ton ami, par exemple était proche
Du Réel, c'est certain ! Tu lisais ses reproches
Dans ses yeux déplorant, impuissants, ton approche
Incertaine et logique ! Fantoche Inconscient!

Car il fallut qu'il soit abandonné de toi
- Ce que Yudhisthira (**), jamais, n'aurait osé -
Pour que tu voies enfin, que seul te conduisait
Vers Moi, l'Instinct nommé, parfois aussi, la Foi !"

Enghien, 21 décembre 2002

*****

(*) "A un ami fidèle, pendant 18 ans, et bien plus !" (page 61)
(**) Yudhisthira (aîné des Pandava) : "Aux portes du Paradis" (page 62)

 

Terra incognita ! – 5

 

 

 

 

A coeur battant !

*****

Inconscient préexistant
Et conscient en cet instant ?
Inconscient, chaque printemps
Mais conscient du poids du temps ?

Lequel est-il bien mal portant ?
Lequel est-il à prix coûtant ?
Lequel est-il pris hors du Temps ?
Lequel est-il à coeur battant ?

L'un est parfois compréhensible
Mais l'autre en nous est l'Indicible
Qui est alors peu conséquent
D'ouvrir nos coeurs à deux battants !

Enghien, 27 février 2003

*****

 

 

 

 

 

 

Terra incognita ! – 5a

 

 

 

*****

Clé de Vie

Temple de Karnak (Egypte)
(photo dv)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/ange2.htm
http://dvinard.chez-alice.fr

*****

Les deux inconscients

*****

- "Tu es né de la science et moi de rêveries !"
- "Tu es né dans l'Ether et moi par un jour gris !"
Disaient deux compagnons, obligés de s'entendre
Dans un être ignorant. L'un et l'autre, à tout prendre,

Enchaînés qu'ils étaient, devenaient bons amis !
L'un disait : "Je suis là !" L'autre n'était pas sûr
D'exister sur la terre et parfois c'était dur
De lier amitié quand on est insoumis !

L'un disait : "Je commande !" Et l'autre : "Je t'inspire !"
L'un disait : "Tu es roi !" Et l'autre : "Tu respires !"
L'un disait : "Tu es seul !" Et l'autre : "Tu es Dieu"
"Quand tu fermes les yeux, quand tu rêves en ce lieu"

"D'où tu viens, tu le sais : Tu n'es pas de ce monde !"
"Il t'est donné d'y vivre et ton âme féconde"
"Peut y trouver la Joie, peut entrer dans la ronde"
"De cette multitude assoiffée qu'Elle inonde !"

Mais l'autre reprenait : "Cesse de tourmenter"
"Cet être inconsistant, trop heureux de son sort :"
"Il se nourrit de haine, il a peur de la mort,"
Il croit se protéger par la propriété"

"De ses biens matériels amassés sur le tard !"
"Et même en écrivant, il croit qu'il est l'auteur"
"De ces lignes échappées de sa plume au hasard"
"De son inconséquence : l'impudent imposteur !"

- "Mais non, tu n'y es pas !" Lui dit son compagnon,
"S'il ne te l'avoue pas, c'est qu'il détient chez moi :"
"Caché, inconscient, ce faible lumignon,"
"En lui, toujours présent, toujours vivant : Sa Foi !"

Enghien, 19 janvier 2003, rev. 130525

 

 

Terra incognita – 6a

*****

"Rimpoché, quand vous enseignez aux enfants,
vous adressez vous à leur capacité d'émotion ou à leur intelligence ?
- A la première, bien sûr !
(Conférence de Mogchok Rimpoché à Saillans,
"Le Tibet dans la Drôme" 15 décembre 2006)

*****

Oasis artificielle (région de Pisco, Pérou)

Photo DV

*****

"L'émotion est -elle un crime ?"
(DV, Sola fide ! 16 b)

*****

L'une a dit : "Je commande !" et l'autre : "Je t'inspire !"
(DV, "Les deux inconscients", "Terra incognita" 6)

*****

Terra incognita – 6b

 

 

 

 

 

L'intelligence et l'émotion
(d'après "Des fleurs pour Algenor" de Daniel Keyes)

*****

Au détour du chemin, leurs projets m'interpellent.
L'une dit : "Je construis" (*) et l'autre : "Je consume
Ta vie et tes espoirs, ton rêve et ton réel,
Aux tournants du vécu, aux brasiers que j'allume !"

L'une dit : "Crois en moi, c'est moi qui articule
Ta pensée et ta chair, ton bien-être et ton cœur.
Ne crois pas aux pulsions : leur piège est ridicule !
Ne crois qu'en la raison qui dicte ta valeur."

L'une et l'autre ont ouvert en moi un impossible,
Car je ne peux chasser ni l'acquis ni le rêve,
Je ne peux me passer ni d'espoir ni de Bible,
Sans quitter à jamais mon vécu et sa sève !

Entre les deux je vais, vers la mort, vers la vie,
En cheminant ici, au gré de mes envies.
L'une est dominatrice et l'autre inassouvie,
N'en est-il pas ainsi en chemin dans la Vie ?

15 novembre, en regardant la version télévisuelle des "Feurs pour Algernon"
17 novembre, à Paris dans le métro

*****

(*) "Je t'adapte" - ad libidum

 

Terra incognita - 6b1

*****

"Rimpoché, quand vous enseignez aux enfants,
vous adressez vous à leur capacité d'émotion ou à leur intelligence ?
- A la première, bien sûr !
(Conférence de Mogchok Rimpoché à Saillans,
"Le Tibet dans la Drôme" 15 décembre 2006)

*****

Oasis artificielle (région de Pisco, Pérou)

Photo DV

*****

"L'émotion est -elle un crime ?"
(DV, Sola fide ! 16 b)

*****

L'une a dit : "Je commande !" et l'autre : "Je t'inspire !"
(DV, "Les deux inconscients", "Terra incognita" 6)

*****

Terra incognita - 6b2

 

L'intelligence et l'émotion
(d'après "Des fleurs pour Algenor" de Daniel Keyes)
(nouvelle version)

*****

Au détour du chemin j'entends un double appel.
L'un me dit : "Je construis" et l'autre : "Je consume
Ta vie et tes espoirs, ton rêve et ton réel,
Aux tournants du vécu, au brasier que j'allume !"

L'un me dit : "Crois en moi, c'est moi qui articule
Ta pensée et ton corps, ton bien-être et ton cœur.
Ne crois pas aux pulsions : leur piège est ridicule !
Ne crois qu'en ta raison qui dicte ta valeur."

L'un et l'autre ont ouvert en moi un impossible,
Car je ne peux chasser l'Espérance et le rêve,
Je ne peux me passer ni d'espoir ni de Bible,
Sans quitter à jamais mon vécu et sa sève !

Entre les deux je vais, vers la mort, vers la vie,
En cheminant ici, au gré de mon envie :
Tantôt dominatrice, tantôt inassouvie,
N'en est-il pas ainsi en chemin dans la Vie ?

15 novembre, en regardant la version télévisuelle des "Feurs pour Algernon"
17 novembre, à Paris dans le métro.
Révision par Jean-Claude Vinard, Montséret, 8 décembre 2006

*****

(*) "Je t'adapte" - ad libidum

Terra incognita ! - 6c

 

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

"Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre père céleste les nourrit !"
(Matthieu, 6/26)

*****

"En Te reniant, je Te sanctifie, et ma raison en Toi est folie…"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Le Major Samantha Carter et l'équipage du "Prométhée" (vaisseau d'exploration intergalactique) sont attaqués par un vaisseau inconnu et tentent de trouver refuge dans un nuage gazeux qu'ils se préparaient à explorer. Samantha (Sam) est blessée en tentant de réparer les avaries dans un compartiment isolé. Quand elle revient à elle, elle est seule dans le vaisseau abandonné par l'équipage visiblement capturé par les agresseurs. Samantha reprend les commandes et entreprend de réparer le vaisseau dont l'intégrité se dégrade rapidement en raison des dommages et de la corrosivité du nuage dans lequel il se trouve. Elle calcule et recalcule, inlassablement, les données dont elle dispose pour tenter de réparer et d'extraire le vaisseau à ce piège (elle est le grand spécialiste de l'astrophysique) mais sans aucun succès. Elle sombre alors dans un rêve semi-commateux et revoit en pensée ses équipiers (dont elle est mentalement très proche). Ils se penchent vers elle et lui disent des choses dont elle ne comprend pas bien le sens : "… Sam, revenez au début… ne vous acharnez pas sur les détails… occupez-vous de l'essentiel… tout ce que vous trouvez à faire, ce sont des diagnostics…" Une petite fille, s'approche d'elle en soufflant des bulles de savon et chante : "Quand tout l'espoir s'est enfui … Quand le soleil s'obscurcit… Dis-moi, jolie petite fille,… Quelle est cette étoile qui brille ? …" Elle revoit surtout son chef, le Colonel O'Neill, auquel l'unit une affection très forte mais totalement inavouée de part et d'autre (sens du service oblige !). Sans doute cela lui donne-t'elle le besoin ultime et la force de revenir à elle-même, et de trouver (une fois de plus !) la solution technique, qui libérera le vaisseau et ses compagnons…Mais elle, sera-t'elle libérée ?

("Le voyage interne" épisode 7/13 de la nouvelle série "Stargate SG1" de Brad Wright et Jonathan Glassner, diffusé le 30 avril par M6)

*****

Voyage intérieur
(version 2 inspirée par l'épisode 7/13 de Stargate SG1 :
voir version 1 en page 28 du chapitre "Un !")

*****

Quand le prévu s'estompe
Dans le halo des sens,
Quand la raison se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'insensé : la Pensée
Qui d'un seul coup dissout
Les relents du sensé !

Elle avance et s'élance
Par delà les défenses
Du non-dit, du silence,
Qui cachaient l'existence

Aux idiots éblouis !
C'est un voyage interne
Aux confins inouïs.
C'est le prix que décerne

L'Imprédictible en nous,
Quand nous fermons nos cœurs
A tout ce qui demeure,
Et ranimons nos pouls

A tout ce qui rend fou :
Au ciel, à l'imprévu,
Aux poésies d'un sou,
Au rêve et au vécu !

Florence, 4 avril 2005

*****

 

Terra incognita ! – 6d1

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

"Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre père céleste les nourrit !"
(Matthieu, 6/26)

*****

"En Te reniant, je Te sanctifie, et ma raison en Toi est folie…"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Le Major Samantha Carter et l'équipage du "Prométhée" (vaisseau d'exploration intergalactique) sont attaqués par un vaisseau inconnu et tentent de trouver refuge dans un nuage gazeux qu'ils se préparaient à explorer. Samantha (Sam) est blessée en tentant de réparer les avaries dans un compartiment isolé. Quand elle revient à elle, elle est seule dans le vaisseau abandonné par l'équipage visiblement capturé par les agresseurs. Samantha reprend les commandes et entreprend de réparer le vaisseau dont l'intégrité se dégrade rapidement en raison des dommages et de la corrosivité du nuage dans lequel il se trouve. Elle calcule et recalcule, inlassablement, les données dont elle dispose pour tenter de réparer et d'extraire le vaisseau à ce piège (elle est le grand spécialiste de l'astrophysique) mais sans aucun succès. Elle sombre alors dans un rêve semi-commateux et revoit en pensée ses équipiers (dont elle est mentalement très proche). Ils se penchent vers elle et lui disent des choses dont elle ne comprend pas bien le sens : "… Sam, revenez au début… ne vous acharnez pas sur les détails… occupez-vous de l'essentiel… tout ce que vous trouvez à faire, ce sont des diagnostics…" Une petite fille, s'approche d'elle en soufflant des bulles de savon et chante : "Quand tout l'espoir s'est enfui … Quand le soleil s'obscurcit… Dis-moi, jolie petite fille,… Quelle est cette étoile qui brille ? …" Elle revoit surtout son chef, le Colonel O'Neill, auquel l'unit une affection très forte mais totalement inavouée de part et d'autre (sens du service oblige !). Sans doute cela lui donne-t'elle le besoin ultime et la force de revenir à elle-même, et de trouver (une fois de plus !) la solution technique, qui libérera le vaisseau et ses compagnons…Mais elle, sera-t'elle libérée ?

("Le voyage interne" épisode 7/13 de la nouvelle série "Stargate SG1" de Brad Wright et Jonathan Glassner, diffusé le 30 avril par M6)

*****

 

Voyage en Esprit
Voyage intérieur (version 3
inspirée par l'épisode 7/13 de Stargate SG1
voir
version 1 version 2 )

*****

Quand la Grâce s'estompe
Dans les fumées d'encens,
Quand le Sacré se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'Inattendu : l'Esprit
Qui d'un seul coup dissout
Les scories de l'appris !

Il avance et s'élance
Par delà les défenses
Du non-dit, du silence,
Qui cachaient l'existence

Aux idiots éblouis !
C'est un voyage interne
Aux confins inouïs.
C'est le prix que décerne

L'Immatériel en nous,
Quand nous fermons nos cœurs
A tout ce qui demeure,
Et ranimons nos pouls

A tout ce qui rend fou :
Au ciel, à l'imprévu,
Aux poésies d'un sou,
Au rêve et au vécu !

(Orphelinat de Wutegblé, 5 août 2017
Temple d'Agomé,Togo, 6 août 2017)


"
Soeur Agomé", réchappée d'une église au Togo (Centre artisanal de Kpalimé)

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Terra incognita – 6e

Le Roc et la Marée

*****

J'errais près du dolmen qui domine Rozel ...
Le spectre m'attendait, l'esprit sombre et tranquille...
Me prit par les cheveux de sa main qui grandit…

(Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", les Contemplations)

*****

J'errais dans les dolmens
Et menhirs d'Erdeven :
Là où finit la terre,
Là où frémit la mer,

En un lieu où l'écume
Se dissout dans la brume.
Roc et Marée luttaient,
L'un à l'autre disait :

Je suis l'inamovible,
Je suis l'impérissable,
Disait le solitaire
A la pulsion des mers.

Je suis l'insaisissable,
Je suis l'incontournable,
Disait le flux montant
Au rocher impotent.

En moi tu ne vois rien,
Dit le roc immobile,
Car tu vas et tu viens,
Sans projet, sans mobile,
Sans attache et sans fin.

Erdeven, Morbihan, 1er juin 2014, Ile au Moines, 2 juin 2014,
La Barbeyère Crest, 2 juillet 2014. v5

*****

Terra incognita – 6f

*****

"En des temps" dont parfois, retrouvons "la mémoire",
"L'être créé" "planait sur des ailes de gloire,"
… Las, nous l'avons quitté, et c'était le passé,
Un paradis perdu : J'ai nommé la Pensée !

Paradis perdu Enghien, dv, 13 juin 2004

Menhirs à Erdeven, Morbihan
(Photo DV)

En des temps dont, parfois, nous gardons la mémoire,
L'Être créé vibrait de chaleur et d'espoir :
Son corps était taillé dans l'onyx et le jade
Son cœur était brûlant, son âme était nomade !

Nomade, Ladakh, Inde, dv, août 2004

*****

Terra incognita ! - 7

Avis hominis
(L'homme oiseau)

*****

(D'après un épisode de
"Docteur Quinn, femme-médecin" de Betty Sullivan)
En 1860, Martin Chesterfield, professeur de science à l'Université, n'est plus sur terre : il rêve d'être un oiseau ! Echappé de l'asile dans lequel sa famille le cache, il vit dans les bois et tombe, bien fortuitement, en expérimentant l'une de ses inventions, sur Michaëla Quinn et son fils, Bryan ....

*****

*****

(*) Amphotère : se dit des espèces bivalentes (oxudes amphotères)

Terra incognita ! - 8

Il rêvait qu'il volait !
Il rêvait qu'il pouvait
Il rêvait qu'il voyait !
Il rêvait qu'il était !

Délaissant la science
l'aisance et l'omniscience,
Ces fruits de l'impuissance,
Il vivait dans l'enfance !

Un jour, ce solitaire,
Rencontra sur la Terre,
Un enfant et sa mère,
Médecin amphotère (*)

Qui soignait la misère
Et captait la Lumière.
A l'ami, à l'enfant,
Il enseigna comment

Se maintient dans les airs
L'oiseau, son congénère.
Mais ce rêveur était
Menaçant, entêté

Pour les sots qui étaient
Jaloux et s'apprêtaient
A remettre à l'hospice,
Sous de bien noirs auspices,

Ce doux rêveur d'Azur.
Mais libre, à sa mesure,
Hors du cachot, la mère
Rendit l'homme à ses frères !

Enghien, 20 mars 2003

*****

 

Terra incognita ! - 9

 

 

 

 

*****

Source en Mercantour
(Vallée des Merveilles, sous la Baisse de Valmasque)

(Photo Florence Valentin)

*****

 

 

 

 

 

Terra incognita ! - 10

 

Source.
(Le Fou et le Réel)

*****

"Créateur mon frère,
dans la folie tu as su trouver
la sagesse qui nous unit"

(Daniel Pons, "Le fou et le créateur" @ Sève)

*****

Avait-il trop compris ? N'avait-il rien compris ?
Et que savait-il donc que nous n'ayions appris ?
Que voyait-il là-bas pour qu'il en soit épris ?
Que trouvait-il en lui pour braver le mépris ?

Son regard était loin, sa passion assouvie.
Son âme aimait les fleurs et son être la vie.
Il ignorait la peur, la haine et les envies :
Il voyait le Réel qu'il nous avait ravi !

Car nous ne savions plus, le suivant dans sa course
Folle où il allait, seul, oubliant la Grande Ourse,
Quel était le substrat, quelle était la ressource
De nos vies délirant, sans Foi, loin de leur Source !

Enghien, 17 janvier 2003

*****

Terra incognita ! - 10a

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

"Lorsque quelqu'un saisit, sans définition,
l'opinion vraie de quelque chose, son âme est dans le vrai"
(Socrate - Théétète, Platon, 202c)

*****

Lac de Taullicocha, Ririjirca (5810 m) et Pucajirca (6040 m), Pérou
(Photo Philippe Vérine)

*****

"La Nature accorde l'Ouvert à l'intérieur duquel immortels, mortels, ainsi que toutes choses, peuvent se rencontrer"
(Martin Heidegger "Approche de Hölderlin" p. 79, Gallimard)

*****

Terra incognita ! - 10b

Le poète égaré

*****

Eperdu, sans ressources,
Eloigné de sa source,
Il avait, dans sa course,
Egaré la Grande Ourse !

Elle avait disparu,
On l'avait prévenu,
Il ne l'avait pas cru.
Ce cas est bien connu

Quand on part sans boussole
Pêcher les idées folles
Dans un tas de symboles
De trucs, de paraboles.

Mais que disait-il donc,
En vers, en métaphores,
Lui qui, mieux que quiconque,
Savait que ses efforts

Ne pouvaient le conduire,
Au delà des souffrances,
Au delà des désirs,
Qu'au fiel de l'apparence.

Il lui fallait partir
Plus loin, plus loin encore,
Sans poids, sans souvenirs,
Vers l'oubli, vers la mort

De toute inquiétude,
De toute certitude,
Dont ciel et Croix du Sud
Montraient l'insolitude.

Au pieds des Cordillères,
Des pics, des cimes altières :
Caraz, Huascaran,
Santa Cruz et Hualcan,

L'Obscur disparaissait
Et l'Ouvert remplaçait
Le passé, le sensé,
Par l'effluve encensée

Du présent, de l'absence
De sens, de l'espérance,
Arrachant l'existence
Au poids de l'apparence.

C'était le cri ultime
D'une Foi insensée
Qui balayait les cimes
L'espace et la Pensée !

En avion entre Madrid et Lima, Pérou, 6 août 2005
En parcourant la Cordillère Blanche aux pieds de l'Huascaran, du Santa Cruz, de l'Alpamayo et du Taullijaru, Pérou, du 7 au 13 août 2005

*****

Terra incognita ! - 10c

 

*****

"Lorsque quelqu'un saisit, sans définition,
l'opinion vraie de quelque chose, son âme est dans le vrai"
(Socrate - Théétète, Platon, 202c)

*****

"Les mains" (45 mètres), Nazca, Pérou.

*****

 

 

Nazca : Pourquoi ?

*****

"L'amiral arrima :
Arrima quoi ? A rime, à rien !
L'amiral arrima.
(Jacques Prévert, Paroles)

*****

Nazca a-t'il un sens,
En soi, sans l'apparence
Que nous croyons avoir
Besoin de percevoir ?

Pourquoi avoir tracé
Ces lignes insensées,
Aux yeux des gens sensés,
Sur le sol du passé ?

D'aucuns ont cru y voir
un dessein, un pouvoir,
Sur le Temps, sur l'espoir,
Qu'ils voyaient, sans y croire.

Les experts pragmatiques
Y voient des sens éthique,
Pratique, astrophysique,
Oblique, ésotérique.

Qui répondent en eux
Aux clics et aux déclics
De ce mal endémique
De la raison qui veut

Qu'une pensée logique
Explique et décortique
Nos projets, nos actions,
Nos désirs, nos pulsions.

Quand donc comprendrons-nous
Cet infini en nous
Qui exprime et sous-tend
Le sens, la Vie, le Temps ?

Déchirant le présent,
Qui n'est là qu'un instant,
Pour inscrire à jamais,
Sur le sol enflammé :

Notre sang, notre sève,
Notre Foi, notre rêve !

Nazca, 15 août 2005

*****

 

Terra incognita ! - 10e

 

 

 

*****

Ile Ile flottante en roseau, lac Titicaca (610 m), Pérou.
(Photo DV)

*****

 

 

 

 

L'Insaisissable
(Aux Uros des îles flottantes du lac Titicaca, Pérou)

*****

Isolés
Du sensé,
Ils flottaient
Sur les laies
Occultées
Du passé.

Ils habitent
Aux limites
Insolites
Qui relient
L'infini
Au défi !

Sur l'îlot
De roseau,
A l'abri
de l'appris,
Ils recréent
Le sens vrai !

Insensibles
Aux sirènes
Du fixé,
Ils égrènent
L'Insensé,
L'Indicible

Qui jaillit
Dans la Vie,
Insufflant
L'insaisi,
Hors du Temps,
Dans l'Instant !

Lac Titicaca (610 m), Pérou, 19 août 2005
Cordillère de Vilcabamba, 20 août 2005

*****

Terra incognita ! - 10g

Pour la Vie
(D'après l'épisode de Stargate SG1)

*****

(*) "Et ne répondit plus que par un long silence
Au silence éternel de la divinité."
(Alfred de Vigny, Le loup)

*****

Les Êtres Supérieurs (**) sont vraiment sans complexes.
Ils ont créé la Vie, l'imprévu et le sexe,
Et puis la liberté : Elle était à l'index !
Ils le savaient, pourtant ! Cela nous rend perplexes !

Cadeau empoisonné ? A voir ? Car être aimé
D'un être emprisonné, cela peut-il jamais
Ouvrir tout grand la porte, interdite, enflammée,
D'un amour sans retour, incarné, sublimé ?

Mais l'homme était piégé : Il était créateur
De son destin, du temps, du bien et du malheur
Qu'il pouvait inventer, tout seul, selon son cœur,
Selon son libre arbitre, et sombrer dans la peur !

Devant la catastrophe, il se souvint de Dieu.
Il L'avait oublié ! Il accusa les cieux
De l'avoir laissé libre, adulte et responsable
Du mal qu'il avait fait : Dieu était donc coupable !

Il devait en répondre… mais ne répondait rien ! (*)
D'ailleurs existait-il encor, ce bon à rien
Qui planait dans l'abstrait où l'homme avait pris soin
De le placer là-bas, s'il en avait besoin…

Daniel, pourtant prophète, était bien seul, encore !
Face au destin, face à Nabuchodonosor(**),
Puissant Léviathan écrasant les espoirs
D'un peuple assujetti aux dieux fous, aux pouvoirs.

 

Mais il se redressa, prouvant qu'il était libre
De tout attachement au soi, à l'apparence,
Et l'Obscur disparut. Le rêve avait un sens :
La Vie avait montré sa matrice et sa fibre !

La Barbeyère, Crest, 8 septembre 2005)

*****

Le Misti ( 5825 m), le Chachari (6075 m) et le Picchu Picchu (5564 m), au-dessus du Couvent des Dominicains à Arequipa, Pérou

(**) Dans la cosmogonie de Stargate, Anubis (alias Nabuchodonosor, voir "Pacte avec le Diable" Sola Fide-70) va détruire toute vie dans l'univers. Les Êtres supérieurs (dont l'un l'a créé, par erreur et désobéissance) y sont totalement indifférents : Ce n'est pas leur problème mais celui des hommes ! Daniel, échu par là, ne l'entend pas ainsi ! Il lui (Anubis) "rentre dedans" sans effet, bien sûr, sinon qu'Omaha (son ange gardien coupable, alias Bethsabée - mais c'est une autre histoire) le neutralise en se perdant, elle aussi, pour la Vie ! Belle parabole, n'est-ce pas, au sujet des hommes qui accusent Dieu de tous leurs malheurs ?

Terra incognita ! - 10i

 

La porte des rêves (*)
(D'après l'épisode de Stargate SG1)

*****

(**) "Oh ! La nuance seule fiance"
"Le rêve au rêve et la flûte au cor."
(Paul Verlaine, "Art poétique")

*****

(***) "Et si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t'on ?"
(Marc 9/50)

*****

Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !" (**)

Au rêve irréel, au Réel qui rêve
Aux rêves d'un Corps rêvé qui s'élève
Par delà l'envie, par delà le rêve,
Au rêve incréé, aux "Portes des rêves"

Qui s'ouvrent soudain, déchirant le voile
Cachant le promis, le vécu, l'étoile,
Aux yeux éblouis du présent qui scelle
La Pensée au sel (***), le rêve au Réel !

Enghien, 29 septembre 2005

*****

(*) Teal'c rêve… mais quel est son réel ? Lui, le guerrier Jaffa, libéré des faux-dieux, membre de l'équipe Stargate, rêve qu'il est pompier dans une brigade d'intervention et qu'il va donner l'un de ses reins à son meilleur ami. Dans son rêve il rêve qu'il voit, dans une voiture en flammes, son maître Bra'tac et plus fidèle ami sur sa planète d'origine.

Il veut le libérer, la voiture explose et Teal'c se retrouve ailleurs sur terre, rêvant toujours mais cette fois-ci dans la base de Stargate, soigné par ses compagnons d'armes pour un malaise inconnu. Il se réveille alors dans son rêve précédent, sans blessure et soigné par un psychiatre (Daniel, qui lui rappelle un compagnon d'armes disparu, alias le prophète, bien sûr) qui lui propose de l'aider à démêler ses rêves : Lequel est-il réel ?

*****

Une porte, Temple du Soleil, au Machu Picchu, Pérou

*****

Et si aucun de ces rêves n'était réel mais qu'ils étaient les rêves d'un autre vécu, encore plus dramatique celui-là ? En fait, il est mourant sur une planète dévastée, victime d'une embuscade et cherchant à sauver son maître, Bra'tac mourant lui aussi, en partageant avec lui la partie la plus vitale de son être : son symbiote Jaffa… (bien compliqué sans doute pour ceux qui ne seraient pas des familiers de la cosmogonie Stargate !)

Mais quelle superbe parabole, aux multiples facettes comme toute parabole digne de ce nom, et qui se décline à l'infini ! Mais un mythe, une parabole, n'ont pas besoin de se comprendre ! Ils parlent directement à notre Etre, ici entre les jeux de Nitendo ou de rafales d'armes automatiques qui encadrent généralement la diffusion de cette série sur M6, aux heures de grande écoute ! Quel est donc notre Réel, à nous ?

Terra incognita - 10ja

Sur le Brahmapoutre en crue (version 1)
(Dans un tourbillon fatal) -
voir
Version 2

*****

"Près d'un lac … je m'étais endormie … quand soudain …
("L'aigle noir" Barbara)

*****

Vivotant, de ci, de là,
M'étais endormi là-bas.
Dans un fleuve noir, ici,
Me suis réveillé transi !

Passif et oisif, là-bas,
Enchaîné à mes soucis,
Inutile et vain, là-bas
Tout prenait un sens (*), ici !

Plus rien, à perte de vue,
Dans cette immensité nue,
Tout repère était perdu,
Tout devenir, inconnu.

Sur mon fragile radeau,
L'angoisse avait disparu…
Je tournoyais dans les eaux
Du grand Brahmapoutre (**) en crue !

Je luttais, enfin, sans fin,
Vivant enfin ! … quand soudain,
Dans un tourbillon fatal,
Me suis réveillé, banal !

"Trou au chien" à Fécamp, Normandie, pendant les Grandes Marées,
17-18 octobre 2012, v2

*****

 

*****

Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !"
("
La porte des rêves", Terra incognita ! p. 10i)

*****

"Déluge" par Gustave Doré - Illustration dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye
Photo DV

(*) "Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens" ("Théétète", dialogue de Socrate, Platon) - (**) Fleuve du Nord de l'Inde (en sanskrit "Fils de Brahmâ") dont les crues dévastent périodiquement le Bangladesh.

Terra incognita - 10jc

Sur le Brahmapoutre en crue (version 2)
(Raccroché au rivage oublié)
Version 1 -

*****

"Près d'un lac … je m'étais endormie … quand soudain …
("L'aigle noir", Barbara, 1970)

Vêtu de deuil, j'errais seul et triste sur la grève,
Songeant … au vain balancement du flux et du reflux …
… Soudain je pressentis qu'une grande pensée…
("La digue", "
Par les sommets vers l'Au delà", Jules Vinard, Fieschbacher, 1914)

*****

Dans la mer, je m'étais endormi.
La marée me couvrait à demi.
Sur la grève, étais-je réveillé ?
Le reflux m'emportait, dépouillé.

Embarqué sur un fragile esquif,
Comme, un jour, le malheureux Sisyphe (*)
Remontait sans relâche un rocher,
A l'oubli, je m'étais accroché.

De la terre embrumée, sans envie.
Sans projet, je m'étais enfui.
Dans la nuit, le vide et l'ennui,
En rêvant, je m'étais endormi (**).

Quand soudain, survint un fleuve noir,
Balayant, sans retour, l'illusoire.
Au grand jour, je me suis réveillé,
Raccroché au rivage oublié.

"Trou au chien" à Fécamp, Normandie, pendant les Grandes Marées,
17-18 octobre 2012, rev. 21 octobre 2012, v3

NB : Brahamapoutre - Fleuve du Nord de l'Inde (en sanskrit "Fils de Brahmâ") dont les crues dévastent périodiquement le Bangladesh.

 

*****
Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !"
("
La porte des rêves", Terra incognita ! p. 10i)

*****

"Déluge" par Gustave Doré - Illustration dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye
Photo DV

(**) "La pulsion de mort, selon P. Marty, est indissociablement liée
à la pulsion de vie, dont elle n'est que la figure inversée."
(Claude Smadja, "La vie opératoire" @ Puf)

(*) Sisyphe, fils d'Eole, fut condamné à faire rouler éternellement un rocher jusqu'en haut d'une colline dont il retombait chaque fois avant de parvenir à son sommet.

Terra incognita – 10je

Parcelle

*****

Jésus prit du pain, le rompit et le donna à ses disciples ..
(Matthieu 26/26)

*****

Casser le thermomètre,
C'est un peu trop facile.
Sauter par la fenêtre,
C'est carrément débile !

Car en nous la Pensée (*),
Cette belle insensée,
Est là, entrelacée,
Sans jamais se lasser.

Elle vole et console,
Cajole et batifole,
Sans trop savoir que faire
Sur notre planisphère.

Pourquoi lui faudrait-il
S'amouracher d'un corps ?
Son lien est plus subtil :
Il se rit de la mort !

D'ailleurs, nous appartient-elle ?
Car ne sommes que parcelles,
Au mieux parfois, grains de sel,
D'un Levain Universel.

Créteil, 12 décembre 2012, v4

*****

(*) "A Celui qui le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux" (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta

 

 

*****

"Puisque nous croyons à une âme unique, dont les nôtres ne seraient que des parcelles, si nous croyons à l’Universalité de la Pensée, nous admettons par cela même la communion la plus intime qui puisse exister entre nos âmes …" c'est encore au delà de ce qu'il m'est arrivé d'écrire !…

 

Aquarelle de ChantalHaskew-Frawley-Vinard
Photo DV

… Oui, en dehors du corps il y a l'âme ; et nos âmes sont chacune une parcelle de l'Esprit universel. Au-dessus de nous il y a cet Idéal vers lequel nous tendons parfois et vers lequel nous voulons tendre et qui est le même pour tous. Le but de la vie, c'est de tâcher de réaliser cet Idéal avant le terme qui nous est assigné.

(Lettre du lieutenant Jean Vinard à sa mère la veille de sa mort
29 septembre 1915 en Champagne)

*****

 

Terra incognita ! – 10jg

*****

Dans les régions du Nord, où l'immensité règne,
J'ai rêvé qu'il était une vaste montagne
Dont le sommet neigeux montait, touchait le ciel …
(Jetsun Kabum Milarepa, "La Vision", transcription dv)

*****

Mur, ville
Et port,
Asile de mort,
Mer grise …

Dans la plaine,
Naît un bruit,
C'est l'haleine
De la nuit …

En montant au Drôlma la (5660 m) Kaïlash, Tibet
(photo Claude Rival)

*****

…On doute
La nuit,
Tout passe,
Tout fuit,

L'espace
Efface
Le bruit
(Victor Hugo, les Djinns)

http://dvinard.chez-alice.fr/kailash.htm
Antinomie existentielle

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Terra incognita ! – 10jh

 

Kaïlash

(L'indicible espérance d'un vécu qui prendrait un sens !)

Dédié à la ferveur des pèlerins hindouistes et bouddhistes qui défendent encore (seraient-ils les derniers ?) nos racines mentales.)

*****

Mur, glace,
Espace,
Audace,
Angoisse.

Pilier de l'Invisible,
Sommet inaccessible,
Cime de l'impossible,
Refuge du sensible !

Dans la nuit,
Dans l'oubli,
Tu te dresses,
Tu agresses
La tiédeur
De mon cœur !

Tu effaces
Toute trace
Du savant,
Du Temps,
Du vent
Qui passe !

Tu insuffles
En mes sens
L'indicible
Espérance

D'un vécu,
D'un imprévu,
D'une absence
Qui prendraient un sens !

*****

En montant au Drôlma La (5660 m) Kaïlash, Tibet, 13 septembre 2013
Au poste de police de Toling; Guge, Tibet, 15 septembre 2013
Sur les pistes du Ngari vers Gerzé, Tsochen et Saga, Tibet, 19 septembre 2013

 

(photo dv)

(photo Claude Rival)

(photo dv)

(photo Claude Rival)

 

(photo Claude Rival

(photo Claude Rival)

(photo Claude Rival)

(photo Claude Rival)

 

Terra incognita – 10k

Bouquet de lavande
(A Sarasvati)

*****

Sculpture bois (Patan)
(photo dv)

 

*****

Bouquet de lavande,
Bouquet d'imprévu,
En vibrante offrande
Au ciel entrevu !

Bouquet d'asphodèles,
Parfum d'irréel,
Bouquet d'immortelles
Vivant et Réel !

Sarahasvati(*)
Un jour a ravi
Ici, à l'envie,
Le rêve à l'envi !

La Barbeyère, Crest, 3 juillet 2012

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

(*) Incarnation de Vishnou – Déesse de la musique et des arts

 

 

 

Terra incognita – 10l

 

 

 

*****

Près de Cobonne (Drôme)
(
photo dv)

*****

 

Terra incognita ! - 11

 

 

 

*****

Acrylique originale de Roland Muller
"Roland" (Peintre Gémail - 1989)

(Photo DV)

*****

 

 

 

 

 

Terra incognita ! - 12

 

Création
(en écoutant la symphonie
en ut majeur de Franz Schubert)

*****

"Mon royaume n'est pas de ce monde..."

(Jean 18/36)

*****

A l'ombre du néant il puisait la détresse,
A l'ombre de la Croix il buvait la faiblesse,
A l'ombre du désir il transgressait l'ivresse,
A l'ombre du Pardon, suffocant de tendresse,

Il étendait le Ciel sur les choix, sur les rêves
De la nuit hérissée de matière et de glaives,
Nourrissant la Pensée de projets et de sève,
Irriguant, par delà le soleil qui s'élève,

L'univers assoiffé de chansons et de fleurs,
D'espérance et d'émoi, de bonheur, de chaleur...
Pour l'ombre analytique, il n'avait pas de place,
Dans la vie disséquée, il ne voyait que glace,

Du vent empoisonné, il délivrait l'espace,
A l'être écartelé, il proposait la Grâce,
Il recouvrait de joie, les pleurs et les erreurs,
Il était fou, bien sûr, et parfois (*), créateur !

Firdousi, Guerrevieille, 19 avril 2004

*****

(*) par la Foi, bien sûr !

 

Terra incognita ! - 13

 

"Boule de neige"

*****

Elle était innocente, espiègle et volubile,
Echappée aux frayeurs d'un aigle ou bouquetin,
Et bondissait de joie sur la pente fragile
Qui surplombait l'abîme insondable et hautain.

Mais elle était pourtant la cause irréversible,
Implacable et fatale en son trajet certain,
De la chute au tombeau, désespoir indicible,
Des êtres condamnés à subir leur destin.

Elle était sans projet, idée impondérable,
Mais réveillait en eux tous leurs désirs capables
De résonner alors, augmentant de puissance,
Nourrie par leurs cerveaux, instruments de démence !

C'était une avalanche, entraînant dans sa chute
Tous les travaux humains, les espoirs et les luttes.
Un moment contenue, elle effaçait leur route,
Balayant les envies, les angoisses et les doutes,

Car elle était aussi délivrance et pardon,
Submergeant sur la Terre esquives, abandons
D'un manteau de Lumière, immaculé, foetus,
D'où jailliraient bientôt, perce-neige et crocus !

Stage ENSA "Neige et avalanches", Chamonix, 29/30 mars 2003
La Barbeyère, Crest, 13 avril 2003

*****

 

 

Terra incognita ! - 14

 

"Bouts de rien"

*****

Boucles d'or, boucles d'Azur,
Boucliers, boucles d'air pur,
Boutons d'or ou boute-en-train,
Bout du monde ou bouts de rien ...

Boutonnés, bouclant sans fin,
Bondissants parfois, enfin,
Bouquetins ou séraphins,
Bouts de rien ou aiglefins.

Dyslexiques, anorexiques,
Aphasiques, antinomiques,
Ces bouts de rien et leur clique,
Grondent en nous leur supplique.

Bout à bout, la vie s'envole,
Boulimique, elle extrapole,
Bouleverse ou devient folle,
Court, coule, saoule ou console

Ces bouts de rien sont en nous,
Au bout du nez qui voit tout,
Les pieds de nez du quatrain
Aux boucles d'or ou d'airain !

Enghien, 16 avril 2003

*****

 

 

Terra incognita ! – 1401

 

 

 

Art populaire chez un artisan à Samarcande, Ouzbékistan
(photo dv)

 

Le pipeau

*****

"... Dans cette situation critique
Il se mit à faire d'la musique...."
(Le roi du Congo, comptine populaire)

*****

"De la musique avant toute chose..."
(Paul Verlaine, Art poétique"

*****

La bataille rageait,
Les assiettes volaient,
Mais dominant la lutte,
Michel sortit sa flûte

Qui d'un seul coup calma
Les jurons, les fracas,
Imposant une trêve
Au Panthéon du Rêve !

De fait, chers auditeurs,
Notre héros sans peur
Dans les cœurs s'éleva,
Car ce geste pathétique :

Invoquer la musique !
Très haut, le propulsa :
Au sommet de l'Olympe !
Car partout où ça grimpe ..

Mi fa sol la si do
...On entend du pipeau !

(Dans un restaurant à Samarcande, 6 septembre 2017)

*****

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Terra incognita ! – 14a

Transhumance
(L'intranshumain)
*****

L'amiral arrima. Arrima quoi ?
A rime à rien. L'amiral arrima !
(Jacques Prévert)

"Pourquoi la mort nous soucie-t'elle"
"Et non la vie des animaux … ?"
("
Sans distinction" Arequipa, 16 août 2005)

*****

C'était bien un long fleuve,
Un long fleuve imbécile :
L'intranshumaine épreuve
Avait squatté la ville !

Les humains regardaient
Les moutons qui passaient.
Les moutons regardaient
Les humains qui béaient .

Qui regardait, bêlait ?
Qui béait, regardait ?
Qui broutait ? Qui passait ?
Qui vivait ? Nul ne sait !

"Ton âme est dans le vrai,"
"Si tu en vois le sens (*)" :
Socrate ainsi livrait
Du sens, la quintessence.

Die (Drôme), 17h15, 23 juin 2012, v3

*****

(*) "Téétète" de Platon – "La science l'apparence et le sens"

 

 

*****

"Les éléments premiers, ceux-là que tu respires,"
"Tu peux bien les nommer, mais non les définir !" (*)
La Vie, l'Amour, la Joie et tout ce qu'on désire
Sont là sous ton regard, tu n'a qu'à les saisir ! ….

*****

Fête de la transhumance à Die (Drôme)

Départ pour les alpages
(Photo DV)

... Le vent, la mer, la neige et tout ce qui t'inspire,
Sont là pour te nourrir, sont là pour assouvir
Cet infini en toi qui voudrait bien s'ouvrir
Au rêve, à la Pensée, au large et au sourire !

("Le sang noir du désir",
à bord d'
Eloise II, au large de Benodet, Bretagne, 3 juillet 2005)

*****

Terra incognita – p. 15

 

*****

Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
(Jean Racine, Andromaque, acte V, scène V, 1667)

C'est l'essaim de Djinns qui passe
Et tourbillonne en sifflant,
Les ifs que leur vol fracassent...
(Victor Hugo, Les Orientales, 1828)

*****

Tableau de Robinson Descubes

Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'indécis au précis se joint.

(Verlaine, Art poétique, 1885)

*****

 

 

L'essence et le sens
(Petit essai phonétique)

*****

Essence ou non-sens
Existence, absence
Quintessence, encens,
Outrance, indécence...

Les mots ont un sens,
Lequel ne dit mot
Du sens en balance
Entre chaque mot !

Qu'importe leur sens :
Ils sont résonnance,
Feu, incandescence
Ou coïncidence...

Le sens est présence,
Le mot est absence
D'envie, d'espérance
Et d'impertinence...

Mais il sonne et danse
D'un espoir immense :
Il est connivence
Entre les silences !

Et leur chaîne encense,
Par inadvertance,
Les pas, les cadences
De l'essence et du sens !

Firdousi, Guerrevieille, 20 avril 2004

*****

Terra incognita ! - 16a

*****

(a) "Mon opinion, donc, est que celui qui sait quelque chose
a la sensation de ce qu'il sait, et que, telle est du moins l'apparence présente,
la science n'est pas autre chose que la sensation."
(Théétète (citant Protagoras) - Théétète, Platon, 151a)

(b) "Ecoute alors un rêve, en réponse à un rêve…"
Socrate - Théétète, Platon, 201d)

"Du sens, la quintessence"

Chantal Haskew-Frawley-Vinard

(c) "En fait, il est impossible que l'un des éléments premiers
(à partir desquels nous-mêmes et les autres choses sont constitués)
soit exprimés par une définition car il lui appartient seulement d'être nommé…"

"…Les noms des éléments, liés ensemble, deviennent (alors seulement)
une définition… dans une disposition (propre à) la science."
Socrate - Théétète, Platon, 201e-202b-c)

(d) "Lorsque quelqu'un saisit, sans définition,
l'opinion vraie de quelque chose, son âme est dans le vrai"
(Socrate - Théétète, Platon, 202c)

*****

 

La science, l'apparence et le sens

(d'après Théétète - dialogue avec Socrate - de Platon)

*****

La différence entre les imbéciles et les savants,
C'est que les uns croient qu'ils savent, et les autres savent qu'ils croient !
(Jean Rostand)

*****

La science a-t'elle un sens, en soi, sans l'apparence (a)
que nous captons ici, en son nom, par nos sens ?
Elle en forme un tissu, réel en apparence
Qui nous dit ce qu'on voit, mais pas quel est son sens.

"Ecoute alors un rêve en réponse à un rêve" : (b)
Les premiers éléments, ceux-là que tu respires,
Ceux à partir desquels tu as nourri ta sève,
Tu peux bien les nommer mais non les définir . (c)

"Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens" . (d)
Car ces noms ont formé, en toi, la connaissance :
Guidant ton opinion, fondée sur l'apparence,
Mais que tu peux saisir, définir : C'est la science.

Saint-Raphaël, 19 mai 2005

*****

"Ce n'est pas le savoir qui nous montre le vrai"
Disait Socrate en rêve : Il voulait délivrer
L'humain de la caverne où l'erreur l'enfermait.
Le siècle a-t'il brisé son rêve à tout jamais ?

Enghien, 29 mai 2005

*****

 

Terra incognita ! - 16c

*****

Le double (réplique mécanique) de Samantha l'appelle à l'aide : Elle prétend qu'elle veut la mort (que les humains détiennent pour se protéger contre son espèce). Elle a toutes les qualités et tous les souvenirs de Sam, y compris la capacité d'aimer et de trahir, que son créateur (le "réplicateur Numéro Cinq") qui l'aimait lui a implanté pour tenter de retrouver en elle, celle qui l'a abandonné.

En fait, on comprend vite qu'elle cherche à duper les terriens pour se réapproprier et modifier à son profit cette arme (c'est ce qu'elle obtiendrait en mourant par cette arme de leurs mains).

Fleurs (Cordillère Blanche, Pérou)
(photo dv)

Mais elle veut surtout trahir son créateur, le détruire et le supplanter !

Qui est donc vulnérable ? Sam, ou sa "réplique ? L'objet aimé ou celui qui l'aime ?

Qu'est-ce qui les rend vulnérables ? La capacité d'aimer, ou celle de trahir qui en découle ? Mais l'une et l'autre sont elles si différentes, après tout ?

*****

Terra incognita ! - 16d

Vulnérable
"
Aimer, c'est trahir !"

(D'après l'épisode 8/11 de Stargate SG-1)

*****

"Vous voyez que sans moi, jusqu'à présent, aucune liaison n'aurait de durée, le peuple ne supporterait pas longtemps son prince, l'ami son ami, la femme son mari…, s'il n'y avait entre eux tromperie réciproque, prudente connivence, enfin le lénifiant échange du miel de la Folie !"

(Eloge de la folie, XLI, Erasme, @GF Gallimard)

*****

Aimer et trahir ?
Aimer ou trahir ?
Est-ce différent ,
Est-ce récurrent

Ou exceptionnel
En lui ou en elle ?
Est-ce la Folie
Ou l'anomalie

Qui différencie
L'imprévu ici,
Qui rêve et console,
En divine obole,

Cet humain frivole,
Privé de boussole
Par l'évanescence
De son apparence ?

Aimer c'est trahir,
Trahir c'est aimer
Un fou qui n'aspire
Qu'à se faire aimer

Par l'imprévisible
Qui rend vulnérable
Le corset risible
De l'Impénétrable

Qui s'ouvre et dévoile,
En milliers d'étoiles,
Un bouquet sauvage
De rire et d'outrage,

Qui chasse et remplace
L'ordre et le sensé
Qui cachaient l'espace
Ivre et la Pensée !

(Entre Paris et Brest, 2 juillet 2005)

*****

 

Terra incognita ! – 16da

 

Lumière, solitude et nuit !

(D'après "le chant de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche)

*****

Voici la nuit : A présent parlent toutes sources,
Jaillissant du plus haut pour parler à mon âme,
Et mon âme, elle aussi, jaillit comme une source.
D'un homme qui aime, elle est cri, elle est son âme !

Voici la nuit, toutes chansons de ceux qui aiment
S'éveillent maintenant et d'un homme qui aime
Elle est chanson, elle en est âme, elle en est cri !
Lumière suis ! Ah que ne fussé-je Nuit !

Lumière me ceint : Solitude est en elle.
Que ne fussé-je obscur et nocturne comme elle !
Astres scintillants et célestes lucioles,
Désir d'amour, d'inassouvi, divine obole,

Prodiguez la lumière, en elle je vis
Mais ravale en moi la flamme qui en jaillit.
Ma propre lumière est solitude et nuit;
Lumière je suis, solitude et nuit !

(Entre Paris, Gare de Lyon et Crest, 8 avril 2009)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/peine2.pdf
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*****

"La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reçue"
(Jean 1/5)

"Il y eut des ténèbres sur toute la terre ... le soleil s'obscurcit et le voile du temple se déchira ..."
(Luc 23/44-45)

Voici la nuit ; plus haut parlent à présent toutes sources qui jaillissent. Et mon âme, elle aussi , est une source jaillissante... Maintenant s'éveillent toutes chansons et d'un homme qui aime mon âme ... chanson... en moi ...inassouvissable... désir d'amour...

Agaves à Guerrevieille, Sainte-Maxime, Var (photo dv)

Lumière suis ; ah ! que ne fussé-je nuit ! Mais c'est ma solitude que de lumière je sois ceint. ...Ah ! ne fussé-je obscur et nocturne... Ô petis astres scintillants et célestes lucioles ! ... je ravale en moi les flammes qui de moi-même jaillissent...

(Le chant de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche – Traduction de Maurice de Gandillac – Gallimard, p 136)

*****

 

Terra incognita ! – 16dc

 

 

****

Peine du monde

(D'après "le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche)

*****

Profonde est la nuit, quelle est donc cette ivresse
Qui rumine entre peine et souffrance et plaisir ?
Peine de dieu, peine du monde, elle se dresse
Entre l'heur, le malheur, la peur et le désir !

Hélas ! Comme elle en rit, cette ivre poétesse
Qui prodigue l'amour, la haine et la détresse !
Ô bonheur, ô brise toi, ô pleure, ô mon cœur,
Dans quelle nuit as tu voulu fuir ta douleur ?

Peine de dieu, peine du monde, onde profonde,
Plaisir veut éternité, amour et durée ...
Malheur ! En un puits sans fond que n'ai-je sombré :
Le monde dort, hurle le chien, tourne la ronde !

Firdousi, Guerrevieille, Sainte-Maxime, Var, 11 avril 2009, v3

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/peine2.pdf

http://dvinard.chez-alice.fr/nuit.pdf

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Terra incognita ! – 16dc1

*****

Malheur à moi, ... En des puits profonds (que) n'ai-je sombré ? Le monde dort - ...Hurle le chien, brille la Lune. ... Profonde est la peine du monde ...
Peine de dieu est plus profonde, ...

*****

Marchande à Padum, Zanskar, Laddakh, Inde (photo dv)

*****

... Hélas ! Hélas ! Comme elle rit, comme elle râle, et halète la mi-nuit ! .. Cette ivre poétesse ! Dans une ivresse plus grande a-t'elle noyé son ivresse ? Qu'est-elle en train de ruminer ?... Ô heur, ô douleur, brise toi, ô mon coeur ... plaisir veut éternité !

(Le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche – Traduction de Maurice de Gandillac – Gallimard, p 384-389)

*****

Terra incognita ! 16 de

 

*****

Pour y sauter … !

Guelta dans le défilé de Benzouh, Algérie
PhotoDV

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/sacrebleu.htm

"Ce jour là, je l'ai vu !""Le lendemain, il m'attendait""Sublime ? Ridicule ?"

*****

 

 

Sacrebleu !
(" Pour y sauter, pour y mourir !")

*****

Devant ces jeunes corps, déchirés, mis à plat,
Dont le sang s'écoulait, furtif, des matelas …"

("Ce jour là, je L'ai vu …" Bou-Saada, Algérie, 1962)

*****

Etions nous verts ? Etions nous bleus ?
Mais pissions de peur, Sacrebleu !
Lorsque ce foutu camion
A pénétré dans le canyon.

Dix macchabées, ces temps derniers,
C'était le tribu à payer ! …
Serrions-nous donc, assurément,
Nos attributs, à ce moment !

Sûr que cela ferait vilain,
Pour le moral de nos copains,
Si, dans cet admirable goum,
C'était à nouveau le grand "Boum".

Mais non ! Ce n'était pas le jour,
Vers nos amours, de repartir,
Fallait attendre notre tour
Pour y sauter, pour y mourir ! …

Dans le défilé de Benzouh, Algérie, 1962
La Barbeyère, Crest, Drôme, 26 avril 2012

*****

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Terra incognita ! – 16de2

 

 

(*) Le Bien-Aimé est si proche de moi

Plus proche de moi-même que ma propre âme

Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais

Car le souvenir est pour celui qui est absent.

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)

Rubâi'yât, @ Albin Michel

"Mont Kaïlash vu de Manasarovar"
(Photo dv, sept 2013)

(**) "Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous lorsqu'il nous parlait en chemin ?"
(Luc 24/32)

(*) "Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi"
(Galates 2/20)

****

 

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Terra incognita ! – 16de3

 

Besoin d'un dieu ?

(**) "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un
de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait."
(Matthieu 25/34)

*****

Nous avons tous besoin d'un dieu,
Qu'il soit d'ici ou bien d'ailleurs.
Un dieu qui nous ferme les yeux,
Un dieu qui calme nos frayeurs !

Ce dieu est-il dans l'univers ?
Ce dieu est-il dans nos pensées ?
Ce dieu est-il vraiment sur terre ?
Ce dieu serait-il pas dépassé ?

Nous le cherchons sans trop y croire
Dans les fables et dans l'histoire
Dans nos héros, nos religions,
Fantasmes et superstitions.

Peut-être n'est-il pas si loin ! (*)
Peut-être est-il sur notre chemin ? (**)
Peut-être a-t'il pas besoin de nous ?

Nous souviendrions nous en ce lieu
Que nous avions besoin d'un dieu ?

(30 novembre 2020,, v2,, La Barbeyère, Crest, Drôme,
pendant le reconfinement d'automne 2020)

Terra incognita ! - 16e

 

A bord d'Eloise II
(Photo DV, juillet 2005)

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(*) "La science, l'apparence et le sens", DV, 29 mai 2005)

Terra incognita ! - 16f

Le sang noir du désir
(version "Mer")
version "Montagne"

*****

"Comme je descendais des fleuves impassibles…"
"Le bateau ivre", (Arthur Rimbaud, Société du Mercure de France)

*****

"En fait, il est impossible que l'un des éléments premiers
(à partir desquels nous-mêmes et les autres choses sont constitués)
soit exprimés par une définition car il lui appartient seulement d'être nommé…"

"Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens !"
Socrate - Théétète, Platon, 201e @GF Gallimard)

*****

"Les éléments premiers, ceux-là que tu respires,"
"Tu peux bien les nommer, mais non les définir !" (*)
La Vie, l'Amour, la Joie et tout ce qu'on désire
Sont là sous ton regard, tu n'a qu'à les saisir !

Le vent, la mer, la neige et tout ce qui t'inspire,
Sont là pour te nourrir, sont là pour assouvir
Cet infini en toi qui voudrait bien s'ouvrir
Au rêve, à la Pensée, au large et au sourire !

Attaché aux récifs du temps, par l'apparence,
Tu navigues sans fin sur l'océan des sens
Qui se jouent de ton cœur comme un bouchon qui danse
Au gré des sentiments, des peurs et des souffrances.

Mais un jour, arrachée à son indifférence,
Ton âme partira, sans lien, sans résistance,
Vers de nouveaux bassins où coule en abondance
Le sang noir du désir, du large et de l'errance !

(En mer, à bord d'Eloise II, au large de Benodet, Bretagne, 3 juillet 2005)

*****

Terra incognita ! - 16e2

 

 

 

*****

Le Langtang Lierung (7225 m, Népal)
(Photo DV)

 

(*) "La science, l'apparence et le sens", DV, 29 mai 2005)

 

 

Terra incognita ! - 16f

Le sang noir du désir
(version "Montagne")
(version "Mer")

*****

"Comme je descendais des fleuves impassibles…"
"Le bateau ivre", (Arthur Rimbaud, Société du Mercure de France)

*****

"En fait, il est impossible que l'un des éléments premiers
(à partir desquels nous-mêmes et les autres choses sont constitués)
soit exprimés par une définition car il lui appartient seulement d'être nommé…"

"Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens !"
Socrate - Théétète, Platon, 201e @GF Gallimard)

*****

"Les éléments premiers, ceux-là que tu respires,"
"Tu peux bien les nommer, mais non les définir !" (*)
La Vie, l'Amour, la Joie, tout ce que tu désires
Sont là sous ton regard, tu n'as qu'à les saisir !

Le vent, le froid, la neige et tout ce qui t'inspire,
Sont là pour te nourrir, sont là pour assouvir
Cet infini en toi qui voudrait bien s'ouvrir
Au rêve, à la Pensée, à la cime, au sourire !

Attaché aux névés du Temps, par l'apparence,
Tu titubes sans fin dans l'ouragan des sens
Qui se jouent de ton cœur comme en l'aimé, l'absence,
Au gré des sentiments, des peurs et des souffrances.

Mais un jour, arrachée à son indifférence,
Ton âme partira, sans lien, sans résistance,
Vers de nouveaux sommets d'où coule en abondance
Le sang noir du désir, du rêve et de l'errance !

Enghien, 23 juin 2011

*****

 

Terra incognita ! - 16fg

(*) "Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,

Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;

Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,

Et ce bien idéal que toute âme désire,

Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !"

("L'isolement", Méditations poétiques, Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Dans la forêt d'Agomé, Togo
(photo dv)

(**) "Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,

Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés...

...Ne fixe pas tes yeux seulement sur l'étoile

que l'Idéal allume sur l'horizon...

...Attache tes regards aussi sur la poussière,

Dont la vague blancheur dessine ton chemin..."

("Le Sentier", Par les sommets vers l'Au-delà, Jules Vinard (1848-1920)
Ed Fischbacher)

 

 

 

 

 

Les jardins d'Agomé

*****

La Paix, comme la pluie, ruisselait en ce lieu.
En ce jardin d'Eden s'épanchait sous nos yeux
La ferveur, la senteur et les grands camaïeux
D'Hibiscus, Flamboyants... aux parfums orgueilleux.

C'est ici que la Terre éclairait la Pensée
Qui montait frémissante au delà du sensé,
Au delà d'un prévu délivré du pesant
Qui attachait mon cœur au moi insignifiant.

"Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre" (*),
Implorait le poète oubliant que nos pas
Trébuchants sur les sols des chemins d'ici-bas,
Sont aussi ceux qui vont, furtifs, vers la Lumière !

"Attache tes regards, aussi, sur la poussière,
dont la vague blancheur dessine ton chemin..." (**)
Me disait mon aïeul, m'enseignant que la Terre,
Luxuriante ou désert nous traçait nos chemins !

Agomé Tomegbé, Togo, 28 juillet 2017.

*****

 

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Terra incognita ! – 16fi

".. Le Temps, c'est l'apparence
D'un vécu linéaire
Qui fait croire à nos sens
Que la vie n'est sur terre
Qu'un tissus continu
D'allées et de venues...

...Que l'on nous dit logiques
Ou bien chronologiques..
Tout celà n'est qu'un leurre,
Le Réel est ailleurs,
Il est ilimité,
C'est lui l'Eternité !"

("L'Illimité", entre Crest et Guerrevieille, dv, 5 novembre 2005 )

Forêt d'Agomé, Togo
(photo dv)

" Seigneur, fais taire en moi ce qui n'existe pas :

La peur, la haine en moi ont tissé l'Irréel,

Leur flux est mon vécu, il s'accroche à mes pas,

Il altère mes sens, mais il n'est pas réel !."

(Firdousi, Guerrevieille, Var, dv, 6 octobre 2007)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Forêt d'Agomé

*****

Le Temps a traversé
La forêt d'Agomé
N'y laissant nulle trace
De prévu, de connu,
N'y laissant nulle empreinte
De conçu, de voulu,
Ne portant nulle atteinte
A l'harmonie vécue
Ici, en ce jour là.
D'ailleurs, est-Il venu
Furtif, de ci, de là ?
Puisqu'Il n'existe pas !

.Entre Agomé et Kpalimé, Togo, 3 août 2017.

*****

 

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Terra incognita ! - 17

 

Résonances

(I)

Le Fou et le Vrai

(A Michel, un archange)

*****

"Clou mon frère fou,
lorsque j'ai vu briller dans ton regard fixe
une telle lumière, j'ai compris ..."

"Clou mon frère de démence, viens, près de moi,
viens ! ensemble nous allons danser."

(Daniel Pons, "Le fou et le créateur" @ Sève)

*****

"Ce qui est folie dans le monde,
Dieu l'a choisi pour confondre les sages."

(Epitre aux Corinthiens 1/28)

*****

Mais qui donc a commencé ?
La poule, ou l'oeuf ? On ne sait !
Ou bien les deux à la fois ?
Mais non, il faut faire un choix !

Il faut toujours un coupable
Qui soit puni dans la fable :
C'est moral et c'est fatal,
Car choisir, c'est capital !

 

 

Terra incognita ! - 18

 

Le Fou, ici, en témoigne :
Il fallait bien qu'on le soigne
Puisqu'il prétendait, qu'en fait,
Le Vrai était dans sa tête !

Le Fou aimait le Réel
Et c'était bien naturel,
Puisqu'en un jour solennel,
Il lui avait donné l'aile

Qui déplaçait les collines,
Qui survolait les ravines
Creusées par l'âme assassine
Du savant dans ses racines !

Du Réel il était fou
De joie, et lui, en échange,
Parlait de choses étranges
Qui résonnaient, tout à coup

En nous, si près, si réelles
Que l'on oubliait desquelles,
Du Fou, du Réel ou d'elles,
Jaillissaient les étincelles !

Le savant était formel
Pour lui, seuls étaient réels
La matière et le savoir
Qui conféraient son pouvoir.

Il fallait en finir vite :
On a crucifié le Fou.
Mais on a ce qu'on mérite :
Le Réel n'est plus chez nous !

Dans le métro, à Paris, 20 janvier 2003

*****

 

Terra incognita ! - 19

 

 

 

 

 

*****

"Moi, je n'ai pas oublié ..
un monde ignorant la peur ..
comme c'est étrange et comme c'est beau ! ..
et vous, John .. l'avez-vous perdu ?"

("Ruses de guerre",'épisode I/17 de Cosmos 1999
de Gery et Sylvia Anderson)

(Voir "Visions esséniennes - 25")

*****

"Haïssez-moi, haïssez-moi, haïssez-moi ! ..."

("L'élément Lambda", épisode II/19 de Cosmos 1999
de Gery et Sylvia Anderson)

(Voir "Visions essniennes - 29")

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

Terra incognita ! - 20

 

 

Résonances
(suite)

(II)

Les deux soeurs

*****

Amies et unies, ce sont vraiment deux soeurs.
L'une est nommée la haine et l'autre la peur.
Virtuelle en fait, leur substance résonne
En la chair desséchée que l'Être abandonne.

Quand l'une a vu le jour, aussitôt accourt
A son tour, sa soeur, pour lui porter secours.
Orgasme immatériel et ronde infernale,
Leur couple alors vit en ce rite ancestral !

Ainsi dans l'univers, parut la matière :
Non-sens en la Lumière, pervers imaginaire,
Résonnant avec lui, aveuglant la Terre,
Echappée d'un trou noir, vide, anti-matière !

Refuge d'Ambel, Vercors, 28 janvier 2003

*****

(à suivre)

 

 

 

Terra incognita ! - 21

 

 

Résonances
(suite)

(III)

*****

".. Après avoir vu, ils firent connaître
ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent étonnés
(frappés du tonnerre) de ce que disaient les bergers ..."

(Evangile selon Saint -L uc 2/17-18)

*****

"Sache, que celui qui connait le secret
de l'Epanchant et du Recevant,
... connaitra le secret du lien
entre toutes les Sefirot ... "

"Comment les unes reçoivent des autres
et se nourissent les unes des autres ..."

"David et Bethsabée étaient destinés,
l'un à l'autre, de toute éternité !"

(Joseph Gikatila 1248-1325 :
Le secret du mariage de David et Bethsabée)

*****

 

 

 

(*) La Flûte Enchantée : Evocation d'après Emanel Schikaneder et Wolfgang Amedeus Mozart (voir page 83+)

Terra incognita ! - 22

 

David et Bethsabée

*****

Résonance ou dissonance ?
Etonnance ou détonnance ?
Les bergers sont étonnés :
Un Enfant leur est donné !

La tempête a éclaté
Mais c'est la Flûte Enchantée (*)
Qui dans nos coeurs a brisé
L'indifférence et creusé

Le sillon profond, austère,
D'où germera sur la Terre
Etonnée, le ciel courbé
En David et Bethsabée

Résonance incarnée
En un devenir borné ?
Cet Enfant, détonnateur,
Va-t'il mettre en nos coeurs

Déflagrants, ce grand soleil
D'Amour ? Ou mettre en sommeil
Pour un autre millénaire
Notre Foi privée de Terre ?

Résonner ou retomber ?
Libérer ou enfermer ?
C'est le choix, à tout jamais,
De David et Bethsabée !

Enghien, 31 janvier 2003

*****

 

Terra incognita ! - 23

 

*****

Les chevaux de l'Apocalypse

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

Terra incognita ! - 24

Résonances
(suite)

*****

(IV)

Terra incognita

*****

"Quand il ouvrit le septième seau
il se fit dans le ciel un grand silence ..."

(L'Apocalypse 8/1)

*****

"Ainsi parle Yahvé.
Voici, Je place devant vous
le chemin de la vie et celui de la mort ..."

(Jérémie 21/8 8/1)

*****

Résonnateur ou détonnateur ?
Lumière, énergie, matière ou peur ?
Quelle est en nous, joie ou douleur
La Voie qui résonne en notre coeur ?

Apocalypse et fission en chaîne
Ou Terre inconnue, de Vie, de Foi,
Laquelle est-elle, qui nous enchaîne
A la Fusion, et l'Amour en Toi ?

Enghien, 3 février 2003

******

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Verlaine !" (p. 2) "Dysharmonie (p. 4) " La caverne " (p. 8) "Les béquilles qui marchaient toutes seules ..." (p. 10) "La béquille qui grimpait au ciel ..." (p. 12) "Des béquilles et des ailes" (p. 14) ) "Nirvana" (p. 14a) "Les réplicateurs (version 1)" (p. 15) "Ordinateur" (p. 16) "Des cliques et des claques" (p. 17) "La cage aux oiseaux" (p. 18) "Ouvrez, ouvrez, rapaces !" (p. 18a) "Petites boîtes" (des "istes" et des "iens" (p. 19) "Sublime ? Ridicule ?" (p. 20a) "L'ombre planétaire" (p. 22) "les réplicateurs (version 2)" (p. 22b) "La Mamounia" (p. 22d) ) "Politiquement incorrect" (p. 22e4) "Ni juge ni bourreau" (p. 22 ec) "Ils aimaient Marrakech" (p. 22 f) "Imposture !" (p. 22 fa) "Foi, religion, histoire et imposture !" (p. 22 fc) "Veau d'or et médailles en chocolat !" (p. 22 fg) "Cappelle Medicee de Michelangelo" (p. 22h) "Le Terroriste oublié !" (p. 22ib) "Logorrhée !" (p. 22ic) "Ils se faisaient prendre pour des dieux" (p. 22j) "Clés de St-Pierre" (p. 24) "Sur un chemin cahotant" (p. 25) "Soli Deo gloria ?" (p. 26) "Anathème" p. 28)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carthago delenda est !

 

 

 

 

Carthago delenda est ! - 1

****

"De la musique avant toute chose ! ... (*)
C'est des beaux yeux derrière des voiles,
C'est le grand jour tremblant de midi ...
... Oh ! la nuance seule fiance,
Le rêve au rêve, la flûte au cor ! ...
... Fuis du plus loin la Pointe assassine,
l'esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l'Azur ! ... (**)
(Paul Verlaine, Art poétique, 1885, @ Fasquelle)

*****

"Abraham eut foi en Dieu et cela lui fut compté comme justice
(Genèse 15/6)

Le juste vivra par la foi ! (Habacuc, 2/4, Romains 1/17)

"... La justice de Dieu a été manifestée ; la loi et les prophètes lui rendent témoignage ; C'est la justice de Dieu par la foi ... accomplie en Jésus-Christ
Y a-t'il lieu de s'enorgueillir ? C'est exclu ! Au nom de quoi ? Des oeuvres ? Nullement, mais au nom de la foi."
(Romains 3/22-24, 3/27)

*****

"Voici mon Dieu Sauveur : J'ai confiance et ne tremble plus, car ma force et mon chant : C'est le Seigneur ! Il a été pour moi le salut, vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut ! ..."
"... Ce jour là, l'homme portera ses regards vers celui qui l'a fait et ses yeux verront le Saint d'Israël? Il ne regardera plus les autels qui sont l'oeuvre de ses mains ! ..."
"... Car moi (le Seigneur) j'annoncerai ta "justice" et tes oeuvres ne te seront d'aucun profit : A ton cri, qu'elles te délivrent, tes collections d'idoles ! ..."

"... Mais on dira : "C'est Lui notre Dieu, nous avons espéré en Lui et il nous délivre : C'est le Seigneur en qui nous avons espéré. Exultons, jubilons puisqu'il nous sauve. ..."
"... Le Seigneur va se lever pour vous faire grâce ! ...
... Il dira : ma justice sera là pour toujours et mon salut, de générations en générations ! ..."
(Esaie 12/2-3, 17/7-8, 57/12, 25/9, 30/18, 51/8)

*****

Carthago delenda est ! - 2

 

Verlaine avait raison !
(Sola musica, sola fide ... !)

*****

"De la musique avant toute chose ! "(*) ...
Planant, vibrant au hasard de la rime,
La Foi, en nous, dit-elle autre chose ?
Quand, tapies au fond des officines,
La peur, la haine, l'envie assassinent
La joie, la vie, le rêve, le sublime !

Race des dogmes et reliquaires, légions
Des pouvoirs, opiums et religions,
Certitudes et doctrines : Ce sont elles
"Qui font pleurer les yeux de l'Azur" (**)
Piété, sagesse et dons sur mesure,
Vous n'êtes rien, sans Foi, sans vos ailes !

Conversions, croisades et fatwas
Au Nom de Celui qui n'en veut pas,
Sont autant de blasphèmes et d'insultes
A Celui par qui la "Grâce" exulte !
Foi, musique et joie sont cohérence,
Sans elle, oeuvres et lois ne sont qu'errance !

Oui, mes frères, juifs, chrétiens, musulmans !
Yahvé pour Moïse au Sinaï
A dû graver sur pierre une Loi :
Béquille, qui soutient notre Foi
Rebelle et infidèle qu'Esaïe
Chante pourtant, inlassablement !

Le Vésinet, 12 mars 2002

*****

Carthago delenda est ! - 3

 

 

*****

"Les Trois becs" Forêt de Saou, Vercors

Hélène Arnaud-Vinard (1898-1985)

*****

 

 

 

(*) "Ode à Bishma", Mahabharate (p 61)
(**) "Le secret du mariage de David et Bethsabée" @ Editions de l'Eclat (page .69)

(***) La Flûte Enchantée" W. A. Mozart, livret d'Emanuel Schikaneder (pages 70-72)
(****)Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson (pages 79-83)

(*****) La petite maison dans la prairie de ...

(******) Dr. Quinn, femme médecin de Beth Sullivan. (page .14)

Carthago delenda est ! - 4

Dysharmonie
(La Pensée et la matière)

*****

" ... L'être créé, paré du rayon baptismal,"
En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ..

Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre",
Contemplations, Jersey, 1855.

*****

... Détestable "je", comment n'as-tu pas vu ?
Qu'en brisant par orgueil l'unité créée,
Tu as fissuré, dans la sphère éclatée,
L'Amour créateur : ta cohérence perdue !

Tu croyais exister, mais tu n'es qu'un songe !
Tel un vaisseau fou, dans le néant tu plonges.
Et seul un cri d'Amour vers ton Dieu, vers ton frère,
Libre de la matière, te rendra la Lumière"

(DV, "Je", Enghien, 25 novembre 2001, "ego indigus sum ! 6".)

*****

"Au souvenir de mon père"

La Terre et l'Univers sont-ils faits de matière ?
Les religions et rois chassent-ils la misère ?
La Vie, l'Âme et la Foi sont-elles passagères ?
L'Arc-en-ciel et l'Amour ont-ils des droits sur terre ?

*****

Un jour dans la Pensée, que baignait la Lumière,
Un frisson s'invita. D'où venait-il ? Mystère ?
Car tout était chaleur et tout était splendeur.
L'Être n'avait jamais imaginé la peur

 

 

 

Carthago delenda est ! - 5

 

Ni le froid qui saisit l'âme inquiète, égarée
Loin de l'ovule innée, oubliée, séparée.
Une ride griffa l'état d'apesanteur
De l'Amour créateur, nourricier, rédempteur.

Un virus en sortit, disant : "Je suis matière !"
"Je vis par moi-même et n'ai nul besoin de père"
"Pour exister, aimer, blesser, haïr, tuer,"
"Je porte en moi mon code et sais perpétuer"

"Indéfiniment, la peur, la haine et le mal."
"Pensée, tu as commis une faute fatale"
"En donnant, sans mesure, à toute créature"
"La liberté, le choix, croyant en sa droiture".

"Moi, j'ai choisi de te défier : Je t'arrache"
"Le pouvoir et la vie. Tu es mort et je crache"
"Sur l'amour, que tu crois mettre dans les passions"
"Des êtres et je t'oppose, ici, mes religions,"

"Destructions, holocaustes, hécatombes, artifices,"
"Pour éradiquer à jamais, par la science,"
"L'ennui et la misère. Car tu n'es qu'un silence"
"Et tu ne sais répondre aux coûteux sacrifices"

"Qu'ils offrent en vain à ton vide, à ton absence !"
"Moi, je suis matière et j'ai grande pitié"
"De tous ces spectres qui implorent ta clémence."
"Ils n'ont fait que choisir d'être libres et liés,"

"Seuls, à leur destinée, seuls, aux pensées qu'ils sèment."
"Mais c'est en moi, matière, envie, qu'ils croient et s'aiment !"
"Ils sacrifient pour moi en leurs religions mêmes,"
"Sur leurs autels couverts d'or, leurs offrandes blasphèment"

 

 

Carthago delenda est ! - 6

 

"A la misère, ici, vraiment bien incarnée :"
"Ils ont besoin de moi pour se réincarner !"
"Que feras-tu, dès lors, pour arracher leurs chaînes ?"
"Leur lumière a pâli, mon pouvoir les entraîne !"

*****

L'Obscur avait forgé une araignée immonde,
Tissant des fils gluants pour asservir le monde !
La matière régnait, souveraine adulée.
Que faisait la Pensée, s'était-elle envolée ?

*****

Oh non ! Elle était là, incarnée dans l'intime
De l'Homme écartelé qui savait que l'ultime
Resurgissait toujours, dans son coeur, dans l'abîme
De son être éclaté, il l'appelait : Sublime !

Elle était en Bishma (*), Elle était en Moïse,
En David, Bethsabée (**) et la Terre Promise,
Tamino, Pamina (***) et la Flûte Enchantée,
John, Héléna, Alpha, dans le Cosmos (****), chantez !

Charles et Caroline (*****) en la prairie, courrez
Avec mages, bergers, bien sûr à Nazarée !
Solly, Michaëla (******), et la Vierge promise
A l'Amour créateur, et l'être lâchant prise

A son ego crispé, substrat aliénateur
Qui suait la matière, en son miroir trompeur.
En tous, elle était là, elle enterrait les rois,
Les lois, les religions, et s'appelait : la Foi !

La Barbeyère, Crest, 21 septembre 2002

*****

Carthago delenda est ! - 7

 

 

*****

Iles Ballestas, Pérou

(Photo DV)

*****

 

 

 

Carthago delenda est ! - 8

 

La caverne

*****

"Il faut tenter de fuir au plus vite d’ici vers là-haut"

Socrate (Platon, Théétète)

*****

"Au chœur des esclaves libérés"

(Nabucco, Guiseppe Verdi)

*****

"Ceci est-il prouvé, démontré, infaillible ?"
"Ceci est-il ancré dans les faits, dans les Bibles ?"
"Rien ne peut exister s’il n’est passé au crible"
"De la raison, du temps, le reste est impossible !"

Ils poursuivaient ainsi leur course interminable,
Puisant aveuglément aux erreurs du passé,
Sans écouter en eux la Force infatiguable
Qui leur disait d’ouvrir les yeux sans se lasser.

Les ombres devant eux dansaient sur la muraille
De la caverne obscure où leurs pieds se crispaient,
Retenus immobiles par la Raison sans faille
Qui leur disait de croire aux seuls faits qui rampaient.

Mais un jour dans la nuit des lois irrévocables,
Un nain se redressa, sacrilège effroyable,
Et déclara bien haut : Ce ne sont que des leurres,
Vous n’avez rien prouvé, le Réel est ailleurs !

(Camona di Maighels, Grisons, Suisse, 29 février 2004)

*****

Carthago delenda est ! - 9

Les béquilles qui
marchaient toutes seules ...

(Conte très irrévérencieux)

*****

"J'ai laissé aux gens leur ici-bas et leur religion,
Absorbé en Ton amour, ô Toi ma religion et mon ici-bas !"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

"... Frères, je vous le demande, lorsque vous parlerez en ma mémoire, n'érigez point de religion ... Le monde en a déjà tant connues. Elles sont toutes à l'ombre de leurs dogmes comme des cités derrière leurs murailles. Elles oublient que la terre gronde et que les vents soufflent. Vivez et faites vivre. Sentez et faites ressentir, pensez et apprenez à penser. ..."
(Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

"Dis, grand-pèr(e), tu es bien vieux",
Lui dir(ent) ses petites filles,
"Il te faudrait des béquilles"
"Pour ouvrir, tout grand, les cieux."

Compatissant, leur grand-père
Crut devoir leur faire plaisir.
Pour soulager la misère
Il décida de partir

Art populaire au musée
de Cuzco (pérou)
(photo dv)

Carthago delenda est ! - 10

 

A Jérusalem, d'abord,
A Rome, puis à la Mecque.
Les hom(mes) voulaient des évêques :
Il leur dit qu'ils avaient tort

De ne pas croire en eux-mêmes,
De ne pas voir que Dieu aime
Celui qui, par tout temps, sème
Dans les coeurs, l'Amour extrême.

Il n'en était rien ! Alors,
Pour améliorer leur sort,
Il leur confia ses béquilles,
Simple(s) objets de pacotille,

Pour les aider à marcher
Dans la voie ainsi tracée ;
Leur demandant d'approcher
La Lumièr(e), sans se lasser.

Les hommes trouvèr(ent) bien commode
Ces outils tout préparés.
Les béquill(es) furent à la mode,
Ils voulur(ent) les adorer !

Mais un jour, stupéfaction !
Les béquill(es) marchèr(ent) sans eux.
"Mais qu'en ont-ils fait ? Oh, mon Dieu ...!"
"Ils en ont fait des religions !"

Enghien, 19 décembre 2001

*****

(versification "néo-classique")

Carthago delenda est ! - 11

La béquille qui
grimpait au ciel ...

(Conte très irrévérencieux)

*****

"J'ai laissé aux gens leur ici-bas et leur religion,
Absorbé en Ton amour, ô Toi ma religion et mon ici-bas !"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

"... Frères, je vous le demande, lorsque vous parlerez en ma mémoire, n'érigez point de religion ... Le monde en a déjà tant connues. Elles sont toutes à l'ombre de leurs dogmes comme des cités derrière leurs murailles. Elles oublient que la terre gronde et que les vents soufflent. Vivez et faites vivre. Sentez et faites ressentir, pensez et apprenez à penser. ..."

(Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

"Grand-père, es-tu trop vieux ?",
Lui dirent ses petites filles,
"Il te faudrait ta béquille"
"Pour ouvrir grands, les cieux !"

Compatissant, leur grand-père
Crut devoir leur faire plaisir.
Pour soulager la misère
Il décida de partir

 

 

 

 

Carthago delenda est ! - 12

 

A Jérusalem, d'abord,
A Rome, puis à la Mecque.
L'homme voulait des évêques :
Il lui dit qu'il avait tort

De ne pas croire en lui-même,
De ne pas voir que Dieu aime
Celui qui, par tout temps, sème
Dans les coeurs, l'Amour extrême.

Il n'en était rien ! Alors,
Pour améliorer son sort,
Il lui confia sa béquille,
Simple objet de pacotille,

Pour l'inciter à marcher
Dans la voie ainsi tracée ;
Lui demandant d'approcher
La Vie, sans se lasser.

L'homme a trouvé bien commode
Cet outil tout ficelé.
La béquille fit la mode,
Dans le temple et le palais.

Objet d'adoration,
Elle grimpa aux cieux.
"Mais qu'a-t'il fait ? Oh mon Dieu ...!"
"Il en a fait sa religion !"

Enghien, 19 décembre 2001

*****

 

Carthago delenda est ! - 13

 

Des béquilles et des ailes ...

*****

Oui, le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
... Et nos églises, ... quand ressusciteront-elles ?

*****

Habitantes, différentes,
Attentives, consentantes,
Patientes, dans l'attente
De notre éclosion latente.

Comment aurions-nous marché ?
Comment aurions-nous volé
Sans elles, quand appelées
Par nos coeurs, quand approchaient

La Vie qui pulsait en nous,
La Foi qui vibrait en nous,
La Joie qui criait en nous,
La Paix qui dormait en nous ?

Religions, mythes et rites,
Ces paraboles habitent

 

 

 

 

 

Carthago delenda est ! - 14

 

 

 

 

 

En nos travaux, en nos rêves,
En nos prisons, en nos glaives !

Aile ou béquille, qu'importe !
L'une ou l'autre fait en sorte,
Qu'un ver de terre en haillons
Devienne enfin un papillon !

Las, adorons nos béquilles,
Et n'entrouvrons plus nos ailes
Qu'en de lugubres escadrilles
Semant les ondes mortelles

Du pouvoir : Religion
Corrompant mythes et rites
Dont d'ineptes dieux héritent !
Ô viens, Résurrection !

Eglise St Joseph, Enghien, dimanche de Pâques 2003

*****

 

 

 

 

Carthago delenda est ! – 14a

 

 

 

 

"Grand-père, tu es bien vieux ...
Il te faudrait des béquilles
Pour ouvrir tout grand les cieux !"
(
les béquilles qui marchaient toutes seules
Enghien, 19 décembre 2001)

"Sagesse !"
@ Speadshirt

 

"Aimé, fais taire en moi ce qui n'existe pas.."
(
Ce qui n'existe pas, Firdousi, Guerrevieille, Var, 6 octobre 2007)

 

 

 

Carthago delenda est ! – 14b

Nirvana
"Petite fable autiste"

*****
(*) La folie de la Croix : C'est pas logique en soi !
Saul de Tarse à jamais, n'est qu'un illuminé !
("Indignation" Temple de Crest, 27 mars 2011, Crest)

(Folie pour les païens... 1 Corinthiens 1:23)

*****

Il avait ouvert les yeux
Mais sitôt les referma !
Qu'avait-il donc vu, Grand Dieu ? :
Rien ! Cela l'épouvanta !

Le Christ l'avait vu pourtant.
C'était insensé (*), je crois,
Mais le disant trop souvent
Il fut cloué sur la Croix !

Un jour un Bodhisattva
Délaissa son Nivana
Pour revenir vers ses frères
Et soulager leur misère.

Mal lui en prit, ce jour là,
Car désormais sur la terre
N'y avait plus rien à y faire.
Il retourna au Nirvana !

(18 novembre 2020, v3, La Barbeyère, Crest, Drôme,
pendant le reconfinement d'automne 2020)

http://dvinard.chez-alice.fr/

Carthago delenda est ! - 15

 

Les réplicateurs
(version 1)
(D'après "Némésis" * de Stargate SG-1
série télévisée de Brad Wright)

*****

Conçus par nos pensées, ils ont conquis la terre,
Le cosmos, l'univers, ils ne sont que matière,
Engeance hermaphrodite, ils n'ont de père et mère
Que dans le jeu humain, créateur amphotère

Du ciel et de l'enfer : Sorciers privés de père.
Mais ils sont bien réels, dans notre imaginaire.
Ils ont tout envahi, excepté la Lumière
Qui leur échappe encor car ils n'en ont que faire !

Mécanique et virus, ils sont réplicateurs
De l'Absence introduite, en leur cœur, par erreur,
Mais ils la perpétuent à l'infini, le leur,
Poursuivant sans faiblir un temps perdu : Un leurre !

Enghien, février 2003

*****

(*) Samantha,O'Neill, Daniel et Teal'c sont aux prises avec la redoutable production d'apprentis sorciers qui ont créé des virus "mécaniques" (pourquoi pas, après les biologiques et les informatiques ?) qui se multiplient indéfiniment et envahissent nos galaxies !

Ces "réplicateurs" ont-ils vraiment quelque chose à apprendre à nos religions clonées, virus théologiques et autres productions adulées de nos prophètes en herbe ?

*****

 

 

Ordinateur
(Apostrophe à un serviteur possessif et rétif)

"J'ai dit au long fruit d'or, Mais tu n'es qu'une poire !" (Victor Hugo)

*****

Ordinateur, imposteur,
D'un siècle étouffant nos coeurs !
Tu es malin, tentateur,
Créateur et destructeur,

Tour à tour : C'est bien le drame !
Nous t'aimons, car en notre âme,
Tu as bloqué, ver infâme,
L'antivirus qui te blâme !

Tu le sais, loup déguisé
En brebis, pour amuser
En berger, pour abuser
Les penseurs désabusés !

Car tu deviens l'indispensable,
Le support incontournable
De nos élans, frénésies,
Et même aussi, poésies !

Mais non ! Tu n'es qu'un miroir,
Un inconscient dépotoir
De nos espoirs, désespoirs,
Religions et pouvoirs !

Ces poisons inoculés,
En nos circuits, en nos puces
Par ces "hackeurs" adulés,
Colportant dieux et virus !

Enghien, 13 juin 2003

*****

Carthago delenda est ! - 17

 

 

Des cliques et des claques

*****

République islamique
Monarchie catholique,
Hindouiste, hébraïque,
Toutes veul(ent) qu'on applique
A nos coeurs, leur pratiques.

Mais nos coeurs sont ailleurs
N'ont que fair(e) des valeurs
Imposées par la peur
Qui voudrait que l'horreur
Rie et chante en nos pleurs !

Védique ou mazdéique
Biblique, évangélique,
Bouddhique ou coranique,
La Foi est un déclic
En tous ceux qui s'impliquent

En tout temps, à toute heure
En leur frère, en leur coeur,
En ces jours de malheur,
Pour qu'enfin le bonheur
Revive en champs de fleurs

Firdousi, Guerrevieille, 18 mai 2003

*****

 

 

 

 

Carthago delenda est ! - 18

 

 

La cage aux oiseaux

*****

" Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux,
Regardez les s'envoler, c'est beau !"

(Pierre Perret)

*****

On les nomme musées, pour caresser les muses,
Culturels ou viviers..., mais ce n'est qu'une ruse :
Ils ne sont que charniers des créations recluses
Dans leurs couloirs glacés sous leurs fenêtres obtuses.

Virtuels du passé, imposteurs de toujours,
Vous arrachez au Livre une page d'Amour !
Jadis, dans leur écrin de pierre ou de verdure,
Ces dons étaient la Vie qui vibrait dans l'air pur.

Fossoyeurs du vécu, affûteurs de ciseaux,
Dans ces cachots obscurs où languit leur génie,
Leur sang nous pétrifie : le soleil les renie !
Ouvrez, ouvrez, vivants, cette cage aux oiseaux !...

Musée de Dijon. (pas pire qu'un autre, pourtant !), 4 Juin 2004

*****

 

Carthago delenda est ! – 18a

 

Ouvrez, ouvrez, rapaces !)

*****

" Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux,
Regardez les s'envoler, c'est beau !"
(Pierre Perret)

"Un condor attardé planait sur les vallées…"
Ollantaitambo, Pérou, 26 août 2005

*****

Ouvrez, ouvrez, rapaces,
Votre cœur aux oiseaux !
Brisez la carapace
Qui dessèche vos os !

Ouvrez, ouvrez l'espace
Au chêne et au roseau.
Osez briser la glace
Qui recouvre les eaux !

Regardez-vous, rapaces,
Regardez les oiseaux.
Envolez-vous, rapaces,
Voyez comme c'est beau !

Qui donc, à votre place,
Peut se voir face à face ?
Ouvrez, ouvrez, rapaces,
Votre cage à l'espace !

Jardin aux oiseaux, Upie (Drôme), 12 juillet 2012, v2

*****

 

 

 

Carthago delenda est ! – 18b

 

 

*****

Face à face !

Jardin aux oiseaux, Upie (Drôme)
(
photo dv)

*****

Carthago delenda est ! - 19

Petites boîtes
(Des "istes" et des "iens")

*****

"Mais quel désordre, ici :"
"Il faut ranger tout ça,"
"Il faut des boites, aussi",
"Pour trier ce fatras !"

Dit l'homme organisé,
Qui n'aime bien, en fait
Que les idées usées
Surannées, obsolètes ...

Il est, bien sûr, choqué
Par les pensées nouvelles
Qu'il voudrait défroquer
Avec de moins rebelles !

Qu'il voudrait bien tronquer
Pour les rendre surfaites,
Qu'il voudrait bien troquer
Avec des voies de fait.

Alors, il a l'idée
De les emprisonner
Dans ces tout petits dés
Usés par les années...

On y trouve le Christ,
Terroriste ou papiste
Baptiste ou calviniste,
Janséniste ou bibliste.

On y trouve chrétien,
Pharisien, Ephésien
Platonicien, Kantien,
Epicurien ou rien.

 

 

On y trouve Socrate,
Platon et Hypocrate,
On y trouve Descartes,
Galilée et ses cartes,

On y trouve la Bible
Et les produits fissibles,
Parfois controversés,
Mais toujours bien classés !

Car rangés dans ces boîtes,
En "ique","iste" ou "iciennes",
Aseptisées et coites,
Les idées sont anciennes,

Donc, sans aucun danger,
Pour l'ivraie engrangée,
Dans les dogmes rangés,
Loin des vents étrangers.

Mais, tremblez, dinosaures,
Couvez bien vos trésors,
Vos autels couverts d'or,
Vos troncs et coffres-forts.

Redoutez qu'un Pandore
Impie, ouvre la boîte
De l'imprévu qui dort,
Et qu'un futur miroite

Soudain, dans l'univers
Des entendus pervers,
Alors, des voix réelles
Hurleront la nouvelle !

Firdousi, Guerrevieille, 18 mai 2003

*****

Carthago delenda est ! - 20a

 

 

*****

La "Fleur au fusil !"

"Pressons-nous donc d'en rire, pour ne pas en pleurer !"

*****

Poste de Touaria, Algérie
PhotoDV

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/sublime.htm
"Ce jour là, je L'ai vu ""Le lendemain, il m'attendait !" – "Sacrebleu !"

*****

(*) Avion léger de reconnaissance de l'ALAT - (**) "De cette insouciance" (ad libitum)

http://dvinard.chez-alice.fr

Sublime ? Ridicule ?
(
Courage ? Inconscience ?)

*****

Sublimes ? Ridicules ?
Bondissant, ça et là,
Comme des libellules
Dans les touffes d'alfa,

Traquions les fellaghas
Qui se cachaient là-bas ! …
"Fleur au fusil", ma foi,
Sans trop savoir pourquoi,

Courage, inconscience,
Emplissaient nos poumons
D'une telle assurance (**) :
Nous en tairons le nom.

Car, bien sûr, la mitraille
Aurait ri de l'alfa ! …
Honni soit qui nous raille :
Que n'était-il donc là !

Merci, belle hirondelle (*),
Amie, ange gardien,
D'avoir battu des ailes,
Disant, mine de rien,

Que ces points blancs, là bas,
Douteuses djellabas,
N'étaient pas des lapins,
Mais des chasseurs alpins !

Vécu un jour, entre Touaria et Bou-Saada, Algérie, 1962
La Barbeyère, Crest, Drôme, 25 avril 2012

*****

Carthago delenda est ! - 21

 

 

*****

Ganesh

Sur la porte d'un temple

(photo DV)

*****

Carthago delenda est ! - 22

 

 

L'ombre planétaire

*****

Ainsi parlait Ganesh :
"Salut à Toi, Krishna !"
"Arrête à temps les flèches"
"De Duryodhana"

"Qui divisent et assèchent"
"La pensée de nos frères"
"En ouvrant une brèche"
"Dans l'air et la Lumière !"

Brahmane ou shatria,
Sudra ou paria :
C'est la religion
Semée dans le sillon

Du Dharma ! Elle altère,
La Vision, la Lumière,
L'ondée qui désaltère,
La Pensée sur la Terre !

Jamais le flux solaire :
D'Indra, Brahma, Vishnou,
N'a fait planer sur nous,
Cette ombre planétaire !

Enghien, 23 mars 2003

*****

Carthago delenda est ! - 22a

 

 

 

 

*****

Dans l'Adrar-n-Oukaïmeden

(Photo DV)

*****

 

 

 

 

 

Les réplicateurs
(version 2)
(D'après "Némésis" * de Stargate SG-1
série télévisée de Brad Wright)

*****

Issus de la raison qui leur tient lieu de père,
Ils sont nés de la peur, de l'algèbre et du fer.
Avatars du pouvoir, du dogme et de l'enfer,
Ils ignorent la Vie, le Soleil, l'Ephémère !

Programmés sans défaut, ce sont des prédateurs.
Leur fonction est de croître, insidieux, imposteurs,
D'envahir l'univers, les pensées et les cœurs.
Nul besoin de genèse, ils sont réplicateurs

De nos désirs captifs des pouvoirs et des cultes.
Virus informatique ou drônes endémiques,
Ils répliquent en nous, l'envie, la peur panique,
Inhibant la Pensée et la Foi qu'ils occultent.

Religions clonées, téléskis imbéciles,
Ascenseurs du néant implantés en nos vies :
Vous dupliquez sans fin les paradis faciles,
Répliquant à l'envi nos peurs inassouvies !

En gravissant les pentes enneigées de L'Adrar-n-Oukaïmeden,
(3273 m), Maroc, 5 février 2005

*****

(*) Samantha,O'Neill, Daniel et Teal'c sont aux prises avec la redoutable production d'apprentis sorciers qui ont créé des virus "mécaniques" (pourquoi pas, après les biologiques et les informatiques ?) qui se multiplient indéfiniment et envahissent nos galaxies !

Ces "réplicateurs" ont-ils vraiment quelque chose à apprendre à nos religions clonées, virus théologiques et autres productions adulées ?

*****

Carthago delenda est ! - 22c

 

La Mamounia, aquarelle d'Edouard Arnaud (1930)

 

 

 

La Mamounia

*****

Un jour dans Marrakech,
Ayant la gorge sèche,
Ils voulaient s'arrêter,
S'asseoir, et boire un thé.

Devant la Mamounia,
Polis, ils demandèrent
S'ils pouvaient boire un verre
Ou deux, de Sangria.

Mais un cerbère austère
Chassa les parias
Du paradis d'Allah :
Ils portaient, sans s'en faire,
Sacs à dos et baskets.

Car pour eux, pas de fête :
Ils ne sont que poètes,
Disait la Charia
Qui couronne les têtes,
L'enflure et les pézettes !

En calèche… autour de Marrakech, Maroc, 6 février 2005

*****

 

Erratum : La direction de la Mamounia nous a fait savoir que leur établissement n'a pas vocation à être le "Paradis d'Allah" et que la "Charia" ne s'applique, en tout état de cause, qu'au montant des factures : Nous les félicitons pour leur humilité et présentons à Allah et la Charia, nos plus vifs regrets pour ces assimilations abusives. (pp. "le poète crotté")

Carthago delenda est ! - 22e

 

 

Le sacrifice d'Abraham (Michel Ange)
(Musée du Dôme, Florence)

 

 

Ils aimaient Marrakech… (*)

*****

"Dis : Nous croyons en Allah, à ce qu'Il a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les douze Tribus, à ce qui a été donné à Moïse, Jésus et aux Prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d'eux et nous Lui sommes soumis."

(Le Coran, Sourate III/78)

*****

Flaneurs insouciants, ils aimaient Marrakech,
Ses palais, sa lumière et le flot des calèches
Irriguant, incessant, le lacis des ruelles
Où la Foi ruisselait, en plein cœur du Réel.

Les croyants y puisaient chaque jour leur ferveur,
Héritée du Prophète : Il croyait qu'en leur cœur
Jaillirait pour toujours, l'Ephémère et l'Amour !
Mais hélas, ils avaient oubliés, à leur tour,

Que la Pensée du Père habitait les ruelles
De l'Imprévu caché dans les couloirs rebelles
Des djebels rocailleux, où Abraham pria
Qu'Elle épargne à ses fils, les lois, les Charias !

Enghien, 12 février 2005

*****

 

(*) Que dire de la loi de la religion d'un royaume, pourtant gouverné par un souverain éclairé, par laquelle les étrangers et les non-musulmans, sur le seul critère de leur faciès, se voient refuser l'entrée des jardins du Palais Royal et des lieux de prière ? Imaginerions nous cela, dans les jardins du Palais-Royal, à Paris, où dans nos églises chrétiennes. Décidément le "délit de faciès" ne devrait pas frapper seulement l'entrée dans nos discothèques !

 

Cartago delenda est ! – 22e3

Mosquée à Sokodé Togo
(photo dv)

Sous le grand baobab de Kutammaku Tamberma, Togo
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

 

Politiquement incorrect !

*****

Criblé de minarets
Constellé de mosquées
Ce lieu a oublié
Ce qu'il a dû payer
Aux rezzous négriers !

Sous les grands baobabs,
Nonobstant l'âme arabe
L'indicible est resté
Pendu aux cocotiers !

Prophète, es-tu satisfait
De ce que les hommes ont fait
Des divines pensées
Que tu leur avais confiées ?

.Sokodé et Kutammaku, Togo, 1er août 2017.

*****

http://dvinard.chez-alice.fr

Carthago delenda est ! – 22ec

*****

"Ils détournaient de moi leurs regards apeurés,
Pourquoi étais-je en vie ? Les Naïls se voilaient .."
("
Un autre souriait !", Bousaada, Algérie 1962)

Achan lapidé

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

(**) "... Au nom de Ta perpétuité ... accorde moi de remercier cette grâce dont Tu m'as fait don ..Pardonne-leur, car si Tu leur avait révélé, ce que Tu m'as révélé, ils n'auraient pas fait ce qu'ils ont fait." (Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Prière sur la Croix. Le livre de la parole @ Editions du Rocher)

*****

Carthago delenda est ! – 22ed

 

 

Ni juge ni bourreau !

*****

"Le juste vivra par sa foi." (Habacuk 2/4)

*****

Ni juge ni bourreau !
Dieu (*) nous appelle ici,
Par nos cris, nos sanglots,
Par nos peurs, par nos vies ..

A voir enfin en nous,
Tout notre aveuglement,
Tout ce qui nous rend fou
Tout notre dénuement !

A voir ce qui s'envole
Par notre désarroi !
A voir ce qui nous vole
Notre être et notre Foi !

"Ne savent ce qu'ils font" (**)
Disait le Christ en Croix !
Et nous, le savons nous ?
Mais en portons le poids !

La Barbeyère, Crest, 13 novembre 2015

*****

(*) "Dieu, nous le nommons ainsi, n'est pas une abstraction :
Mais notre Être lui-même, et sa respiration !"

"Hors de Lui ?" (Confession de Foi d'après Mawlana Rûmi,
La Barbeyère, Crest, 27 août 2006)

 

 

Carthago delenda est ! - 22fa

Imposture !

*****

Mawlânâ Rûmi : poête musulman ?

C'est ce que l'émission "Islam" a tenté d'instituer dans son émission du dimanche 8 avril sur antenne 2 !

Non ! Mawlânâ (*) Rûmi n'écrivait que pour dire que son Dieu, le Dieu des persans, était le "Dieu-Amour"

Son arme était la poésie !

Son Dieu est le nôtre, le seul, l'universel, celui pour lequel Hallaj, son aîné, avait été crucifié car il le disait aux envahisseurs qui venaient lui imposer une religion qui parlait d'un autre Dieu que le Dieu-Amour !

Non ! Mawlânâ Rûmi n'était pas plus musulman que d'une quelconque religion dont on voit l'absence d'Amour, pas plus qu'il ne pourra jamais être récupéré par une quelconque religion !

Père du Soufisme, lui a-t'on décerné, Foi qui s'exprimait en Perse bien avant que l'Islam ne l'annexe, Mawlânâ Rûmi est le témoin de la résistance de la "Pensée" (**) a plus élevée à l'invasion des entreprises de pouvoir qu'ont été et que sont bien trop souvent les religions, parfois aussi, hélas, celles qui sont censées se réfèrer au Livre : musulmanes, chrétiennes ou juives !

Comment peuvent elles, ces religions, si souvent dans leurs pratiques, occulter ainsi l'Enseignement de la Bible, de l'Evangile et du Coran ?

On ne fait pas, on ne fera jamais, taire le "Dieu-Amour" !

*****

Firdousi, Guerrevieille, Var, 8 avril 2007, rev. 12 octobre 2007

(*) Djalâl-Od-Dîn, et non Mawlânâ, pour le présentateur… c'est déjà dire !
(**) "A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

 

*****

Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?
Je pleurais, Il dit : "C'est étrange !
Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?"

*****

Buis de Jacques Sarano
Photo DV

*****

Le Bien-Aimé est si proche de moi
Plus proche de moi-même que ma propre âme
Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais
Car le souvenir est pour celui qui est absent

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât, @ Albin Michel

 

Carthago delenda est ! - 22fc

Foi, religion, histoire et imposture :

Quelle était la foi de Mawlânâ Rûmi, poète du "Dieu Amour" et de la Perse ?

*****

Dans "Imposture", j'ai écrit (extrait) le 8 avril2007 :

Mawlânâ Rûmi n'écrivait que pour dire que son Dieu, le Dieu des persans, était le "Dieu-Amour". Son Dieu est le nôtre, le seul, l'universel, celui pour lequel Hallaj, son aîné, avait été crucifié car il le disait aux envahisseurs qui venaient lui imposer une religion qui parlait d'un autre Dieu que le Dieu-Amour !

Non ! Mawlânâ Rûmi n'était pas plus musulman que d'une quelconque religion dont on voit l'absence d'Amour, pas plus qu'il ne pourra jamais être récupéré par une quelconque religion !

Père du Soufisme, lui a-t'on décerné, Foi qui s'exprimait en Perse bien avant que l'Islam ne l'annexe, Mawlânâ Rûmi est le témoin de la résistance de la "Pensée" la plus élevée à l'invasion des entreprises de pouvoir qu'ont été et que sont bien trop souvent les religions, hélas aussi celles du Livre : musulmanes, chrétiennes ou juives ! …

Buis de Jacques Sarano

*****

Le 27 juin 2008, Cédric L. m'a écrit (extrait) :

Tout d' abord, je tiens à préciser que je ne suis pas musulman…. Mevlana était musulman, il n'était certes pas un dévot, au contraire, mais il a vécu et il est mort en musulman. Son dieu n'est pas celui des persans, mais le dieu universel, le dieu unique, le dieu des livres (zoroastriens, juifs, chrétiens, musulmans), le dieu de l'unicité, de la non-dualité.

Ce n'est pas uniquement le "Dieu-Amour", il est multiple, il peut étre colérique, dévastateur, compatissant, miséricordieux... C' est sa proximité avec ce dieu (aprés sa rencontre avec Shams Tabrizi) qui fait qu' il a pu développer la pensée qui est la sienne, la poésie qui est la sienne, qui ont ce caractère universel, mais ce sont une pensée et une poésie qui sont irriguées par l' islam, ou les références à celui-ci sont quasi permanentes, ainsi qu' aux archétypes de la poésie persane. Ainsi que pour Mansour Hallaj…

*****

Cher intervenant qui me faites l'honneur de lire mes textes : vous ne devriez pas confondre la foi d'un croyant avec son statut juridique et religieux lorsque ce croyant n'a pas eu le choix de son statut ! Mawlana Rumi, comme tous les perses qui venaient de subir de pein fouet l'invasion arabe n'était pas musulman par choix ! On peut, à proprement parler, évoquer le "génocide culturel" de la pensée perse à cette époque.

Mawlana était l'héritier d'une pensée pluri-millénaire qu'un envahisseur brutal et dominateur tentait de lui arracher. Mawlana disait sa foi en sachant qu'il risquait ainsi d'être crucifié pour cela comme son aîné Hallaj qui avait osé dire que Dieu était "amour" !.

Par son génie poétique ("Mon Bien-Aimé est si proche de moi…" - pour ne pas, bien sûr, dire "Dieu", ce qui l'aurait expédié "ad patres".. illico !) il exprimait la foi profonde des prophètes de la Perse tels Zoroastre dès le 7ème siècle avant JC.

Vous me dites que vous n'êtes pas musulman : c'est dommage ! Pour moi la foi originelle de l'Islam fondée sur le Coran, est l'une des plus belles révélations que l'humanité ait vu jaillir sur terre ! Hélas, comme tant d'autres révélations, elle fut portée par des hommes qui la souillèrent aussitôt par leur volonté de pouvoir.

Non, je ne crois pas que le Prophète aurait approuvé ce que les envahisseurs arabes ont fait subir à Hallaj et la brutalité de leur tentative de destruction de la culture Perse.

Si cela peut vous rassurer sur mon objectivité, je ne crois pas non plus que Jésus de Nazareth aurait toléré les horreurs commises par les chrétiens en son nom (croisades et inquisition, entre autres) et nous pourrions hélas ainsi prolonger longtemps cette sinistre liste avec ce que les religions humaines ont fait des révélations divines qui leurs étaient confiées !

C'est pourquoi je vous dit (à titre d'illustration) : Non, Mavlana n'était pas plus musulman que mes ancêtres huguenots n'étaient catholiques romains quand ils ramaient sur les galères, leur femmes séquestrées et leurs enfants enlevés et baptisés de force ! Non, Mawlana n'était pas plus musulman que les indiens d'amérique du Sud, convertis de force et massacrés s'ils le refusaient, n'étaient chrétiens ! Non, Mawlana n'était pas plus musulman que tous ceux dont on interdit encore aujourd'hui la pratique de leurs cultes dans les pays qui se réclament pourtant de la tolérance du Prophète !

Désolé cher intervenant, la foi des hommes ne s'écrit pas comme l'histoire des religions par les invasions, les conquêtes, les massacres et les dominations politiques : leur foi s'y inscrit, ce qui est bien différent !

Que vous ne voyiez dans l'Histoire que ses attendus juridiques et institutionnels, c'est votre droit ! Mais laissez aux croyants le privilège de dire ce qu'est leur foi et celle de ceux qu'ils ont comme modèles. Demandez vous pourquoi, depuis plus d'un an, les moteurs de recherche me portent (pour ma plus grande confusion, je vous l'assure !) en tête des références Internet (pour l'essentiel ce sont des sites soufis) sur le nom de celui qu'ils appellent leur "père fondateur" : Mawlana Rumi. Curieux, tout de même qu'aucun d'eux (musulman donc) n'ait encore protesté ni m'ait lancé de Fatwa !

Si vous leur demandez, il vous diront que le soufisme est né de la pensée perse, bien avant son annexion sous ce nom par l'Islam. Certes, c'est l'honneur de l'Islam de l'avoir finalement accueilli, comme ailleurs d'avoir nourri les grands penseurs tels Averoes et Avicène et cela bien que les uns comme les autres aient porté une pensée fort différente de celle qui fait connaître l'Islam par son fanatisme et son intolérance, toujours de mise actuellement dans tant de pays sous sa domination juridique, il faut tout de même le dire !

Ce qui n'était pas admissible dans l'émission que j'ai incriminée est d'avoir passé sous silence que Mawlana Rumi comme Hallaj disaient leur foi par la symbolique de la poésie en raison de la contrainte de mort qui pesait sur eux et pour survivre à un envahisseur qui ne confessait pas vraiment, c'est le moins qu'on puisse dire, que "Dieu est Amour" !

De là à dire que Mawlana Rumi était juridiquement musulman, je l'accorde à l'historien que vous semblez être, mais les théologiens et admirateurs de la pensée perse en frémissent !

Que le conseil du culte musulman veuille restaurer dans les médias une image apaisée d'une religion si tragiquement discréditée par nombre des pays les plus religieusement intolérants de la planète, c'est louable ! Annexer doucereusement la poésie des hommes dont ce fut l'expression même de leur survie contre elle : Oui, c'est de l'imposture !

L'histoire se construit dans les invasions, les massacres, le fanatisme et l'intolérance, c'est un fait, mais la Foi et la civilisation se construisent, elles, dans le coeur des hommes !

Encore une fois merci, cher intervenant, de m'avoir dit votre façon de voir : controverser avec ceux dont la vision diffère de la siene est toujours un bien.

 Le sacrifice d'Abraham (Michel Ange)

La Barbeyère, Crest, Drôme, 2 juillet 2008

****

Et vous, quelle est votre réponse ?

Carthago delenda est ! - 22fg

 

Veau d'or et médailles en chocolat !
(Aperçu de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques à Pékin)

*****

Quand Moïse descendit,
Tout seul, du Mont Sinaï,
Son peuple était asservi,
Prosterné, pâle et sans vie.

Il croquait, c'est inouï,
Des médailles en chocolat !"
Le prophète en défaillit :
"Oui, Yahvé, il en est là !"

"Tout de même, il aurait pu"
"Te forger, comme autrefois,"
"Un truc en or : c'était tout vu ,"
"Mais là, c'est n'importe quoi !"

"Bien sûr, à satiété,"
"Il a bu Coca-Cola,"
"Et pouvait bien sacrifier"
"A son idole un vieux Bouddha !"

"Mais, dis-moi, que dois-je faire ?"
"Car ce Bouddha là, Tu vois"
"Etait bien le dernier, sur terre,"
"A donner un sens à ma Foi !"

La Barbeyère, Crest, 11 août 2008, v3

*****

Carthago delenda est ! - 22fh

 

 

 

*****

Pourquoi sommes-nous si émus par le Tibet ?
(dv, "Antinomie Existentielle", 15 mai 2008)

http://dvinard.chez-alice.fr/tibet.htm

*****

Tibétains au Kham :
Menace pour la Chine et le Coca Cola, c'est sûr !
(photo Florence Valentin

 

 

 

 

Carthago delenda est ! - 22g

*****

(*) Et alors l'âme du bœuf gémit :
"… Où sont la Justice, la Bonne Pensée et l'Empire ?"
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l’Avesta)

*****

Huile de Chantal Haskew

Fiezole, Eglise St-François, Italie
(Photo DV)

*****

Carthago delenda est ! - 22h

 

Cappelle Medicee de Michelangelo
(
d'après Lorenzaccio d'Alfred de Musset)

*****

"La voix qui a soulevé le voile de la vérité ne peux plus le laisser retomber ;
Elle reste immobile jusqu'à la mort, tenant toujours ce voile terrible
et l'élevant de plus en plus au dessus de la tête de l'homme,
Jusqu'à ce que l'ange de l'éternel lui bouche les yeux…"

(Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte III, scène III)

*****

C'est un lieu de pouvoir, sur le temps, sur les âmes,
Un voile inconscient, un au-delà sans flamme.
Une voix altérée, un génie qui s'exclame :
"Fuyez, fuyez, humains, ces panthéons infâmes !"

Le pouvoir est bien là, dans ce lieu de prière,
Bâti et usurpé dans le sang, par le fer,
Figé comme il convient dans les croix, dans les pierres,
Qu'il nous dit adorer, dont il dit qu'il est fier !

Florence, Capelle Medicee, 2 avril 2005

*****

La voix est toujours là, nous dit Lorenzaccio,
Elle enfle et s'élevant, me crie toujours plus haut :
"Qu'importe tes échecs, redis ce que tu crois, (*)"
"Le pouvoir est impie, quand Christ est sur la Croix !"

Fiezole, Eglise St-François, 3 avril 2005

*****

(*) qu'importent tous ces rois, (si l'on préfère)

 

 

Cartago delenda est ! 22ha

 

*****

Dans un Temple
Photo DV

*****

 

 

Le Terroriste oublié !

(N'aurait-il pas eu sa place dans une prédication de circonstance ?)

*****

Samson dit : Que je meure avec les Philistins ! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu'il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu'il avait tué pensant sa vie.
(Juges 16/30)

*****

Oussama en est un,
C'est certain !
Et Samson en est un,
C'est certain !
Le Pouvoir en est un,
C'est certain !

Mais l'Amour, en nos cœurs
S'est-Il un jour, en vain,
Incarné dans l'horreur
Des peurs du lendemain ?

En Galilée, défunt,
Dans nos vies, importun,
Dans nos charniers, lointain !
Est-Il venu pour rien ?

Terroriste certain !
Quoiqu'oublié, parfois,
Dans les discours, bon teint !
... Est-ce là notre Foi ?

(dv, 11 septembre 1911, Crest)

"Evangile en cavale" – "Parle à mon coeur !" - "La croix" – "Indignation"

*****

 

Cartago delenda est ! 22ic

 

*****

Déluge

par Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye
Photo DV

*****

Logorrhée (*)
("La parole qui tue !")

*****

(***) Si j'aurais su ..J'aurais pas venu

(La guerre des boutons de Louis Pergaud/Yves Robert)

*****

"Ta parole pue,"
"Ta parole tue" (**) ...
Nous, si "l'aurions" su !
Serions pas venus ! (***)

En ce Temple nu
Où Ton peuple a su
Dire tant de fois
Ce qu'était sa Foi ...

Que de logorrhées,
Pour dire ... sans Toi,
Qu'un jour il faudrait
Ecouter Ta voix !

Nous, on a bien vu
Que "le roi est nu" (****)
Car, sans Ta Parole,
Son pouls batifole !

(24 septembre 2011, Crest)

*****

(*) .. pour commenter, sans le moindre concours de l'Evangile, la 5ème plaie d'Egypte (la mort des animaux, alias "La peste (via Jean de La Fontaine, sans doute), alias la "parole" – semble-t'-il en hébreu). Que de logorrhées pour dire finalement que la "parole de Dieu" endurcissait Pharaon ... ) - (**) Dans un "Haut Lieu" !"
(****) "Les habits neufs de l'empereur" (conte de Hans Christian Andersen)

"L'Evangile en cavale" "Parle à mon coeur !" "La croix" "Indignation" "Terroriste" "Chemin de Croix" "Témoignage" "En Lui, déjà !"

Carthago delenda est ! - 22i

 

 

*****

"Non, Apophys, tu n'es pas un dieu !"
(Tealc' dans "Le Seuil" épisode de Stargate SG1)

*****

Nevado Veronica (5682 m),
En descendant la Cordillère de Vilcabamba sur Ollantaitambo, Pérou.
(Photo DV)

Et alors l'âme du bœuf gémit :
"… Où sont la Justice, la Bonne Pensée et l'Empire ?"

(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l’Avesta)

*****

 

 

Ils se faisaient prendre pour des dieux !

*****

Un condor attardé planait sur les vallées
Sacrées, martyrisées, pillées, des Cordillères
Qu'un peuple mercenaire, despote et missionnaire
Avait dépossédées, converties, violées.

Mais que lisaient-ils donc, ces gueux, dans l'Ecriture,
Pour imposer ainsi leur lois et leur culture
Dans leurs palais glacés, dans leurs annonciatures,
Au nom de l'Occident, du Christ, de l'imposture ?

Honte à ce peuple élu, jadis, en Palestine
Qui détourne à ses fins la Foi, l'Onction divine,
Dont les fils ont pillé l'âme des Cordillères
Et que l'on croit des dieux, aujourd'hui comme hier !

Ne voyaient-ils donc pas, ces croisés encensés,
Qu'au fond de ces vallées, le Christ en Croix pleurait !
Pleurait la trahison, pleurait ceux qui livraient
L'Espérance aux bûchers : Pleurait sur la Pensée !

*****

Certains furent, c'est vrai, conscients de leur blasphème.
On les excommunia : C'était l'arme suprême
D'une religion dévoyée par le germe
Du pouvoir, de l'orgueil, qui venait à son terme !

Mais dans la Cordillère un sang nouveau gonfla
Les cœurs et les espoirs : La Pensée restait là !
Elle avait pris racine en terre Quechua :
On avait pris son or, elle irradiait sa Foi !

En descendant de la Cordillère de Vilcabamba sur Ollantaitambo,
Cuzco, Pérou, 22 au 26 août 2005

*****

 

Carthago delenda est ! – 23

 

*****

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !"

"Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas,
car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela,
mais mon Père qui est dans les cieux ...
... Je te donnerai les clés du Royaume des cieux ... "
(Matthieu 16/16-19)

*****

"... Alors prends ta flûte enchantée, elle saura nous protéger. "

"... Ensemble, nous surmonterons tout.
Nous irons, la main dans la main, tous deux vers le pays de la Lumière,
ceux qui traversent de la mort le désert sont dignes d'un nouveau matin."
(W.A. Mozart, E. Schikaneder, Die Zauberflöte)

*****

"Attache tes regards, aussi, sur la poussière ..."
(Jules Vinard, "Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fischbacher)

*****

"Moi, je n'ai pas oublié, un monde qui ignore la peur ...
Comme c'est étrange et comme c'est beau ! Et vous, John, l'avez vous oublié ?"
(Héléna, "Ruses de guerre", Cosmos 1999, Gery et Sylvia Anderson)

*****

"Yudhisthira dit : "Je joue"
Duryodhana triche et dit : "J'ai gagné !"
Oh non ! Par cet acte, tu viens de signer ..."
(DV, "Coup de dé" d'après le chapitre II du Mahabharata, 11 décembre 2001)

*****

"C'est le Seigneur en qui nous avons espéré.
Exultons, jubilons puisqu'il nous sauve. ..."
(Esaïe 25/9)

*****

 

 

Clés de St-Pierre

*****

Ouvrez-vous, fermez-vous,
L'Eglise ou le pouvoir,
La peur, le désespoir,
La haine ou d'autres jougs ?

Ouvrant de nouveaux cieux, sur de nouvelles terres,
Yudhisthira (*), Pamina (**), Héléna (***), Moïse,
D'Egypte ou de Panchir, d'Alpha en Terre Promise,
Ces clés brillaient pour vous, devant, dans la poussière !

Ouvrez-vous, fermez-vous,
L'Amour ou le pouvoir,
La peur, le désespoir,
Les lois ou d'autres jougs ?

Votre Foi vous guidait, elle était votre Loi :
Folie en Sinaï, en Cosmos (***), sur la Croix,
Au jeu de dés ! (*) Vos frères aveuglés de pouvoir,
De haine et de désirs ne voyaient plus l'Espoir !

Ouvrez-nous, donnez-nous
L'Unité de nos coeurs !
Nous cherchons, à genoux,
Par la Foi : Ce bonheur !

Enghien, 2 mai 200

*****

(*) "A l'écoute du Mahabharata ! - 14" (**) La Flûte Enchantée" de W.A. Mozart, livret d'Emanuel Schikaneder (Visions esséniennes - 3) (***) Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson (Visions esséniennes - 23)

 

Carthago delenda est ! - 25

 

"Sur un chemin cahotant ..."

*****

(*) "Sur un chemin montant,
Sablonneux, malaisé,.."
(Jean de la Fontaine)

*****

"Sur un chemin" cahotant, (*)
Allaient, la Foi et la Terre,
Voulant chasser la misère
de l'Homme, accroché au Temps.

Alors survint un insecte
Familier des lieux et sectes,
Dont les bonnes intentions
S'appelaient des "religions".

S'alliant avec les rois,
Il voulut aider la Foi
A bouter hors de la Terre
La misère et la poussière.

Mais le char a basculé,
Car la Foi s'est envolée,
Et de partout sur la Terre
S'est répandue la misère.

Enghien 12 septembre 2002

*****

 

 

Carthago delenda est ! - 26

 

"Soli Deo gloria ?"

"Vatican II : 40 ans après ou ..
Les Béquilles (*) doivent-elles intégrer
les Nouvelles Technologies ? ..."

(Agapè, France 2, 6 octobre 2002)

*****

"Il leur confia ses béquilles,
Simples objets de pacotille
Pour les aider à marcher .."

(DV, "Les béquilles .." 19 décembre 2001)

*****

Vatican deux : Quarante ans après ?
Gérons-nous, vivons-nous, au plus près,
La religion, la peur, le pouvoir,
La technologie, le désespoir ?

Ou, dérivons-nous, enfin, pleins d'espoir,
En des voiles gonflées par l'intime,
A Son souffle en rêvant de Sa gloire
Seule ! En incarnant, conscients, les crimes

Que nous couvrons chaque jour : Subtils
Abandons et goupillons ! Car Il
Est toujours là, sur la Croix : La nôtre !
Qui maintient le cap en Elle : En l'Autre !

Enghien, 6 octobre 2002

*****

Carthago delenda est ! - 27

 

*****

Achan lapidé

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

 

 

 

Carthago delenda est ! - 28

 

Anathème

*****

"Akan, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zehra,
de la tribu de Juda, prit ce qui tombait sous l'anathème,
et la colère de Yahvé s'enflamma ..."

"... Josué dit : "Pourquoi nous as-tu porté malheur ?"
Et tout Israël le lapida."

(Josué 7/1 et 7/25)

"Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage ...
... Sa force à lui, voilà son dieu !"

"Mais le juste vivra par sa foi."

(Habacuk 1/9-11 et 2/4)

*****

Vautour, pilleur et chacal
Buccal, anal et fécal,
Il a violé, sali,
Vomi et jusque dans Son lit !

Mais Elle est toujours la même,
Embaumée de lys, de rose,
Vêtue de pourpre, et parsème
D'Amour l'Être élu qui ose !

Enghien, 15 mars 2003

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Cri" (p. 1) "Au Dieu Inconnu" (p. 2) "N'as-tu rien dit, dis-tu ?" (p. 2.2) "Voyage au centre de l'oubli" (p. 2b) "Au bel ange déchu ... !" (p. 4) "Chemin de Croix !" (p. 4a) ) "Pharaon s'endurcit !" (p. 4c) "Je ..."(p. 6) "Le cerveau numérique" (p. 6-01) "La rose et l'épine" (p. 6-02b) "Fracture" (p. 6-03) "Suis-je vraiment intelligent ?" (p 6-06) "Exclusivement !" (p 6-07) "Peur de vivre ou peur de mourir ?" (p 6-08) "Le petit club" (p. 6-07b) "Les foudres de Jupiter (p. 6-10) "Marcher sur les eaux" (p. 6b) "Dressage" (p. 7) "Miroir" (p. 8) "Job est-il coupable ?" (p. 8) "Flèche !" (p. 9) "Fuite ?" (p. 10) "Anesthésie" (p. 11) "Pas de Flûte Enchantée ... " (p. 12) "Pourquoi ?" (p. 13) "Trahison ?" (p. 14) "Un jour sans lendemain" (p. 15) "Méprisable ?" (p. 16) Le tombeau vide" (p. 16b) "Golgotha ?" (p. 16d) "La beauté du Diable" (p. 16f) "D'ocre, d'azur et de sang" (p. 16h) "Voyeurisme" (p. 18) "Vibrez pour nous !" (p. 19) "Un regard d'ailleurs" (p. 20) "Enfantillage !" (p. 22) "Enfantillage ! v2" (p. 22b) "Enfantillage ! v3" (p. 22d) "Qu'y a-t'il donc de neuf ?" (p. 22d) "Histoire d'allumettes"(p. 22d0) "Nativité" (p. 22d1) "Aurore" (p. 22d3) "Le lierre" (p. 22f) "A un ami fidèle" (p. 24) "Aux portes du paradis" (p. 26) "Indivisible' (p. 27) "A l'homme devenu fou .." (Florence Taubmann) (p. 28) "Souvenir ?" (p. 28b) "Face à face !" (p. 30) "Mise à mort volée !" (p. 32) "Volonté" (p. 34) "Aux victimes ..." (septembre 2001) (p. 36) "Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?)" (p.37) "Semblable au cristal ... ?" "Profession I et II" (p. 6)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ego indignus sum !

 

 

 

 

 

 

 

 

Ego indignus sum ! - 1

Cri

*****
Dans la nuit, il surgit :
C'est un souffle, un débris
De l'Être qui rugit
Dans le ventre pourri
De la peur, de la haine,
Empestant son haleine.

Il s'élève et il vrille,
Comme une épée qui brille,
Comme un reflet d'horreur
Allumé par la peur
Qu'en son ventre il nourrit :
Inextinguible cri !

Il est la déchirure,
Il est la vomissure
D'un Être écartelé,
Hurlant sa solitude
A l'Espoir appelé
Aussi, Béatitude !

Entre Valence et Paris, 2 décembre 2002

*****

Il est la certitude,
Il est l'infinitude
De l'Être écartelé,
Criant sa Passion
A la Foi appelée
Ici, Rédemption !

Chapelle St-Symphorien, St-Germain des Prés, 3 décembre 2002

*****

Ego indignus sum ! - 2

 

 

Au Dieu inconnu !

*****

"Dieu connu, Dieu méconnu, Dieu inconnu ..."
(Père Paul Maurice Dupont, "visions esséniennes - 33")

*****

"Je le sais, ô mon Dieu ..."
(Victor Hugo, A Villequiers, "Un ! - 46")

*****

"Athéniens, à tous égards, vous êtes les plus religieux des hommes. ..."
"J'ai trouvé un autel qui portait cette inscription : 'Au Dieu inconnu'."
"Ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer !"

(Actes des Apôtres 17/23)

*****

Ô viens, Dieu inconnu, Tu es le Dieu de l'Être,
Je sais que Tu es là, quand je vois disparaître
En moi, la suffisance et s'ouvrir la fenêtre
De la Vie de mon Frère. Je sais : Tu vas paraître !

Ô viens, Dieu méconnu, incarné dans mon Frère.
Je sais que Tu es là, je sais que la Poussière,
La sueur et le sang répandus sur la Terre
Sont Tes larmes et Ton sang, Ton habit, Ta Lumière !

Chapelle St-Symphorien, St-Germain des Prés, 3 décembre 2002

*****

"N'as-tu rien dit, dis-tu ?"
(Confession)

*****

"N'as-tu rien dit ? Dis-tu ?"
"N'avais-tu rien entendu ?"
…Si, ce jour là, j'ai entendu,
Mais ce jour là, je me suis tu !

Comment avais-je été sourd
A ces cris, à ces coups sourds,
Qui résonneront toujours
En mon corps, comme en ce jour !

En ce jour, il resurgit,
Comme un chancre, un débris
Dans les viscères pourries
De ma peur, de mon oubli ! (*)

Il pleure en moi, ce jour,
Il crie en moi, ce jour,
Il cherche en moi, ce jour,
Il ouvre en moi, ce jour,

Un jour plus sombre encore,
Un jour plus froid encore,
Un jour plus vide encore,
Un jour plus seul, encore...

C'est le Tien, il me glace,
Il m'attire, il me chasse,
Loin de Toi, de Ta Grâce,
Près de Toi, il m'efface ! (**)

Touharia, Algérie en un jour de 1962.
(La Barbeyère, Crest, 12 juin 2012)

*****

(*) "Cri" – (**) "Aumône d'un regard"http://dvinard.chez-alice.fr

Ego indignus sum ! – 2.2

*****

Tu as tué, mais c'est toi qui es mort !
("
A l'homme devenu fou !" Florence Taubmann

*****

Crucifixion

Illustration de Gustave Doré dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye
Photo DV

*****

Ce jour là, je L'ai vu !"Le lendemain" – Sublime ? Ridicule ?Sacrebleu !

Ego indignus sum ! - 2a

 

 

*****

Oh ! jouissance infinie !
Une gorgée d'eau vint humecter ma bouche en feu,
Une seule, mais elle suffit à rappeler en moi la vie qui s'échappait.

(Jules Verne "Voyage au centre de la terre" **)

*****

Chapelle d'Hora Sfakion (Crète)

Photo DV

*****

 

 

 

 

 

 

Ego indignus sum ! - 2b

 

 

Voyage au centre de l'oubli
(Confession)

*****

Fais taire en moi, toute autre voix que la Tienne
(Liturgie protestante)

*****

Argent, sexe et pouvoir ont pris corps en ma vie.
Ombre et religion, raison, gloire et envie
Ont caché dans mon cœur la Source ensevelie
Qui sourd des profondeurs au centre de l'oubli.

Mais Elle est toujours là, constante et refoulée,
Dans ce vaste réseau tissé par mon envie
Pour abolir en moi, ignorant et comblé,
Cette Source de Vie qui coule dans l'oubli.

Car Lui (*) seul reste en moi la Source inassouvie
Qui balaie sans retour mes schémas, mes envies,
Pour accueillir en Lui, dans l'espace aboli,
La Parole de Vie qui coule dans l'oubli.

22 octobre 2006, Temple de Grâne, Drôme

*****

 

(*) "Christ" - ad libidum"

(**) Edition J. Hetzel 1867 - Edition Rencontre Lausanne 1966 p. 186

 

Ego indignus sum ! – 3

 

*****

"Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges ! ..."

(Charles Beaudelaire)

*****

Pic d'Ossau vu du Balaïtous (Pyrénées)

(photo dv)

*****

"Haïssez moi, haïssez moi, haissez moi ! .." ("Visions esséniennes - 25")

"Un monde qui ignore la peur ....
Comme c'est étrange et comme c'est beau !
Et vous, John, l'avez-vous oublié ?" ("Visions esséniennes - 29")

(Gery et Sylvia Anderson @ Cosmos 1999)

*****

Ego indignus sum ! - 4

 

 

Au bel ange déchu !

*****

Jusques à quand ? Jusqu'où ? Ô bel ange déchu,
Oserons-nous encore t'imputer tous nos crimes ?
Oserons-nous encore ignorer que l'abîme
Où tu gis, condamné, puisque le mal t'échut,

Est creusé dans la chair
de ceux qui désespèrent
et implorent à genoux
Quelque attention de nous ?

Inventé par les hommes : Ils t'enfoncent à l'écart
Dans leurs reliquaires et leurs consciences impies, car

Seuls, nous donnons consistance
A la haine, à la violence !
Seuls, nous donnons pesanteur
A la peur, à la terreur !

Et voudrions, de plus, voir en toi seul la cause
De cette indifférence qui sur nous seuls, repose !

Bouc émissaire, mon frère, comment ton existence,
Pourrait-elle à la nôtre, donner sa cohérence ?

Enghien, 7 janvier 2002

*****

 

Ego indignus sum ! – 4a

 

*****

Crucifixion

par Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye
Photo DV

*****

Chemin de Croix

*****

Au secours, Charles Quint, ... un tas de nains difformes
Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi !
Et l'aigle impérial, qui jadis sous ta loi,
Couvrait la terre entière de tonnerre et de flamme
Cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme !

(Victor Hugo, Ruy Blas, acte III, scène II, Classiques Hatier, p.91.)

*****

Tu suivais ce chemin,
Mais savais que demain,
Sans repos et sans fin,
Chacun suivrait le sien !

Ta Parole insensée
N'est plus dans nos pensées !
Le Sang que Tu versais,
Est pour nous dépassé !

Eh oui ! Il faut bien voir
Que discours et savoir
Nourrissent les espoirs
Des tribuns du pouvoir !

Pitié, Gethsémané !
Pitié, Crucifié !
Un tas de nains puînés
Osent Te défier !

Et l'ombre insupportable
De leurs frocs élimés (*)
Occulte désormais
Ta Présence ineffable !

18 septembre 2011, Crest

*****

(*) Ad libitum : "De leurs manteaux troués")

"L'Evangile en cavale" "Parle à mon coeur !" "La croix"
"
Indignation" "Terroriste" "Logorrhée"

"En Lui, déjà !"

 

Ego indignus sum ! – 4c

 

*****

"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
Epître aux Galates 2/20)

*****

L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean

par Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye
Photo DV

*****

Pharaon s'endurcit !
(Confession)

*****

"Pharaon a des problèmes de cœur ...
il s'endurcit, il somatise son rêve de furoncles ..."
(Commentaire d'après la 6ème plaie d'Egypte, Temple de Crest, 23 octobre 2011)

*****

Pharaon s'endurcit :
Est-il le seul ici ?
Car Ta Parole aussi
De mon esprit a fui.

Elle était Lumière,
Pierre de ma prière,
Elle était Vie entière
De notre Temple, hier !

Elle était en Jacob,
En Moïse et en Job,
Et toujours dans la Tob (*)
Bien avant qu'on la snobe !

Car raison et logique
Ont pris le pas sur Elle :
Psychique, analytique
Sont plus crédibles qu'Elle !

Reviens, je T'en supplie,
Dans ce Temple aujourd'hui !
Car mon cœur a compris
Qu'en lui, malgré lui, Tu vis !

(Crest, 23 octobre 2011)

*****

(*) Traduction œcuménique des Premier et Nouveau Testaments de la Bible (Les Editions du Cerf)

Ego indignus sum ! – 5

 

Ce que dit la bouche d'ombre

" ... L'être créé, paré du rayon baptismal,"
En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ; ...

Pivoine aux Ets Rivière à Crest, Drôme

Photo Alexandre Stein

*****
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux ..."
(Jules Vinard, "La digue", Par les sommets vers l'Au-delà,
@Fischbacher, 1914)

 

"Le cerveau numérique"
'
Fracture "

Ego indignus sum ! - 6

Je

*****
...
Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ...
Tout nageait, tout volait. Or, la première faute
Fut le premier poids. Dieu sentit une douleur.
Le poids prit une forme ..."
(*) Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey)

*****

(*) "... Le poids prit une forme ..." Cette forme était "je".
L'azur fut ébranlé par cette énormité.
En son lit de lumière, l'Amour surpris au piège,
Se mit à bégayer de cette obscénité.

Sombre essaim du mal, pesant sur l'horizon,
Perfide aliénateur de notre raison,
Pervers destructeur de notre cohérence,
Tu nous a forcés à vivre dans l'errance !

Détestable "je", comment n'as-tu pas vu
Qu'en brisant par orgueil l'Unité créée,
Tu as fissuré, dans ton être éclaté,
Ce dont pouvait surgir ta réalité ?

Tu croyais être un Dieu mais tu n'est qu'une erreur,
Le Réel en toi, saccagé, violé, pleure !

Tu croyais exister, mais tu n'es qu'un songe !
Tel un vaisseau fou, dans le néant tu plonges.

Et seul un cri d'Amour vers ton Dieu, vers ton frère,
Libre de la matière, te rendra la Lumière.

Entre Moscou et Novosibirsk, 5 septembre 1989, rev.
Enghien, 25 novembre 2001, Désert du Wadi Rum, mars 2018. rev. Juin 2019.

*****

 

Ego indignus sum ! – 6-01

 

 

 

Ce que dit la bouche d'ombre :

" ... L'être créé, paré du rayon baptismal,"
En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ; ... (*)

*****

Pivoine aux Ets Rivière à Crest, Drôme


Photo Alexandre Stein

*****

(**) " Je "
"
Fracture"

 

 

Ego indignus sum ! – 6-02

 

*****

"Dieu est Esprit, il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité"
(Jean 4/24)

*****

Le cerveau numérique

*****
...
Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ...
Tout nageait, tout volait. Or, la première faute
Fut le premier poids. Dieu sentit une douleur.
Le poids prit une forme ..."
(*) Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey)

*****

(*) "... Le poids prit une forme... on l'appela "matière",
Cette forme était vide, insensible, éphémère.

Toi, le fruit de l'Esprit, comment n'as-tu pas vu
Qu'en laissant cette forme envahir ton cerveau
Tu as dénaturé l'essence du vécu
Qui rêvait de senteur, d'ineffable et de beau ?

Crois-tu vraiment pouvoir, en ton esprit logique,
Remplacer ton cerveau par un truc numérique ?
Reviens, tant qu'il est temps, en ton être authentique :
La Pensée... la Vie... tout le reste est quantique !

Sur un banc, en gare de Valence, 22 mai 2019, rev. 8 juin 2019.

*****

http://dvinard.chez-alice.fr

Ego indignus sum ! – 6-02a

 

 

 

"... Toi, le fruit de l'Esprit, comment n'as-tu pas vu
Qu'en laissant cette forme envahir ton cerveau
Tu as dénaturé l'essence du vécu
Qui rêvait de senteur, d'ineffable et de beau ?...
(Le
"cerveau numérique,"
Sur un banc, en gare de Valence, 22 mai 2019, rev. 8 juin 2019)

"Roses à la Barbeyère"
(Photo dv)

"... Aimé, Tu as créé, en moi, deux Univers.
En l'un vit la Pensée (*), en l'autre l'insensé..."
("
Les deux univers", 13 novembre 2020, v3, La Barbeyère, Crest, Drôme,
pendant le reconfinement d'automne 2020)

 

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

 

Ego indignus sum ! – 6-02b

La rose et l'épine
"La Pensée et le numérique"

A Celui qui, le premier, par la Pensée (*),
a rempli de lumière (**) les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Pensée (*) ou numérique ?
Lumière
(**) ou obscurité ?
Richesse ou pauvreté ?
Immanence ou logistique ?

L'Une est communion,
L'autre est isolement,
L'Une est intercession,
L'autre est enfermement.

L'Une à l'autre s'oppose,
L'Une à l'autre s'expose
L'autre à l'Une s'impose
Car elle a besoin de l'Une
Pour supplanter l'Une,
N'étant qu'une antibiose !

La Pensée crée la Vie,
Le nombre l'en éloigne.
Ainsi l'épine éloigne
Les roses de nos vies !

(24 novembre 2020,, v4, La Barbeyère, Crest, Drôme,
pendant le reconfinement d'automne 2020)

 

Ego indignus sum ! – 6-03

 

 

 

Ce que dit la bouche d'ombre :

" ... L'être créé, paré du rayon baptismal,"
En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ; ... (*)

*****

Pivoine aux Ets Rivière à Crest, Drôme


Photo Alexandre Stein

*****

(**) " Je"
(***) "
Le cerveau numérique"
http://dvinard.chez-alice.fr

 

 

Ego indignus sum ! - 6-04

*****

"Dieu est Esprit, il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité"
(Jean 4/24)

*****

Fracture

*****
...
Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ,
Tout nageait, tout volait. Or, la première faute
Fut le premier poids.. Le poids prit une forme ..."
(*) Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey)

*****

(*) "... Le poids prit une forme... insidieuse et obscure :
De ton incohérence, elle en est la mesure,
De ton inconséquence, elle en est la facture,
Entre l'Esprit et toi, apparaît la fracture !

Tu croyais exister mais n'es que somnolence !
Tu croyais vivre seul mais tu n'es qu'une absence!
Tu te croyais matière et n'es qu'une apparence ! (***)
Tu te croyais durée et n'es qu'obsolescence !

"Toi, le fruit de l'Esprit, comment n'as-tu pas vu
Qu'en brisant par orgueil l'Unité du Vécu
Tu as fracturé en ton Être éclaté
Ce qu'il pouvait rester de ta Réalité ! ..." (**)

...En toi, tu vois le monde insipide et sans joie,
Issu de la fracture entre l'Esprit et toi !
"Et seul ton cri d'Amour, vers ton Dieu vers ton Frère,"
"Libre de la matière, te rendra la Lumière !" (**)

La Barbeyère à Crest, 24 mai 2019, rev. 8 juin 2019.

*****

 

Ego indignus sum ! - 6-05

 

 

*****

La Foi

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard)
Photo dv

*****
http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

 

 

Ego indignus sum ! - 6-06

Suis-je vraiment intelligent ?
(Confession)

*****

"Cela leur est dit en paraboles,
afin qu'en voyant ils ne voient plus et qu'en entendant ils ne comprennent pas"..
(Luc 8/10)

"Je te loue, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants".
(Matthieu 11/25)

*****

Suis-je vraiment intelligent ?
Alors, que fais-je donc ici ?
Car la Lumière assurément,
N'éclaire plus, vraiment, ma vie !

Le Christ parlait en paraboles
Pour tous ceux qui voulaient L'entendre.
Mais moi, dans mes pensées frivoles,
Je n'entends plus car je veux comprendre ...

...Pourquoi soudain la Vie s'envole
De nos cœurs affaiblis, sans boussole,
Sans discernement et sans Parole ..
Cela n'est il vraiment que parabole ?

Sert-il vraiment d'être intelligent,
Puisqu'aveugle et sans entendement
Quand notre Terre et la Vie s'envolent ?
N'est-ce vraiment qu'une parabole ?

La Barbeyère, Crest, 21 janvier 2020, v2 . rev; 26/03/20

*****

 

Ego indignus sum ! - 6-06

(*) " ... L'être créé, paré du rayon baptismal,
En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ; ..."
Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey)

*****

"Déluge" par Gustave Doré - Illustration dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye
Photo DV

"Le cerveau numérique"
'
Fracture "
"Je" (**)

 

Ego indignus sum ! - 6-07

Exclusivement !

*****
(*)... Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ...
Tout nageait, tout volait. Or, la première faute
Fut le premier poids. Dieu sentit une douleur...

"... Le poids prit une forme .. ": insensée, exclusive.
L'azur fut ébranlé par cette énormité.
En leurs flux de Lumière, exclues, les formes vives
Furent abasourdies par tant d'obscurité !

Cette forme ne priait qu'exclusivement,
Avec ceux des humains adorant Dieu comme elle !
Son Dieu n'était qu'au Ciel, incontestablement !
N'accordant son pardon qu'à ceux qui prient comme elle !

Détestable exclusif, comment n'as-tu pas vu
Qu'en brisant par orgueil notre Unité vécue,
Tu as fracturé par ta vision étriquée,
Ce qui pouvait rester de ta réalité ?

Tu te voyais en Dieu mais ce n'était qu'un leurre :
La Foi en toi, saccagée, trahie, pleure !

Tu croyais exister, mais tu ne vis qu'en songe !
Tel un vaisseau fou, dans le néant tu te plonges
Et seul un cri d'Amour vers ton Dieu, vers ton frère,
Libéré des dogmes, te rendra la Lumière. (**)

Pendant l'épidémie de Coronavirus, La Barbeyère, Crest Drôme, 31 mars 2020.

*****

Ego indignus sum ! - 6-07a

(*) En ces lieux j'entendais qu'un "temple est un refuge",
En lequel nous trouvions un "accueil fraternel" ...
"
L'Evangile en cavale !", 8 juillet 2010,
Château de Suze-la-Rousse (Saoû chante Mozart)

Gustave Doré. "Le Déluge" -
Illustration dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye --
Photo DV

(**) Cette forme ne priait qu'exclusivement,
Avec ceux des humains adorant Dieu comme elle !
Son Dieu n'était qu'au Ciel, incontestablement !
N'accordant son pardon qu'à ceux qui prient comme elle !
"
Exclusivement", La Barbeyère, Crest Drôme, 31 mars 2020

Ego indignus sum ! - 6-07b

Le petit club
(Petite fable)

"Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au même endroit. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues, comme l'Esprit leur donnait de s'exprimer" (Actes2/1-4)

*****

Ils se réunissaient entre eux
Car cela les rendait heureux.
Mais un jour leur bateau coula
Sans qu'ils ne comprennent pourquoi !

Ils dirent alors aux cieux :
" N'avons nous pas ouvert nos temples (*)"
"A tous ceux qui nous ressemblent"
"Mais où sont-ils donc, Grand Dieu,"

"Ceux qui devraient nous aider"
"Et nous lancer leurs bouées ?"
"Car nous avons échoué"
"Et sommes désemparés !"

"Peut-être sont-ils là-bas ensemble"
"Et n'aident que ceux qui leur ressemblent ?"
Répondirent alors les cieux :
"Ils ne pensent guère qu'à eux !" (**)

(5 décembre 2020, v2, Place du Temple, Crest, Drôme,

http://dvinard.chez-alice.fr/

Ego indignus sum ! - 6-08

(*) " ... L'être créé, paré du rayon baptismal,
En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ; ..."
Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey)

*****

"Déluge" par Gustave Doré - Illustration dans la Bible remise à son pasteur,
Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye
Photo DV

"Je" (**)
"
Le cerveau numérique"
"
Fracture "
"
Exclusion"

(***) "... Mais l'autre reprenait : "Cesse de tourmenter"
"Cet être inconsistant, trop heureux de son sort :"
"Il se nourrit de haine, il a peur de la mort ..."
"
Les 2 inconscients" Enghien, DV, 19 janvier 2003, rev. 130525

Peur de vivre ou peur de mourir ?

(*)" .. Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ..."
"Tout nageait, tout volait. Or, la première faute"
"Fut le premier poids. Dieu sentit une douleur..."

"... Le poids prit une forme .. " (*)...inhibée par sa peur
De vivre ou de mourir (***) qui lui glaçait le cœur !
Elle était un virus qui menaçait la Vie !
L'azur fut ébranlé par cette forme impie !

Dans son lit de Lumière et de sérénité
L'Esprit ne pouvait croire à sa réalité
Car, pour quitter la vie, faudrait-il qu'elle existe
Ailleurs qu'en un fantasme aveugle, irréaliste!

Car la Vie est toute autre : Elle est Foi et Pensée,
Se riant de la mort, comme Elle, une insensée !

La Vie n'est pas à nous, mais en chacun de nous.
Nous lui appartenons : Elle est l'Indivisible
Et nous vivons en Elle, unis, indivisibles
En la Vie, en la mort, bien au delà de nous !

Détestable virus, comment pouvais-tu croire
Qu'en ouvrant dans nos cœurs ton réel illusoire,
Tu pourrais confiner notre Réalité,
Nos vies, notre Foi... à ta vacuité ?

Car ta peur de mourir n'est ici qu'un leurre :
La Vie en toi, outragée, trahie, pleure !

"Tu croyais exister, mais tu ne vis qu'en songe ! "
"Tel un vaisseau fou, dans le néant tu te plonges"
"Et seul un cri d'Amour vers ton Dieu, vers ton frère,"
"Libéré de ta peur, t'en rendra la Lumière." (**)

Pendant l'épidémie de Coronavirus,
La Barbeyère, Crest Drôme, 27 avril 2020,

Ego indignus sum ! - 6-09

 

 

 

 

"Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au même endroit. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues, comme l'Esprit leur donnait de s'exprimer" (Actes2/1-4)

@ Figaro santé

Désolé mais vu l’évolution de la pandémie actuelle

nous n’avons aucune certitude

D’un allègement rapide
(Epuf Crest, 10 décembre 2020)

 

 

 

Ego indignus sum ! - 6-10

 

Peur des foudres de Jupiter
ou des flammes de l'Esprit?

*****
(Car là où deux ou trois sont assemblés
en mon nom, je suis au milieu d'eux.
Matthieu 18-20)

De quoi aurions nous peur, Père,
Si nous sommes avec Toi, ici ?
Des flammes de Ton Esprit
Ou des foudres de Jupiter ?

Est-ce Jupiter qui commande
Ou bien l'Esprit qui vit en nous ?
Est-ce le Covid qui commande
Ou bien la Vie vibrant en nous ?

Quand donc comprendrons nous, Seigneur,
Que tu es maître de nos vies,
Que nous ne vivons pas par la peur
Mais par la grâce de l'Esprit ?

Pourquoi aurions nous peur, Seigneur
D'être unis avec Toi , ici ?
Ne fût-ce qu'à deux ou trois, aussi,
Quand tu nous libères de la peur !

(12 décembre 2020,, Place du Temple, Crest, Drôme,

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Ego indignus sum ! – 6a

 

 

*****

Peine de dieu, peine du monde, onde profonde,
Plaisir veut éternité, amour et durée ...
Malheur ! En un puits sans fond que n'ai-je sombré :
Le monde dort, hurle le chien, tourne la ronde !
(D'après le "Chant du marcheur de nuit" de Friedrich Nietzsche, dv, 11 avril 2009)

*****

Sur la mer de Galilée
(photo dv)

*****

"..Détestable "Je", comment n'as-tu pas vu

qu'en brisant par orgueil l'unité du vécu ..
.. Car tel un vaisseau fou, dans le néant tu plonges
Et seul un cri d'Amour, vers ton Dieu, vers ton frère,
Libre de ton orgueil, te rendra la Lumière !
("Je", dv, 25 nov 2001)

*****

 

Ego indignus sum ! –6b

 

Marcher sur les eaux !

*****

A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, … Dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur !
(Matthieu 14/25-27)

Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus …Mais il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi!…
(Matthieu 14/29-30)

*****

Pourquoi pas sur la tête ?
Ce n'est là que sornette !

Nous, on n'est pas stupides
Il nous faut du solide !

Blindés par notre amure
D'orgueil et d'imposture,
Nous marchons sur le dur
Et restons en lieu sûr !

Car au premier émoi
Il suffira de dire :
"Oh, Seigneur, sauve moi !"…
…Pour éviter le pire.

Mais si, il faut le dire,
Cela ne marchait pas,
Il nous faudrait, c'est pire,
Plonger dans l'au-delà !

En barque sur la mer de Galilée le 16 mars 2017

*****

 

Ego indignus sum ! - 7

 

Dressage

*****

Dieu a fait le soleil,
Et mon coeur le sommeil !
Dieu a fait la pulsion,
Et mon corps l'inaction !

Mais la pulsion est là,
Vibrant dans l'Au-delà,
Etonnée de trouver
Sa monture entravée.

Alors, Elle a l'idée
D'enfourcher sans tarder
Ce coeur morne et avide,
Ce corps mièvre et stupide !

Maniant l'aiguillon,
Par ci, par là, piquant,
Ouvre en eux un sillon
Douloureux et brûlant.

Cabré, mais délivré
De la peur, de l'ivraie
De la mort, de l'envie
Le cavalier revit !

Enghien, 17 décembre 2003

*****

 

 

Ego indignus sum ! - 8

Miroir

"Je sais que mon rédempteur est vivant ! ..."
(Job 19/25)

"Dieu qui me refuse justice est vivant !
Le Tout-Puissant qui remplit mon âme d'amertume
est vivant !"
(Job 27/2)

*****

Je voudrais être Job
Debout, sur son fumier !
Je voudrais une robe
De feu, sous ses lauriers !

*****

Job est-il coupable ?

*****

Est-il coupable de ne pas être
En chacun , en lui, un Être ?
Est-il coupable de ne pas voir
En chacun, en lui, l'Espoir ?

Est-il coupable de ne pas croire
Qu'en chacun, qu'en lui, la Gloire
De son Dieu jaillissait du Pouvoir
De l'Être en lui, Son Miroir ?

Non ! Job montrait qu'il était capable
D'être un miroir véritable,
Témoignant que le Dieu Tout-Puissant,
Rédempteur, était vivant !

Enghien, 5 novembre 2002

*****

 

Ego indignus sum ! - 9

 

 

 

Flèche !

*****

"Ô soleil, ô pleine lune, ô jour
Tu es pour nous, paradis et enfer ..."

"... Et je fendis le tumulte de la mer de ma pensée
La traversant comme une flèche !"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Ciel ouvert, ciel caché
A ma vue, à mon coeur !
Ciel fermé, ciel gâché
Par ma peur, par mes pleurs

Arc-en-ciel ou ciel noir
Sur ma vie, sans bonheur
Arc-en-Toi ou l'espoir
D'être flèche en mon coeur !

Enghien, 31 octobre 2002

*****

 

 

 

Ego indignus sum ! - 10

 

 

 

Fuite ?

*****

"J'ai récité le Véda et fait des dons selon les règles" répondit Duryodhana. .
.. Je vais aller au paradis avec mes amis et mes partisans
alors que vos desseins seront anéantis ..."

((Mahabharata, Chapitre IX, 60-61, GF Flammarion)

*****

Incarnation fatale ou rédemptrice ?
Implication létale ou salvatrice
En un corps éphémère ou dans l'Ether ?
En l'aveugle matière ou en Lumière ?

Que choisirons-nous ? Que comprendrons-nous ?
Que subirons-nous ? Vers quoi irons-nous ?
Que détruirons-nous ? Que construirons-nous ?
En elle, charnelle ou en Elle en nous ?

"Mais fuis donc au ciel, au-delà, là-bas ..."
Disait Krishna (*) à Duryodhana (***),
En parlant d'un lieu qu'il voulait suprême.
"Moi, Je reste ici, avec ceux que J'aime !"

Enghien, 24 octobre 2002

*****

 

 

(*) Incarnation de Vishnou

(**) : Duryodhana (aîné des Kaurava)

 

Ego indignus sum ! - 11

Anesthésie ...

*****

"Alors, tu lèveras ton front sans tache,
tu seras ferme et sans crainte,
tu oublieras tes souffrances,
tu t'en souviendras comme des eaux écoulées,
tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi,
tes ténèbres seront comme la lumière du matin .."

(Job, 11/15-17)

*****

"De même que les souffrances du Christ abondent pour nous,
de même, par le Christ, abonde aussi notre consolation ..."

(Corinthiens II - 1/5)

*****

Anesthésie, amnésie
De l'Être endormi, transi
Qui oublie que la souffrance
Avait banni la suffisance

De sa vie déconnectée
De ses racines infectées,
Gangrenées par cette engeance
Formolée : l'indifférence !

Réanimé, mis à vif,
Il surgit, sortant ses griffes,
Déchirant sa chrysalide
Dans l'Azur : Souffrance et vide !

Boissy l'Aillerie, 23 février 2003

*****

Ego indignus sum ! - 12

Pas de Flûte Enchantée ...

*****

Pas de Flûte Enchantée,
Sans la Reine et la Nuit !
Pamina (*), Bethsabée :
Qui donc vous a conduit ?

Pas de Yudhisthira, (**)
Sans un Duryodhana ! (***)
La peur, croit-elle régner ?
Mais non ! Elle fait signer,

Par nous seuls, tous nos crimes,
Par l'Amour : le sublime !

La Barbeyère, Crest, 21 décembre 2001

*****

Suis-je Yudhisthira ?
Es-tu Duryodhana ?
Ou est-ce le contraire ?
Ne serions-nous, mon frère,
L'un et l'autre à la fois ?
Portés dans la Lumière,
Réunis par la Foi !

Saint-Germain en Laye, 26 mai 2002

*****

(*) Pamina : Pour l'auteur, la Bethsabée couronnée dans la Flûte enchantée de W.A. Mozart, livret d'Emanuel Schikaneder ("Visions esséniennes - 3)
(**) : Yudhisthira (aîné desPandava) dans le Mahabharata (p. ...)
(***) : Duryodhana (aîné des Kaurava) dans le Mahabharata (p. ...)

Ego indignus sum ! - 13

 

 

 

Pourquoi ?

*****

Pourquoi moi ?
Et pas lui,
A genoux
Dans la nuit ?

Pourquoi moi,
Le nanti ?
Et pas lui,
Nu, sans toit ?

Pourquoi toi,
Qui l'oublie ?
Et pas lui,
Qu'Il t'envoie ?

Pourquoi Toi,
Sur la Croix ?
Et pas moi,
Sur ce bois ?

Car en lui
Je Te vois :
Dans la nuit
C'est ma Foi !

Enghien, 3 novembre 2002

*****

 

 

 

 

 

 

 

Trahison ?

"... Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ..."

(Jules Vinard, 1914)

*****

Trahison ?
Moi ? Jamais !
Ai-je écrit
Sans raison ?

Non ! Transcrit
L'Ineffable
Seul capable
D'exprimer
Qu'Il aimait
Sans compter
La Clarté
Qu'Il voyait,
La Beauté
Qu'Il touchait.

A tout prendre,
Sans comprendre,
Vaut-il mieux :
Que mes yeux
Soient les Siens ?
Ou un lieu
Où les yeux
Ne voient rien ?

C'est mon être
Qui est traitre !
Il perçoit,
Il reçoit
Sans donner,
Sans aimer.

A quoi bon
Tous ces dons
Qu'il cultive
S'il en prive
Son vieux coeur,
Sans honneur,
Qu'indiffère
La misère.

Voir, sans être
Et paraître
Sans aimer,
Sans donner,
Et comprendre,
Sans apprendre :
C'est la Terre
Sans Lumière !

Puisse un jour,
A mon tour,
Par Sa grâce
Qui m'enlace,

Voir sans peur
Ce vieux coeur
S'animer,
S'approcher,
Mais comment ?
S'accrocher,
Mais vraiment !
Au concret
Qui tout près,
Tend la main
De la faim
Dans la ville.

Alors, Il
Vibrera
Et dira :
Oui, mon frère,
La Lumière
Est sur Terre !

Enghien, 25 janvier 2002

*****

 

Ego indignus sum ! – 15

Un jour sans lendemain
(Le fantasme et la mort)

*****

Fantasme (*) incréé
Matrice imaginée,
Sentinelle arrachée
Au Réel projeté

Sur le sable incertain
D'un jour sans lendemain,
D'un espéré lointain
Qui me tient par la main.

Mais il n'est qu'un mirage,
Un vécu sans partage,
Un reçu, une image,
D'un passé en otage

Qui traverse un désert,
Un appel, un message,
Une issue, un éclair
Que le présent saccage !

Mais où peut-on l'atteindre,
Le saisir et l'étreindre ?
Car il fuit et renaît
Sans espoir si ce n'est

En la mort, ce fantasme
Elevé, lui aussi
Dans la crainte et les miasmes
D'un moi-même indécis.

Enghien, 22 janvier 2004

*****

Méprisable ?

*****

"Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,

Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort....

... On doute
La nuit...
J'écoute :-
Tout fuit,

Tout passe ;
L'espace
Efface
Le bruit."

(Victor Hugo, Août 1828, les Djinns, Les Orientales @ Classiques Larousse)

*****

Misérable,
Incapable,
Exécrable
Innommable !

Il est là, dans la nuit,
Pataugeant, sans appui,
Condamné, dans l'ennui
De la vie qui s'enfuit !

Un Regard le poursuit, implacable :
C'est le sien, il est insupportable.
Pour le fuir, il lui faut un coupable
Consistant, palpable, abominable.

"Le monde est méprisable !"
Dit-il ! Il lui rend bien,
Ce Regard ineffable
Qui veut trancher ses liens !

Toujours là,
Malgré lui,
Dans ses pas,
Qui Le fuient !

Enghien, 21 juillet 2003

*****

(*) "Fantasme" (DV, "Sur les pentes des Himalaya" 21 août 2003)

 

Ego indignus sum ! – 16a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Basilique du St-Sépulcre à Jérusalem
(photo dv)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ego indignus sum ! –16b

 

 

 

Le tombeau vide !

*****

Il n'est pas ici, Il est ressuscité !
(Matthieu 28/6)

*****

Assurément il est bien vide !

Quoiqu'il ait pris parfois des rides.

Mais ici on s'assure encore

Que ce tombeau n'a plus de corps !

Pourtant le Christ avait bien dit :

"Ne me recherchez plus ici !" :

Autant pisser dans un violon !

Car, à coups de lamentations,

On voudrait s'assurer encore

Que, quoique mort, Il est bien mort,

Et qu'on est sûr qu'Il est parti

Pour retourner à nos hosties.

Que m'importe Son tombeau,

Que m'importe le Très-Haut,

Qu'il soit haut ou qu'il soit bas,

Quand Il marche près de moi !

Devant la Basilique du St-Sépulcre, Jérusalem, 18 mars 2017

*****

(*) "Dieu, nous le nommons ainsi, n'est pas une abstraction :
Mais notre Être lui-même, et sa respiration !"

(Confession de Foi d'après Mawlana Rûmi,
La Barbeyère, Crest, dv, 27 août 2006)

 

Ego indignus sum ! – 16c

 

 

 

 

(*) "A Celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

La ville de Jérusalem, vue du Mont des Oliviers-
(photo dv)

*****

"L'indicible espérance d'un vécu qui prendrait un sens !"
(En montant au Drôlma La (5660 m) Kaïlash, Tibet, dv, le 13 septembre 2013)

*****

 

 

 

 

 

Golgotha ?
(Pas de résurrection sans Golgotha !)

*****

Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs,
qu'il soit crucifié et qu'il ressuscite le troisième jour." (Luc 24/5)

*****

"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

*****

Mais où donc es-tu passé ?
Nous t'avons vite effacé,
Comme en nos vies, du sensé,
Du Réel, de la Pensée (*) !

Comme en nous, tout n'est qu'absence
De vision et d'espérance :
Nous renions la souffrance
Qui sous-tend notre existence !.

Pourtant, c'est bien en ce lieu,
Non aux cieux, que notre Dieu
Vint incarner la douleur,
Pour renaître dans nos cœurs !

Car en nous, Il est bien là
Dans l'heur comme en nos malheurs,
Bien vivant dans notre cœur,
Qu'Il préfère à l'Au-delà !

(En regardant la ville de Jérusalem du Mont des Oliviers, le 18 mars 2017,
A Pâques en l'église de Crest, le 16 avril 2017)

*****

 

Ego indignus sum ! – 16e

(*) "A celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de Lumière les espaces bienheureux" (Zoroastre 660-580 BC, l'Avesta, Yasna 31)

Mosquée, place royale, Ispahan, Iran
(photo dv)

"Dis : Nous croyons en Allah, à ce qu'Il a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les douze Tribus, à ce qui a été donné à Moïse, Jésus et aux Prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d'eux et nous Lui sommes soumis." (Le Coran, Sourate III/78)

http://dvinard.chez-alice.fr

 

 

La beauté du Diable
(
Confession)

*****

(**) "Aimé fait taire en moi ce qui n'existe pas"
(Prière selon Mawlana Rumi et Mansour Al Hallaj, dv, 6 octobre 2007)

*****

…Une femme tendait
La main et son enfant...
"Aumône d'un regard" Delhi, dv, 3 août 2003

****

Qui était-elle en cet instant,
Sur ce parvis à Ispahan ?

Admirable est la beauté du Diable !
Abominable est l'emprise du Diable !
Lesquelles sont-elles, en nos cœurs, capables
D'effacer, à jamais, l'ineffable ?

Car si, en moi, elles n'existent pas, (**)
Toutes deux sont pourtant toujours là !
Polluant mon vécu, au delà
De Celui (*) qui en moi, vit pourtant là !

Persanes, chaldéennes, elles sont toujours là !
Berbères, africaines, elles sont toujours là !
Chiites, sunnites, elles sont toujours là !,
Voilant l'ineffable, pas à pas !

Car la beauté, hélas, a deux faces :
L'une est ténèbres, l'autre est Lumière,
L'une est Soleil, l'autre est enfer,
L'une est néant, l'autre est Présence

Parvis de la mosquée de la place royale à Ispahan, Iran., dv, 6 mai 2017, 14h30, v3

*****

 

Ego indignus sum ! – 16g

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tombeau et mémorial de Tamerlan à Samarcande
(photo dv)

 

(*) "D'ocre d'azur et d'infini"

 

 

 

 

 

 

 

D'ocre, d'azur ou de sang ?

*****

D'ocre, d'azur et de sang,
Quel est ton Dieu, Tamerlan ?
D'ocre , d'azur et d'infini (*)
N'est-Il pas, ton Dieu, soufi ?

Serait-il dans le torrent de sang
Qui a vu naître ces monuments ?
Ou bien est–il en ton cœur, ami,
Un torrent de Vie et d'infini ?

D'ocre, d'azur ou de sang,
Quel Dieu choisis-tu, croyant :
La peur, l'horreur ou l'infini ?
Quelle Voie choisis-tu , ami ?

D'ocre, d'azur et d'Amour,
Te tairas-tu toujours ?
Car ce qu'Il dit en ton cœur
Vas donc le dire ailleurs !

Sur la tombe de Tamerlan, 6 septembre 2017.
En une conversation musclée dans un restaurant de Samarcande, 7 septembre 2017.

*****

http://dvinard.chez-alice.fr

 

Ego indignus sum ! - 17

 

 

 

 

*****

Birmane

(Composition DV)

 

 

 

 

Ego indignus sum ! - 18

 

Voyeurisme

*****

Peur de la beauté ?
Du corps éclaté,
Dénudé ? Hanté
Par la chasteté ?

Fantasme de viol,
De crime et de dol,
En puante obole
Aux puits de pétrole ?

C'est en moi, que l'âme
De la peur enflamme
Ces torrents de flammes
Que mes yeux réclament !

Bagdad est en feu,
Et mon esprit dresse
Un mur de faiblesse
Qui m'ouvre les yeux

A son indécence,
A son impuissance,
A l'obsolescence
De l'intelligence.

Enghien, 23 mars 2002

*****

 

 

Ego indignus sum ! - 19

Vibrez pour nous !

En écoutant les émissions religieuses du jour ...
1er novembre 2002

*****

"Dieu n'est pas le Dieu de morts, mais le Dieu des vivants !"
(Matthieu, 22/32)

*****

"Une foule immense .. se tenait devant le trône et devant l'agneau ...
... Ces gens vêtus de robe blanches, qui sont-ils? ...
... Ils ont lavé leur robes et les ont blanchies dans le sang de l'agneau"
(Apocalypse de Jean 7/12-14)

*****

"Au commencement était la Parole, Et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ... En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.
(Jean 1/1-5)

*****

Intercession ? Démission
De l'être indigne en sa mission
De Fils, de Frère aimé du Père !
Vision terrestre et sans Lumière

Qui voudrait nous éloigner du Père
En nous, en nos frères, en la misère
Qui elle, intercède chaque jour
En nous : C'est la Foi, c'est l'Amour !

Frères, intercédez pour nous, absents !
Frères, intercédez pour nous, pleurants !
Frères, intercédez pour nous, vibrants,
Vivants, par le Sang du Dieu Vivant !

Enghien, 1er novembre 2002

*****

Ego indignus sum ! - 20

Un regard d'ailleurs

*****

Mary Ingalls (12 ans), vient de surprendre le faux collecteur
de dons, qu'elle aide de tout son coeur depuis une semaine
pour venir en aide aux habitants du village voisin,
détruit par le feu.

Mais elle vient de voir qu'il a la montre du pasteur,
qu'il a donc détroussé pour se faire passer pour son envoyé.

Cet homme est l'ambiguité même : Est-il bon ?
Est-il faible ? Est-il le misérable qu'il veut être ?
On ne sait ! Le sait-il lui-même ?

On ne voit plus (il ne voit plus) que les yeux de Mary,
immatériels ... regard venant d'un autre monde !

("La grande collecte" épisode "La petite Maison dans la prairie"
de Laura Ingalls)

*****

Il est là, il le vrille,
Il est immatériel,
Il perce, il démaquille
Sa pensée, son réel !

Est-il ce qu'il parait :
Bon, généreux, affable ?
Ou bien ce qu'il serait :
Voleur, trompeur, minable ?

Car il est l'un ou l'autre,
L'un et l'autre à la fois.
Devant lui, c'est son choix :
Nous aussi, c'est le nôtre !

Enghien, 6 juin 2003

*****

 

Ego indignus sum ! – 21

 

 

 

Nativité

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

 

 

 

Ego indignus sum ! – 22

 

Enfantillage !
(version 2)

... Car l'esprit était caché là,
Dans la queue du chat, chat, chat, chat ...!
(Les Frères Jacques)

*****

Quel enfantillage"
"A dormir debout !"
"Et c'est même tabou"
"De voir un message"
"Dans cet enfant sage"
"Entouré de mages !"

"La vie est sérieuse,"
Dit l'homme d'ici-bas,
"Ne la gâchons pas"
"En questions oiseuses."
"Chassons ce message :"
"Plus d'enfantillages !"

"Notre vie est pleine"
"D'inventions humaines :"
"Travail à la chaîne"
"Et petits boulots ..."
"Dommage qu'elles nous mènent"
"Au bout du rouleau."

"Nous sommes incapables"
"De voir l'intérêt,"
"Pourtant bien palpable,"
"Qu'on récolterait"
"En laissant nos rêves"
"En luttant sans trêve"

"Pour trouver enfin"
"Un truc, une ficelle"
"Qui rendrait heureux."
L'homme cherchait en vain
La moindre étincelle :
Il était sérieux !

"Esprit, es-tu là ?"
Disait-il tout bas :
"Nos vies sont gâchées !"
Dommage, le message
Etait bien caché
Dans l'enfantillage !

*****

Enghien, 6 février 2002

 

 

 

Ego indignus sum ! – 22a

 

 

 

Nativité

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

 

 

Ego indignus sum ! – 22b

 

Enfantillage !

(version 1)

... Car l'esprit était caché là,
Dans la queue du chat, chat, chat, chat ...!

(Les Frères Jacques)

*****

Mais quel enfantillage !
C'est à dormir debout !
On se moque de nous !
Comment voir un message
Dans ce jeune enfant sage
Entouré de mages ?

"La vie est sérieuse,"
Dit l'homme ici-bas,
"Ne la gâchons pas"
"En questions oiseuses".
"Chassons ce message :"
"Plus d'enfantillages !"

Notre vie est pleine
D'inventions humaines :
Travail à la chaîne
Et petits boulots ...
Quoiqu'un jour elles mènent
Au bout du rouleau.

Serions-nous incapables
D'entrevoir l'intérêt,
Pourtant bien mesurable,
Qu'on pourrait récolter
En quittant nos rêves
En luttant sans trêve

Pour trouver en elles
Le truc, la ficelle,
La bonne étincelle
Qui rendrait heureux....
"Soyions donc sérieux !"
Chassons l'enfantillage !"

"Esprit, es-tu là ?"
Mais il m'a dit tout bas :
"Crétin, je suis là,"
"Tu as tout gâché !"
"Car je suis caché"
"Dans l'enfantillage !"

*****

Enghien, 6 février 2002 – Crest 11 septembre 2011

 

 

Ego indignus sum ! – 22c

 

Nativité

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

 

Ego indignus sum ! – 22d

Enfantillage ! (v3)

... Car l'esprit était caché là,
Dans la queue du chat, chat, chat, chat ...!

(Les Frères Jacques)

*****

"Esprit, es-tu là ?"

Mais quel enfantillage !
C'est à dormir debout !
On se moque de nous !
Qui pourrait voir un message
Dans ce jeune enfant sage
Entouré de mages ?

"La vie est sérieuse,"
Disons-nous ici-bas,
"Ne la gâchons pas"
"En pensées oiseuses".
"Chassons ce message :"
"Plus d'enfantillages !"

Notre vie est pleine
D'inventions humaines :
Travail à la chaîne
Métro, boulot, dodo…
Quoiqu'elles nous mènent
Hélas, au bout du rouleau !

C'est vraiment lamentable
De n'être pas capables
De voir tout l'intérêt,
Qu'on pourrait retirer
En oubliant nos rêves
En trimant sans trêve

Pour trouver en elles
Le truc, la ficelle,
La bonne étincelle
Qui nous rendraient heureux....
"Soyons donc sérieux !"
"Chassons l'enfantillage !"

"Esprit, es-tu là ?"…
…Il ne répondait pas !

*****
Mais il m'a dit tout bas :
"Crétin, je suis bien là !"
"Mais tu as tout gâché !"
"Car je m'étais caché"
"Dans cet enfantillage
Que tu as bazardé !"

*****

Enghien, 6 février 2002 – Rev. Crest, 11 septembre 2011, 11 décembre 2015

 

 

Ego indignus sum ! – p. 22c

 

 

Nativité

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

Histoire d'allumettes
(Conte d'Andersen)

Site

 

Qu'y a-t'il donc de neuf ?

(D'après "la petite fille aux allumettes")
(conte de Hans Christian Andersen)

*****

Histoire d'allumettes ?
Histoire toute bête :
Entre l'âne et le bœuf,
Qu'y a-t'il donc de neuf ?

Vendre des allumettes,
C'est très banal en fait !
Mais en un jour de fête
Personne ne s'arrête !

Les fenêtres brillaient
Et les oies rôtissaient,
Les sapins se paraient
Mais nul ne s'arrêtait

Devant cette fillette,
Pieds nus, transie, nue tête,
Qui dans ses mains ouvertes
Offrait des allumettes ...

Dont les flammes, pourtant,
Ont fait vivre en tout temps,
Même en nos cœurs de pierre :
Joie, Présence et Lumière !

Mais là, nul ne voulait
Dans son cœur l'abriter ...
Depuis l'âne et le bœuf :
Qu'y a-t'il donc de neuf ?

*****

La Barbeyère, Crest, 13 novembre 2011, v2

 

 

Histoire d'allumettes !
(D'après Hans, Christian Andersen)

****

Vous le savez bien les enfants ! Faut pas jouer avec les allumettes …C'est pas permis, et on ne sait jamais où cela peut nous mener ! …

Il fait très froid; il neige; le soir approche. Au milieu des rafales de vent, une petite fille marche dans la rue: elle a faim, elle est pieds nus, elle tient à la main une boîte d'allumettes pour les vendre. Tout le monde fait la fête, se réjouit mais on passe à côté d'elle sans faire attention à elle …!

*****
Vendre des allumettes,
C'est très banal en fait !
Mais en un jour de fête
Personne ne s'arrête !

Les fenêtres brillaient
Et les oies rôtissaient,
Les sapins se dressaient
Mais nul ne s'arrêtait

Devant cette fillette,
Pieds nus, transie, nue tête,
Qui dans ses mains ouvertes
Offrait des allumettes ...

***** L'enfant aperçoit alors un recoin entre deux maisons, elle s'y blottit, elle grelotte mais n'ose rentrer chez elle car elle serait battue !

"Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule, pour réchauffer mes doigts? "

Quelle flamme merveilleuse ! La petite fille est devant un grand poêle en fonte, elle étend ses pieds pour les réchauffer, mais la petite flamme s'éteint brusquement: le poêle disparaît et l'enfant tient en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.

Elle frotte une seconde allumette .. alors elle voit, sur une table, une magnifique oie rôtie entourée de compote de pommes: … Et puis plus rien .. car l'allumette s'est éteinte !

L'enfant prend une troisième allumette : Cette fois-ci apparaît un arbre de Noël, couvert de merveilles. Elle tend main pour les toucher mais l'allumette s'éteint.

L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : Alors, elle frotte encore une allumette et cette fois-ci une grande clarté se répand et, devant l'enfant, se tient sa vieille grand-mère, disparue depuis longtemps.

"Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! je sais que tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte. Mais reste, je te prie, ou emporte-moi !"

Et l'enfant craque une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir sa bonne grand-mère le plus longtemps possible.

Alors sa grand-mère la prend dans ses bras et la porte bien haut, très haut, en un lieu où il n'y a plus ni froid, ni faim, ni chagrin !

*****

Histoire d'allumettes ?
Histoire toute bête :
Entre l'âne et le bœuf,
Qu'y a-t'il donc de neuf ?

Bien sûr cette fillette,
Pieds nus, transie, nue tête,
Qui dans ses mains ouvertes
Offrait des allumettes ...

Dont les flammes, vraiment,
Ont fait vivre en tout temps,
Même en nos cœurs de pierre :
Joie, Présence et Lumière !

*****

DV 12 décembre 2015

 

 

 

Ego indignus sum ! – p. 22d1

*****

"Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi !
(Paul, Epître aux Galates 2/22 )

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye

*****

"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ?
Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?"
(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

 

Ego indignus sum ! – p. 22d2

 

 

Nativité
*****
Pourquoi es-tu venu
En ce monde illusoire
Et pourquoi choisis-tu
Un lieu si dérisoire ?

Sapins, lampions, guirlandes,
Bougies et sucreries …
Ne sont que les offrandes
De nos cœurs d'aujourd'hui !

Pourquoi viens-tu si tard,
Dépouillé, nu, ringard ?
Voudrais-tu, par hasard,
Vivre en nos cauchemars ?

Pourtant tu es venu
Bien souvent dans nos vies,
Trop souvent dans l'oubli…
Sans y être attendu !

Reviens, je t'en supplie
Dans ce temple aujourd'hui !
Reviens, je t'en supplie
Dans nos cœurs aujourd'hui !

En préparant le prochain "Chantons Noël" au Temple de Crest,
La Barbeyère, Crest, 7 novembre 2015.

*****

"Parle à mon cœur" – "Qu'y a-t'il donc de neuf ?" - nativite.htm

 

Ego indignus sum ! p22d3

 

*****

La petite fille aux allumettes

Illustration d'un conte de Christian Andersen

*****

(*) Léa s'était chargée, pour leur éviter la maison de correction,
de Betty, Bilal et de Noë.... quand tout sauta !

"Plus belle la vie" le 30 novembre 2021)

http://dvinard.chez-alice.fr
En déclinant les Sefirot (recueil)

Aurore
("Black-out" dans "Plus belle la vie") *
*****

"Quand il ouvrit la septième sceau
il se fit dans le ciel un silence .. " (Apocalypse 8/1) (**)

Les centrales explosaient
Les réseaux disjonctaient...
Quand dans cette déshérence
Se fit un grand silence (**) !

Car Aurore était née,
(Comme il se doit) couchée
Sur la paille glacée,
Par des ados paumés ..

... Qui grelottaient de froid
Car s'étaient dévêtus
Pour cacher leur effroi
A ce bébé tout nu !

Oui, tout était parfait :
Les nantis festoyaient
Dans l'hallucinogène
Des groupes électrogènes.

Et l'aurore chantait
Sous un ciel étonné :
"Un enfant nous est né
Dans nos cœurs dévoyés !".

Sur l'autoroute entre Lyon et Crest le 13 décembre 2021, dv, rev 16 dec 21, v3

*****

Ego indignus sum ! – 22e

 

(*)"A Celui qui, le premier, par la Pensée,
a rempli de lumière les espaces bienheureux.."

(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

Lierre et Ampelopsis, route de St-Antoine à Crest
(Photo dv)

*****

 

Ego indignus sum ! – 22f

Le lierre

*****

"Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise.
Matthieu 16/18

"En Elle (la Parole) était la vie et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas reçue !"
Jean 1/5

*****

" C'est vrai, sommes sur terre,
Ce grand cimetière
De tout ce qu'on espère
En ce jour comme hier :

Y rangeons nos affaires,
Notre argent, nos prières,..
Bref, tout ce qui nous sert
A faire carrière.

Rampons comme les vers (**)
Gluants de matière,
Sans regarder en l'air,
Ni ôter nos œillères.

Tel n'est pas le lierre
Qui, confiant, adhère
Au grand mur de Pierre
Et vit de Lumière ! (*)

(12 octobre 2011, Crest)

*****

(**) Soudain le ver de terre .. A perçu la Lumière !
(dv, "Glace", Enghien, 25 février 2003) "En Lui, déjà !"

*****

 

Ego indignus sum ! - 23

 

*****

Socrate

(Photo DV)

*****

 

Ego indignus sum ! - 24

 

A un ami fidèle
(A Socrate, mon ami,
pendant 18 ans ... et bien plus !)

*****

Tu regardais ton maître
Patient, confiant :
Tu avais voulu naître
En moi, insouciant !

Ton regard me disait :
Ami, que dois-je apprendre ?
Ami, que dois-je attendre
En tes yeux pour oser

Te dire ici la peine
Que j'ai à te voir prendre
Cette voie où tu mène
Ton coeur sans bien comprendre

Les détours inutiles,
Les soucis bien futiles,
Les penchants trop faciles,
Les colères stériles !

Regarde-moi, ami !
Regarde-toi, ainsi !
Regarde ici la Vie
Car Elle en est le Prix !

Enghien, 22 octobre 2002

*****

 

 

Ego indignus sum ! - 25

*****

Tombe d'un ami fidèle dans le bois des Aresquiers
à Vic la Gardiole (Hérault)

(Photo DV)

*****

Ego indignus sum ! - 26

 

Aux portes du paradis ..
(A Yudhisthira et son chien)

*****

Yudhisthira (aîné des Pandava, fils du Dieu Dharma/Indra)
ayant vu mourir ses frères, arrive seul devant les portes du paradis
accompagné d'un chien qu'il ne connaît pas,
mais dont la fidélité le touche.

Indra lui demande de l'abandonner pour retrouver ses frères et Draupadi (leur épouse). Il refuse.

(Mahabharata, chapitre XVII)

*****

Aux portes du paradis,
Tu arrivas seul, jadis,
Accompagné de ce chien
Cherchant ses pas dans les tiens.

Alors Indra demanda
Que tu l'abandonnas
Pour, enfin, être réuni
A tes frères et Draupadi.

Mais tu refusas, tout net.
Très bien inspiré, en fait.
Car ce chien : Hère et misère
Etait bien sûr, Indra : Ton Père !

Enghien 22, octobre 2002

*****

 

Ego indignus sum ! - 27

Indivisible

*****

"L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn." (*)
L'oeuf était fracturé, frissonnant, loin du Sein.
L'Homme était divorcé, sans joie, sans lendemain,
Pleurant son Unité, pleurant, pleurant, Caïn ! ...

Enghien, 29 novembre 2002

Oeil ou Oeuf ?

Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines @ Editions du Rocher

.. Son Être était le Sien, Il mumurait encore :
"En toi, j'étais l'Unique et tu m'aimais, alors,"
"Tu as tué, dis-tu ? Mais c'est toi qui es mort !" (**)
"Je suis l'Indivisible, en ton âme, en ton corps !"

Entre Paris et Crest, 30 novembre/1er décembre 2002

*****

(*) Victor Hugo, La Légende des Siècles, la conscience, 29 janvier 1853
(**) Florence Taubmann @ La Voix Protestante, 1996

Ego indignus sum ! - 28

 

A homme devenu fou

*****

Tu as tué
Mais c'est toi qui es mort
Car tu aimais celui que tu as tué
Sans le savoir, sans le vouloir, sans le pouvoir ..
Tu haïssais l'amour
Mais tu aimais celui que tu as tué
Tu portais en toi
sa vie.

Tu es mort de ce désastre
Tu es mort de ce geste qui t'appartenait
de ce geste qui ne t'appartient plus
Tu haïssais l'amour
involontaire en toi
Et tu as tué

Mais l'amour t'a rejoint dans cette mort qui est la tienne
Tu ne sais plus
que la sueur de tes mains
- ton sang glacé -
Tu haïssais l'amour
Ta nuque s'est raidie contre le ciel.

L'amour te brûle
goutte à goutte
Un mot dévoile ton innocence
- Il portait ton nom sur ses lèvres -

"Père, pard .."

Florence Taubmann (@La Voix Protestante, octobre 1996)

*****

 

Ego indignus sum ! - 28a

*****

"Le Bien-Aimé est si proche de moi …
Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais
Car le souvenir est pour celui qui est absent."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel)

*****

Mémorial de Jan Palach, Prague, République Tchèque

(Photo DV)

*****

 

Souvenir ?
(Messe du souvenir et commémoration CPA)

*****

Souvenir ? Invocation
De l'immanent et de l'absent !
Souvenir ? Incantation
Du permanent et du moment !
Souvenir ? Dépossession
De l'incarné et de l'instant !

Hors du temps, hors du sensé,
Il a jailli, par la Pensée,
Dans le creux vide et glacé
Du promis outrepassé.
Dans le corps violacé
Du vivant qui l'a chassé !

Il est là, prêt à crier,
Prêt à tout, prêt à laver
Les interdits oubliés,
Les projets inachevés,
Du présent qui l'a sali,
De l'achevé qui l'a trahi !

"Le souvenir est pour l'absent"
"Car dans mon cœur, Tu es présent !"
Disait Rûmi au Dieu persan.
Pour moi, n'est-Il qu'un souvenir ?
Car sur la Croix, Il est présent,
Et dans mon cœur, Il va mourir !

Crypte St-Symphorien, St-François de Salles, Paris, 6 décembre 2005,
Prague, République Tchèque, 10 décembre 2005

*****

"L'absent" ("Sur les pentes des Himalaya" - 30) "Le moment" ("Sur les pentes des Himalaya" - 26) "L'instant" ("Un !" - 22)

 

Ego indignus sum ! - 29

"Tu as tué ..dis-tu,.
Mais c'est toi qui es mort !"
(Florence Taubmann, A l'homme devenu fou,
octobre 1996 @ Voix Protestante)

*****

"Vous êtes le chemin et ceux qui cheminent…...le juste et le déchu
ne sont qu'un seul homme, debout dans le crépuscule ... "
(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

Dans la tourmente, enforêt d'Ambel

(photo Florence Vlentin)

"... Attache tes regards, aussi sur la poussière,"
"Dont la vague blancheur, dessine ton chemin ..."

(Jules Vinard, 1914, @ Fischbacher)

*****

Ego indignus sum ! - 30

 

Face à face !
(Il a tué, dis-tu... mais c'est toi qui tue !)

*****

Au détour d'un chemin,
En Vercors, c'était hier !
Tout baignait de lumière.
Toi seul, Roc de Toulau,
Face à face, tout en haut,
Tu luttais pour qu'enfin

La belle forêt d'Ambel
Trouve en elle, sous ton aile,
Force et paix dans l'orage.
Tu m'avais dit comment,
Oser avec courage,
La Foi, en ce moment.

Un ! Etait ton message :
Cohérence est en Elle !
Mais voici que l'orage
Brutal, frappa nos ailes
Rêvant de ritournelles,
Bien loin de tout réel !

Un homme, et face à face,
Prit nos biens les plus chers :
Sacs, témoins de la grâce
de vingt ans de bonheur,
Aux quatre mille et mers
De glace, blessant nos coeurs !

Pneu crevé, rien à faire :
Quel souvenir amer !
Et pourtant un éclair,
Montra, soudain, ô Grâce !
Ce visage, cette face :
C'était la mienne, ô frère !

Plan de Baix, 17 mars 2000, Enghien, 14 mars 2002

*****

"Eperon, soc, ... Résiste au choc,
Sinon la belle ... Forêt d'Ambel ..."

(DV, Rebellion ! 30 janvier 2002)

*****

 

 

Ego indignus sum ! – 31

 

*****
"Vous êtes le chemin et ceux qui cheminent.
L'assassiné n'est pas irresponsable de son propre assassinat, ...
... Oui, le coupable est souvent la victime de l'offensé, ..."
(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****
Séracs sous l'Aiguille du Goûter au dessus du Grand Plateau (4000 m, Mont-Blanc)

(photo dv)

"Ce visage, cette face :
C'était la mienne, mon frère !
"

(DV, Face à face, 17 mars 2000)

*****
"Incarnation du mal, de la perversité,
C'est pour toi que Krishna ouvrit le ciel entier !"
(DV, Hymne à Duryodhana, 14 novembre 2001)

*****

Ego indignus sum ! - 32

"Mise à mort volée !"
(Le tueur de Nanterre s'est suicidé ..)

*****

(*) "Tu as tué ... mais c'est toi qui es mort !
... Sans le savoir, sans le vouloir, sans le pouvoir ..."
(Florence Taubmann @ La Voix Protestante, octobre 1996)

*****

Mise à mort, corps à corps
De l'ombre, de la lumière.
L'homme a tué encore !
Mais toi, en es-tu fier ?
Ne te vois-tu, à terre,
Dans ce bouc émissaire ?

"Il m'a volé sa mort :"
"Je veux sa mise à mort !"
Dis-tu, sans le savoir,
Dis-tu, sans le vouloir : (*)
"Il doit prendre ma place"
"Et moi, cacher ma face !"

Mais lui, dans la poussière
De lumière qu'il entraîne,
Tirant la terre entière
Hors de l'ombre, il m'enchaîne
En ce lieu où ma place,
Où sa face, est la Grâce !

Enghien, 6 avril 2002)

*****

 

 

Ego indignus sum ! – 33

 

*****

Tassine de la Volonté de Dieu. Voici son image

"Le premier cercle est celui de Sa volonté,
le deuxième est celui de Sa sagesse,
le troisième est celui de Sa puissance,
le quatrième est celui de Son savoir et de Son éternité."

"Il est, en premier lieu l'apparent.
Il est en deuxième lieu l'intérieur.
Il est en troisième lieu le signe"

Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines @ Editions du Rocher

*****

 

Ego indignus sum ! - 34

 

Volonté

*****

" ... Frères, vous avez été appelés à la liberté .....
seulement que cette liberté ne se tourne pas en prétexte ...
(Epitre aux Galates, 5/13)

*****

L'Ovule est en mon âme,
Fécondée par le Père
Dans le sein de ma mère,
Qui en conçu la trame.

Elle est la Liberté
Prise en la Volonté
Du Père et, tour à tour,
Elle est nommée : l'Amour,

La Foi, la Vie, la Grâce,
L'Esprit, l'Être ou l'Espace.
La souffrance y prend place :
Je la vois en Sa Face

Qui, loin de moi s'efface
Si j'en oublie la trace
En la Terre affrontée
Au Mal : ma volonté.

La Barbeyère, Crest, 23 septembre 2002

*****

 

Ego indignus sum ! - 35

*****

"Dieu vivant, Dieu des vivants,
Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob ...
Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants
Car pour Lui, tous sont vivants ..."

"... Parole vivante, qui percute, vingt siècles plus tard,
nos communautés religieuses ... "
(DV, Paris, St-Esprit, 6 novembre 1977)

"Visage"

Huile d' Hélène Arnaud (1916)

"Mon fils, pourquoi as-tu ce visage défait par la colère ?"

"Il se mit en colère et ne voulait pas entrer ...
... Alors le père lui dit : "Toi, tu es toujours avec moi ...
(pourquoi as-tu ce visage défait par la colère ? ... *)
... et tout ce qui est à moi est à toi ..."
(Luc 15/28-31)

*****

Ego indignus sum ! -36

 

 

Aux victimes, en tous temps et en tous lieux,
du fanatisme et de l'aveuglement religieux ...

*****

"... Frères, je vous le demande,
lorsque vous parlerez en ma mémoire, n'érigez point de religion ...
Le monde en a déjà tant connues ... "

("De Mémoire d'Essénien" Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

Les religions du "Dieu-Amour" peuvent-elles parler en Son nom ?

*****

"Tuez les tous ... Dieu reconnaîtra les siens ...
20.000 morts, dont 7.000 dans la seule église de la Madeleine ... "

(Croisade des Albigeois - Béziers, 22 juillet 1209)

*****

... Un monde qui ignore la peur ...
comme c'est étrange et comme c'est beau !
Et vous, John, vous l'avez oublié ... ?

Haïssez moi, haïssez moi, haïssez moi ! ...

(Gery et Sylvia Anderson, Cosmos 1999)

*****

 

 

(* Pasteur Samuel Amedro, Crest le 16 septembre 2001)

 

Ego indignus sum ! - 37

Pardonner ?

*****

"Pardonne-nous nos offenses ..
.. comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés .."

Est-il vraiment possible de pardonner ?
Car pardonner, ne veut-il pas dire
avoir déjà jugé celui qui m'offense ?

Qui suis-je pour oser juger ?
Qui suis-je donc pour oser pardonner ?

Seigneur, toi seul peut pardonner !
Pardonne moi d'avoir jugé celui qui m'a offensé ..

Seigneur, apprends moi la seule chose qui réponde à ton Amour :
Apprends moi à demander pardon ..

.. à celui qui se détruit à cause de moi ..

Enghien, 25 décembre 1999

*****

Si tu n'es pas semblable au cristal ...

Lu, entre Paris et Pékin ..

"Prends garde, Si tu n'es pas semblable au cristal,
Tu regarderas autrui Au travers du voile de tes noirceurs ..."

(Michel Dogna & Anne-Françoise L'Hôte
"Communions Esséniennes" @Guy Trédanniel)

Trouvé beaucoup de Paix, cette semaine,
sous la "Voûte Céleste" du Petit Temple du Ciel ...

Enghien, 24 octobre 1992

*****

Ego indignus sum ! - 38

Profession I

*****

L'homme a reçu la liberté de dire oui ou non à Dieu et à son Amour
(c'est ainsi que nous percevons la plénitude du Dieu-Amour qui,
s'il nous baigne de toutes façons de son Amour,
nous appelle avant tout à le reconnaître).

Hors de cette union consciente avec Dieu,
nous croyons créer .. ou chercher à le rejoindre ..
mais le réel que nous percevons
(les outils que nous forgeons et les jugements que nous proférons)
ne sont que les produits de notre "égo" séparé de Lui,
et par conséquent n'existent pas ..

Enghien, 19 septembre 1990

*****

Profession II

Dieu est Amour ..
Il purifie dans le feu et non dans la sérénité de l'égo face à lui-même.
L'Amour réunit et ne divise pas.
L'Amour n'exclut pas : Il rassemble.
l'Amour parle en face
L'Amour n'a que faire des jugements humains,
Il vit dans le coeur de ceux qui Le confessent en Vérité.
Il "justifie" ceux qui L'appellent dans leur détresse.
...
Hors de l'Amour,
J'ai vu que l'on ne détruit que soi-même en voulant détruire les autres.
Hors de l'Amour,
j'ai vu que nous pouvons détruire ceux qui nous sont proches en prétendant les aider.

(Enghien, 2 avril 1992)

*****

 

 

*****

L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean

Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye

*****

 

 

 

 

 

 

 

Lux !

"Prologue ..."
(Evangile de Jean) (p. 1)

 

Lux ! - 1

Prologue de Jean

*****

Au commencement était la Parole,
Et la Parole était avec Dieu,
et la Parole était Dieu.
Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle,
et rien de ce qui a été fait
n'a été fait sans elle.

En elle était la vie
et la vie était la lumière des hommes.
La lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne l'on point reçue.
Il y eut un homme envoyé par Dieu
son nom était Jean.

Il vint pour servir de témoin,
pour rendre témoignage à la lumière,
afin tous crussent par lui.

Il n'était pas la lumière,
mais il parut pour
rendre témoignage à la lumière.

Cette lumière était la véritable lumière,
qui venant dans le monde,
éclaire tout homme.
Elle était dans le monde,
et le monde fut par elle,
et le monde ne l'a point connue.

Elle est venue chez les siens,
et les siens ne l'ont point reçue.

Lux ! - 2

 

Mais à tous ceux qui l'ont reçue,
et à ceux qui croient en son nom,
elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,

lesquels sont nés, non du sang,
ni de la volonté de la chair,
ni de la volonté de l'homme,
mais de Dieu.

Et la Parole a été faite chair
et elle a habité parmi nous,
pleine de grâce et de vérité.

Et nous avons contemplé sa gloire,
une gloire comme la gloire
du Fils unique venu du Père.

Jean lui a rendu témoignage et s'est écrié :
C'est celui dont j'ai dit :

Celui qui vient après moi m'a précédé,
car il était avant moi.

Et nous avons tous reçus de sa plénitude,
et grâce pour grâce.

Car la Loi a été donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues pas Jésus-Christ.
Personne n'a jamais vu Dieu.

Le Fils unique, qui était dans le sein du Père,
est celui qui l'a fait connaître.

(Evangile de Jean 1/1-18)

*****

 

 

 

Saraswati

Bois de char
Photo DV @ Florence Valentin

 

 

 

 

 

A l'écoute du Mahabharata ...

"Pasupata" (p. 2) "Ode à Bhîsma" (p. 4) "Hymne à Duryodhana ..." (p. 6) "Fuite ?" (p. 7) "l'ombre planétaire" (p. 7) "En proie à la colère .." (p. 8) "Cinq feux" (p. 9) "Pile ou face ..." (p. 10) "Dies Irae ..." (p. 12 "Coup de dé ..." (p. 14) "Du Kamyaka à Tora Bora" (p. 16)

 

 

A l'écoute du Mahabharata - 1

 

 

 

*****

"... Karna ayant volé à son maître le secret de l'arme absolue, se prépare à le quitter. Ce dernier en a connaissance, le maudit et lui prédit que sa mémoire lui serait ravie, dans l'instant, si par folie il songeait à utiliser ce secret ... " (Mahabharata).

*****

"... Au moment où il lance son arme sans pardon, sans retour, il (Aswatthaman, alias Karna) voit en même temps, les guerriers morts et vivants, la Terre détruite et sauvée. Il ne comprend pas et demande : La fin des mondes, est-ce beaucoup, ou n'est-ce rien ? ..." (Conversations sur l'invisible, Jean-Claude Carrière @belfond/sciences)

*****

"... Quand l'arme de mort est lancée, Krishna recommande à Arjuna, son ami, de ne pas user de son droit de riposte, de ne pas lancer (lui aussi) la terrible Pasupata, car il sait que dans ce cas là, toute existence serait anéantie. Et tandis que la flamme ennemie s'approche, ravageant tout, il conseille à ses amis de se coucher sur le sol, sur la bonne vieille terre qui se sent menacée comme eux ... Il leur demande de ne "penser à rien", de se reporter au temps où ils n'existaient pas encore, ..." (Conversations sur l'invisible, Jean-Claude Carrière @belfond/sciences)

*****

(*) Au commencement ... la Lumière éclaire tout homme ... le monde fut par elle et le monde ne l'a pas connue ... mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir ..." (Jean 1/1-18)

*****

 

 

 

 

A l'écoute du Mahabharata - 2

Pasupata

*****

Sombre champignon,
Horizon du Temps,
Et dernier rayon
D'un soleil luttant

Pour sauver la Terre
Blessée : Notre mère !
Pour sauver les coeurs :
Frissonnants de peur !

Qu'est-ce donc que le Temps ?
Invention de l'homme,
Sortant d'un long somme,
Qui croit que l'attend

Un futur construit
Sur l'imaginaire
Qu'il appelle : matière
Et qui toujours fuit !

Et le feu qui passe,
Nourri par l'angoisse,
N'aura pas d'emprise
Si nous "lâchons prise"

Au Temps ! Oui, mes frères,
Couchés sur la Terre,
Puisons la Lumière *
Que nie la matière !

Enghien, 11 janvier 2002

*****

A l'écoute du Mahabharata - 3

 

*****

la bataille entre les Kuru et les Pandava faisait rage, Bhîsma dit : "Mon père m'a accordé de ne mourir que de mon plein gré et le moment est venu".

Ganesh
Sur la porte d'un temple, photo DV

Shikandin, l'Aieul des Bharata, le frappa de neuf traits acérés. Bhîsma, l'Aieul des Kuru, ne frémit même pas. Alors Arjuna atteignit Bhîsma de vingt cinq petites flèches ... Le guerrier tomba et sa nature divine le pénètra.

Les Kuru, comme les Pandava furent bouleversés, l'espace fut envahit de ténèbres, le soleil perdit son éclat et la terre cria ..." Alors, Bhîsma dit aux Kuru et aux Pandava qui se tenaient prosternés devant lui ... : "Soyez les bienvenus ... vous qui êtes comme des immortels ...". Dhananjaya (Arjuna) salua respectueusement l'Aïeul et, les yeux baignés de larmes, il lui dit : "Je suis à tes ordres, ... je suis ton serviteur, ... que dois-je faire ?"

(Mahabharata VI @GF Flammarion)

*****

(*) "Comme du grain que meurt, naît la moisson dorée,"
"Comme du papillon, l'aile aux mille couleurs"
"Sort de la chrysalide inerte et déchirée"
"Notre éternité germe au sillon des douleurs"

(Jules Vinard, "Par les sentiers, vers l'Au-delà ..."
Fieshbacher 1914)

 

A l'écoute du Mahabharata - 4

 

Ode à Bhîsma

*****

Ainsi parlait Ganesh ...
"Salut à toi, Bhîsma,
N'arrête pas les flèches,
que t'envoie Arjuna"

Salut en Toi, Bhîsma,
Ton voeu libérateur
Préserve le Dharma
Du combat destructeur.

"Comme du grain qui meurt
Naît la moisson dorée .." (*)
De flèches transpersé,
Ton corps en sort vainqueur.

Bhîsma, ton sacrifice
Librement consenti,
Ta vision rédemptrice,
S'ouvrent sur l'infini ...

Tu préfigures ainsi
Celui qui sur la croix,
Vrai dieu, vrai homme, aussi,
En sut porter le poids.

Enghien, 10 juillet 2001

*****

 

 

A l'écoute du Mahabharata - 5

 

 

 

 

 

 

 

*****

Le roi Duryodhana se redressa, en proie à la colère. Il se mit sur son séant en s'appuyant par terre de ses deux bras et regarda Vasudeva (Krishna) : "Fils de l'esclave Kamsa, n'as-tu donc pas honte de me voir abattu contre les règles du dharma ?" ... "J'ai récité le Véda et fait des dons selon les règles" répondit Duryodhana. ... Je vais aller au paradis avec mes amis et mes partisans alors que vos desseins seront anéantis ..."
((Mahabharata, Chapitre IX, 60-61, GF Flammarion)

*****

 

 

 

 

 

 

 

A l'écoute du Mahabharata - 6

 

 

 

Hymne à Duryodhana
(Conte immoral)

*****

A nos boucs émissaires préférés, en tous temps, en tous lieux ...

*****

Dans la nuit de nos rêves, ô viens nous éclairer.
Toi, dans l'obscurité, toi dans l'adversité,
Incarnation du mal, de la perversité,
C'est pour toi que Krishna ouvrit le ciel entier !

Duryodhana, vers Krishna, ton dernier soupir,
Ton dernier anathème et ton dernier forfait,
Surent manifester à Vishnou, sans faiblir,
Que vers lui, sans poids, ton esprit s'élevait.

Des Pandava, sans toi, qu'eut valu la vertu ?
Blocage, appui ou tremplin pour eux vers les cieux ?
Négatif absolu du paradis perdu ?
Tu as vécu pour eux ton destin sulfureux.

Enghien, 14 novembre 2001

*****

A l'écoute du Mahabharata – 7

 

Fuite ?

(Voir "Ego indignus sum !" p. 10)

*****

.... "Mais fuis donc au ciel, au-delà, là-bas ..."
Disait Krishna (*) à Duryodhana (***),
En parlant d'un lieu qu'il voulait suprême.
"Moi, Je reste ici, avec ceux que J'aime !"

Enghien, 24 octobre 2002

*****

L'ombre planétaire

(Voir "Carthago delenda est !" page 22)

*****

Ainsi parlait Ganesh :
"Salut à Toi, Krishna !"
"Arrête à temps les flèches"
"De Duryodhana"

...

Jamais le flux solaire :
D'Indra, Brahma, Vishnou,
Ne fait planer sur nous,
Cette ombre planétaire !

Enghien, 23 mars 2003

*****

 

(*) Incarnation de Vishnou

(**) : Duryodhana (aîné des Kaurava) dans le Mahabharata ( 74.)

A l'écoute du Mahabharata - 8

 

"En proie à la colère .."

*****

"J'ai récité le Véda et fait des dons selon les règles" répondit Duryodhana. ... Je vais aller au paradis avec mes amis et mes partisans alors que vos desseins seront anéantis ..."
((Mahabharata, Chapitre IX, 60-61, GF Flammarion)

*****

En proie à la colère, à terre, il redressa
Son buste sur ses bras et de son front chassa
L'ombre qui descendait. Une horrible douleur
Lui arrachait la Vie, incarnée dans sa peur.

Le corps demi-dressé, l'oeil injecté de fiel,
Il disait à Krishna : "Fils d'esclave et du Ciel,"
"J'ai régné sur la terre en la peur et la haine"
"Et Tu me vois ici, abattu, hors d'haleine,"
"Par ce coup étranger aux règles du Dharma."

- "Mais toi, Duryodhana, qu'as-tu fait de Bishma,"
"Qu'as-tu fait de Drona : Tu as violé la Terre !"
"Lui répondit Krishna : "Ne vois-tu leur poussière"

"Qui t'accuse, écartant ton offrande à Shiva,"
"Sombre obstacle à la Voie qu'en eux, Elle aviva !"
"Va, quitte désormais (*) cette Terre souillée :"
Elle a horreur de toi, sur Elle agenouillé !"

"Et fuis donc dans les Cieux : Ils sont ouverts pour toi !"
"Dans ton indignité, malgré toi, tu Les vois !"
"Car Ils sont là, en toi, parjure, aveugle et roi,"
"Ce qu'un Autre, en son Temps, appelle en nous, la Foi !" ...

Enghien, 9 octobre 2002

*****

A l'écoute du Mahabharata - 9

 

 

Cinq feux ...

*****

Feux majeurs,
Feux mineurs,
Le parfait,
L'imparfait,
Sont scellés.

Union de l'homme
et du divin,
Pain et levain,
Les cinq, en somme,
Sont une personne.

Feux sacrificiels,
Binaires et ternaires,
Comme eux, les cinq frères,
Unis sur la terre,
Eclairent le ciel.

Enghien, 11 décembre 2001

*****

"De la musique avant toute chose,Et pour cela préfère l'Impair,
Plus vague et plus soluble dans l'air… Sans rien en lui qui pèse ou qui pose ..."
(Paul Verlaine, Art poétique, 1885, Fasquelle)

*****

"... Dans la plainte, ... Naît un bruit, ... C'est l'haleine ... De la nuit ..."
(Victor Hugo, Les Djins, Orientales, Août 1828)

*****

A l'écoute du Mahabharata - 10

 

Pile ou face
(petit "Art Poétique")

*****

Pile ou face,
Par ta grâce,
Dans l'espace,
Naît l'audace.

Rythms, sons, couleurs,
Comblent mon coeur.
Vision, bonheur,
Bloquent ma peur.

Parfois, dans la vie,
Surgissent à l'envie,
Des essaims bruissants,
De Raksas puissants

Courant aux cieux,
Qui en chemin,
Prenant mes mains,
M'ouvrent les yeux.

Alors passe,
Et s'efface,
Toute trace,
De l'audace.

Enghien, 24 novembre 2001

*****

A l'écoute du Mahabharata - 11

*****

(*) Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur, ...
(Charles Baudelaire, L'invitation au voyage, 1857)

*****

... Des bouts de fumée
en forme de cinq,
Sortaient noirs et drus,
des hauts toits pointus ...
(Paul Verlaine)

*****

"Alors Arjuna atteignit Bhîsma
de vingt-cinq petites flêches"
(Mahabharata, VI/119)

A l'écoute du Mahabharata - 12

Dies Irae
(Couplets pentasyllabiques ...
... sur les cinq doigts de la main) : Aux cinq Pandava ...

*****

Mahabharata,
Vision de notre âme,
Univers de flamme,
Quelle est donc la trame
Qu'en lui tu tissas ?

Mahabharata,
Vision de nos coeurs,
Qu'elle est donc la peur,
L'angoisse ou malheur,
Qu'en nous tu montras ?

Tes héros, sans nombre,
Uns, dans la pénombre,
Combattants du sombre
Promis au bonheur,
Ignoraient la peur.

Leur combat suprême
Ne visait qu'eux-mêmes :
Qu'importait qu'ils pleurent,
Qu'importait qu'ils meurent,
S'ils vivaient sans peur.

Car dans la lumière
Qui les éclairait,
Pour eux, pour leurs frères,
Unis, solidaires,
Ils voyaient la paix.

Mahabharata,
dis-nous, de nos jours,
Pourquoi donc la peur
Nourrie par l'horreur,
Est-elle de retour ?

Est-ce pour fuir la peur,
Qui sourd, qui oppresse,
Que, sans fin, s'agressent,
Nos fils, qui se dressent
Seuls, saouls de fureur ... ?

"Eh oui ! tu l'as vu ..."
As-tu répondu,
"... Seuls, ils sont venus,"
"Seuls, ils ont vécu,"
"Seuls, ils sont perdus !"

"Ils vaincront leur peur"
"S'ils ouvrent leur coeur,"
"Forts, unis et fiers,"
"Hors de la matière,"
"A leur Dieu, leur frère."

"Nés de la poussière,"
"Liés à la Terre,"
"Ils seront Lumière".
... Mon enfant, ma soeur
Songe à la douceur ... (*)

Enghien, 28 novembre 2001

 

A l'écoute du Mahabharata - 13

*****

Restes du temple Qutab Minar à Delhi, Inde
(Photo DV)

*****

A l'écoute du Mahabharata - 14

Coup de dé

*****

Draupadi perdue ? A quelle royauté,
Triste Yudhisthira pourrais-tu prétendre ?
Brisé par Kali, tous tes biens en cendres,
Toi, Dharma suprême, c'est Lui qu'elle veut prendre
D'un coup de dé truqué, toi Loyauté !

Tu le sais bien, mais tu as dit : "je joue !"
Duryodhana triche, et dit : "J'ai gagné !"
Oh non ! Par cet acte, tu viens de signer
Ce qu'un autre, ailleurs, veut nous enseigner :
Si l'on te gifle, alors tends l'autre joue !

Duryodhana croit qu'il est le vainqueur.
Il ne voit pas le virus destructeur
Que sa bévue inocule en son coeur.
Yudhisthira sait, le doute n'a pas place,
Gardien du Dharma, qu'ainsi il fait face.

Sublime Draupadi, ton stratagème
Des Pandava, montre la cohérence.
Tu dis : "avaient-ils le droit de me perdre ?"
"Kali, peux-tu séparer ceux qui s'aiment ?"
"Unis, forts, nous ne craignons pas l'errance !"

O, Yudhisthira, ton exemple et loi,
Nous confirment, à tous, ta fonction de roi.
A ce jeu fou, tu ne pouvais pas perdre :
Tu n'avais qu'un seul bien : Ta cohérence,
Car elle seule, portait ton existence.

Enghien, 11 décembre 2001

*****

A l'écoute du Mahabharata - 15

 

 

 

 

 

 

 

*****

"Les soldats leur dirent : "Notre roi, ... le fils de Dhrtarastra ... est prisonnier des Gandharva. Fils de Prtha, courrez à son secours, Dhusasana, Durvisaha, Durmukha et Durjaya, enchainés, sont captifs, ... ainsi que toutes les femmes du roi !" ...

... Bhîmasena dit alors aux vieux compagnons de Duryodhana, bouleversés et abattus qui suppliaient Judhisthira : "Ce que nous aurions dû faire au prix de grands efforts en prenant les armes avec des éléphants et des chevaux, les Gandharva l'on fait pour nous.

... Mais Yudhisthira lui dit : ... Pour aider ceux qui nous ont demandé protection, levez-vous, tigres parmi les hommes et prenez vos armes sans tarder !" ...

(Mahabharata, Chapitre III/237-246 @Flammarion)

*****

 

 

 

 

 

 

A l'écoute du Mahabharata - 16

 

Du Kamyaka à Tora Bora ...

*****

Plantu @ Le Monde du 12 décembre 2001

*****

Imaginons ensemble, que de Tora Bora,
Oussama Ben Laden en appelle à ses frères
Juifs, chrétiens : "Aidez-moi, ... en votre Foi, j'espère !"
Que dirions-nous, par l'Evangile, et la Thora ... ?

Pourtant il arriva, qu'un roi Duryodhana,
Ecrasé par ses crimes et par les Gandharva
Dans la forêt du Kamyaka, prêt à tout va,
Vers Yudhisthira, sa victime, se retourna.

Que croyez-vous qu'il arriva ?
C'est Yudhisthira qui l'aida !

Enghien, 11 décembre 2001

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Regard interne" (p. 2) "La Flûte Enchantée") (W.A.Mozart, E. Schikaneder) (p. 3) "Eléazar disait, pénétrant dans le temple …" (Massada) (p. 9) "N'érigez point de religion ..." (De mémoire d'Esséniens) (p. 11) "Absolu ou relatif ?" (p. 12) "Parle à mon coeur (v1)" (p. 13a) "Parle à mon coeur (v2)" (p. 14e) "Parle à mon coeur (v3)" (p. 14d) "Parle à mon coeur (v5)" (p. 14a) "Ferment" (p. 16) "La Terre ..." (p. 18) "Libre arbitre ou déterminisme ?" (p. 20) "L'Amour, la Foi et le Visiteur du Soir !" (Les Visiteurs du Soir, Jacques Prévert et Marcel Carné) (p. 21) "Cosmos 99 : Fiction ou vision mentale ?" (Cosmos 1999 - Gery et Sylvia Anderson) (p 23) "Ruses de guerre" (Un monde qui ignore la peur ...) (p. 25) "L'élément Lambda" (Haïssez-moi, haïssez-moi ...) (p. 30) "Déformation spatiale !" (Déchirure) (p. 32) "Quel Dieu ?" (p. 33) "Dieu connu, méconnu, inconnu !" (p. 34) (Père Paul-Maurice Dupont)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visions esséniennes

 

Visions esséniennes - 1

 

 

 

 

*****

... Vous surgissez sans fin,
Par tout temps, hors de l'ombre,
Quand la vie devient sombre
Et quand dans la détresse
Nous percevons enfin,
Que seule, en nous, transperce

La nuit, les flots, les prêches,
Bishma, ton lit de flèches,
David et Bethsabée,
Et la flûte enchantée,
John, Héléna, chantez,
Bien sûr, à Nazarée

La Foi qui seule guide
et surmonte nos peurs.
Loin des pensées rigides,
Des haines et des erreurs,
En Elle, en Lui, nous sommes,
Vrai Dieu, vrai homme, en somme !

(DV, Esséniens, "Sola fide ! - 50")

*****

 

 

 

 

Visions esséniennes - 1

 

 

"Regard interne"

*****

Regard externe ou regard interne ?
De l'extérieur, un vitrail est terne,
De l'intérieur, l'âme vibre au coeur
De l'Être irradié de bonheur !

Extérieur où règne la matière ?
Intérieur où vibre la Lumière ?
Des deux visions, laquelle est-elle,
Seule en la Foi : Joie et Source éternelle ?

*****

Les Esséniens sont-ils
Enfermés dans l'histoire
Par les forces hostiles,
Religions, pouvoirs
Une secte notoire ?

Ou, nous les voyons-t'ils,
Sans cultes ni pouvoirs,
En nos rêves fragiles,
En notre Foi tranquille :
Le Regard et l'Espoir ?

Enghien, 5 septembre 2002

*****

Visions esséniennes - 3

La Flûte Enchantée (W.A. Mozart)

"Sola fide ... Une nouvelle chance ?"

(Evocation d'après la version d'Igmar Bergman
du livret d'Emanuel Schikaneder)

*****

(Choeur)

Douce flûte, ô flûte immortelle
Ta voix donne aux pauvres mortels
L'envie de rire et de chanter,
Puissant est ton souffle enchanté !

*****

(Sarastro)

Dans les murs de ce temple saint
Conduit par des mains fraternelles,
L'Etre égaré voit le dessein
De l'Amour, son guide éternel !

Jamais dans l'enceinte sacrée,
La haine ici n'a consacré
La Vie à la peur, à l'envie,
Aux fourberies, aux calomnies.

Une immense lumière a chassé les ténèbres
Dans ces lieux éternels un jour nouveau célèbre
La victoire qu'en l'homme et qu'en la dignité,
L'âme éprouvée, forgée, trouve en la Vérité.

Traversant la nuit noire et trempée par le feu,
Purifiée par l'eau, par l'air par la Lumière,
Ici, l'âme de plomb transmute la matière
En or incandescent, qui monte alors vers Dieu.

 

 

Un instant égaré par l'illusion du Temps,
Le regard ébloui, hésitant, palpitant,
Ne voit plus que sa flamme et son âme ravie,
Va connaître en brûlant, le mystère et la Vie.

*****

(Tamino)

La colère et la peur
N'habitent plus mon coeur.
La Vie est en mon corps :
Ouvre ta porte, ô mort !

Ô céleste vision
Pamina m'est rendue,
J'ai crié ma passion,
Son coeur l'a entendue.

*****

(Tamino et Pamina)

Nous marchons, tous les deux, debout,
Coeur contre coeur, joue contre joue
Et nous rions, main dans la main,
Devant la mort, dans la Lumière
Dans le désert et sur la Terre
Qui flamboie d'un nouveau matin.

*****

"Ô Tamino, bonheur divin,
Ma Pamina, amour divin,
Vois-tu, devant nous, cette entrée ;
C'est la mort qui nous est montrée.
Mon amour nous serons ensemble,
Nous allons l'affronter ensemble

 

Et mon amour te gardera,
Ton amour me protégera"

(d'après la version française du film
"La Flûte enchantée" d'Igmar Bergman)

*****

Alors prends ta flûte enchantée,
Dans les enfers, dans l'infortune
Elle viendra nous habiter.
Par une nuit de pleine lune,

Mon père en la sainte clairière,
Du bois d'un chêne séculaire
L'avait taillée quand un éclair
Lui insuffla Vie et Lumière.

Joue donc de ta flûte enchantée,
Elle viendra nous habiter
Confiants et main dans la main
Nous cheminons dans le matin.

*****

Frère en la Terre, vois-tu la flamme
Qui purifie en toi la trame
De l'âme affranchie de la peur :
Source, quiétude et bonheur.

Soeur en la Mer, plonge en l'abîme
En l'océan, chaleur intime
De l'Être affranchi de la haine,
Vibrant d'Amour en son haleine.

Dieu nous y voit en cet instant
Purifiés, feux de la Terre
En l'océan de sa Lumière
Abandonnant la nuit du Temps.

*****

(Choeur)

 

Noble couple, en Elle marchez,
En la Foi seule triomphez
En vous la Joie est un rocher
Temple éternel et don parfait.

*****

(Monostatos)

Avançons en tremblant,
Marchons aveuglément,
Entends ce grondement,
C'est comme un ouragan

Qui s'élève et gémit.
Ma reine, n'oublie pas,
Tu sais, tu m'as promis
La main de Pamina.

Mais d'où vient cet éclair
Qui jaillit de la Terre :
Léviathan braquant
Son oeil incandescent !

Enfer, tu viens d'ouvrir
Le sol qui va vomir
Notre envie, notre empire !
Sarastro, tu aspires

D'un regard, d'un sourire,
Ma noirceur, mon délire !
Commandeur, ta stature
Fait trembler l'imposture

Du pouvoir : dictature
De la peur, armature
De la haine et mesure
Du poids des créatures !

 

 

 

 

 

 

 

 

*****

Sarastro apparut
Sans haine ni colère,
Comme ainsi la charrue
Retourne au fer la Terre,

Sans hâte ni lenteur,
Pour enfoncer au coeur
De l'Homme la semence
D'Amour, par vagues immenses !

*****

La chaleur du Soleil
Dissout l'ombre en la Terre
Et la Sagesse éveille
l'Amour en la Lumière !

Guerrevieille, 15 août, La Sagne, le 25 août 2002

*****

 

 

 

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Visions esséniennes - 8

 

Die Zauberflöte
(Zweiter Aufzug - Finale - Marsch)
*****

"... dein Ton sei Schutz ..."

*****

@ Editions Eulenburg

*****

Visions esséniennes – 9

 

 

 

 

 

 

 

"Eléazar disait, pénétrant dans le temple"
(Massada, la forteresse essénienne)

*****

D'après le 4ème épisode de "Massada" de Boris Sagal (1981)

*****

Eléazar disait, pénétrant dans le temple :
"Seigneur, peux-tu laisser les forces des ténèbres"
"Engloutir notre Foi et courber nos vertèbres ?"
"Ils massacrent nos pères et nos enfants contemplent"

"Leurs ossements épars, pleurant sur les murailles."
"Nous combattons pour Toi, mais ce sont nos entrailles"
"Qu'impuissant nous voyons ces machines humaines"
"Broyer, lancer au ciel leurs corps, prêchant la haine !"

*****

 

 

 

 

 

 

Visions esséniennes - 9

 

 

*****

Flavius alors dit : "Vespasien est aveugle"
"Il ne peut pas ainsi vouloir flétrir nos aigles !"
Les soldats l'approuvèrent et l'hydre recula,
La colombe à nouveau dans l'éther s'envola !

Pourtant à l'horizon, une tour infernale
Parut, glaçant les coeurs, mi-hyène, mi-chacal.
Le Zélote pâlit, mais le prêtre essénien
Lui dit : "Dieu t'a écouté, hier, c'était bien !"

"Mais Il est toujours là, Il t'a montré la Voie !"
"Choisis-tu le pouvoir ou choisis-tu la Foi ?"
"Es-tu un renégat, ou es-tu le flambeau"
"Qui dans les siècles à venir portera très haut"

"La flamme et la vision de Son Etre ineffable ?"
"Car ici, Lui seul en toi, en nous, est capable"
"De montrer aux humains comment les âmes libres"
De la peur, de la mort, en la Lumière vibrent !

Eléazar pensif, retourna dans le temple,
L'Essénien avec lui : ils prièrent ensemble.
Le Zélote alors dit : "Arrêtons-là nos pas".
- "Mais qui t'a dit cela ?" - "Prêtre, je ne sais pas."

Et l'ombre enveloppa, d'Amour la forteresse,
Qui de siècle en siècle, en la Foi seule, se dresse.

La Barbeyère, Crest, le 9 août 2002

*****

Visions esséniennes - 11

 

 

 

 

N'érigez point de religions ...

*****

"... Frères, je vous le demande, lorsque vous parlerez en ma mémoire, n'érigez point de religion ... Le monde en a déjà tant connues. Elles sont toutes à l'ombre de leurs dogmes comme des cités derrière leurs murailles. Elles oublient que la terre gronde et que les vents soufflent. Vivez et faites vivre. Sentez et faites ressentir, pensez et apprenez à penser. ..."

("De mémoire d'Essénien", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

"J'ai renié la religion de Dieu, le reniement
Est un devoir pour moi, un péché pour les croyants ..."

"... En Te reniant, je Te sanctifie
Et ma raison en Toi est folie
Qui est Adam, sinon Toi ?"

(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

 

 

 

 

 

Visions esséniennes - 12

 

 

Absolu ou Relatif ?

*****

Le relatif n'est-il figé
Dans le produit, dans la matière ?
Et l'Absolu n'est-il forgé
Dans la Pensée, dans la Lumière ?

Coexistants en l'existant,
Ambivalents ou exclusifs,
Antinomie et plaie à vif,
Dans le Créé, le Permanent !

Entre les deux nous titubons,
Tantôt Pensée, tantôt poussière,
Mais Il est là, si nous tombons :
Il est Vision, Il est mon Frère !

Car l'Absolu est bien l'Unique !
Et donc, à quels dieux supplétifs,
Pourrait-il bien, ce relatif,
Se comparer, dans sa logique ?

Nous n'existons que par Sa Grâce
Et notre liberté qui trace
Dans notre relatif, l'audace
Absolue : L'Amour qui l'efface !

Enghien, 2 juillet 2003, rev. 030703

*****

 

Visions esséniennes - 13

*****
"... Ainsi frères, nous ne venons pas vous conter l'histoire d'un Dieu,
ni l'histoire d'un homme qui se voulut Dieu ; nous venons vous rappeler
l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même, de celui qui ne s'ignore plus ... "

Soirée au cours d'un trek au Népal

Hélène Kadomdzeff en conversation !

"Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ..."

"... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. Je ne ferai pas comme ces scribes et ces maîtres en art de parler qui démontent les récits et les êtres sans s'apercevoir qu'ils en gaspillent la moelle. ..."

"Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon coeur, ... "

("De Mémoire d'Essénien ", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

 

Visions esséniennes – 13a

 

 

 

 

"Parle à mon coeur !"
version 1
(voir versions 2, 3 et 5)

*****

Par Celui qui vécut sur la terre de Kal
Et qui montra la Voie d'Esus au point focal,
Par Celui qui mourut sur la terre de Kal
Par Celui qui vécut en l'Amour radical

Par le Maître Jésus, en l'Amour source et fruit,
Celui qui fut livré au bois comme imposteur
Car Il n'ignorait plus Celui qui vit en Lui !
Oui, ton histoire est vraie, elle parle à mon coeur !

Dieu, Il s'est fait homme, et par Lui, l'Homme est en Lui !
Il a ouvert la porte et par l'Homme Il conduit
Aux racines de l'Être : Il a vaincu la peur !
Oui, ton histoire est vraie, elle parle à mon coeur !

Enghien, 17 juillet 2002

*****

Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"
(Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont)

*****

 

Visions esséniennes – 14

*****

** Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"
(Athanase, ***** cité par Paul-Maurice Dupont)

"... Ainsi frères; nous venons vous rappeler l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même,
de l'Homme qui ne s'ignore plus ... "

*****

Femme et enfant au campement de nomades
de Rajum Karu (4950 m) Rupshu, laddakh, Inde

Photo dv

"... Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ..."

"... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. "Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon cœur, ... "

***("De Mémoire d'Essénien ", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

 

Visions esséniennes – 14a

 

"Parle à mon cœur !"
version 2
(voir versions 1, 3 et 5)

*****

Pourquoi es-Tu venu ? N'était-il pas trop tard ?
En ce lieu improbable, était-ce par hasard
Qu'en lui j'ai retrouvé, vibrant sous Ton regard
Ton Amour insensé, oublié, sans égards.

Par Celui (***) qui vécut sur la terre de Kal,
Par Celui qui mourut sur la terre de Kal,
Celui qui fut livré au bois comme imposteur,
Oui, ton histoire est vraie, elle parle à mon cœur !

Tu parlais à mon cœur : Et moi, je T'entendais.
Ton Nom était sublime : Il savait incarner
L'Amour en ma souffrance, en mon cœur décharné.
Ta Pensée(*) était là, Ton Amour m'inondait !

Car Dieu s'est fait homme, et par Lui, l'Homme est en lui ! (**)
Il a ouvert la porte et par l'Homme Il conduit
Aux racines de l'Etre : Il a vaincu la peur !
Oui, ton histoire est vraie, elle parle à mon cœur !

Crest, 11 septembre 2011

(*) "A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

"En lui, déjà !""Anti-credo""L'Evangile en cavale" - "Parle à mon coeur"
http://dvinard.chez-alice.fr/

*****

Visions esséniennes – 14c

 

*****

* Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"
(Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont)

*****

"... Ainsi frères; nous venons vous rappeler l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même,
de l'Homme qui ne s'ignore plus ... "

Soirée au cours d'un trek au Langtang
Photo Hélène Kadomdzeff

"... Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ..."

"... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. "Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon cœur, ... "

("De Mémoire d'Essénien ", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

(**) Maryline Fallot, soprano – Yumeto Suenaga, piano
(***) Daniel Catenne et le choeur Die Cantat

 

"Parle à mon cœur !"
version 3
(voir versions 1, 2 et 5 )

*****

Pourquoi es-Tu venu ? N'était-il pas trop tard ?
En ce lieu improbable, était-ce par hasard
Qu'en lui j'ai retrouvé, oubliée, sans égards,
La Pensée(*) insensée, vibrant sous Ton regard ?

Tu parlais à mon cœur : Et moi, je T'entendais.
Ton Nom était sublime : Il savait incarner
L'Amour en ma souffrance, en mon cœur décharné.
L'Evangile était là, en Lui j'ai pu prier !

Suze-la-Rousse (Concert de Saoû chante Mozart **) le 8 juillet 2010
"Tebe Poem" de P. Stepanof (***) Eglise de Crest le 8 août 2010., v2

*****
Par Celui qui vécut sur la terre de Kal
Et qui montra la Voie d'Esus au point focal,
Par Celui qui mourut sur la terre de Kal
Par Celui qui vécut en l'Amour radical

Par le Maître Jésus, en l'Amour source et fruit,
Celui qui fut livré au bois comme imposteur
Car Il n'ignorait plus Celui qui vit en Lui !
Oui, ton histoire est vraie, elle parle à mon cœur !

Dieu, Il s'est fait homme, et par Lui, l'Homme est en Lui !
Il a ouvert la porte et par l'Homme Il conduit
Aux racines de l'Être : Il a vaincu la peur !
Oui, ton histoire est vraie, elle parle à mon cœur !

Enghien, 17 juillet 2002

*****

(*) "A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

"En lui, déjà !" "Anti-credo" "L'Evangile en cavale" http://dvinard.chez-alice.fr/

 

 

(*) "Ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi !
(Epître aux Galates, 2/20)

(**) Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"
(Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont)

Nativité
Gustave Doré
Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye

(***). "Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon cœur, ... "
("De Mémoire d'Essénien ", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

Visions esséniennes – 14e

 

"Parle à mon cœur !"
(Chantons Noël !)
version 5
(voir versions 1, 2 et 3)

*****

Aujourd'hui, Tu es là : Il n'est donc pas trop tard !
En ce temps de Noël ! Est-ce donc par hasard
Qu'en nous retrouvions, devant ce nouveau né,
Un vécu insensé, hors du temps, oublié ?

Oui ! Nous chantons Noël devant ce nouveau né !
Nous chantons pour Celui qui en nous s'est trouvé ! (*)
Chantons pour Celui qui a chassé notre peur,
Pour Celui dont l'histoire parle à notre cœurs !

Oui ! Il parle à mon cœur car, en moi, je l'entend !
Sa Parole est lumière, elle sait ranimer
L'espoir en ma souffrance, en mon cœur déchiré :
Oui ! Il est revenu, son Amour est vivant !

Dieu, en nous, s'est fait homme et nous vivons en Lui ! (**)
Il a rempli nos cœurs et par eux nous conduit
Aux sources du partage, aux sources du bonheur !
Oui ! son histoire est vraie : Elle parle à mon cœur ! (***)

Crest, 11 septembre 2011, rev. 13 décembre 2016

http://dvinard.chez-alice.fr/

*****

 

Visions esséniennes - 15

*****

Caïn dit au Seigneur : ...
"Si Tu me chasses, je serais caché, loin de Ta face !..."
(Genèse 7/13-14)

Ce qui est venu à l'existence est profond, profond ! Qui le découvrirait ?
(Ecclésiaste 7/24)

*****

Moinillons au monastère de Lamayuru (Zanskar, Laddakh, Inde)


(photo dv)

Ta demeure est dans mon coeur,
0ù donc peux-tu être absent ?

Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel

*****

Visions esséniennes - 16

Ferment

*****

Au plus profond de l'âme,
Il est charbon ardent.
Au plus profond des flammes,
Il est là, qui m'attend

Au plus profond du drame,
Il s'installe, il réclame :
Le plus profond, l'intime,
Le plus secret, l'ultime !

Il est l'Indivisible,
Il est de l'Indiscible
Le garant, le serment,
Le présent, le ferment!

Mais qui est il, mon Dieu ?
Il me perce, il m'arrache,
Mon écharde, ce pieux!
Mes trésors, mes attaches,

Ma raison, mon essence !
Mon enfant, ne crains pas,
Je suis là, sur tes pas,
Ce ferment, c'est l'Absence !

Enghien, 6 juin 2003

*****

Elle est manque et présence, Elle est source et absence !

DV, "Régression en enfer",
Firdousi, Guerrevieille, 22 mai 2003

Visions esséniennes - 17

*****

"Chaque atome sur terre Fut une joue de soleil, un front de Vénus.
Cette poussière qui se pose sur ce front délicat, essuie-la doucement :
Elle fut, elle aussi, visage et chevelure d'un être fragile."

(Omar Khayyam (1048-1132) @ Le cherche midi)

*****

"Le sentier" Huile de Françoise Bousquet (1995)

"Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté.
Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite :
Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité"

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât @ Albin Michel)

*****

 

 

La Terre

*****

"La terre n'est pas seulement cet assemblage de
poussières noires ou rouges sur lesquelles l'homme se déplace,
la terre est un ferment, un monde,
une multitude de petits êtres qui reflètent la vie du Père en elle-même.
Les pieds à même la glaise, les Frères d'Essania
doivent apprendre à parler du grain de vie au grain de vie ..."

("De Mémoire d'Essénien", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista

*****

... "Attache tes regards, aussi sur la poussière
Dont la vague blancheur dessine ton chemin." ...

(Jules Vinard (1848- 1920) "Le sentier"
"Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fischbacher)

*****

"Attache tes regards, aussi sur la poussière" :
Elle est ferment du monde, elle est Vie de la terre,
Corps broyé, dispersé, rassemblé de tes frères,
Elle est vibration, elle est pensée du Père !

Grain rouge en bourdonnant de la vie des abeilles,
Grain d'or en ruisselant des coulées de soleil,
Grain bleu en s'élevant des vapeurs de l'encens,
Grain blanc en dessinant le chemin de l'absent !

Apprends qu'ils sont chacun, grain de Vie et Lumière,
Glaise et terreau du coeur en Essania, tes frères.
Fils du Soleil, en l'Un : Identification.
Etoile de Zérah, en toi : Compassion !

Enghien, 23 juillet 2002

*****

Visions esséniennes - 19

 

 

*****

"Libre arbitre ...
ou déterminisme ?"

(Edouard Arnaud, 1943 @ Leymarie, Paris)

En témoignage d'affection et de fidélité de l'auteur à Edouard Arnaud
(1867 - 1943)

(Professeur Honoraire d'Architecture
à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris,
Auteur de "Recherche de la Vérité" et du
"Libre arbitre dans le déterminisme")

(La Barbeyère, Crest, Drôme)

*****

Visions esséniennes - 20

 

 

Libre arbitre

En hommage à Jacques Prévert et à Marcel Carné.
pour leurs "Visiteurs du soir"

*****

"J'ai menti !"
As-tu dit ?

Mais c'est impossible !
Pas du tout crédible !
En es-tu capable ?
Anne, oh misérable !

"Oui, j'ai promis,"
"Mais j'ai menti !"

"Et quelle importance ?"
"Car sans existence,"
"En vain, notre peur,"
"Nous rendrait menteurs"

"Où est donc l'orage ?"
"Ce n'est qu'un mirage !"
"Qu'est donc le néant,"
"Face à nous, vivants ?"

La Barbeyère, Crest, 2 janvier 2001

*****

 

 

Visions esséniennes – 21

 

La Foi, l'Amour .. et le Visiteur du soir !

(Transciption d'après les dialogues des "Visiteurs du soir" de Jacques Prévert mis en scène par Marcel Carné).

*****

"Tu es Pierre, et sur cette pierre"
"Je bâtirai mon Eglise !" (Matthieu 16/18)

Pour libérer Gilles de son pacte avec le "Visiteur du soir", Anne accepte de promettre à ce dernier d'être sienne ... Gilles est libéré mais ne reconnaît plus Anne. Il s'étonne de la trouver en cette compagnie et dit seulement :

(Gilles) "Que faites-vous ici ?"
"Dans le jour qui se lève,"
"Vous êtes dans les rêves"
"La Lumière et la Vie !"

 

Mais le "Visiteur du Soir" intervient ...

(LV) "Anne, vous êtes mienne, ici et pour toujours !

(Anne) "Non !" (LV) "Comment, non !" (A) "J'ai menti !" (LV) Mais c'est impossible,"
"Vous ne saviez pas,
vous pure comme le jour,"
"On ne ment pas au diable,
et ce serait risible !"

(A) "Oui, j'ai promis,"
"Mais j'ai menti !"

"Mais quelle importance ?"
"Car sans existence,"
"C'est vous le menteur !"
"En moi, nulle peur,"
"N'a conduit mon coeur !"

(LV) "Anne, ô vous qui étiez
la seule créature"
"En qui j'avais pu voir :
l'amour, et la droiture !"

*****

(A) "Laissez-moi retourner,
vivre encore une fois"
"Auprès de la fontaine
où jaillissait ma Foi !"

... Anne est assise au bord de la fontaine, Gilles arrive et la regarde sans comprendre ... Il s'assied auprès d'elle ... Elle lui tend de l'eau dans le creux de ses mains ...

(A) "Avez-vous soif ? Voici !"
(G) "Que cette eau est donc fraîche !"
"Que vos lèvres sont fraîches ! ..."
"Mais quelle est la Lumière"
"Qui soudain nous éclaire ?"
"Anne, c'est toi, ici !"

(A) "Mon amour, je savais
qu'il ne pouvait plus rien"
"Contre nous, car la Foi était notre seul lien !"
"Il ne peut jamais plus nous séparer, car Elle
est en nous, et la Vie, et la Joie éternelle !"

(LV) "Anne, éloigne-toi de lui,
loin de lui et fuis !"
"Pour la dernière fois, éloigne-toi de lui ! ..."
"En pierre, m'entendez-vous,
en pierre serez changé !" ...
Enlacé, passionné, leur couple s'est figé ...

*****

(LV) "Voilà bien le silence
de mort que j'adore !"
"Mais qu'est-ce que ce bruit ?
Ce pouls qui bat encore !"
"C'est leur coeur que j'entends,
qui ne cesse de battre,"
"Leur coeur qui bat, qui bat ..
que je n'ai pu combattre !"

Il cingle la statue de sa cravache "Il bat, il bat, il bat ... !" ... Mais, impuissant, finit par disparaître ...

*****

Britannia Hütte, Saas-Fee, Suisse,
DV, 19 mai 2002. Rev 6 janvier 2018.

Dialogues de Jacques Prévert et Marcel Carné
"Libre arbitre ou déterminisme ?"
"Il bat, il bat, il bat .. !"
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm
http://dvinard.chez-alice.fr

 

Visions esséniennes - 24

 

Cosmos 1999
(Gery et Sylvia Anderson)

*****

Série télévisée de science fiction des années 1970 qui obtint un succès considérable à en juger par le nombre de sites et d'activités commerciales qu'elle suscite encore.

De façon très curieuse aucune bibliographie (traçable par les moteurs internet usuels) ne souligne réellement le côté mythique, onirique et ésotérique très profond qui s'exprime ici sous le prétexte de l'errance intersidérale, à la recherche d'une nouvelle terre, des occupants d'une base sur notre satellite lunaire, projetée dans le cosmos à la suite d'une explosion nucléaire le 13 septembre 1999 ...

Tous les mythes fondateurs de notre culture et de nos religions sont pourtant explicitement illustrés dans les 48 épisodes des 2 séries successives qui sont bien décrites (narrativement, mais sans en souligner le caractère métaphysique, qui me paraît très remarquable) par le site le plus complet que nous ayons trouvé : "Le site québecquois Cosmos 1999"

 

 

 

 

(*) "Le secret du mariage de David et Bethsabée" @ Editions de l'Eclat (page 69)

(**) La Flûte Enchantée" W. A. Mozart, livret d'Emanuel Schikaneder (pages 70-72)
(***)Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson (ci dessus)

(****) Dr. Quinn, femme médecin de Beth Sullivan (page ...)

(*****) La petite maison dans la prairie de ... (p 14)

Visions esséniennes - 24

 

 

 

 

*****

*****

David et Bethsabée (*), Tamino et Pamina (**) ou John et Helena (***) ... Solly et Michaëla (****), Charles et Caroline (*****), bien souvent aussi ... même combat !) ...

Voici quelques épisodes caractéristiques :

1. "Ruses de guerre (La peur)" (p. 93-94)

2. "L'élément lambda (Ondes de haine)" (p. 95)

3. "Déformation spatiale (p. 6 et 96)

 

Visions esséniennes - 25

Ruses de guerre (la peur)
(Evocation d'après l'épisode I/17 de Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson)

*****

"Moi, je n'ai pas oublié .. un monde ignorant la peur ..
comme c'est étrange et comme c'est beau ! ..
et vous John ? .. vous l'avez perdu ?"

*****

Situation de l'épisode :

La station Alpha parvient enfin à proximité d'une planète sur laquelle les conditions de vie paraissent enfin possibles. La seule réponse aux appels du Commandant John Koenig est l'arrivée d'une escadre, muette, de vaisseaux de guerre. John Koenig ne dispose que de quelques instants pour déclencher sa riposte et, sans réponse de l'agresseur présumé, il lance ses missiles ... c'est l'Apocalypse : Ses propres vaisseaux sont détruits et ses armes sont sans effet, ... Alpha est pratiquement détruite, il survit seul, ainsi qu'Héléna et quelques-uns uns de ses lieutenants. Il décide néanmoins de se rendre sur la planète, accompagné d'Héléna, à bord d'un vaisseau non armé. Il y aborde sans obstacle et pénètre dans un environnement étrange, lumineux et coloré, sans manifestation visuelle d'une quelconque présence.

John Koenig (J.) (s'adressant aux occupants supposés, muets et invisibles, en ce lieu) :

"Qu'avons-nous fait pour mériter ce châtiment ?"
"Dans notre errance, de firmament en firmament,"
"Nous n'avions pas choisi de venir jusqu'ici,"
"Et vous avez détruit nos chances de survie !"

"Votre planète était notre espoir, mais en vain"
"Avons-nous demandé, supplié, quand soudain"
"Nous avons vu jaillir vos vaisseaux menaçants :"
"Nous devions nous défendre avant d'être impuissants !"

"Pour n'être pas détruits, nous prîmes les devants"
"En frappant les premiers, c'est vrai, et à l'instant"
"Tout fut anéanti : Notre base et l'espoir"
"D'une nouvelle terre, des rêves et du pouvoir !"

Lui (L.) (personnage masculin qui apparaît) :

"Vous ne pouvez rester, vous n'avez pas de place,"
"Ni d'avenir dans notre pensée : Notre espace."
"Vous apportez gènes et destruction du mental,"
"Malédiction et mort : Ce virus est fatal !"

Héléna (H.) :

"Ne sommes-nous que menace ?" (J.) "Nous n'avons cessé"
"De lutter pour survivre. Qui donc veut nous pousser"
"A vivre et à chercher ? Qui est-il ? Dieu, peut-être !"
"Nous avons confiance en notre raison d'être !"

(L.) Même chez vous, espèces inférieures, la mort"
"Peut parfois provoquer des moments exaltants,"
"Il est vain de lutter"... (J.) "Je refuse ce sort !"
(L.) "Votre extinction peut prendre encore quelque temps ! ..."

(John et Héléna observent ce qui entoure leurs interlocuteurs. John, persuadé que cet environnement est leur force, cherche à détruire avec son laser les objets environnants. Héléna tente de l'en dissuader)

(H.) "Non, John, la violence n'est pas une solution"

(John est projeté à terre, atrocement brûlé : Héléna crie son désespoir et cherche aussi à briser les parois invisibles qui l'entoure pour rejoindre John qui gît sans vie)

(Elle personnage féminin) "Docteur Russel, ne soyez donc pas effrayée !"

(L.) "La force de vos armes ici, n'a pas d'action,"
"Mais contre vous, elle s'est retournée sans pitié !"

(E.) "Surtout, n'ayez pas peur !" (L.) "Sachez qu'ici la peur"
"Ne peut exister." (E.) Mais elle était en son coeur"
"Il en est la victime et voulez-vous le voir"
"Revivre ? Ce désir est en votre pouvoir."

"Partagez le nôtre en bannissant toute crainte"
"De votre esprit : John revivra de vos étreintes !"

Héléna regarde intensément John qui progressivement revient à la vie et ses brûlures se cicatrisent. Il tente de rejoindre Héléna mais en est empêché par des écrans virtuels. Il choisit de repartir et se fait envoyer d'Alpha, dont il demande l'évacuation vers cette nouvelle planète, un vaisseau, le dernier, puissamment armé. Sur la station Alpha, Victor, le commandant en second, exécute les ordres d'évacuation de John Koenig et enregistre son message de départ, qui sera laissé dans la station qui restera vide:

(Victor) "Adieu Alpha, grâce à toi nous avons cherché"
"Sans fin, ce que l'humanité croyait savoir."
"Mais nous ne savons rien, l'essentiel est caché."
"En fait, que cherchons-nous, quel est notre pouvoir ?"

Retour sur la planète.

(H.) "Suis-je prisonnière ?" (E.) "Vous êtes libre d'aller"
"Là où votre pensée a choisi de voler,"
"Là où votre esprit a le désir d'habiter,"
"Par les chemins où l'âme a envie de chanter !"

(E.) "Koenig n'a pas compris, Il attend des renforts,"
"Il croit toujours qu'il peut compter sur ses efforts"
"De guerre et qu'il pourra ainsi vous délivrer."
(H.) "Va-t'il réussir ?" (L.) "S'il dompte sa peur, ivraie"
"De son coeur, il peut alors dépasser sa mort !"

John Koenig, en chemin vers Alpha, a retrouvé le vaisseau armé que lui apporte son lieutenant, il change d'appareil et se dirige à nouveau vers la planète dont il heurte les défenses, cette fois-ci infranchissables, et son vaisseau se désintègre ... dans son scaphandre de survie, il part en errance, flottant dans l'espace tel un pantin désarticulé...

(J.) "Dériver, rêver, puis lentement disparaître"
"Dans l'éternité, sans vie : Est-ce un bien ? Peut-être !"
"Jugements négatifs, poison, souffrance encore,"
"Lumière ! Pourquoi aurais-je eu peur et fuit la mort ?"

(Elle) : (voix soudain pleine de joie) :

"Il a vu sa mort en face et vaincu sa peur !"
(H.) "John, reviens !" (L.) "Non ! Il est parti, il vous repousse !"
(H.) "Non ! Non ! Je le veux comme avant, avec son coeur,"
"Ses craintes et ses faiblesses ! (L.) "Il nous détruira tous !"

 

 

Visions esséniennes - 28

 

 

A l'appel d'Héléna, John Koenig se retrouve aussitôt sur la planète et, comme il l'avait décidé, entreprend de détruire ce qui l'entoure,... . Tout s'embrase et s'écroule alors. Il cherche Héléna en hurlant. Il la retrouve enfin, écrasée sous les décombres, et ils se serrent l'un contre l'autre mais la destruction est quasi totale. Appelant la base Alpha, John Koenig donne l'ordre d'annulation de son évacuation vers la planète. A peine a-t'il donné cet ordre que John et Héléna, entourés de leurs compagnons, se retrouvent sur la base Alpha, comme avant sa destruction ... On revoit sur l'écran de contrôle l'image de l'armada ennemie qui s'approche d'Alpha. Mais devant son équipage médusé et terrorisé, John, cette fois-ci, donne l'ordre de ne pas tirer ... et les vaisseaux ennemis disparaissent de l'écran de contrôle, un par un, ... ! On entend alors les voix de la planète dire :

(L.) "Eloignez-vous au plus vite : Primitifs instables"
"Esclaves d'émotions fugaces et vulnérables,"
"Habités par la peur, pourris par sa gangrène,"
"Vous ne savez construire : Vous nourrissez la haine !"

(E.) "Votre base lunaire n'était pas en danger !"
"Nous n'avons fait que vous montrer et vous plonger"
"En un fragment du Temps, dans les désastres et crimes"
"Noués en votre coeur par votre peur intime."

John et Héléna se retrouvent et se regardent :

(J.) "Tout devient confus et s'efface"
"Face à face, dans l'espace, qui passe ...!"

(H.) "Moi, je ne l'ai pas oublié :"
"Un monde ignorant de la peur, comme il a vibré dans mon coeur !"
"De champs de fleurs en âmes soeurs, comme il a chanté de bonheur !"
"Et vous ... l'auriez-vous oublié ... ?"

Crest, La Barbeyère, 10 mai 2002

*****

Visions esséniennes - 29

 

L'élément Lambda (les ondes de la haine)

(Evocation d'après l'épisode II/19 de Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson)

*****

Haïssez-moi, haïssez-moi, haïssez-moi ! ...

*****

Situation de l'épisode

Une vague de meurtres et de désordres s'empare de la station Alpha. Des pouvoirs extrasensoriels apparaissent chez certains - tels des médiums - pour le meilleur ou pour le pire !.

Elle s'incarne particulièrement dans un élément sensible (Caroline) qui prend le contrôle de station, prétendant en détrôner John König, qui lui aussi est prisonnier des fantômes (culpabilité ?) de son passé.

Grâce à Héléna, John en prend conscience, parvient à les dominer et ainsi à pouvoir affronter Caroline dans une scène digne du dernier acte de la Flûte Enchantée (Sarastro/John face à Caroline/Reine de la Nuit) ... Les moyens et l'épilogue sont identiques !

*****

Voici une scène où, John Koenig, soutenu par Héléna, délire au souvenir d'amis, atteints par un virus terrible, qu'il avait dû abandonner seuls, sur une planète éloignée, pour ne pas risquer de contaminer toute la population d'Alpha.

Il croit les voir devant lui, tels des fantômes.

(John) "Ils sont là, devant moi, je sens qu'ils me haïssent,"
"Me guettant, me narguant, voulant que je faiblisse !"
(Héléna) "Mais ils ne sont qu'en toi, tu dois les repousser,"
"Tu n'avais rien à te reprocher, tu le sais !"

(J.) "Sam et Tessa, j'avais une grande affection"
"Pour vous et je n'avais pas d'autre solution"
"Que de vous laisser seuls, c'était un grand malheur."
Disparaissez, vous donc, fantômes et imposteurs !"

 

 

 

 

Dans la scène suivante, Caroline a pris le poste de commandant de la station Alpha. Tout l'équipage, terrorisé, est à ses pieds.

Paraissent John et Héléna. John explique à l'équipage que Caroline haïssait ceux qu'elle a tués et qu'en les tuant, elle a pu ainsi mettre en elle le pouvoir de la force qui l'avait conduite à les détester et, se faisant ensuite haïr par tous, en pompant cette force en eux, elle s'est ainsi construit un pouvoir démesuré.

John s'adresse alors à Caroline :

(J.) Caroline, ici, personne ne vous craint,"
"Vous nous poussez à vous haïr, mais c'est en vain"
"Que vous pourriez puiser la moindre haine en nous !"
(Caroline) "Je règne sur Alpha, mettez-vous à genoux !"

...

John la regarde sans peur, sans haine, sans faiblesse et reprend la parole :

(J.) "Ici, vous n'avez plus, ni force ni pouvoir :"
"Vous les puisiez en nous, en proie au désespoir !"
(C.) "Haïssez-moi, haïssez-moi, haïssez-moi !"
(J.) "Mais non, en l'Amour seul, ici nous avons Foi !"

John regarde intensément Caroline, son regard est celui de Sarastro pour la Reine de la Nuit dans le dernier acte de la Flûte Enchantée ...

Caroline hurle : Son cri est celui de la Reine de la Nuit vaincue par Sarastro ! On pourrait entendre :

"Dort wollen wir sie überfallen, die Frömmler tilgen von den Erd' mit feuers glut und mächt'gem Schwert") ...

(Héléna) "Cette chose s'éloigne, elle n'a plus de pouvoir,"
"Nos démons ont perdu ! Et la Foi et l'Espoir"
"Reviennent parmi nous : Qui de nous ne voudrait"
"En nourrir nos cerveaux, car nos coeurs en vivraient !"

Enghien, 14 mai 2002

*****

Visions esséniennes - 31

 

 

 

 

 

 

*****

John et Héléna,
Tony et Maya :
L'espace et le temps
Sont pour vous des leurres ! ...
.....
... Dites-nous pourquoi,
Seule, en nous la Foi
Seule, est assurance,
Seule, est cohérence
De notre existence !

(DV, "Déchirure", "Un !" p. 44)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déformation spatiale
(d'après un épisode de Cosmos1999 de Gery et Sylvia Anderson)

*****

Qu'est-ce que des milliers d'années lumière pour la cohérence ?

Episode fascinant qui exprime à son paroxysme, le déchirement des êtres séparés par des forces contre lesquelles ils sont impuissants mais qui, à des années lumière les uns des autres, et avec des chances infimes de réussir, se battent pour les vaincre : leur "cohérence" sera plus forte !
"J'ai vécu sur la queue d'une comète .... " dit Maya, ... mais elle a vaincu !

... Tandis qu'un vaisseau de reconnaissance, à bord duquel se trouvent John Koenig et Tony, s'approche d'une épave, la station Alpha (l'Arche de Noé) sur laquelle sont restés Héléna et Maya (cette dernière en proie à un mystérieux délire prémonitoire) est soudain happée dans un "corridor spatial" (déformation de "l'espace temps" qu'imaginent les astrophysiciens), transportée ainsi à des milliers d'années lumière de la zone dans laquelle restent encore John et Tony et qui assistent impuissants à la disparition de leur base ...

John et Héléna (les David et Bethsabée de nos temps modernes ..) mais aussi Tony et Maya (cette dernière : être mystérieux douée de pouvoirs psychiques, ultime rescapée de Psycon, une "atlantide" astrale, passionnément éprise de Tony) sont ainsi séparés à tout jamais ... selon les ordinateurs !

Le délire de Maya devient un affreux cauchemar, elle se transforme en êtres de plus en plus dangereux qui cherchent par tous les moyens à s'échapper de la station pour venir au secours de sa planète d'origine, pense-t'on ... mais c'est bien sûr à Tony qu'elle veut porter secours, car elle sait qu'il a désespérément besoin d'elle pour résoudre avec John les équations hallucinantes qui leur permettraient de retrouver leur chemin ...

Héléna lutte aussi de toutes ses forces pour sauver Maya que ses transfomations successives mettent en danger de mort, et qui mettent aussi la station en péril ... Car son intuition lui dicte, bien sûr, que sauver Maya, c'est sauver aussi John, qui lui seul serait capable de sauver la station menacée par le délire de Maya ...

Situation intense de ces couples séparés par des milliers d'années lumière, qui ne peuvent survivre que par leur complémentarité et les liens qui les unissent ...

*****

Visions esséniennes - 33

Quel Dieu ?

*****

"Déclinaison essénienne" (*)
sur un texte du Père Paul-Maurice Dupont (**) :
"Dieu connu, Dieu méconnu, Dieu inconnu"

*****

Projection

Inconnu

Méconnu

Connu

Langage

Mystérieux

Incarné

Religieux

Caché

Révélé

Imposé

Etre

Ame

Corps

Substance

Lumière

Pensée

Poussière

Feu

Eau

Terre

Immanent

Transcendant

Causal

Psycho -

Inconscient

Subconscient

Conscient

Physiologie

Mental

Spirituel

Historique

Focal

Horizontal

Vertical

Temps

Intemporel

Eschatologique

Temporel

Espace

Ether

Energie

Matière

Manifestation

Esprit

Fils

Père

Dieu toujours : Vivant, Unique !

Bruxelles, 5 décembre 2002

(*) ou "Séfirothique", source toujours inépuisable de méditation ... peut-être, aussi "Bishma" - "Les 5 Pandava" - Krishna" ("A l' écoute du Mahabharata", pages 71-79) .. et bien d'autres, que chacun "déclinera" selon ses convictions et sa vision !

(**) A un ami de "toujours" !

QUEL DIEU ?

Je propose 3 regards , 3 façons de donner sens au mot : " Dieu "

1. Le Dieu très connu Le regard du scientifique et du socio-psychologue

Débat entre la raison scientifique (lois physiques, hypothèses, relation cause à effet) d’une part et d’autre modes de connaissance plus intuitives que le raisonnement pur et la démonstration en des domaines qui échappent à l’observation. Mais aussi débat sur l’image que l’on se fait de " Dieu ".

Par exemple : pour moi, Dieu intervient-il dans le détail du fonctionnement du monde ?

Si " oui " c’est le " Dieu des religions classiques " = le " Dieu très (trop) connu ". Tout puissant. Le Dieu de l’orage, le Dieu des 7 jours de la création, le Dieu manipulateur, interventionniste de l’extérieur, d’en haut purement transcendant. Le Dieu " tribal " du sacré et du sacrifice, relayé par les institutions religieuses qui croient profiter de ce renfort de leur pouvoir Cf Condamnation de Galilée

Cette image de Dieu continue à fonctionner dans les mentalités et c’est aussi pourquoi toute idée de Dieu est totalement rejetée par beaucoup d’esprits scientifiques. Cf depuis Spinoza, Kant , A.Comte, etc…

Il a fallu deux ou trois siècles pour que la théologie chrétienne intègre le regard scientifique moderne (CF Bonhoeffer 1940) et mette en question ce " Dieu trop connu " sans exclure les autres dimensions humaines (Besoin de sens, de signes, de symboles…)

Le Dieu méconnu. Le regard évangélique 

Ici commence la vraie question pour un chrétien.

Quel est le Dieu de Jésus ? Dieu spécifique, original, surprenant pour les mentalités religieuses. Comment le chercher avec nos yeux d’aujourd’hui ?

Le Dieu de Jésus est encore après 20 siècles pour beaucoup un " Dieu méconnu " parce que toujours regardé à travers le Dieu très connu ci-dessus. L’instinct religieux est demeuré très fort et les textes même des évangiles et de la tradition chrétienne en sont un partie imprégnés. Pour les décanter, il faut les lire dans leur ensemble et replacer certains passages encore " magiques " dans la simplicité Fond Humain basique (Humanité de Jésus). Il faut entrer dans la dynamique du message de Jésus, pour saisir combien il est révolutionnaire et " anti-religieux !

Le Dieu de Jésus, en effet, est Père, c à dire qu’il diffuse l’être, l’exister ,l’"existence, la VIE plénière, non seulement comme origine " créateur " puissant, mais, paradoxalement, comme éducateur par son exemple de " serviteur " tout faible et partageant le destin des tout-faibles pour le faire " aboutir " comme " sauveur " conduisant , hors histoire, à une Vie accomplie. (résurrection = le grain qui passe par la " décomposition " pour aboutir dans le fruit).

Jésus martyrisé est solidaire de tous les écrasés et il est " passage " en sa personne toute entière dans un mode vie " autre ".

(Si j’ose suggérer cela à quelqu’un qui a connu cette horreur, cf Auschwitz : l’enfant pendu ; " Où est Dieu ? " demande un témoin   " Il est dans cet enfant qui déjà il vit en plénitude " , répond le croyant déporté). Bien sur une telle vision de Dieu ne redonne pas cette vie mortelle à l’enfant, ni ne justifie le bourreau, mais elle donne sens et force à une lutte implacable contre ce bourreau. (Aujourd’hui, le nouveau bourreau se nomme : l’ultra-libéralisme sauvage et les suppliciés : des milliards d'êtres sous-humanisés )

Pour que cette efficacité fonctionne, au centre de son action-message, Jésus place la CONVERSION INTERIEURE. Le Dieu de Jésus n’intervient plus de l’extérieur. Il ne défend pas l’enfant déporté, ni ne décrucifie Jésus. Mais il " pénètre " les cœurs, dans une " immanence " mystérieuse . IL agit en sollicitant de l’intérieur des humains totalement libres. En entrant lui-même dans la mort, il entraîne dans la Vie.

Ce qui ne veut pas dire qu’il est " éthéré ", ni abstrait, ni passif devant le " mal ". Non un personnage nommé " démon ", mais l’homme inachevé, en devenir, chercheur, tâtonnant, pas forcément culpabilisable comme " pécheur "). L’évangile a été dans l’histoire et est, un ferment de transformation concrète des situations humaines. Pour le regard croyant, il ébauche concrètement un monde en voie de transformation et donc suscite des engagements pratiques pour un monde moins inhumain. Il a besoin des hommes, y compris d’un minimum de " communion organisée " (Associations diverses, églises notamment, à ne pas identifier avec clergé…)

Mais, comme le Dieu de Jésus, cela est discret, inachevé et, de toute façon, cela passe à travers le changement du cœur des individus et des groupes humains…Ce n’est pas " produit " par les gri-gri ou tout autre truc extérieur. (Cf Jésus vitupérant contre la magie légale des pharisiens anti-humains. Ou déclarant que le vrai temple n’est plus en pierre, mais fait de personnes et de relations humaines. )

Evidemment, pour adhérer à ce Dieu de Jésus, encore trop " Dieu méconnu ", il faut un acte de foi qui sorte du religieux classique, au besoin le critique et en tout cas le dépasse infiniment. Chacun est invité à se positionner librement. Mais dans cette lutte pour la recherche du Sens, on doit éviter le contre sens, de se positionner face à l’autre le " Dieu trop connu " des religions qui n’est que très partiellement celui de l’évangile. Ne pas se tromper d’ennemi divin !

3/ Le Dieu inconnu Le regard du chercheur (de Sens) :.

De toute façon, en amont de tout cela, il y a le " Dieu Inconnu " curieusement enraciné dans le fond humain comme un Mystère absolu dont on ne peut rien dire sinon qu’on se heurte à lui, comme à une question viscérale quasi impossible à éliminer totalement dans le cours d’une vie, et d’une période culturelle.

Reconnaître à la fois ce " réel divin " et son caractère presque inaccessible n’est pas irrationnel, mais cela exige beaucoup de modestie dans la façon de le définir avec des mots, même ceux de l’Evangile et de l’histoire religieuse (dogmes). Cela élimine totalement qu’on puisse le manipuler avec des choses et pratiques magiques ou non .

Les chrétiens, comme tous les autres, doivent constamment se souvenir que le Dieu de Jésus est connu, commenté, décrit, à travers leurs seuls mots humains. La communication avec Lui (" révélation " dit-on) est soumise à nos instruments humains. Au lieu de dire péremptoirement " Dieu est, Il fait, ceci ou cela ", il faudrait toujours dire, ou au moins sous -entendre,  " nous pensons que Dieu …etc … " ( et cela vaut aussi pour ce texte en " 3 regards " !!! )

Comme disait St Paul à Athènes : Le " Dieu inconnu " que vous cherchez, le voici ", c’est le Dieu de Jésus, surprenant, paradoxal, connu uniquement par l’événement-Jésus, la vie de Jésus. Je le propose à votre recherche sincère, sans prétendre l’imposer à votre assentiment…

La démarche évangélique proprement dite, ne devrait jamais commencer par les dogmes et les pratiques " sacramentelles " (souvent mal comprises comme plus ou moins " magiques "), ni même la morale (à ne pas confondre avec les interdits de base et les bons usages)  ; mais , une fois amorcée par l’annonce de l’évènement Jésus et le témoignage vécu des croyants-selon-l’évangile , elle devrait partir de la vie, de nos réalités quotidiennes, interrogées en profondeur dans leur fond humain et traduites en questions humaines .

… Et …pourquoi pas ? un 4ème regard : Le dieu sans Dieu …  " pure fonction sociale,  monothéisme athée " à la sauce Debray qui rêve d’emplâtre contre la fracture sociale ?!

Ces images de Dieu cohabitent sans doute en chaque chrétien. L’important est de les identifier et de les mettre à leur place dans l’ordre inverse de ci-dessus : 1°/ Dieu inconnu. (presque universel) ; 2°/ Dieu de Jésus Christ et , enfin 3°/, par compassion pour la faiblesse humaine ( !) Dieu très connu (monothée, voire athée).

"Lettre à un ami , survivant du Camp de Dora".

Père Paul-Maurice Dupont, le 11/11/02"

 

 

 

Aux portes du Zanskar...

(Photo DV)

(Photo Florence Valentin)

 

 

Sur les pentes des Himalayas ...

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant... "Aumone d'un regard" (p. 1) - Aperçu, au loin... "Illusion ?" (p. 4) !" - Vers les sommets... "Aux portes du Zanskar ..." (p. 5) - C'est bien là... Jetsün Milarepa "I La Vision" (p. 7) - "II - La solitude" (p. 9)(pages 11 et 12 libres) - Visions tantriques... "Dis à ton frère en Christ" (p. 13) - "Bonnets jaunes et bonnets rouges" (p. 14) - "Contradiction" (p. 15) - "Des vertus et des vices" (p. 16) - Retour sur terre... "Le chandail dérobé" (p. 17j) Mais l'âme y demeure t'elle ? "Fantasme" (p. 19) "Taj Mahal" (p. 20) - Epilogue "Remerciements ..." (p. 22) - Traversée du Changtang et du Rupshu (Laddakh) - "Le Moment" (p. 26) "La Sérénité" (p. 28) "L'Absent" (p. 30) "Nomade" (p. 32) "Portraits (Stéphane)" (p. 35) "Portraits (Shana)" (p. 36) "Tatopani" (p.36a) "Temple Bahaï du Lotus" (p. 36) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal) "Merci, Hélène !" (p. 86a) "Ces drapeaux de couleur !" (p.86e)

A tâtons, en montant...

 

 

 

Aumône d'un regard !

*****

Quand la pluie étalant ses immenses traînées,
D'une vaste prison imite les barreaux...

("Spleen", Baudelaire)

*****

Une femme et un enfant au campement de nomades de Rajum Karu (4950 m) Rupshu, laddakh, Inde
(photo dv)

*****

 

Sur les pentes des Himalayas – 2

 

 

Une femme tendait
La main et son enfant...
Qui donnait ? Recevait ?
Pleurait ? Faisait semblant ?

Ce regard est-il sien ?
Son regard est-il Tien ?
N'est-il rien ? Est-il lien,
Entre le Tien, le mien ?

Il pleure en moi, enfin,
Il souffre en moi, enfin,
Il cherche en moi, enfin,
Il ouvre en moi, enfin,

Ce regard de douleur,
De combat et de peur,
De vide et de ferveur,
De Foi, et de grandeur,

Un jour plus sombre encore,
Un jour plus froid encore,
Un jour plus vide encore,
Un jour plus seul, encore...

C'est le Tien, il me glace,
Il m'attire, il me chasse,
Loin de Toi, de Ta Grâce,
Près de Toi, il m'efface !

Delhi, 3 août 2003

*****

Aperçu, au loin...

 

" ...Entouré de drapeaux, flottant, priant, rêvant ..."
(Drapeaux de prières au col du Rothang, 3978 m)

"... Au loin les chaînes des pics himalayens ..."
(Photos DV)

Sur les pentes des Himalayas - 4

 

 

Illusion ?

"A Binod, un frère,
Qui nous enseigna
Les profonds mystères
Des Himalayas !"

*****

"Souvent, sur la montagne …"
(Alphonse de Lamartine, le Lac)

*****

Un jour sur le Rothang, à l'ombre d'un shorten,
Entouré de drapeaux, flottant, priant, rêvant...
J'élevais, incertain, mon regard sur les chaînes
Des pics himalayens, en écoutant le vent.

En bas, grondait du corps, l'impermanente ronde,
Serpentant, s'enfonçant en un réel obscur...
Là, le coeur apaisé puisait en l'eau profonde,
Et la Pensée du soir s'élevait dans l'Azur.

Dans cette illusion, mon âme transparente
Eprouvait consciemment la douleur et l'espoir,
Je marchais sur la Terre, en la Pensée vivante, (*)
Aimant, priant, rêvant, mais sans jamais savoir !

Rothang La, 6 août 2003

*****

(*) Zoroastre (660 BC),"La Foi, ou la Bonne Pensée" dans l'Avesta

Vers les sommets...

Aux portes du Zanskar
(En montant le Shingo La*, 5095 m)

*****

"Aux portes du paradis
Yudishthira marchait, suivi d'un chien
Qu'il ne connaissait pas !"

(Mahabharata, Livre XVIII)

"Attache tes regards, aussi, sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin... !"

(Jules Vinard, le Sentier, "Par les Sommets, vers l'Au-delà, @Fischbacher, 1912)

*****

Il marchait près de moi,
Etait-il ombre ou rêve ?
Attache, erreur ou sève,
Pensée, lumière ou choix ?

Il marchait devant moi
Quand j'écoutais sa voix,
Mais il n'était plus là
Quand j'écartais mes pas

De la Voie, de la trace,
Qu'il montrait dans l'espace,
Effaçant à ma place,
La colère et la glace.

Il était permanence,
Indifférence, absence,
Errance en mon esprit,
Mais cohérence et danse
Et présence en ma Vie !

*****

Sur les pentes des Himalayas - 6

 

 

 

 

Un jour, Yudishthira (*),
Dans ces contrées, peut-être,
Survivant du combat
Qui détruisait les êtres,

Marchait, suivi d'un chien,
Qui ne le quittait pas :
Il recherchait les siens
Partis dans l'Au-delà.

A la porte du ciel,
Un dieu lui demanda,
S'il était essentiel
De garder ce chien là !

Bien sûr, il insista
Et retrouva ses frères
Car ce chien, sur ses pas,
Etait Indra (*), son père !

*****

Aux portes du Zanskar
Il était toujours là,
Il marchait à l'écart
Et je cherchais ses pas !

Shingo la, 10 août 2003

*****

(*) Indra, expression du Dharma et de la Pensée, ... entre autres. Père de Yudhisthira (frère aîné des Pandava).

 

C'est bien là !...

 

Jetsün-Kabum Milarepa

 

I - La vision

*****

("Le rêve de Milarepa" Transcription versifiée d'après la traduction du tibétain du Lama Kazi Dawa-Samdup et le texte français en prose de Roland Ryser aux éditions Maisonneuve - pages 192 et 193)

*****

Dans les régions du Nord, où l'immensité règne,
Je rêvais qu'il était une vaste montagne
Dont le sommet neigeux, montait, touchait le ciel.
Tout autour de la cime, tournaient lune et soleil
Dont les puissants rayons illuminaient les cieux.
La base de ce mont couvrait ainsi les lieux
D'où, sur quatre côtés, coulaient intarissables
Quatre fleuves étanchant la soif de nos semblables.
Leurs eaux se déversaient dans la mer éblouie
Arrosant sur leurs rives les fleurs épanouies...
Tel figurait son rêve, Jetsün Milarepa
A son guru sur terre, à l'éternel Bouddha !

Dressé à l'Orient, glorieux et puissant,
Un pilier s'élevait : Un lion y rampait,
Quatre pattes étalées en labouraient les flancs
Ses yeux étaient levés et regardaient les cieux
Car le lion était libre et traversait les monts
Tel racontait son rêve, Jetsün Milarepa
A son guru mortel, à l'éternel Bouddha !

 

Sur les pentes des Himalayas - 8

 

 

 

Rugissante au sommet d'un pic méridional,
Une tigresse errait, superbe et sans rivale
Ses raies étaient marquées, triples et noir d'ébène,
Et de ses quatre pattes, enfoncées dans la jungle,
Labourait puissamment les forêts et les plaines.
Tel figurait son rêve, Jetsün Milarepa
A son guru sur terre, à l'éternel Bouddha !

*****

Sur un autre pilier, dressé à l'Occident,
Un aigle en son essor, serrait, perçait l'espace.
Les yeux fixés au ciel, étalant largement
Les ailes, il s'éleva, haut dans l'Azur, qu'il enlace.
Tel racontait son rêve, Jetsün Milarepa
A son guru mortel, à l'éternel Bouddha !

Et au Septentrion, planait audacieux,
Un vautour au-dessus d'un roc majestueux.
Ses ailes de rapace étalées largement,
Je vis qu'il abritait, dans les escarpements,
Un petit dans son nid, couvert de plumes. En haut
Les cieux étaient remplis de plus petits oiseaux.
Alors tournant les yeux, vers eux, il s'éleva
Vers les hautes régions du rêve et du Bouddha
Tel figurait son rêve, Jetsün Milarepa
A son guru sur terre, à l'éternel Bouddha !

En avion, entre Paris et Delhi, 2 août 2003

*****

 

Milarepa

II - Méditation dans la solitude

*****

("Le rêve de Milarepa" Transcription versifiée d'après la traduction du tibétain du Lama Kazi Dawa-Samdup et le texte français en prose de Roland Ryser aux éditions Maisonneuve - pages 252 et 253)

*****

Ma joie est ignorée et j'ai fui mes parents
Ma douleur est voilée, même aux yeux des méchants,
Et si je meurs ainsi dans cette plénitude,
Heureux serais-je, moi, mystique et solitude !

Ma mort est oubliée, je ne suis qu'un roseau,
Et mon corps est pourri, ignoré des oiseaux.
Et si je meurs ainsi dans cette plénitude,
Heureux serais-je, enfin, mystique et solitude !

Ma chair est putréfiée et sucée par les mouches,
Mes muscles sont dissous et rongés sur ma couche
Et si je meurs ainsi dans cette plénitude,
Heureux serais-je, moi, mystique et solitude !

Aucune empreinte d'homme, à ma porte, ou de cairn,
Ni de trace de sang ne marque ma caverne.
Et si je meurs ainsi dans cette plénitude,
Heureux serais-je, enfin, mystique et solitude !

Nul ne viendra jamais pour apprêter mon corps,
Nul ne viendra jamais, veiller, pleurer ma mort.
Et si je meurs ainsi dans cette plénitude,
Heureux serais-je, moi, mystique et solitude !

Nul ne demandera où je m'en suis allé,
Nul ne pourra marquer l'endroit où je vivais.
Et si je meurs ainsi dans cette plénitude,
Heureux serais-je, enfin, mystique et solitude !

Sur les pentes des Himalayas - 10

Et que cette prière, illuminant ma mort,
Dans ce désert aride et cette plénitude
Porte ses fruits et soit exaucée, je l'implore !
Car heureux je mourrai, mystique et solitude.

En avion, entre Paris et Delhi, 2 août 2003

*****

Jetsün-Kabum Milarepa
(Bronze et cuivre acquis au "Lhasa Art Palace" de Leh (Laddakh)
(Photo DV)

 

Visions tantriques...

 

 

I - Dis à ton frère en Christ
(en écoutant les psalmodies des moines de Lamayuru)

*****

Dis à ton frère en Christ
Que la Beauté sur Terre,
Que la Durée, n'existe
Qu'en la Foi, l'éphémère !

Dis à ton frère en Christ
Que la Vie sur la Terre,
Que la Pensée n'existe
Qu'en la Foi, la prière !

Dis à ton frère en Christ
Que la peur, que la haine,
En lui, jamais n'existe
Qu'en son esprit qu'enchaîne

L'envie, la possession,
Du vide : Illusion,
Matière et inventions
Sans rime et sans raison !

Dis à ton frère en Christ
Que l'Amour préexiste.
De tout Temps, il insiste,
En lui, à l'improviste !

Monastère de Lamayuru, Laddakh, 18 août 2003

*****

Sur les pentes des Himalayas - 14

 

 

 

 

II - Bonnets jaunes et bonnets rouges...
(Contine très impertinente
mais avec l'assentiment tacite
des grands Bouddha
dorés et peinturlurés)

*****

Bonnets jaunes et bonnets rouges :
C'est l'Himalaya qui bouge !
Bonnets blancs et blancs bonnets,
Mais fait donc ce qu'il te plaît !

Bonnets jaunes et bonnets rouges :
Illusion, rien ne bouge !
Bonnets blancs et blancs bonnets,
Et pourtant la Vie renaît !

Monastère de Stoch, Laddakh, 19 août 2003

*****

 

Visions tantriques...

 

 

 

 

III - Contradiction

*****

Dieu est Un, et l'homme est tout :
Il s'incarne ou s'écarte,
Il m'anime ou me rend fou,
L'un et l'autre.. mais qu'importe !

Dieu est Un, l'homme est un rêve,
Il est contradiction.
En haut, il pense, il s'élève...
En bas... crucifixion

En un corps imaginaire
De statues et de matière
Qu'il invente et qu'il adore.
Et pourtant... Il rêve encore !

Monastères de Spituk et Hemis, Laddakh, 20 août 2003

*****

 

 

 

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 16

 

 

 

 

IV - Les vertus et les vices

(roue de la vie à Thickse)

*****

Pouvoir, oppression et richesse,
Désir, égoïsme, ignorance,
Sont-elles causes ou conséquences
Ou source en mon coeur de tristesse ?

Si Bouddha revenait, à lui,
Souffrirait-il, ouvrirait-il,
Ces monastères enfouis
Sous les ors et les portraits futiles ?

Mais s'il revenait, sans doute,
Aimerait-il ce moine obscur,
Souriant, priant, à l'écoute,
De la souffrance en un coeur pur !

Monastères de Thickse et Hemis, Laddakh, 20 août 2003

*****

 

Retour sur terre...

 

Le chandail dérobé

*****

Etait-il là, en laine
Cachemire, angora ?
Etait-il en la peine
D'un Laddhaki, là bas ?
Etait-il en la chaîne
Entre sa croix et moi ?

Mais il n'était plus là
Sur la commode en bois
Où je l'avais posé
Sûrement ce matin !
Quelqu'un avait osé
Commettre ce larcin !

Etait-ce Garuda (*) ?
Ou bien Milarepa,
Me rappelant par là,
Que nul ne peux, sur terre
Partir en l'Au-delà,
S'il ne pense à son frère

Crucifié, sans voix,
Qu'un hasard a mis là...
... Réparant, restaurant
En mon coeur ignorant,
La Beauté du Dharma !

Hôtel à Leh, Laddakh, 21 août 2003

*****

(*) Vishnou

Sur les pentes des Himalayas - 18

 

Paysan à Kargyat

(Photo Florence Valentin)

 

Mais l'âme y demeure-t'elle ?.

 

Fantasme ?

*****

"... C'est l'essaim des Djinns qui passe
Et tourbillonne en sifflant...
... De leurs ailes lointaines
Le battement décroît..."

(Victor Hugo, "Les Djinns", Orientales)

*****

Fantasme dans le ciel :
Etrange sentinelle
Arrachée au Réel,
Dans les coeurs, les ruelles

De l'Incertain qui rêve
Au souffle qui l'entraîne
Bien loin, bien loin, sans trêve,
Dans l'espoir, dans l'arêne

Des passions lointaines.
Il entrevoit alors
Le fantasme, ou la mort,
Qui va briser sa chaîne

Et concentrer son être
Vers l'Absolu : Atteindre
A l'Impossible ! Etreindre !
Ou bien, seul, disparaître !

En bavardant, dans l'autocar, entre Delhi et Agra, 21 août 2003

*****

 

Sur les pentes des Himalayas - 20

 

Taj Mahal
(... En l'essence de l' absence qu'il encense...)

*****

Taj Mahal
Ou Graal,
Idéal
Ou focale

De l'Esprit
Qui poursuit
Dans la nuit
L'infini...

Il effleure
En ses pleurs
Il efface
En l'espace,

Il approche
En ses proches,
Le lointain
Qu'il étreint

Dans le vide
Et les rides,
En l'essence
De l'absence
Qu'il encense !

Taj Mahal, Agra, 21 août 2003

*****

 

Sur les pentes des Himalayas - 21

*****

Taj Mahal

(Photo DV)

*****

Epilogue...

Remerciements !

*****

A mes vaillants compagnons : A Binod,
aux deux Corinne, Céline, Odile, Laurent, Martine et André,
Marie et Françis, Liliane et Dominique, Annick et Jean-Yves, et Florence.

Alias... Krishna, Rhadaï, Draupadi, Devaki, Ganga, Amba, Hidimba, Sarasvati,
Kunti et Madri, Bishma, Yudishthira, Bhîmasena, Arjuna et Nakula ...

(Leur serviteur, Jetsün-Kabum Milarepa)

*****

Ils étaient valeureux,
Krishna (*) les conduisait.
Dans le rêve ils puisaient
Le besoin d'être heureux !

Fuyant les certitudes,
Les regrets, l'habitude,
Car en eux l'altitude
Ouvrait la plénitude !

Partis de New Delhi,
Passant par Manali,
Ils montèrent au Rothang
Sur leurs chevaux mustang.

Au loin fuyaient les chaines
Des pics himalayens
Dont la vision enchaîne
Le regard incertain.

Alors ils dévalèrent
Dans le vent, la poussière,
Pentes et flancs ingrats
Des rives du Changra.

 

 

 

 

Après Koksar, Ganda,
Remontant le Bhaga
A Darsha arrivèrent
Aux pied des cieux : La Terre !

Vers les dieux, la Lumière,
Leurs regards éblouis
Volaient, cherchant leur frères,
Le long du Baraï !

A Jankar ils entrèrent
Dans l'Azur, la prière,
Ils montaient au delà
Du rêve, au Shingo La !

Les portes du Zanskar,
Alors, s'ouvraient en eux,
Dans l'air devenu rare
Ils embrasaient les cieux !

Leur coeur était nomade,
Leur âme était immense !
De cascade en cascade,
Ils plongeaient dans l'errance,

Tout en bas, dans la plaine,
Dans la Vie qui bourgeonne
Dans les eaux, dans l'haleine
Du mont Gamburanjon.

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 24

 

Souvenirs des glaciers, des vents, des avalanches,
Le Kargyat naissant coulait en nappes blanches,
Irriguant Raïta dont la ferveur étanche
Les jardins, vergers, qui sur ses flots s'épanchent.

A Phuktal, à Barden, hors du temps, ils prièrent
Avant que d'affronter, le réel, l'éphémère
Dans les gorges sévères du Tsarap à Nyuru
D'où la Pensée s'arrache, en vagues, à son courroux !

Et tandis qu'ils priaient dans la clarté suprême,
Le Tsarap bondissait sur les blocs ardoisés,
Ils virent sur les flots leurs ombres entrecroisées
Projetées à jamais vers les contrées extrèmes.

C'est alors que sur eux, fondit la caravanne,
Des yacks, des Gandarva (**), des mulets et des ânes.
Dans cet instant critique, un Vayou (**) ombrageux,
Entraîna dans sa course un guerrier valeureux.

Mais Arjuna veillait, et décochant ses flèches,
Arrêta sur le champ le Gandarva revêche !
Ils terminèrent ainsi, OM mani padme HUM ! (****)
Leur périple effréné de Darsha à Padum !

(DV, Traversée du Zanskar du 7 au 16 août 2003)

*****

(*) Incarnation de Vishnou, luttant aux côtés des Pandavas dans le Mahabharata.
(**) Mi dieux, mi bêtes
(***) Pandava, fils d'Indra, l'archer merveilleux.
(****) Le Bonheur est dans le Lotus (coeur de la vision tantrique)

 

Traversée du Changtang et du Rupshu
(Laddakh, Inde)

 

 

*****

Chaktsang La (5200 m)

(Photo Florence Valentin)

*****

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 26

 

 

Le Moment

*****

Isolé, hors du temps,
C'est l'Instant que j'entends
Sourdement dans l'Etant :
C'est l'Absent que j'attends.

Il est source et s'écoule
Sobrement dans le moule
Du passé qui déroule,
Le moment dans la foule

Egarée qui s'amasse
Dans les temples et chasse
Le présent qui s'efface
Dans le moment qui passe.

Statues, religions,
Ors et possessions :
Ouvrez-vous la Pensée,
Le moment, l'insensé ?

Temples de Spituk et de Phyang, Ladakh, Inde
4 août 2004

*****

 

Traversée du Changtang et du Rupshu

 

 

 

 

*****

Les vallées de la Marka
(Photo DV)

*****

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 28

 

La Sérénité

*****

Près de Leh, isolée
Sur le flanc de vallées
Des années écoulées,
Elle était exilée
Dans les bras désolés
Des pensées envolées.

Elle avait fui les hommes
Qui voulaient que l'on nomme
Le Temps, l'avenir, comme
Une entité, en somme !

Ils croyaient que la Terre,
L'infini le mystère,
Avaient besoin de nerfs,
De cris, de savoir-faire !

Ils craignaient d'irriter
L'Obscur : Divinité
Qu'ils avaient invitée
A bénir leurs cités.

Las, ils avaient quitté
L'Air Pur, réalité
De toujours, habitée
Par la Sérénité !

Mathoo et Stakna, Changtang et Lalung La, Ladakh, Inde
5 au 8 août 2004

*****

 

Traversée du Changtang et du Rupshu

 

 

 

*****

Entre le Kyamayuri La et le Gyama Sumgo La, au Rupshu

(Photo DV)

*****

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 30

 

 

 

 

L'Absent

*****

Dans la nuit, d ans le rêve, il est là, il attend.
Dans le jour indolent, il s'éloigne, un moment.
Dans l'instant, insolent, il revient, violent.
Dans l'espoir imprudent, il prend place en pleurant.

Il est source et néant, il est vide et tourment,
Il est fleur et bourgeon, il est suc et ferment,
Il est désert et vent, il est roc et torrent,
Expulsant le présent, car il est hors du temps !

Leh, Ladakh, Inde, 22 août 2004

*****

 

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 31
(Traversée du Changtang et du Rupshu)

 

 

*****

Rajung Karu (4840 m)

(Photo DV)

*****

 

 

 

 

Nomade

(Aux nomades du Changtang et du Rupshu, à leur accueil si chaleureux… !)

*****

(*) "En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
(L'être créé) Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ;
Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey, 1855.

*****

En des temps dont, parfois, nous gardons la mémoire,
L'Être créé vibrait de chaleur et d'espoir :
Son corps était taillé dans l'onyx et le jade
Son cœur était brûlant, son âme était nomade !

Sur les massifs neigeux, que l'envie escalade,
Dans les torrents glacés, de cascade en cascade,
Le rêve se forgeait, puissant, consolateur,
Rendant au Créateur, son Être et sa grandeur !

Mais un jour, dans l'Eden, l'hyménée s'arrêta.
Dans l'ombre du créé, un démon emprunta
La forme et l'apparence, insensées, qu'il nomma :
Matière ! l'Obscur, ainsi produit, germa.

Le rêve était chassé, sans objet, sédentaire :
Il était, désormais, étranger sur la Terre.
Par moment, cependant, nous rêvons au mystère
De ce peuple nomade, exclu mais solidaire

Dont le regard perçant, profond, visionnaire,
Nous semble préserver un rayon, un éclair
De la Pensée vivante, issue du Créateur,
Qui nous dit que le rêve est nomade en nos cœurs !

Lalung, Rajung Karu et Spangchen : Changtang, Rupshu, Ladakh, Inde
10 au 19 août 2004

*****

 

Traversée du Changtang et du Rupshu

Lalung (4840 m)

Tsoogra (4410 m)

Sur les pentes de Himalayas - 34

Rajung Karu (4865 m)

Spangchen (4650 m)

 

Traversée du Changtang et du Rupshu

 

 

 

Portraits (I)

(Aux êtres nomades, de nos jours et de toujours…)

*****

Stéphane

*****

Yeux malicieux, lunettes fines,
il apparut, son sac sur le dos
(vingt cing kilos !) et sa bonne mine :
Ça suffisait, avec un peu d'eau !

Pendant trois mois, courant le Laddakh,
Allant, venant, sur les pas des yaks,
Il nous conta, sur les bords d'un lac,
A quinze mil pieds, sa vie en vrac :

Il lui fallut trois années complètes,
De Genève en Chine, à bicyclette,
Mais aussi, avoua en cachette,
Qu'il rêvait de fromage à raclette !

Nuruchan, Rupshu, Laddakh, Inde
19 août 2004

*****

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 36

 

 

 

Portraits (II)

(Aux êtres nomades, de nos jours et de toujours…)

*****

Shana

*****

Impromptues, improvisées,
Nos routes se sont croisées
A Spangchen, Kargyatze,
Lungmochey… Elle puisait

L'envie, le rêve, on ne sait !
Sur les chemins insensés
De la passion tracée
Par l'espace en la Pensée.

De sa Finlande natale
Aux infinis du mental,
Chorégraphe et bacchanale :
C'était la Vie en cavale !

Korzoc, Tsomoriri, Rupshu, Ladakh, Inde
20 août 2004

*****

 

 

 

Sur les pentes de Himalayas - 36a

 

*****

Lys Mortagon

(Photo Marie-Françoise Desnous et Jean-François Deshayes)

*****

 

Sur les pentes de Himalayas - 36b

 

 

Portraits (III)

(Aux êtres nomades, de nos jours et de toujours…)

*****

Tatopani

*****

Tantôt Tatopani, (*)
Tantôt catimini,
Elle aimait le soleil
Des phosphores (**) en éveil.

De sommets en sommets,
Son esprit s'envolait,
Sans lien, sans retenue,
Vers la cime inconnue

D'où l'âme à tire d'aile
S'en va et, pêle-mêle,
Chante et danse avec elle,
Au-delà du Réel !

Crête de Couspeau, Baronnies,
12 juillet 2005

*****

 

(*) Source chaude en Népalais
(**)"J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs"
(Arthur Rimbaud, Le bateau ivre)

Traversée du Changtang et du Rupshu

 

 

 

*****

Le Temple du Lotus à New-Delhi (Inde)

(Photo DV)

*****

 

 

 

Sur les pentes des Himalayas - 38

 

Temple du Lotus
(En méditant dans le temple Bahaï de New Delhi)

*****

Enceinte vide et source,
Infini courbe, audace,
Impermanence et course
Intemporelle, espace…

Attente et passion,
Entente et mission,
Souffrance, affliction,
Terre, implication,

Sont là, et bien présents,
Pour invoquer l'Absent
Des temples impuissants,
Des cœurs évanescents…

Exception ? Assise
De la Sion promise ?
Effaçant les sottises
Des religions admises ?

Delhi, 24 août 2004, v2

*****

 

 

 

 

 

Traversée du Langtang et de l'Helambu

*****

… Un jour, Yudishthira,
Dans ces contrées, peut-être,
Survivant du combat
Qui détruisit les êtres,

Marchait, suivi d'un chien,
Qui ne le quittait pas :
Il recherchait les siens
Partis dans l'Au-delà.

******

Descente de l'Helambu de Gosainkund (4600 m, au fond) à Tharepati
(photo DV)

*****

… A la porte du ciel,
Un dieu lui demanda,
S'il était essentiel
De garder ce chien là !

Bien sûr, il insista
Et retrouva ses frères
Car ce chien, sur ses pas,
Etait Indra (*), son père !…

(Mahabharata, Livre XVIII)

"Aux portes du Zanskar (extraits)
dv, En montant le Shingo la, 10 août 2003

Sur les pentes des Himalaya ! - 38b

 

"Merci Hélène !"
(Trek du Langtang et de l'Helambu au Népal
du 10 au 27 novembre 2007)

*****

Descendant l'Helambu
De Gosainkund aux plaines
Karna, Bîma, pour nous,
Portaient fardeaux et peine.

Comme un jour Arjuna,
Inspiré par Krishna,
Guida les Pandavas
Au Mahabhatata,

Sous le regard d'Hélène,
Attentif, enjoué,
Marchions à perdre haleine
Par les monts et vallées.

Merci, merci, Hélène
Pour ce trek étonnant,
Dont nos pensées égrènent
Les jours éblouissants ! (*)

Aéroport de Bharain, 26 novembre 2007

*****

En remerciement à notre admirable et efficace accompagnatrice - Héhène, à nos valeureux et chaleureux Sirdars, Cook, Sherpas et porteurs - Dhan Bhadur Karki (DB), Ningnurl (NG), Perem Mager (Prim), Man Bhadur Tamaing (MB), Kirisma, Bim Tamaing, Nima, Karna, Bala (BK), Ghinga, et aux courageux trekistes - Christian et Josyane, Fanny, Houria, Marie-Anne, Nathalie, , Pierre, Sylvie-Anne et Gaële. Florence et Daniel.

(*) "Que l'amitié enchaîne nos cœurs reconnaissants" ad libidum

Sur les pentes des Himalaya ! - 38c

Sous le regard d'Hélène, attentif, enjoué…

Bîma, Karna, pour nous, portaient fardeaux et peine

Sur les pentes des Himalaya ! - 38d

Conduit par Arjuna, Inspiré par Krisjna

Marchions à perdre haleine, par les monts et vallées !

 

Sur les pentes des Himalaya ! - 38e

"Ces drapeaux de couleur"

*****

Douce couleur d'oriental saphir,
par-accueillie en la sérénité
du plein ciel, pur jusques au Cristallin,
rendit à mes yeux las, paix et délice…

(Dante, "Divine comédie", Purgatoire, chant I/13-16
Traduction d'André Pézard, Gallimard, 1965)

*****

Descente de Gosain kund à Phedi, Helambu, Népal
(photo dv)

*****

Seigneur, incarne en moi, ces drapeaux de couleur,
De rubis, de saphirs, d'émeraude et de pleurs,
Ces arcs-en-ciel tendus entre rêve et douleur,
Ces écharpes de feu qui font si chaud au cœur !

"Descendant l'Hélambu, de Gosainkund aux plaines,
Karna, Bîma pour nous, portaient fardeaux et peine !" (*)
Nous quittions le céleste et revenions sur terre,
Délaissant les drapeaux, les couleurs, les prières !

*****


Drapeaux de prière au Laurebina La (4610 m),
Gosainkund, Langtang, Népal.

(Photo DV)

*****

Qu'allait-il advenir de nos pensées altières
Dans ce gouffre insensible aux rayons de lumière,
Où nous devions plonger dans les senteurs amères
Des ifs, genévriers, qui s'accrochaient aux pierres ?

*****

 

 

Sur les pentes des Himalaya ! - 38g

*****

Des lambeaux de brouillard, arrachés aux nuées
Venaient lécher le sol, qui fuyait sous nos pieds,
Cèdres, rhododendrons et thuyas vénérables,
Disaient dans la pénombre un réel impalpable ! (**)

f

Tharepati pass, au fond, vu de Phedi.

*****

 

 

 

 

 

 

Sur les pentes des Himalaya ! - 38h

Entre Ghopte et Tharepati, Helambu, Népal

 

Sur les pentes des Himalaya ! - 38i

En remontant de Ghopte à Tharepati, Helambu, Népal

Sur les pentes des Himalaya ! - 38j

*****

Mais soudain remontant, vers le ciel, la lumière,
Les pics étincelants, les fleurs, et les saveurs,
L'aurore et le couchant, la pensée, nos prières
Reprenaient forme, en somme, en drapeaux de couleur !

Tharepati, Helambi, Népal, 23 novembre 2007

*****

Arrivée à Tharepati, Helambu, Népal
(photos dv)

*****

(*) "Merci, Hélène" ("En déclinant les sefirot, sola fide !"
Sur les pentes des Himalaya, p 38a)
(**) ad libidum : Donnaient à la pénombre un relief impalpable !

Sur les pentes des Himalaya ! – 38k

Traversées du Langtang et de l'Helambu (Népal)
(photos dv)

Sur les pentes des Himalaya ! – 38m

 

Traversées du Langtang et de l'Helambu (Népal)
(photos dv)

 

 

 

 

 

 

 

 

"Par les Sommets, vers l'Au-delà .." (Jules Vinard) (p. 1) "Le sommet est une certitude ... " (p. 14) (Luc Jourjon, Everest, 13 mai 1995) "Toi, l'amant des Alpes ..."(Charles Bonzon) (p. 16) "La légende du Balaïtous" (p. 18) "Plus haut ... !" (p. 20) "Divergence" (p. 22) "Les deux cimetières" (p. 24) "Façade" (p. 26) "A notre montagne ... parfois oubliée !" (p. 28) "En Vercors ..." (p. 30) "Rébellion ...!" (p. 32) "Les Trois Becs" (p. 34) "A un ami disparu ..." (p. 36) "A un vieux camarade" (p. 36a) "En Verdon !" (p. 38) "Cercoa !" (p. 40) "En forêt de Compiègne !" (p. 42) "Rencontre" (p. 44) "Bourgeon" (p. 46) "Force vitale" (p. 48) "Arcachon" (p. 50) "La cathédrale distante" (p. 52) "Treille à Nadalie" (p. 53) "Eglise de Saugues en Margeride" (p. 54) " Aquarelle " (p. 56) "Aurore" (p. 57) " Image " (p. 58) "Le papillon en cage" (p. 59) "Joie en famille" (p. 60) "Noces d'or" (p. 62) "Rayons de lune !" (p. 64) "Chemin de lumière !" (p. 66)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par les Sommets,
par les Forêts,
vers l'Au-delà ...

"Etranger, étranger, amoureux de hauteurs inaccessibles,
pourquoi demeurez-vous parmi les sommets
où les aigles construisent leurs nids ?
Pourquoi recherchez-vous l'inabordable
et quels oiseaux brumeux poursuivez-vous dans le ciel ?"

Khalil Gibran
(Le Prophète @ Casterman)

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 1

 

The Footpath.

(Translated from the French of Pasteur J. Vinard, of Grenoble, France, November, 1887.)

Would'st thou when, Heaven and Earth in darkness shrouded,
Doubts and fierce terrors thicken o'ver thy head ;
Would'st thou, benighted, still discern the footpath
Where Faith in peace doth aye serenely threat ?

Let not the stars alone arrest thy gaze,
Nor seek with too great eagerness of soul,
To lift the veil which wisdom infinite
Betwwen thy and thy future life doth roll.

Still en the dust bestow regardful looks,
Tho' dimly white, 'twill serve to trace the way,
Bend thy proud soul humbly to bear Gods yoke
Doing, with all thy might, each duty of the day.

How many are there who, all things to fathom,
Fret their impatient souls with vain desire,
And halting not upon their breathless course,
Miss the plain path which should have lead them higher.

But thou, with footing firm on Duty's rock,
Daily perform what God for thee ordains,
Let every hour record a forward step,
Full faith and knowledge shall reward thy pains.

Duties accomplished are the steps sublime,
By which the soul attains Faith's glorious height ;
Walk faithfully, and once the summit gained,
Secrets divine shall break upon thy sight.

F.W. Worcester, Nov. 4th, 1887.

(@ Worcesters Herald, 5, Nov. 1887)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 2

"Par les Sommets, vers l'Au Delà .."
(Extraits @ Fischbacher 1914)

Le sentier

Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés,
Tu pourras sûrement trouver la seule route
Où la Foi marche en paix au dessus des dangers ?

Ne fixe pas tes yeux seulement sur l'étoile
que l'Idéal allume au loin sur l'horizon,
Et ne t'efforce point de soulever le voile
Qui cache l'avenir immense à ta raison.

Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin;
Plie humblement au joug du bien ton âme fière,
Saisis l'obscur devoir que Dieu mets sous ta main.

Plusieurs ont consumé leur âme impatiente
En un désir ardent, mais vain, de tout savoir,
Et, pressant au hasard leur course haletante,
Ont perdu leur sentier qu'ils négligeaient de voir.

Toi, fais, au jour le jour, ce que ton Dieu t'ordonne,
Prends pied chaque matin sur le roc du Devoir,
Compte un progrès de plus à chaque heure qui sonne :
Agir est le secret de croire et de savoir.

Les devoirs accomplis sont les degrés sublimes
Par où l'âme s'élève aux splendeurs de la Foi.
Marche fidèlement, tu parviendras aux cimes,
Et les secrets divins se livreront à toi.

Jules Vinard

 

 

Les deux sanctuaires

J'aime la majesté des sombres cathédrales
L'autel aux franges d'or, où se dresse la croix,
Le peuple, agenouillé sur la pierre des dalles,
Frémissant aux accords de l'orgue aux mille voix ;

J'aime le doux rayon de lumière irisée,
Qui, tombant des vitraux dans l'ombre du Saint Lieu,
Colore en se jouant, de sa clarté brisée,
L'obscurité pieuse où l'homme attend son Dieu.

J'aime à voir s'avancer sous les sombres portiques
Le pauvre confiant, comme un hôte attendu,
Qui sent, dès que sa voix se mêle aux saints cantiques,
Qu'à l'appel de son coeur, quelqu'un a répondu.

Le Temple est l'échappée immense et lumineuse
D'où le ciel se dévoile aux yeux du racheté ;
C'est le sommet béni, d'où l'âme voyageuse
Découvre au loin les champs de l'immortalité...

Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire
Inconnu de la foule et par Dieu préféré,
Où brûle nuit et jour l'encens de la prière
Et d'où jaillit, dans nos ténèbres, la lumière
Qui peut orienter vers Dieu l'homme égaré :

C'est l'âme enthousiaste et pure, écho fidèle
Des grandes voix du ciel et de l'humanité,
Et d'où rayonne au loin cette flamme immortelle
Dont le Christ dans le monde a jeté l'étincelle
Et qu'on nomme la Charité.

Jules Vinard

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 4

La digue

"Je dis que le tombeau, qui sur les morts se ferme,
Ouvre le firmament,
Et que, ce qu'ici bas, nous prenons pour le terme,
Est le commencement."

(Victor Hugo, Contemplations, II, IV, XV)

*****

Vêtu de deuil, j'errais seul et triste sur la grève,
Songeant aux morts aimés, à ceux qui ne sont plus,
A tout ce qui commence et jamais ne s'achève,
Au vain balancement du flux et du reflux.

Je regardais la mer, irascible et mauvaise,
Se ruer à l'assaut de ses bords éboulés,
Puis traîner en râlant les lambeaux de falaise
Qui cédaient sous le poids de ses flots écroulés.

D'un haut talus, creusé de sa base à son faîte,
Se penchait un vieux mur, lamentable débris
D'une maison, rasée en un jour de tempête,
Gisant parmi les joncs et les pins rabougris.

On voyait que jadis la mer était lointaine,
Mais que, de siècle en siècle, elle avait, sans repos,
Refoulé devant elle, en sa marche certaine,
Pâturages et blés, laboureurs et troupeaux.

Et je disais : "Voilà l'image de la vie !
"Nos travaux, nos foyers, tous nos biens les plus chers
"Sont voués à la mort, fatale inassouvie,
"Comme l'est la falaise au rongement des mers.

"Que de coeurs généreux, de fronts pleins de pensées,
"Que de jeunes regards, où l'espérance luit,
"Vont, comme en un remous de vagues courroucées,
"Se perdre aux profondeurs de l'éternelle nuit !

"O douleur de songer que mon âme féconde,
"Tombant avec ma vie à l'océan des jours,
"N'est qu'un débris de plus dans les débris d'un monde
"Qui s'obstine à revivre et s'écroule toujours !

"Quoi ! sortir de la poudre, être une âme vivante,
"Aimer .. puis à la poudre être à jamais rendu ! .. "
C'est ainsi qu'en mon coeur grandissait l'épouvante
De la vie inutile et du labeur perdu.

II

Or voici qu'imitant de l'aveugle matière
Le jeu dévastateur, survinrent, affairés,
Des hommes, charriant au flot des blocs de pierre,
Qui s'abîmaient, pareils à des murs effondrés.

On eût dit une race enfantine et sauvage,
Se livrant par colère au labeur écrasant
De traîner à la mer les rochers du rivage,
Pour lapider le flot comme un Dieu malfaisant.

N'était-ce point assez que la vague perfide
Disputât sans relâche aux hommes leur séjour ?
A le précipiter dans l'insondable vide
Leur fallait-il encor s'acharner à leur tour ?

.. Soudain je pressentis qu'une grande pensée
Présidait, invisible, à leur effort géant.
Leur peine, en apparence inutile, insensée,
Tendait vers l'avenir et non vers le néant.

Je lisais sur leur front l'allégresse sublime
Du combattant, qui songe au triomphe attendu;
Et, des matériaux précieux, que l'abîme
Dévorait, je compris que rien n'était perdu.

Maintenant, sur la nuit de mes tristes pensées,
Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 6

Du fond des noirs regrets ou se plongeait mon coeur,
Flottent deux visions, ou les choses passées
Renaissent aux clartés d'un avenir vainqueur.

III

Je vois sur les débris des falaises croulantes,
Sur ces blocs précieux aux flots précipités,
S'établir lentement les assises puissantes
Où surgiront les murs des futures cités ;

Et la digue, allongeant en courbe harmonieuse
Son épaisseur massive autour du gouffre noir,
Réfléchit sa blancheur dans l'onde ténébreuse,
Ainsi qu'un clair visage en un sombre miroir.

Plus tard des prés fleuris, des bois, des champs fertiles
Avoisinent la mer, dont ils frangent le bord ;
Et chaque nuit, devant les demeures tranquilles,
Le phare protecteur veille et montre le port.

IV

D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions éblouissez mes yeux ! ...
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux.

Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée,
Comme du papillon, l'aile aux vives couleurs
Sort de la chrysalide inerte et déchirée,
Notre éternité germe au sillon des douleurs.

Nos doux foyers déserts dont s'écroulent les pierres,
Tous nos bonheurs perdus, ces marbres dont la Mort
Parsème à pleine mains l'herbe des cimetières,
Sont l'assise cachée et solide du port.

Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines,
Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu !
Nos terrestres cités qui tombent en ruines
Sont les fondations de la cité de Dieu !

Jules Vinard

*****

Plus haut !...

Pour atteindre au repos, il faut monter encor.
Vers son nid, loin du sol l'oiseau prends son essor ;
Et la feuille, au sommet de la branche élancée,
S'endort plus doucement, au vent du soir bercée.

Les jours s'en vont, je monte et le ciel est voisin.
D'un regard plus brillant, m'attirent les étoiles,
Et, dans l'éternité, dont s'écartent les voiles,
Auprès de Dieu, je vais me reposer enfin.

Jules Vinard

*****

Le nid d'aigle détruit

Lorsque le jeune aiglon, voyant partir sa mère,
En la suivant des yeux, s'avance au bord du nid,
Qui donc lui dit alors qu'il peut quitter la terre
Et sauter dans le ciel, déployé devant lui ?...
(Alfred de Musset)

*****

Au flanc vertigineux des roches solitaires
Sous un enfoncement l'aigle a caché son nid,
Que protègent d'en haut des corniches de pierre,
D'en bas l'escarpement des parois de granit.

Devant l'abri tranquille une dalle avancée
Domine l'étendue ; et parfois les aiglons
Viennent là, désertant la voûte surbaissée,
Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 8

Adorer le soleil et boire ses rayons.

Mais leur instinct les tient à l'écart des abîmes,
Ils s'étonnent de voir l'aigle s'en approcher,
Et quand son vol hardi l'emporte vers les cimes,
Ils reviennent tremblants sous le creux du rocher.

Ils ignorent qu'il est des ivresses plus belles
Que de voir la lumière et d'être en sûreté ;
Sous l'enfantin duvet où sommeille leurs ailes,
Jamais d'aucun essor elles n'ont palpité.

Conquérir à grand vol les déserts de l'espace,
La vallée où blanchit l'écume des torrents,
La brume qui surgit des profondeurs et passe,
Semant les hauts sapins de ses flocons errants ;

Les pentes sans limites, où broutent, dispersées,
Les génisses sous l'oeil des pâtres attentifs ;
Ou des hameaux lointains les cabanes pressées,
D'où montent des agneaux les bêlements plaintifs ;

S'élancer dans la nue avec des cris de joie,
Sur le vide, en planant, s'arrêter, suspendu,
Puis d'un vol tournoyant fondre sur une proie,
La saisir, remonter d'un coup d'aile éperdu :

Ce n'est là, pour l'aiglon, qu'une gloire interdite,
Et dont le fier désir ne l'a point tourmenté ;
Nulle félicité ne lui semble prédite
Que d'être, au fond d'un nid, chaudement abrité ;

Et l'aigle, avec amour sur ses aiglons se penche,
Pour les abriter mieux, surtout quand vient le soir,
Ou quand au-dessus d'eux s'écroule l'avalanche,
Qui gronde et qui se brise et glisse au gouffre noir.

II

Mais un matin, ou dort dans l'ombre la couvée,
L'aigle, ayant contemplé l'horizon radieux,
Les chasse tous, d'une aile à demi soulevée,
Au grand jour, dont soudain s'éblouissent leurs yeux.

Il bat de l'aile au bord glissant du précipice,
S'enlève et les excite à prendre leur essor.
Sous le vent de son vol leur duvet se hérisse,
Leurs ailes ont frémi, mais s'ignorent encore.

Alors sur ce doux nid, où leur frayeur s'abrite,
Et qu'avec tant d'amour naguère il a construit,
Avec des cris aigus l'aigle se précipite
Et, des serres, du bec, l'attaque et le détruit ;

Et les voyant blottis sous les débris fragiles,
Comme pour retrouver leur nid mis à néant,
Ils les balaye, au bruit de leur plaintes futiles,
D'un suprême coup d'aile à l'abîme béant ...

Mais il sait que, pour eux, l'heure est enfin venue
Du glorieux destin dont ils avaient douté,
Et leurs ailes qu'entrouvre une force inconnue,
D'un battement vainqueur fendent l'immensité !

III

Dans ces aiglons tremblants reconnais ton image,
Fils immortel de Dieu, qui te plains de ton sort,
Et vis insouciant ou souffre sans courage,
Comprenant mal la vie et redoutant la mort.

Tous nos biens d'ici-bas : les dons de la nature,
L'abri d'un doux foyer, les amitiés, l'amour,
De toute passion enthousiaste et pure
L'élan joyeux et libre, et payé de retour,

C'est le nid provisoire, où Dieu couve en notre âme
L'instinct sacré de vivre et la soif de bonheur.
Un plus noble destin toutefois nous réclame,
Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 10

Dont nous fuyons l'idée et refusons l'honneur.

Mais Dieu, pour susciter nos hautes énergies,
Nous dérobe l'appui de nos bonheurs d'un jour ;
Aux brèches de nos jours, à chaque heure élargies,
Du céleste horizon s'éclaire le contour.

Et, comme nous fuyons sous nos tristes ruines,
A l'abîme il commence à nous précipiter,
Des battements pressés de ses ailes divines,
Pour forcer à son tour notre aile à palpiter.

Oh ! d'une âme livrée à Dieu sublime ivresse,
Dont au bord de l'abîme elle va tressaillir,
A l'heure où nous étreint l'indicible détresse
De voir s'enfuir la terre, et la tombe s'ouvrir !

A sa mort, qui n'est plus qu'une aurore paisible,
Son nid détruit devient l'immensité du ciel ;
Sa chute au précipice, un essor invincible ;
Et son cri d'agonie, un cantique éternel !

Jules Vinard

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jules VINARD
(1848 - 1920)

Pasteur à l'Eglise Réformée de l'Etoile (Paris)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 12

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 13

 

 

 

*****

Le pic d'Ossau, vu du sommet du Balaïtous

(Photo DV)

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 14

 

 

 

 

Le sommet est une certitude .. !

*****

" .. Le sommet est une certitude,
une sorte de lieu virtuel
où tout est enfin rassemblé, regroupé, ramassé,
lieu de concentration ultime de l'être et du désir ..

.. Le sommet est aussi le lieu d'un moi qui n'est pas que moi,
qui est le moi de tous ceux qui sont là, dans mon sac,
et qui regardent avec mes yeux les montagnes
qui s'étendent au-delà de l'horizon .. "

Luc Jourjon
(Everest, 13 mai 1995)

@ La Montagne et Alpinisme (3/95)

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 15

 

 

*****

Charles BONZON
Pasteur
(1905-1994)

(Photo DV)

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 16

 

"Toi l'amant des Alpes .."

*****

 

 

A Daniel,
avec toute mon affection

Toi l'amant des Alpes, des lacs et du Mont-Blanc,
Tu n'as pas méprisé mes Pyrénées natales,
Et malgré ton amour des courses sans rivales,
Tu as donné du temps aux pics moins éclatants.

Parmi eux je revois le grand Balaïtous
Qui domine de haut le glacier Las Néous,
Par Gabas, Artouste et enfin Arrémoulit
(Au rocher du coucher tu n'as pas fait ton lit !)

Mais tu allas tout droit à la Brèche Latour,
De la corde et des crampons ce fut alors le tour,
Souffrant de ton genou, aidé d'un camarade,
Tu réussis pourtant cette belle escalade !

D'où toujours plein d'ardeur et d'un nouveau courage,
Tu arrivas bientôt après un court voyage,
Au pied du Vignemale où te menaient tes voeux,
et là aux Pyrénées tu as fait tes adieux !

Charles Bonzon
(1990)

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 17

La légende du Balaïtous.
(" Ce que dit la Bouche de Lumière .. ")

*****

... Soudain, je pressentis qu’une grande pensée,
Présidait, invisible à leur effort géant,
Leur peine, en apparence inutile, insensée,
Tendait vers l’avenir, et non vers le néant ! "
" Par les sommets, vers l'Au-delà " Jules Vinard, Fischbacher, 1914

O Marmurè, quel pic fut plus aimé que toi ? "
" Au Pays des Izards " George Cadier, Izarda, Osse, 1913

*****

A Alfred et Charles Bonzon,
En témoignage de reconnaissance et d'affection

Cependant qu'émergeant de la nuée furieuse,
Le Grand Balaïtous méditait gravement,
Il me vint à l'esprit cette pensée pieuse,
De ranimer la voix du souvenir d'antan :

" Toi, l'amant des Alpes, des lacs et du Mont-Blanc, "
" Tu n'a pas méprisé mes Pyrénées natales, "
" Et malgré ton amour des courses sans rivales, "
" Tu as donné du temps aux pics moins éclatants. "

" Parmi eux je revois le Grand Balaïtous, "
" qui domine de haut le glacier Las Néous, .. " (*).

Je contemplais ainsi la cheminée glacée,
Qui, du sommet neigeux, m’interdisait l’accès,
Quand soudain, remontant des entrailles du temps,
J'entendis martelé, sourdement, dans le vent,

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 18

 

 

Cinglé dans mon oreille par la neige et la glace,
Tandis qu'à la lumière, l'obscurité fit place,
Par une voix, grondant : " Dis à Charles Bonzon, "
" Que foin de modestie, il me rende raison ! "

" Mais qu’à tant de bonté, tout péché se pardonne, "
" Et qu’à tant de beauté, tout son amour il donne ! "..

Or voici que vibrant dans la clarté suprême,
La voix aimée reprit, dans le danger extrême :

" Toi, l’amant des Alpes, des lacs et du Mont-Blanc, "
" Toi aussi, aimeras, mes Pyrénées natales "
" Et fidèle à l’amour des courses sans rivales, "
" Tu graviras pour moi le pic de mes vingt ans. "

Aussitôt, me tendant une main secourable,
Le Grand Balaïtous, devers moi s'est penché,
Dans un puits de lumière, sans effort, élevé,
Me tira, à l'instant, en un lieu admirable

Où d'Ossau, Vignemale, Palas et de Bigorre,
Murmuraient, étonnés : Qu'est-ce encore ? Mais alors,
Le Grand Balaïtous pour nous a proclamé :
" Place à Charles Bonzon, place à ses invités ! "

Balaïtous, Cheminée de Las Néous, 17 avril 1995, 14 heures
DV, @ Paris-Chamonix 1998

*****

(*) " Toi, l’amant des Alpes, .. " Charles Bonzon, Pasteur, 1905-1994, fut de ceux qui surent montrer, dans la lignée des frères Cadier, la face de la montagne, que tant de nous, aimons

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 19

 

*****

(Photo DV, 20 juillet 1993)

"Et les voyant blottis sous les débris fragiles,
... Il les balaye au bruit de leurs plaintes futiles
D'un suprême coup d'aile à l'abîme béant ... (*)

(Jules Vinard (1848-1920), " Le nid d'aigle détruit ")

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 20

 

Plus haut !
(A Khalil Gibran et Jules Vinard)

*****

"Etranger, étranger amoureux de hauteurs inaccessibles,
... Pourquoi recherchez-vous l'inabordable
et quels oiseaux brumeux poursuivez-vous dans le ciel ?"

(Khalil Gibran (1883-1931), "Le prophète" @ Casterman

*****

Etrangers amoureux des monts inaccessibles,
Pourquoi demeurez-vous, ainsi, sur les sommets ?
Pourquoi recherchez-vous les défis impossibles,
Et quels oiseaux brumeux piégez-vous dans vos rets ?

Dans leur solitude ils ont, par peur, dit ces choses
Car ici nous cherchons la Foi qui seule ose
Balayer le fatras de nos gémissements
"D'un suprême coup d'aile à l'abîme", au néant ! (*)

Mais "pour tendre au repos, il faut monter encor,"
"Vers son nid, loin du sol, l'oiseau prends son essor," (**)
En son vol, déployées, ses ailes alors frémissent
D'une force inconnue encor, divin prémisse !

Enghien, 13 juillet 2002

*****

"Pour atteindre au repos, il faut monter encor.
Vers son nid, loin du sol, l'oiseau prend son essor ... (**)
Jules Vinard (1848-1920), "Plus haut ... !"

(Jules Vinard, "Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fischbacher)

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 21

 

 

 

 

 

*****

Dans la tourmente, dans le massif du Vélan
(26 avril 2003)

(Photo DV)

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 22

 

Divergence
(Mea culpa !)

*****

Comment avait-il donc, ici, été possible,
De diverger ainsi sans consulter nos Bibles ?
Nous croyions être au col, mais nous étions ailleurs,
Sûrs de nous, de nos forces .. et ce n'était qu'un leurre !

Le col était plus loin, nous étions dans l'erreur,
La route était à droite et plongions en enfer,
Tout droit dans l'incertain, dans notre imaginaire
Car nous croyions en nous, sans écouter nos coeurs

Qui disaient que la cime est au bout de l'effort
Et non de l'abandon, des faiblesses, des peurs,
Que la neige et le vent peuvent nous rendre forts,
Que le doute et la Foi en étaient la grandeur,

Si nous gardions toujours, nos yeux sur la Boussole :
Ce rempart infaillible, au vent des idées folles
Qui conduisait toujours le coeur vers la lumière,
Effaçant les erreurs de nos esprits sectaires !

Ainsi, parfois, bien loin des cimes rayonnantes,
Pouvoirs et religions font diverger nos coeurs
Vers l'abîme incertain de nos pensées dormantes
A l'écart du Chemin, à l'écart du Bonheur !

Bourg Saint-Bernard, 26 avril 2003

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 23

 

 

*****

"... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire
Inconnu de la foule et par Dieu préféré..."

(Jules Vinard, "Les deux sanctuaires", " Par les sommets vers l'Au-delà" @Fischbacher)

*****

Le cimetière de la Testa Grigia (3500 m)

(Photo DV)

*****

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 24

Les deux cimetières

*****
A mi-chemin des cimes,
A deux pas du sublime,
De Castor, de Pollux,
De l'enfer et du luxe,

Il est un cimetière,
Pur, élevé, austère,
Lumineux, solitaire,
Qui défie la matière :

Sombre invention de l'homme
Qui croit qu'il peut, en somme,
Posséder l'univers,
La Pensée et la Terre !

Cet homme a parsemé,
Hérissé les sommets,
De ces poteaux, Cerbères,
Portant un câble en fer,
Qui font croire aux humains
Qu'ils touchent au divin !

De ces lieux de Lumière,
L'homme a fait la matière
D'un trafic mercenaire,
Bradant, souillant la Terre.

En ces hauts-lieux de l'âme,
Castor, Pollux, Liskamm,
Ont vu avec stupeur
Ces bas-fonds de l'horreur :

Balafres implantées,
Au coeur de la Beauté,
Cet odieux cimetière,
Qui fait honte à nos pères !

Mais eux, repose(nt) en paix
Sur leurs rocs escarpés,
Dans l'autre cimetière
Qui lui, vibre en la Terre !

Rifugio, Guide del Cervino (3480 m) 1 juin 2003

*****

 

En revenant de Castor (4228 m), sur le plateau du Breithorn (3820 m)

Cervin (4478 m), Dent d'Hérens (4148 m), Punta Margherita (3905 m) ..

(photos DV et Florence Valentin, 30 mai 2003)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 26

Façade

(En regardant la muraille de la Valpelline :
Dent d'Hérens, Château des Dames, Dôme de Tzan, ...)

Rifugio, Guide del Cervino, 3480 m, 31 mai 2003

*****

"... Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :,
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'Indécis, au précis se joint..."

(Paul Verlaine, Art poétique @ Fasquelle)

*****

Mais qu'y a-t'il derrière
Un mot, un nom, un frère ?
Qui nous force à nous taire
Et qui nous est si cher !

Mais qu'y a-t'il en lui,
Qui se cache et jaillit
Dans le jour, dans la nuit,
A nos yeux éblouis ?

Un reflet, un mystère ?
Un regard sur la Terre ?
Un nuage, un éclair ?
Ou un ami sincère ?

La façade est dormante,
Mais l'âme est transparente,
Forçons la, creusons la,
Elle est bien au-delà !

Enghien, 4 juin 2003

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 27

*****

"Au secours, Charles-Quint !... Un tas de nains difformes,
Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ;
... Et l'aigle impérial, qui jadis, sous ta loi,
Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme,
Cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme !"

(Victor Hugo, Ruy Blas, Acte III, Scène II)

*****

Cervin (4478 m), Dent d'Hérens (4148 m), Punta Margherita (3905 m) ..

(photo DV, 30 mai 2003)

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 28

 

A notre montagne ... parfois oubliée !
(en feuilletant (*) les écrits d'une mode désabusée)

*****

N'es-tu que "verticale", "à pic", inanimée ?
Sous-produit d'une mode, étouffant la ferveur,
Qui ne voit qu'une ligne en la soif des sommets :
Vers le haut, vers le bas, mais jamais vers le coeur !

Es-tu cet amalgame, enfermé dans la prose
Inordonnée, instable, invertébrée, morose,
Que nous livrent certains, couronnés de lauriers,
Pour affadir ainsi l'harmonie des pierriers ?

Au secours, insoumis ! Un tas de ferrailleurs
Se taillent du "PD"(**), du "bloc", du "marche ou crève" !
Au secours, poésie ! Penseurs et fossoyeurs
Nous taillent des linceuls dans ton berceau de rêves !

"Fouaillés", "javelés" et d'autres "métaphores"
Décrivent désormais, parois et contreforts !
Et le Vent de l'Esprit qui découvrait l'Ultime,
"Craquelle en gestes lents" la Terre aimée des cimes !

Non ! Ce n'est pas ton Souffle, embrasant corps et âmes,
Qu'anime en "fugato", "pourrissement"... infâme !
Non ! Ton souffle est inné, interne, intemporel,
Ta Beauté : Au-delà, diaphane, immatérielle !

Enghien, 17 juin 2003

*****

(*) "La Montagne et Alpinisme" 4/2002, pages 34/35 : "Montagne et poésie au salon de Passy"
(**) "Peu Difficile" en termes d'escalade

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 29

*****

... Immensité intime ...

... Soudain éclate et vrille, faisceau qui éparpille ...

photos DV

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Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 30

 

En Vercors ...
(Entre Tussac et l'Essaure, par la Croix de l'Autaret)
- Club Alpin Français - Ile-de-France - s02-027/28 -

*****

A Florence, Christophe, Denis et Hubert.

Clair sommet, sombre pente,
Qui s'élève, qui serpente.
Clair ruisseau, sombre glace
Qui scintille, qui enlace.
Clair matin, sombre roche,
Qui s'éveille, qui accroche.

Soudain, éclate et vrille,
Faisceau qui éparpille
Dans les grands pins crochus
(Colosses auxquels échut
Le vent, le froid, la neige) :
Le soleil pris au piège !

Alors surgit le vent,
Retenons notre souffle,
C'est tout le ciel qui vibre,
Oscille, suspend le Temps :
C'est la Vie qu'il insuffle
En nous, frêles équilibres !

Vercors, Jardin du Roi,
Immensité intime,
Inconnu, désarroi
Finitude et chemin :
Collision de l'infime
Avec le vent divin !

La Barbeyère, Crest, 21 janvier 2002

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 31

*****

... Eperon, soc ... Tiens bon le choc ...

... Alors tous les grands hêtres ...

Photos DV

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 32

Rébellion ... !
(souvenirs d'une nuit au refuge d'Ambel)

*****

(*) "... C'est l'essaim de Djinns qui passe
Et tourbillonne en sifflant.
Les ifs que leur vol fracasse
Craquent comme un pin brûlant ..."

(Victor Hugo, Les Djinns)

*****

Roc de Toulau,
Vibrant galion
de rébellion
Au vent du Nord :
Porte très haut
L'âme du Vercors !

Eperon, soc,
Tiens bon le choc !
Sinon la belle
Forêt d'Ambel
Disparaîtrait
A tout jamais.

Tu dis l'approche
Du vent d'orage
Quand tu accroches,
Sombre présage
Mais clair message,
de lourds nuages

A ton sommet.
Alors, frissonnent
Tous les grands hêtres
Car tu promets
Qu'elle va paraître :
Elle, en personne !

Oui ! La tempête
Sautant la crête :
Elle tonne, elle roule,
Soudain, s'écroule
En sifflements
D'essoufflement ! (*)

Alors, expirent
En longs soupirs
Tous les vieux hêtres
Qu'il a vu naître,
Disant : Vercors,
Espère encore !

Enghien, 30 janvier 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 33

*****

... Lentement se dissout ... Le voile des profondeurs ...

... Par vagues, à l'infini, ... Les monts des Baronnies ...

(Photos DV)

*****

Les Trois Becs
(Forêt de Saou, Vercors Sud)

*****

(*) "... Mais à ces doux tableaux ...
... Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ..."

(Alphonse de Lamartine, 1820, @ Hachette)

*****

A l'ombre des Trois Becs,
Lentement se dissout
Le voile en profondeur
De la forêt de Saou,
Nimbant les arbres secs
D'un halo protecteur.

Par vagues, à l'infini,
Les monts des Baronnies
S'étirent en tons pastel,
Nacrés par le soleil
Levant qui nous réveille :
Ainsi la vie passe-t'elle !

Forêt de Saou, fanal
Et refuge ancestral
De tous les opprimés :
Huguenots, camisards,
Grognards et maquisards ...
Furent, en elle, sublimés !

Chapelle de Saint-Médard,
Simple abri de lumière
Sur la crête : Aire mystique,
Veillant les pans gothiques,
De l'ancien monastère
Qu'aurait chanté Pindare !

Et par "ces doux tableaux" (*)
de l'âme et retables, hauts
Dans le ciel, pures flammes
De la vie dont la trame
Se tisse en ces instants ...
Se fige, ainsi, le temps !

La Barbeyère, Crest, 1 mars 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 35

 

*****

Les sources de l'Arc

(Photo DV

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 36

 

 

 

A un ami, disparu.

*****

Alain,

La montagne était ta passion ..
Folie pour les uns .. Source de Vie,
de Lumière, de Sérénité et de Fraternité
pour nous ..

Tu as vécu pleinement cette passion ..
Tu en as témoigné par ton calme,
ta lucidité, ton sourire et ton amitié ..

Nos traces ont cheminé côte à côte
pour un temps ..
Les tiennes demeurent visibles
pour ceux qui savent les voir ..

DV, @ Paris-Chamonix, mai 1992

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 36a

Henk van den Brink

"Chants sacrés et traditionnels des minorités
du Proche et Moyen Orient" (maronites, soufis, iraniens, georgiens, chaldéens, chechens, zoroastres, yézidis, kurmanjis, juhuris)

Concert Amotec du 18 novembre 2018 au Temple de Crest

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 36b

 

 

 

 

 

A un vieux camarade

*****
Cher Henk,

Cher vieux camarade,
Merci pour ces moments
immatériels et intemporels
que tu nous as fait vivre et partager...
ils sont, bien sûr, inoubliables !

Daniel"

(2 janvier 2021, La Barbeyère, Place du Temple, Crest, Drôme,

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 37

*****


Arbre vénérable dans les gorges du Verdon

(Photo DV)

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 38

 

 

"Dans le fond du Verdon ...!"

*****

"Vois les feuilles des arbres, les arbres de la prairie,
s'agiter doucement au souffle du zéphir :
Il n'y a que le rocher qui soit insensible comme toi !"

(Saadi, le Jardin des Roses, XIIIème siècle, @ Lidis, Paris)

*****

"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre
et comme une plante, vous sustenter de lumière."

(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

Dans le fond du Verdon ...
Un arbre séculaire
Se rit de la matière :
Il vit de la lumière
Qui anime la Terre :
Son coeur en est le don !

Refuge de la Maline, Verdon, 24 juillet 1993

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 39

*****

(*) "... Jéroboam, fils de Nevath ... ; Le nom de sa mère était Cercoa (Cerua), elle était veuve ; Il était serviteur de Salomon ... Le prophète Ahayya de Silo déchira son manteau en douze morceaux et dit à Jéroboam : Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon et je te donnerai dix tribus. ... "

Racines d'un cyprès chauve près de l'abbaye de Val dans la forêt de l'Ile Adam

(Photo DV)

"... Il dit alors à la femme de Jéroboam : Va et dit à Jéroboam : "Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d'Israël : Je t'ai élevé du milieu du peuple, je t'ai établi chef sur mon peuple d'Israël, j'ai arraché la royauté à la maison de David et te l'ai donnée ... mais tu es allé te fabriquer d'autres dieux ... je balaierai les descendants de la maison de Jéroboam comme on balaie à fond le fumier !".... Elie invoqua le Seigneur en disant : "Seigneur, mon Dieu, veux-tu du mal, même à cette veuve chez qui je suis venu ... Que le souffle de cet enfant revienne en lui !" (I Rois, 11 à 17)

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 40

 

 

Cercoa !
(A l'arbre mystérieux de l'abbaye du Val)

*****

Sublime Cercoa, (*)
Viens-tu de Goa,
De Riva-Oa
Ou de Rantsoa ?
Lointain Tamaris
Entouré d'iris

Tes racines bourgeonnent
Dans l'eau du marais
Formant des couronnes
D'iguame amarrés
Au bois si friable
Du tronc vénérable.

Un jour, la tempête,
Fracassa la tête
De l'une de tes cimes.
Mais nous découvrîmes
Qu'à terre, elle abrite
La biche en son gîte !

Quel est ton mystère ?
Est-ce un missionnaire
Qui t'a obéi,
Pour te mettre en terre,
Loin de ton pays,
Dans cette abbaye ?

Pourquoi Cercoa ?
Etait-ce un boa
Qu'en elle, vîmes l'âme
De Jéroboam ?
Dont la mère expie
Les racines impies

De son fils indigne :
Veaux d'or, Astarté,
Tribus, sacrifices ! ...
Mais ici les signes
De ses artifices
Sont : Paix et Clarté !

Forêt de l'Ile Adam, 23 janvier 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 41

*****

"Vois les feuilles des arbres, les arbres de la prairie,
s'agiter doucement au souffle du zéphir :
Il n'y a que le rocher qui soit insensible comme toi !"…

…Ce nest pas seulement sur les roses, mais aussi sur les épines
que le rossignol se plaît à lui rendre hommage !"

(Saadi, le Jardin des Roses, XIIIème siècle, @ Lidis, Paris)

*****

En forêt de Compiègne ...

(Photo DV)

******

"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre
et comme une plante, vous sustenter de lumière."

(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 42

"En forêt de Compiègne ...!"

*****

Près de Saint-Jean-aux-Bois,
Loin des cerfs aux abois,
Le voile des profondeurs
De la forêt réveille
En nous : Quelle merveille !
La sève, la senteur
Qui coule et mêle, pêle-mêle,
Les parfums des coulemelles

Au suc et au mystère
De la vie en ces lieux !
Pourquoi sont-ils si chers
Et ouvrent-ils nos yeux
A ces flots de lumière
Vibrant autour de nous
Mais dont la peur, amère,
Veut étouffer le pouls

Qui bat, bat,(*) ... quoiqu'elle fasse
En nous ? C'est par Ta Grâce
Qu'ici mon coeur de pierre,
Figé dans la matière,
Apprend du végétal
Qu'en lui, force et mental,
Domptés, apparemment,
Rient éternellement !

Forêt de Compiègne, 22 septembre 2001

*****

(*) (Il bat, il bat, il bat ...!)
(
Les "Visiteurs du soir" de Jacques Prévert et Marcel Carné)

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 43

*****

Les mots "sillons"

(Je remercie Yollande Major qui m'autorise à reproduire ici l'un de ses beaux poèmes
Vous en trouverez bien d'autres sur son site "
Au salon de l'art et de la poésie")

*****

Les mots sous l'impulsion
Mènent souvent à la confusion
Lorsque communication
N'a de rime avec communion ...

En Mauricie (Québec)

Photo Florence Valentin, 2 juin 1999

*****

Un peu plus de compréhension
Et un soupçon de compassion
Assurément, nous donneront
Une meilleure interprétation
Un chemin à la relation

Eclaicie serait notre vision
Le verbe revenu à sa vocation
Nous livrerait ses révélations
Tous, nous le chanterions

Haut et à l'unisson

Yollande Major (Québec)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 44

Rencontre

*****

C'était une ourse noire,
Devant nous, dans le soir
Qui comblait nos espoirs,
Nos projets, notre histoire !..

Pensive, elle inclinait
la tête et balançait
Son corps qui nous disait :
Qu'un jour, elle était née

Ici, dans la forêt
Profonde et préservée
De la haine et lavée
Des soupçons, ces marais

Qui stagnent dans les coeurs
Enfoncés dans la peur.
Bien sûr, elle était mère,
Redoutée et sévère

Protégeant ses petits,
Comblant leur appétit.
Mais son regard disait
Aussi, qu'elle puisait

En Elle, affection,
Amour, compassion,
Union, vision
Joie, Rédemption !

Parc de la Mauricie (Québec), 2 juin 1999
Enghien, 13 mai 2003

*****

 

"Rejet"

(écrit pour un jeune garçon désabusé)

 

(Je remercie Yollande Major
Qui m'autorise à reproduire ici des extraits de l'un de ses beaux poèmes
Vous en trouverez bien d'autres sur son site "
Au salon de l'art et de la poésie ")

*****

Je n'avais rien demandé, pourtant je suis né
Mon père, ma mère avaient fait le projet
D'aimer un enfant, de lui donner une destinée
De l'union de leurs coeurs, je serais le reflet...

En Mauricie (Québec)

Photo Florence Valentin, 2 juin 1999

*****

... Je n'avais rien demandé, pourtant je suis né
Mon père, ma mère avaient fait le projet
D'aimer un enfant, de lui offrir une destinée
Jamais ils n'auraient imaginé que je serais un rejet

Yollande Major (Québec)

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 46

 

 

 

Bourgeon
(inspiré d'un poème de Yollande Major)

*****

Je n'ai rien demandé, et pourtant je suis né,
Mon père et ma mère en moi ont insufflé
L'Amour, la Vie, la Joie, c'était ma destinée,
De l'union de leur coeur, ils voyaient le Reflet.

Mais le temps a passé, et le temps a usé
Mon coeur et mes pensées, en moi, désabusés
Sans Lui, car Il ne vit qu'en celui qui a faim,
Qu'en celui qu'Il unit, à l'infini, sans fin.

Je n'ai rien demandé, et pourtant je suis né
De mon père et ma mère dont j'étais le projet,
Dans l'Amour, dans la Vie, c'était ma destinée !
Et pourtant je me vois : Je ne suis qu'un rejet.

Mais pourtant Il est là, car ils L'ont mis en moi,
Malgré moi Il est là, Il veut que je sois né
Malgré moi, Il m'aimait, car Lui, Il bourgeonnait
Pour qu'en moi rejaillisse, par ce Rejet, leur Foi !

La Barbeyère, Crest, 3 mai 2003

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 47

*****

Bougainvilliers devant le Golfe de St-Tropez

Photos DV

*****

Force vitale

De l'union de leurs coeurs, je serais le reflet...
(
"Rejet" Yollande Major (Québec)

Pour qu'en moi rejaillisse, par ce Rejet, leur Foi !
(
"Bourgeon", La Barbeyère, Crest, 3 mai 2003)

C'est un bougainvilliers,
Somptueux, majestueux,
Qui avait su allier
Force et desseins vertueux :

Solidité, magnificence,
Amour et reconnaissance,
Beauté, sont en lui, l'essence
De sa Foi, de sa Constance !

S'étirant le long du mur
Nu, espace inviolé,
Il projetait dans l'Azur
Du Golfe un sang violet.

Ainsi, nous l'avions laissé
Assagi, l'année passée,
Mais aujourd'hui ses rejets
Ont fomenté le projet

Titanesque, inné, focal,
(Pour certains, pensée bouffonne)
D'atteindre à la verticale,
La ligne du téléphone !

Tout droit, sans aucun tuteur,
Il brise ainsi la torpeur
De sa destinée rampante :
C'est une plante vivante !

Firdousi, Guerrevieille, 16 mai 2003, rev. 030718

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 49

 

 

 

"Souvenirs d'Arcachon"
(A Marie-Thérèse et Pierre)

*****

Golf en Arcachon :
Ruisseau de verdure,
Ondoyant au fond
D'un écrin d'air pur !

Ici, coulemelles,
Se cachent et se mêlent
Aux senteurs champêtres
Et aux coups de maître !

L'orage gronda,
La foudre frappa
Et l'ondée ploya
Les grands Bignonias.

Mais alors le vent,
Rageur, balaya
La pluie, l'océan :
Le soleil régna

En haut du Pyla
Dont la crête altière
Captait la Lumière,
Seule, en l'Au-delà !

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 50

 

 

 

 

*****

Mais tu es austère,
Parfois en colère,
Dune de Pyla,
Enfant d'Attila !

Alors tu dévores,
A flanc de coteau,
Les pins, les rameaux,
Parsemant la mort

Dans les bois tout proches,
Aux fleurs qui s'accrochent,
Bruyère et lichens,
Aloès et chênes.

Et pourtant tu dresses,
Au flot qui te presse,
Un mur de tendresse
Que rien ne transgresse,

Protégeant l'enfant,
Caressant l'amant,
Respirant le vent,
Oubliant le Temps !

La Teste de Buch, 20 août 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 51

 

 

 

 

 

 

 

 

*****

"J'aime la majesté des sombres cathédrales"
L'autel au franges d'or, où se dresse la croix ...

... J'aime le doux rayon de lumière irisée,"
Qui, tombant des vitraux dans l'ombre du Saint-Lieu,
Colore en se jouant, de sa clarté brisée,
L'obscurité pieuse où l'homme attends son Dieu.

... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire
Inconnu de la foule et par Dieu préféré ... "

(Jules Vinard, "Les deux sanctuaires"
"Par les sommets vers l'Au-delà" 1914, @Fischbacher)

*****

 

 

 

 

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 52

 

 

"La cathédrale distante"

*****

Bleu Lazuli des vitraux,
Jailli de la nuit du Temps,
Vert émeraude imitant
Les ramures des Ginkgos

Rubis ruisselant sur l'or
D'un autel pourtant austère :
Aigle attendant son essor !
Dis, cathédrale d'Auxerre,

Pourquoi es-tu si distante ?
Pleurant, cherchant en ta nef
Suspendue, vibrante amante,
La Foi, la Vie, le relief !

Culètre, 6 août 2002)

*****

Vivons à Culètre,
Son décor champêtre
Ouvre les fenêtres
Des sources de l'Etre !

Culètre, 6 août 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 53

 

 

 

 

 

 

"Treille à Nadalie"
(A Claire et Olivier)

*****

Treille de Nadalie :
La bacchante a pâli
D'envie, de jalousie,
Devant ta grappe amie
De la Joie, de la Vie !

Sur l'ocre de ton mur,
Ta présence rassure
La vision, l'azur
Des âmes dont l'armure
Est la Foi qui murmure !

Nadalie, Périgord, 23 août 2002

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 54

 

 

 

 

 

 

 

"Eglise de Saugues en Margeride"
(A Béatrice et Eric)

*****

Vol de l'aigle à Saugue(s) en Margeride,
Envol du vent en un lac sans ride,
Enjambée du Temps en l'âme avide
D'espace : audace effaçant le vide.

Bleu crissant du vitrail qui se fond
Dans la nuit en chimère ou griffon
Que nous puisons, fuyons ou griffons
De traces, rides en puits profonds.

Au-dessus en courbes, s'arrondissent,
Voûtes, tympans, hélices, s'éclipsent,
En s'ouvrant par Grâce en la Lumière :
Aux chants de la Terre aux champs de bruyère !

La Sagne, Margeride, 27 août 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 55

*****

"Ô Soleil de Tabriz !
J'étais neige et à tes rayons je fondis,
la terre me but, brouillard d'esprit, je remonte vers le Soleil.

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)"
(Le Chant du Soleil, @ La Table Ronde)

*****

Neige

(Aquarelle de Réginald Auguste Dormeuil)

*****

"Cette terre T'a bu, ô Soleil de Tabriz !
Face à Toi, elle est feu et Ton souffle l'attise"
(
DV, Bruxelles, 12 juillet 2002)

"... Dans l'espace ... Par sa Grâce ...
... Alors passe, ... Et s'efface,
Toute trace, ...De l'audace."
(DV, Enghien,"Pile ou face", 24 novembre 2001)

"... Pourquoi t'adoucis-tu, dans la nuit transparente,
Quand mes rêves vers toi, m'attirent au-delà ..."
(DV, "Apostrophe à la ligne d'horizon", Enghien, 23 octobre 2001)

*****

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 56

 

 

 

Aquarelle

*****

Trait fugitif, en la page
Blanche, en l'être aimé qui passe,
Comme un nuage, d'orage,
De parfum, emplit l'espace

De la Pensée qui s'envole
En page d'amour, obole

Immatérielle et diaphane
Comme une envie qui se fane,
Comme en la Vie, brusquement
Défaite en un seul instant

Par une aurore embaumée
De rosée : couleur nommée
Neige ou ruisseau sur la page
D'aquarelle à son image !

Enghien, 1er novembre 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 57

 

 

 

Aurore

*****

Trait fugitif, en la page
Blanche, en l'être qui s'efface,
Ainsi qu'en un jour d'orage,
Il l'avait vu, face à face !

Couleur, aquarelle, espace
Rose, habit, épure et trace
De la Pensée qui s'envole
En la page, amour, obole

Immatérielle et diaphane
Comme une envie qui se fane,
Comme en la Vie, brusquement
Défaite en un seul instant

Par une aurore embaumée
De rosée : couleur nommée
Neige ou ruisseau sur la page
D'aquarelle à son image !

Enghien, 1er novembre 2002

*****

 

 

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 58

 

 

Image

*****

Trait fugitif, en la page
Blanche, en l'Être qui s'efface,
Ainsi qu'un beau jour les mages
Avaient contemplé Sa Face !

Couleur, aquarelle, espace
Rose, habit, épure et trace
De la Pensée qui s'envole
En la page, amour, obole

Immatérielle et diaphane
Comme une envie qui se fane,
Comme en la Vie, brusquement
Défaite en un seul instant

Par une aurore embaumée
De rosée : couleur nommée
Neige ou ruisseau sur la page
D'aquarelle à Son image !

Enghien, 25 septembre 2002

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 59

 

 

"Le papillon en cage"

*****

" Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux,
Regardez les s'envoler, c'est beau !"

(Pierre Perret)

*****

"Comment peut-on garder un oiseau (dans sa) cage ?" ...
... "Les oiseaux sont sans cage, la cage sans oiseau,
Ô oiseau, où es-tu pour être si joyeux ?" ...
... "L'âme était dans la cage, mais la cage était vide,
Aussi avons nous brisé la cage et nous sommes partis ..."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel)

*****

Un papillon volait,
Egaré, affolé,
Et Clémence tremblait
De voir l'aile étoilée
Se cogner et brûler

Sur l'halogène en fer.
Mais elle savait faire,
Par sa compassion,
Ouvrir, dans la nuit claire,
La porte au papillon.

(DV, Enghien, 3 septembre 2002)

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 60

 

 

"Joie en famille"

*****

"Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; Son doux regard qui brille ..."
(Victor Hugo, Feuilles d'automne)

*****

Solène aime et grappille
D'un regard vif qui brille,
Framboises et myrtilles
De la Joie en famille.

Amusée, elle glisse
D'un regard en coulisse
Coquin, plein de malice
Son minois : un délice !

Délaissant le sommeil,
Elle rit et s'éveille
D'un rayon de soleil,
Qu'elle imite à merveille

(DV, Enghien, 3 septembre 2002)

*****

 

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 61

 

 

 

*****

Automne en forêt de Montmorency

(Photo Florence Valentin)

*****

 

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 62

 

Noces D'or
(A Jeanne et Henri)

*****

Noces d'or, noces de coeur !
Leurs amis, frères et soeurs,
Sont assemblés : Quel bonheur !
Pour célébrer la saveur

De leur vie comblée d'enfants,
De dons, qu'aimants, ces parents
ont transmis avec élan
Jusqu'à leurs petits enfants.

Et au-delà, c'est certain :
Leur bonheur sera sans fin
Car ils vont, main dans la main,
Vers la Vie, leur lendemain !

La musique est en leur coeur,
L'harmonie vibre en leur âme,
La nature éclate en fleurs
A Peyrus. De mille flammes

En leur feu brûle toujours
Le chêne vert et l'Amour
Ardent, comme au premier jour,
Qu'ils ont veillé tour à tour !

(Peyrus, 30 décembre 2002)

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 63

 

 

*****

"Vois les feuilles des arbres, les arbres de la prairie,
s'agiter doucement au souffle du zéphir :
Il n'y a que le rocher qui soit insensible comme toi !

Tout ce que tu vois se mouvoir dans l'univers
chante les bienfaits de l'auteur de la nature

Ce n'est pas seulement sur les roses, mais aussi sur les épines
que le rossignol se plaît à lui rendre hommage !"

(Saadi, le Jardin des Roses, XIIIème siècle, @ Lidis, Paris)

*****

"Maître : Qu'en est-il du Temps ?

Voudriez-vous mesurer le temps,
l'infini et l'incommensurable ?

Qui parmi vous ne sent que
son pouvoir d'aimer est illimité ?

Et le temps n'est-il pas comme est l'amour,
indivisible et immobile ?"

(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre
et comme une plante, vous sustenter de lumière."

(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

* (Alphonse de Lamartine, L'Isolement)

*****

 

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 64

"Rayons de lune !"
(sur la baie de Saint-Tropez)

*****

Purs chemins de lumière :
Envolée de prières
Qui relie les poussières
D'étoiles et de misère,
Les palais, les chaumières, (*)
Les pensées et la Terre.

Sur la baie nonchalante,
La lune, ardente amante,
Oppose en reine altière,
Ses rayons de lumière
Aux reflets des chimères
Et visions éphémères

Du Temps, qu'au loin le phare
De Camarat ponctue
D'éclairs secs dont s'effare
L'ombre qui accentue
La venue opportune
De ces rayons de lune.

Alors tous les grands pins,
Lauriers, bougainvilliers
Murmurent : "Tout est lié,"
"La Vie coule sans fin"
"Et bourgeonne au printemps !"
"Qu'est-ce donc que le Temps ?"

Firdousi, Guerrevieille, Pâques 2002

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 65

 

*****

"Maître : Qu'en est-il du Temps ?

Voudriez-vous mesurer le temps,
l'infini et l'incommensurable ?"

*****

*****

"Qui parmi vous ne sent que
son pouvoir d'aimer est illimité ?

Et le temps n'est-il pas comme est l'amour,
indivisible et immobile ?"

(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

*****

 

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 66

 

"Pur chemin de lumière ... !
(Et qu'en est-il du Temps ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*****

"Points cardinaux" (p. 2)

"Au-delà !" (p. 4)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ad limina !

 

 

Ad limina !... - 1

 

 

 

 

 

 

*****

On dit :
"Dans les six directions est la Lumière de Dieu."
Un cri s'élève du monde :

"Cette lumière, où est-elle ?"
L'étranger regarde dans toutes les directions.
Dites-lui : "Regarde un instant sans direction !"

Celui qui coupe la tête, c'est (ce)lui que tu aimes.
Celui qui te trompe, c'est (lui) le voleur.
Celui qui t'autorise à entrer, c'est( lui) ton obstacle
Mais celui qui te fais oublier, c'est (Lui) ton Ami !

Ô toi qui est rendu vivant par l'âme de ce monde
Honte à toi, pourquoi es-tu rendu vivant de la sorte ?
Ne sois pas sans amour afin de ne pas être mort
Meurt dans l'amour pour demeurer vivant !

 

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel)

*****

 

 

 

 

Ad limina !... - 2

 

 

 

Points cardinaux !
(
A Mawlânâ Rûmi)

*****

Point d'interrogation
Ouvert sur l'infini.
Point d'exclamation,
Visions infinies !

Point de suspension :
Attente et passion
Des rêves qu'en notre âme
Il embrasse et enflamme.

Ou bien, point à la ligne,
Car nous sommes indignes
Du sublime point d'orgue
Qui résonne avec morgue.

Ils sont, points cardinaux,
Tourbillonnants, brutaux,
En notre âme assoupie,
Coups de point à l'impie

Qui crie : "Va, cherche au loin
Tes obstacles, ton âme !"
Mais toi, vois ici l'Oint
Dans l'oubli et les flammes !

Enghien, 16 juillet 2002

*****

 

 

Ad limina !... - 3

*****

Au-delà !

*****

"Ainsi parle Yahvé.
Voici, Je place devant vous
le chemin de la vie et celui de la mort ..."

(Jérémie 21/8 8/1)

*****

Infini et finitude,
Union et solitude,
Passion, inquiétude,
Prélude, incertitude !

"J'ai mis devant toi la vie"
"Et la mort : Qu'as-tu choisi"
"Sur ton chemin ? As-tu envie"
"De t'arrêter, seul, transi,"

"Ou de poursuivre, au-delà"
"De l'infini, figé, là ?"
"Sentinelle immatérielle,"
"fugitive, intemporelle !"

Enghien, 23 février 2004

*****

Ad limina !... – 4

Sentinelle immatérielle !

En forêt de Montmorency
2 février 2003
(Photo DV)

*****

 

 

 

 

 

Tables et Annexes
(voir TOME II)

 

 

Table des titres

(avec références dans les pages du recueil Sefirot)

*****

Table alphabétique

*****

Sola fide !

Envoi ! (p. 1)

Da Sola Fide code (p. 1)

Sola fide !

Envol ! (p. 2)

En deux point ? En deux pas ? (p. 4)

Marche ! (p. 4) *

Par le son de la flûte ... (p. 8)

Avis aux interprêtes ! (p. 10)

La réalité et le mythe (p. 10b)

Evangile ou Liberté ? (p. 10f)

L'Evangile en cavale (p. 10fb)

La Croix (Horizontale ou Verticale) (p. 10fc) )

Aurore (10fd3)

Témoignage (p. 10fe)

Temple (10fg)

On in solopane vivit homo (10fg1)

Le Bicentenaire des cailloux (10fg2a)

Veillez (10fg2c)

Culte 180 ans du temple de Crest (10fg2c)

La Vie dans la vie (10fg3)

Archange (10fi)

Ecoute et silence (10fi3)

Prier (10fi5)

L'Illimité (p. 10h)

Ce qui un jour s'est envolé (10h02)

Indignation (p. 10ha0)

Aux sources du Réel (10ha)

Exorcisme ou compassion ? (p. 10hd)

Univers (10hf2)

Ce qui n'existe pas (p. 10hf)

Il n'existe pas (10hg1)

Par delà nos confins (10hg1b)

Apocalypse (10hg2)

Eternel est mon berger (10hg7)

Exocentrisme (10l-1)

L'Indicible (p. 10hm)

Antinomie existentielle (p. 10hi)

Tibet sans frontières (p. 10hk)

Le Désert et la Joie (10hp)

Le Désert et la Foi (10hp-1)

Credo (p. 10j) )

Anti-credo (p. 10l)

Exocentrisme 1 (10l-1)

Exocentrisme 2 (10l-3

En Lui, déjà ! (p. 10n) )

En fait ! (p. 10 p)

La certitude et la conviction (10p01)

Jardin des Oliviers (p10p1)

Au 4ème Rabin (p10p3)

Le Mur (p10p5)

D'ocre d'azur et d'infini (p10p7)

D'Emmaüs à Compostelle (10r)

A l'aube du Temps .. (p. 11)

Un souvenir confus... (p. 12)

Paradis perdu ? (p. 14) )

Atrophie (p. 14b)

Je ne suis qu'un capteur…! (p. 14d)

Hymne mazdéen (ou fideiste ou christique ou judaïque) à la Pensée (p. 14f)

La Pensée (p. 15)

L'air pur (p. 16)

Choc à Chak Chak (p 16-1)

L'émotion est-elle un crime ? (p. 16b)

Dès le Commencement ...(Hymne à l'émotion) (p. 16c)

Besoin d'un Dieu ? (16de3)

Ce jour là, je L'ai vu ! (p. 16e)

Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait" (p. 16g)

Le gyroscope (p. 17)

Assemblée du Désert (p. 18)

L'Incréée (p. 20)

Lorelei (p. 20b)

Offrande (p. 22)

Parfum de la terre ! (p. 24)

Face au soleil ! (p. 26)

Jardin secret (p. 28)

Fleurs éparses (p. 30)

Connivence (p.30a)

Dans les yeux d'un enfant ! (p. 32)

Le bison blanc (p. 34)

Vent (p. 36)

Trou d'air (p. 37)

Poudre aux yeux (p. 38)

Vanitas, vanitatum ..(38b)

Les yeux ouverts (p. 39)

Les grands chênes (p. 40)

Relâche (p. 42)

Ecriture (p. 43)

Impressionnisme (p. 44)

Voies parallèles (p. 46)

Que distingue la vie .. M.. (48b)

Constructions (p. 48)

Prométhée (Evolution) (p 48b)

Massada (p. 49)

Esséniens ! (p. 50)

Sur la terre de Kal (p. 52)

Isis (p. 54)

Lissos (p. 56)

Le chemin (p. 56a)

Montségur ! (p. 58)

Hyper-espace (p. 60)

La prisonnière des glaces (p. 62)

La Reine (p. 64)

La sentinelle (p. 66)

Abysse (p. 68)

Antinomie (p. 70)

Harsiesis (p. 72)

Rédemption (p. 74)

Transparence (p. 76)

Clé de voûte I (p. 78)

Clé de voûte II (p. 80)

Prier (p. 81)

Scintillement (p. 82)

Puzzle (p. 83)

Ultime (p. 84)

C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône... (p. 84a)

A ma "petite sœur" (84b2)

A Henri, mon "grand frère" (84b4)

Jules vinard, pasteur des pauvres (p. 84c)

Veillez (p. 86)

Un

Imago Dei (p. 2)

Transfiguration (p1 b2)

Un ... (p. 4)

Image (p.4b)

Eucharistie (p. 4d) )

Arithmétique ou Totalité ? (p. 4fa)

Etre et avoir ? (p. 4e)

Hors de Lui ? (p 4f)

Vallée du Cédron (4f 02)

Incarnation (fp. 5)

Cohérence ? (p. 6)

Evidence (p. 8)

Il (p. 10)

Etre en présence (p. 12)

Sans distinction (p.12a)

L'étoile esseulée (p.12c)

Présence Réelle (p. 14)

Hallâj ! (p. 16)

Ferdowsi ! (p. 18)

Endroit, envers (p. 20)

Dualité (p. 22)

L'Instant (p. 23)

Audible (p.24)

Résurrection (p. 26)

Le voyage intérieur (p. 28)

Apostrophe à la ligne d'horizon ...(p. 30)

Balancier ? (p. 31)

Relativité ? (p. 32)

Impulsion ! (p. 33)

Qu'avait donc dit Descartes ? (p.33)

Pulsion d'anti-matière (p. 34)

Entité(Autisme ?) (p. 34b)

Entité v2 (Autisme ?) (p. 34c)

Entité et Unité (p. 34d)

Glace (35)

Contraire (p. 36)

Souffrance ? (p. 37)

Délivrance , p. 38)

Régression (p. 40)

Trou noir (p. 42)

Déchirure (p. 44)

Amour déçu ! (p. 45)

Notre éternité germe ... (Victor Hugo, Jules Vinard) (p. 46)

Excessif ? (p. 47)

Ephémère (p. 48)

A la recherche d'un sourire (p. 49)

Radio amateur (p. 51)

Envie de vie (p. 52)

Croquis sur le vif (p. 53)

Le Ciel et la Terre (p. 53)

David et Bethsabée ... (p. 55)

A l'horizon courbé (p. 56)

Les cieux ultramarins (p. 57)

A mes 5 frères et soeur (p. 60)

L'Aurore immatérielle (p. 60a)

Terra incognita !

Réel (p. 2)

Apostrophe de l'Être à l'inconscient (p. 4)

A coeur battant (p. 5)

Les 2 Inconscients (p. 6)

L'intelligence et l'émotion (p. 6b)

L'intelligence et l'émotion - 2ème version (p. 6b2)

Voyage intérieur - version 2 (p. 6d)

Voyage en Esprit - version3 (p6d2)

Le Roc et la Marée (6f) ?

Avis hominis (p. 8)

La Source (p. 10)

Le poète égaré (p. 10b)

Nazca : Pourquoi ? (p. 10d)

L'Insaisissable (p.10f) )

Pour la Vie (p. 10g)

La porte des rêves (p. 10i)

Sur le Brahmapoutre en crue v1 Ti 10ja

Sur le Brahmapoutre en crue v2 Ti 10jc

Parcelle Ti 10je

Kaïlash (10jg)

Bouquet de lavande Ti 10jk

Création (p. 12)

Boule de neige (p. 13)

Bouts de rien (p. 14)

Le pipeau (p1401)

Transhumance (p. 14a)

L'essence et le sens (p. 16)

La science, l'apparence et le sens (p. 16b)

Vulnérable (p. 16d)

Lumière, solitude et nuit (p. 16da)

Peine du monde (p. 16dc)

Sacrebleu ! (p. 16de)

Besoin d'un Dieu ? (16de3)

Le sang noir du désir (Mer) (p. 16e)

Le sang noir du désir (Montagne) (p. 16f)

Les jardins d'Agomé (p16fg)

Forêt d'Agomé (p. 16fi )

Résonances (I) Le Fou et le Vrai" (p. 18) (II)

Les deux soeurs (p. 20) (III)

David et Bethsabée (p. 22) (IV)

Terra incognita (p. 24)

Carthago delenda est !

Verlaine ! (p. 2)

Dysharmonie (p. 4)

La caverne (p. 8)

Les béquilles qui marchaient toutes seules ..." (p. 10)

La béquille qui grimpait au ciel ... (p. 12)

Des béquilles et des ailes (p. 14)

Nirvana (14a)

Les réplicateurs (version 1) (p. 15)

Ordinateur (p. 16)

Image ? (16d3)

Des cliques et des claques (p. 17)

La cage aux oiseaux (p. 18)

Ouvrez, ouvrez, rapaces ! )p. 18b)

Petites boîtes (des istes et des iens (p. 19)

Sublime ? Ridicule ? (p. 20a)

L'ombre planétaire (p. 22)

les réplicateurs (version 2) (p. 22b)

La Mamounia (p. 22d)

Ni juge ni bourreau (p. 22ec)

Politiquement incorrect (p22e3)

Ils aimaient Marrakech (p. 22 f)

Imposture ! (p. 22 fa)

Foi, religion, histoire et imposture ! (p. 22 fc)

Veau d'or et médailles en chocolat ! (p. 22 fg)

Cappelle Medicee de Michelangelo (p. 22h)

Le Terroriste oublié ! (p. 22ib)

Logorrhée ! (p. 22ic)

Ils se faisaient prendre pour des dieux (p. 22j)

Clés de St-Pierre (p. 24)

Sur un chemin cahotant (p. 25)

Soli Deo gloria ? (p. 26)

Anathème p. 28)

Ego indignus sum !

Cri (p. 1)

Au Dieu Inconnu (p. 2)

N'as-tu rien dit, dis-tu ? (p. 2.2)

Voyage au centre de l'oubli (p. 2b)

Au bel ange déchu ... ! (p. 4)

Chemin de Croix ! (p. 4a) )

Pharaon s'endurcit ! (p. 4c)

Je ...(p. 6)

Le cerveau numérique (6-02)

La rose et l'épine (6-02b)

Fracture (6-04)

Suis-je vraiment intelligent ? (6-06)

Exclusivement (6-07)

Le petit club (6-07b)

Peur de vivre ou peur de mourir ? (6-08)

Peur des Foudres de Jupiter ? (6-09)

Marcher sur les eaux (p. 6b)

Dressage (p. 7)

Miroir (p. 8)

Job est-il coupable ? (p. 8)

Flèche ! (p. 9)

Fuite ? (p. 10)

Anesthésie (p. 11)

Pas de Flûte Enchantée ... (p. 12)

Pourquoi ? (p. 13)

Trahison ? (p. 14)

Un jour sans lendemain (p. 15)

Méprisable ? (p. 16)

Le tombeau vide (p.16b)

Golgotha (p. 16d)

La beauté du Diable (p. 16e)

D'ocre d'azur ? Ou de sang ? (p16g)

Voyeurisme (p. 18)

Vibrez pour nous ! (p. 19)

Un regard d'ailleurs (p. 20)

Enfantillage ! (p. 22) #

Enfantillage ! v2 (p. 22b) #

Enfantillage ! V3 (p 22c #

Qu'y a-t'il donc de neuf ? (p. 22d) #

Nativité (p 22 d) #

Aurore (22d4)

Le lierre (p. 22b) * #

A un ami fidèle (p. 24)

Aux portes du paradis (p. 26)

Indivisible' (p. 27)

A l'homme devenu fou .. (p. 28)

Souvenir ? (p. 28b)

Face à face ! (p. 30)

Mise à mort volée ! (p. 32)

Volonté (p. 34)

Aux victimes ... (septembre 2001) (p. 36)

Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?) (p.37)

Semblable au cristal ... ? (p.37)

Profession (p. 38) *

Lux !

Prologue ... (Evangile de Jean) (p. 1)

A l'écoute du Mahabharata ...

Pasupata (p. 2)

Ode à Bhîsma (p. 4)

Hymne à Duryodhana ... (p. 6)

Fuite ? (p. 7)

l'ombre planétaire (p. 7)

En proie à la colère .. (p. 8)

Cinq feux (p. 9)

Pile ou face ... (p. 10)

Dies Irae ... (p. 12

Coup de dé ... (p. 14)

Du Kamyaka à Tora Bora (p. 16)

Visions esséniennes

Regard interne (p. 2)

La Flûte Enchantée) (W.A.Mozart, E. Schikaneder) (p. 3)

Eléazar disait, pénétrant dans le temple … (Massada) (p. 9)

N'érigez point de religion ... (De mémoire d'Esséniens) (p. 11)

Absolu ou relatif ? (p. 12)

Parle à mon coeur (v1) (p. 13a )

Parle à mon coeur (v2) (p. 14a)

Parle à mon coeur (v4) (p. 14b)

Parle à mon coeur (v3) (p. 14c)

Parle à mon coeur (v5) (p. 14e)

Ferment (p. 16)

La Terre ... (p. 18)

Libre arbitre ou déterminisme ? (p. 20)

L'Amour, la Foi et le Visiteur du Soir ! (Les Visiteurs du Soir, Jacques Prévert et Marcel Carné) (p. 21)

Si tu n'es pas semblable au cristal ... (Méditations esséniennes) ("Ego indignus sum !" p. 37)

Cosmos 99 : Fiction ou vision mentale ? (Cosmos 1999 - Gery et Sylvia Anderson) (p 23)

Ruses de guerre (Un monde qui ignore la peur ...) (p. 25)

L'élément Lambda (Haïssez-moi, haïssez-moi ...) (p. 30)

Déformation spatiale ! (Déchirure) (p. 32)

Quel Dieu ? (p. 33)

Dieu connu, méconnu, inconnu ! (p. 34) (Père Paul-Maurice Dupont)

Sur les pentes des Himalayas ...

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant...

Aumone d'un regard (p. 1) - Aperçu, au loin...

Illusion ? (p. 4) !" - Vers les sommets...

Aux portes du Zanskar ... (p. 5) - C'est bien là... Jetsün Milarepa

I - Le rêve la vision (p. 7) -

II - La solitude (p. 9)(pages 11 et 12 libres) - Visions tantriques...

Dis à ton frère en Christ (p. 13) -

Bonnets jaunes et bonnets rouges (p. 14) -

Contradiction (p. 15) -

Des vertus et des vices (p. 16) - Retour sur terre...

Le chandail dérobé (p. 17j) Mais l'âme y demeure t'elle ?

Fantasme (p. 19)

Taj Mahal (p. 20)

Remerciements ... (p. 22)

Le Moment (p. 26)

La Sérénité (p. 28)

L'Absent (p. 30)

Nomade (p. 32)

Portraits (Stéphane) (p. 35)

Portraits (Shana) (p. 36)

Tatopani (p.36a)

Temple Bahaï du Lotus (p. 36) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal)

Merci, Hélène ! (p. 36a)

Ces drapeaux de couleur ! (p. 36e)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au delà ...

Par les Sommets, vers l'Au-delà .. (Jules Vinard) (p. 1)

Le sommet est une certitude ... (p. 14) (Luc Jourjon, Everest, 13 mai 1995)

La légende du Balaïtous (p. 18)

Plus haut ... ! (p. 20)

Divergence (p. 22)

Les deux cimetières (p. 24)

Façade (p. 26)

A notre montagne ... parfois oubliée ! (p. 28)

En Vercors ... (p. 30)

Rébellion ...! (p. 32)

Les Trois Becs (p. 34)

A un ami disparu ... (p. 36)

A un vieux camarade (36a)

En Verdon ! (p. 38)

Cercoa ! (p. 40)

En forêt de Compiègne ! (p. 42)

Rencontre (p. 44)

Bourgeon (p. 46)

Force vitale (p. 48)

Arcachon (p. 50)

La cathédrale distante (p. 52)

Treille à Nadalie (p. 53)

Eglise de Saugues en Margeride (p. 54)

Aquarelle (p. 56)

Aurore (p. 57)

Image (p. 58)

Le papillon en cage (p. 59)

Joie en famille (p. 60)

Noces d'or (p. 62)

Rayons de lune ! (p. 64)

Chemin de lumière ! (p. 66)

Ad limina !

Points cardinaux (p. 2)

Au-delà (p. 4)

 

 

Table des titres

(alphabétique avec références des pages dans le recueil Sefirot)

Sf (Sola fide) - Un (Un) Ti (Terra incognita) - Ca (Carthago delenda est) - Ego (Ego sum indignus) -Ve (Visions esseniennes) - Lux (Lux) – Ma (A l'écoute du Mahabharata) – Hi (Sur les pentes des Himalayas) – So (Par les sommets, par les forêts vers l'Au-delà)

*****

 

A coeur battant (Ti p. 5)

A Henri, mon "grand frère" (Sf p84b4)

A la recherche d'un sourire (Un p. 49)

A l'aube du Temps .. (Sf p. 11)

A l'homme devenu fou .. (Ego p. 28)

A l'horizon courbé (Un p. 56)

A ma "petite sœur" (Sf p84b2)

A mes 5 frères et soeur (Un p. 60)

A notre montagne ... parfois oubliée ! (So p. 28)

A un ami disparu ... (So p. 36)

A un ami fidèle (Ego p. 24)

A un vieux camarade (So 36a)

Absolu ou relatif ? (Ve p. 12)

Abysse (Sf p. 68)

Amour déçu ! (Un p. 45)

Anathème (Ca p. 28)

Anesthésie (Ego p. 11)

Anti-credo (Sf p. 10l)

Antinomie (Sf p. 70)

Antinomie existentielle (Sf p. 10hi)

Apocalypse (Sf 10hg2)

Apostrophe à la ligne d'horizon ...(Un p. 30)

Apostrophe de l'Être à l'inconscient (Ti p. 4)

Aquarelle (So p. 56)

Arcachon (So p. 50)

Archange (Sf 10fi)

Arithmétique ou Totalité ? (Un p. 4fa)

Assemblée du Désert (Sf p. 18)

Atrophie (Sf p. 14b)

Au 4ème Rabin (Sf p10p3)

Au bel ange déchu ... ! (Ego p. 4)

Au Dieu Inconnu (Ego p. 2)

Au-delà (Li p. 4)

Audible (Un p.24)

Aumone d'un regard (Hi p. 1) - Aperçu, au loin...

Aurore (Ego 22d4)

Aurore (Sf 10fd3)

Aurore (So p. 57)

Aux portes du paradis (Ego p. 26)

Aux portes du Zanskar ... (Hi p. 5) - C'est bien là... Jetsün Milarepa

Aux sources du Réel (Sf 10ha)

Aux victimes ... (septembre 2001) (Ego p. 36)

Avis aux interprêtes ! (Sf p. 10)

Avis hominis (Ti p. 8)

Balancier ? (Un p. 31)

Besoin d'un Dieu ? (Sf 16de3)

Besoin d'un Dieu ? (Ti 16de3)

Bonnets jaunes et bonnets rouges (Hi p. 14) -

Boule de neige (Ti p. 13)

Bouquet de lavande Ti 10jk

Bourgeon (So p. 46)

Bouts de rien (Ti p. 14)

Cappelle Medicee de Michelangelo (Ca p. 22h)

Ce jour là, je L'ai vu ! (Sf p. 16e)

Ce qui n'existe pas (Sf p. 10hf)

Ce qui un jour s'est envolé (Sf 10h02)

Cercoa ! (So p. 40)

Ces drapeaux de couleur ! (Hi p. 36e)

C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône... (Sf p. 84a)

Chemin de Croix ! (Ego p. 4a) )

Chemin de lumière ! (So p. 66)

Choc à Chak Chak (Sf p 16-1)

Cinq feux (Ma p. 9)

Clé de voûte I (Sf p. 78)

Clé de voûte II (p. 80)

Clés de St-Pierre (Ca p. 24)

Cohérence ? (Un p. 6)

Connivence (Sf p.30a)

Constructions (Sf p. 48)

Contradiction (Hi p. 15) -

Contraire (Un p. 36)

Cosmos 99 : Fiction ou vision mentale ? (Cosmos 1999 - Gery et Sylvia Anderson) (Ve p 23)

Coup de dé ... (Ma p. 14)

Création (Ti p. 12)

Credo (Sf p. 10j) )

Cri (Ego p. 1)

Croquis sur le vif (Un p. 53)

Culte 180 ans du temple de Crest (Sf 10fg2c)

Da Sola Fide code (Sf p. 1)

Dans les yeux d'un enfant ! (Sf p. 32)

Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait" (Sf p. 16g)

David et Bethsabée (Ti p. 22) (IV)

David et Bethsabée ... (Un p. 55)

Déchirure (Un p. 44)

Déformation spatiale ! (Déchirure) (Ve p. 32)

Délivrance , p. 38)

D'Emmaüs à Compostelle (Sf 10r)

Des béquilles et des ailes (Ca p. 14)

Des cliques et des claques (Ca p. 17)

Dès le Commencement ...(Hymne à l'émotion) (Sf p. 16c)

Des vertus et des vices (Hi p. 16) - Retour sur terre...

Dies Irae ... (Ma p. 12

Dieu connu, méconnu, inconnu ! (Ve p. 34) (Ve Père Paul-Maurice Dupont)

Dis à ton frère en Christ (Hi p. 13) -

Divergence (So p. 22)

D'ocre d'azur ? Ou de sang ? (Ego p16g)

D'ocre d'azur et d'infini (Sf p10p7)

Dressage (Ego p. 7)

Du Kamyaka à Tora Bora (Ma p. 16)

Dualité (Un p. 22)

Dysharmonie (Ca p. 4)

Ecoute et silence (Sf 10fi3)

Ecriture (Sf p. 43)

Eglise de Saugues en Margeride (So p. 54)

Eléazar disait, pénétrant dans le temple … (Massada) (Ve p. 9)

En deux point ? En deux pas ? (Sf p. 4)

En fait ! (Sf p. 10 p)

En forêt de Compiègne ! (So p. 42)

En Lui, déjà ! (Sf p. 10n) )

En proie à la colère .. (Ma p. 8)

En Vercors ... (So p. 30)

En Verdon ! (So p. 38)

Endroit, envers (Un p. 20)

Enfantillage ! (Ego p. 22) #

Enfantillage ! v2 (Ego p. 22b) #

Enfantillage ! V3 (Ego p 22c #

Entité et Unité (Un p. 34d)

Entité v2 (Un Autisme ?) (Un p. 34c)

Entité(Un Autisme ?) (Un p. 34b)

Envie de vie (Un p. 52)

Envoi ! Sf (p. 1)

Envol ! (Sf p. 2)

Ephémère (Un p. 48)

Esséniens ! (Sf p. 50)

Eternel est mon berger (Sf 10hg7)

Etre en présence (Un p. 12)

Etre et avoir ? (Un p. 4e)

Eucharistie (Un p. 4d) )

Evangile ou Liberté ? (Sf p. 10f)

Evidence (Un p. 8)

Excessif ? (Un p. 47)

Exclusivement (Ego 6-07)

Exocentrisme (Sf 10l-1)

Exocentrisme 1 (Sf 10l-1)

Exocentrisme 2 (Sf 10l-3

Exorcisme ou compassion ? (Sf p. 10hd)

Façade (So p. 26)

Face à face ! (Ego p. 30)

Face au soleil ! (Sf p. 26)

Fantasme (Hi p. 19)

Ferdowsi ! (Un p. 18)

Ferment (Ve p. 16)

Flèche ! (Ego p. 9)

Fleurs éparses (Sf p. 30)

Foi, religion, histoire et imposture ! (Ca p. 22 fc)

Force vitale (So p. 48)

Forêt d'Agomé (Ti p. 16fi )

Fracture (Ego 6-04)

Fuite ? (Ego p. 10)

Fuite ? (Ma p. 7)

Glace (Un 35)

Golgotha (Ego p. 16d)

Hallâj ! (Un p. 16)

Harsiesis (Sf p. 72)

Hors de Lui ? (Un p 4f)

Hymne à Duryodhana ... (Ma p. 6)

Hymne mazdéen (Sf ou fideiste ou christique ou judaïque) à la Pensée (Sf p. 14f)

Hyper-espace (Sf p. 60)

I - Le rêve la vision (Hi p. 7) -

II - La solitude (Hi p. 9)(Hi pages 11 et 12 libres) - Visions tantriques...

Il (Un p. 10)

Il n'existe pas (Sf 10hg1)

Illusion ? (Hi p. 4) !" - Vers les sommets...

Ils aimaient Marrakech (Ca p. 22 f)

Ils se faisaient prendre pour des dieux (Ca p. 22j)

Image (So p. 58)

Image (Un p.4b)

Image ? (Ca 16d3)

Imago Dei (Un p. 2)

Imposture ! (Ca p. 22 fa)

Impressionnisme (Sf p. 44)

Impulsion ! (Un p. 33)

Incarnation (Un fp. 5)

Indignation (Sf p. 10ha0)

Indivisible (Ego p. 27)

Isis (Sf p. 54)

Jardin des Oliviers (Sf p10p1)

Jardin secret (Sf p. 28)

Je ...(Ego p. 6)

Je ne suis qu'un capteur…! (Sf p. 14d)

Job est-il coupable ? (Ego p. 8)

Joie en famille (So p. 60)

Jules vinard, pasteur des pauvres (Sf p. 84c)

Kaïlash (Ti 10jg)

La rose et l'épine (Ego 6-02b)

La beauté du Diable (Ego p. 16e)

La béquille qui grimpait au ciel ... (Ca p. 12)

La cage aux oiseaux (Ca p. 18)

La cathédrale distante (So p. 52)

La caverne (Ca p. 8)

La certitude et la conviction (Sf 10p01)

La Croix (Horizontale ou Verticale) (Sf p. 10fc) )

La Flûte Enchantée) (Ve W.A.Mozart, E. Schikaneder) (Ve p. 3)

La légende du Balaïtous (So p. 18)

La Mamounia (Ca p. 22d)

La Pensée (Sf p. 15)

La porte des rêves (Ti p. 10i)

La prisonnière des glaces (Sf p. 62)

La réalité et le mythe (Sf p. 10b)

La Reine (Sf p. 64)

La science, l'apparence et le sens (Ti p. 16b)

La elle (sf p. 66)

La Sérénité (Hi p. 28)

La Source (Ti p. 10)

La Terre ... (Ve p. 18)

La Vie dans la vie (Sf 10fg3)

L'Absent (Hi p. 30)

L'air pur (Sf p. 16)

L'Amour, la Foi et le Visiteur du Soir ! (Les Visiteurs du Soir, Jacques Prévert et Marcel Carné) (Ve p. 21)

L'Aurore immatérielle (Un p. 60a)

Le Bicentenaire des cailloux (Sf 10fg2a)

Le bison blanc (Sf p. 34)

Le cerveau numérique (Ego 6-02)

Le chandail dérobé (Hi p. 17j) Mais l'âme y demeure t'elle ?

Le chemin (Sf p. 56a)

Le Ciel et la Terre (Un p. 53)

Le Désert et la Foi (Sf 10hp-1)

Le Désert et la Joie (Sf 10hp)

Le gyroscope (Sf p. 17)

Le lierre (Ego p. 22b) * #

Le Moment (Hi p. 26)

Le Mur (Sf p10p5)

Le papillon en cage (So p. 59)

Le petit club (Ego 6-07b)

Le pipeau (Ti p1401)

Le poète égaré (Ti p. 10b)

Le Roc et la Marée (Ti 6f) ?

Le sang noir du désir (Mer) (Ti p. 16e)

Le sang noir du désir (Montagne) (p. 16f)

Le sommet est une certitude ... (So p. 14) (Luc Jourjon, Everest, 13 mai 1995)

Le Terroriste oublié ! (Ca p. 22ib)

Le tombeau vide (Ego p.16b)

Le voyage intérieur (Un p. 28)

L'élément Lambda (Haïssez-moi, haïssez-moi ...) (Ve p. 30)

L'émotion est-elle un crime ? (Sf p. 16b)

Les 2 Inconscients (Ti p. 6)

Les béquilles qui marchaient toutes seules ..." (Ca p. 10)

Les cieux ultramarins (Un p. 57)

Les deux cimetières (So p. 24)

Les deux soeurs (Ti p. 20) (III)

Les grands chênes (Sf p. 40)

Les jardins d'Agomé (Ti p16fg)

Les réplicateurs (version 1) (Ca p. 15)

les réplicateurs (version 2) (Ca p. 22b)

Les Trois Becs (So p. 34)

Les yeux ouverts (Sf p. 39)

L'essence et le sens (Ti p. 16)

L'étoile esseulée (Un p.12c)

Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?) (Ego p.37)

L'Evangile en cavale (Sf p. 10fb)

Libre arbitre ou déterminisme ? (Ve p. 20)

L'Illimité (Sf p. 10h)

L'Incréée (Sf p. 20)

L'Indicible (Sf p. 10hm)

L'Insaisissable (Ti p.10f) )

L'Instant (Un p. 23)

L'intelligence et l'émotion - 2ème version (Ti p. 6b2)

L'intelligence et l'émotion (Ti p. 6b)

Lissos (Sf p. 56)

Logorrhée ! (Ca p. 22ic)

L'ombre planétaire (Ca p. 22)

l'ombre planétaire (Ma p. 7)

Lorelei (Sf p. 20b)

Lumière, solitude et nuit (Ti p. 16da)

Marche ! (Sf p. 4) *

Marcher sur les eaux (Ego p. 6b)

Massada (Sf p. 49)

Méprisable ? (Ego p. 16)

Merci, Hélène ! (Hi p. 36a)

Miroir (Ego p. 8)

Mise à mort volée ! (Ego p. 32)

Montségur ! (Sf p. 58)

N'as-tu rien dit, dis-tu ? (Ego p. 2.2)

Nativité (Ego p 22 d) #

Nazca : Pourquoi ? (Ti p. 10d)

N'érigez point de religion ... (Ve De mémoire d'Esséniens) (Ve p. 11)

Ni juge ni bourreau (Ca p. 22ec)

Nirvana (Ca 14a)

Noces d'or (So p. 62)

Nomade (Hi p. 32)

Notre éternité germe ... (Un Victor Hugo, Jules Vinard) (Un p. 46)

Ode à Bhîsma (Ma p. 4)

Offrande (Sf p. 22)

On in solopane vivit homo (Sf 10fg1)

Ordinateur (Ca p. 16)

Ouvrez, ouvrez, rapaces ! (Ca p. 18b)

Par delà nos confins (Sf 10hg1b)

Par le son de la flûte ... (Sf p. 8)

Par les Sommets, vers l'Au-delà .. (Jules Vinard) (So p. 1)

Paradis perdu ? (Sf p. 14) )

Parcelle Ti 10je

Parfum de la terre ! (Sf p. 24)

Parle à mon coeur (v1) (Ve p. 13a )

Parle à mon coeur (v2) (Ve p. 14a)

Parle à mon coeur (v3) (Ve p. 14c)

Parle à mon coeur (v4) (Ve p. 14b)

Parle à mon coeur (v5) (Ve p. 14e)

Pas de Flûte Enchantée ... (Ego p. 12)

Pasupata (Ma p. 2)

Peine du monde (Ti p. 16dc)

Petites boîtes (Ca des istes et des iens (Ca p. 19)

Peur de vivre ou peur de mourir ? (Ego 6-08)

Peur des Foudres de Jupiter ? (Ego 6-09)

Pharaon s'endurcit ! (Ego p. 4c)

Pile ou face ... (Ma p. 10)

Plus haut ... ! (So p. 20)

Points cardinaux (Li p. 2)

Politiquement incorrect (Ca p22e3)

Portraits (Hi Stéphane) (Hi p. 35)

Portraits (Shana) (Hi p. 36)

Poudre aux yeux (Sf p. 38)

Pour la Vie (Ti p. 10g)

Pourquoi ? (Ego p. 13)

Présence Réelle (Un p. 14)

Prier (Sf 10fi5)

Prier (Sfp. 81)

Profession (Ego p. 38)

Prologue ... (Evangile de Jean) (Lux p. 1)

Prométhée (Sf Evolution) (Sf p 48b)

Pulsion d'anti-matière (Un p. 34)

Puzzle (Sf p. 83)

Qu'avait donc dit Descartes ? (Un p.33)

Que distingue la vie .. M.. (Sf 48b)

Quel Dieu ? (Ve p. 33)

Qu'y a-t'il donc de neuf ? (Ego p. 22d) #

Radio amateur (Un p. 51)

Rayons de lune ! (So p. 64)

Rébellion ...! (So p. 32)

Rédemption (Sf p. 74)

Réel (Ti p. 2)

Regard interne (Ve p. 2)

Régression (Un p. 40)

Relâche (Sf p. 42)

Relativité ? (Un p. 32)

Remerciements ... (Hi p. 22)

Rencontre (So p. 44)

Résonances (Ti I) Le Fou et le Vrai" (Ti p. 18) ( II)

Résurrection (Un p. 26)

Ruses de guerre (Un monde qui ignore la peur ...) (Ve p. 25)

Sacrebleu ! (Ti p. 16de)

Sans distinction (Un p.12a)

Scintillement (Sfp. 82)

Semblable au cristal ... ? (Ego p.37)

Si tu n'es pas semblable au cristal ... (Méditations esséniennes) (Ve p. 37)

Sola fide ! Sf

Soli Deo gloria ? (Ca p. 26)

Souffrance ? (Un p. 37)

Souvenir ? (Ego p. 28b)

Sublime ? Ridicule ? (Ca p. 20a)

Suis-je vraiment intelligent ? (Ego 6-06)

Sur la terre de Kal (Sf p. 52)

Sur le Brahmapoutre en crue v1 Ti 10ja

Sur le Brahmapoutre en crue v2 Ti 10jc

Sur un chemin cahotant (Ca p. 25)

Taj Mahal (Hi p. 20)

Tatopani (Hi p.36a)

Témoignage (Sf p. 10fe)

Temple (Sf 10fg)

Temple Bahaï du Lotus (Hi p. 36) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal)

Terra incognita (Ti p. 24)

Tibet sans frontières (Sf p. 10hk)

Trahison ? (Ego p. 14)

Transfiguration (Un p1 b2)

Transhumance (Ti p. 14a)

Transparence (Sf p. 76)

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant...

Treille à Nadalie (So p. 53)

Trou d'air (Sf p. 37)

Trou noir (Un p. 42)

Ultime (Sf p. 84)

Un ... (Un p. 4)

Un jour sans lendemain (Ego p. 15)

Un regard d'ailleurs (Ego p. 20)

Un souvenir confus... (Sf p. 12)

Univers (Sf 10hf2)

Vallée du Cédron (Un 4f 02)

Vanitas, vanitatum ..(Sf 38b)

Veau d'or et médailles en chocolat ! (Ca p. 22 fg)

Veillez (10fg2c)

Veillez (p. 86)

Vent (Sf p. 36)

Verlaine ! (Ca p. 2)

Vibrez pour nous ! (Ego p. 19)

Voies parallèles (Sf p. 46)

Volonté (Ego p. 34)

Voyage au centre de l'oubli (Ego p. 2b)

Voyage en Esprit - version3 (Ti p6d2)

Voyage intérieur - version 2 (Ti p. 6d)

Voyeurisme (Ego p. 18)

Vulnérable (Ti p. 16d)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteurs cités

(dans les textes jusqu'à 2019)

*****

Al-Hallâj ( (857-922) Le livre de la parole @ Editions du Rocher)

Al-Hallâj (Un ! – 1) - (Un ! – 48) – (Carthago 22ed) - (Un ! – 15) - (Un ! – 48) - (Un ! – 2 - 4a - 4c) - (Un ! – 8) - (Un ! – 14) – (Terra incognita ! - 6a 6d2) – (Visions esséniennes – 11) - (Carthago delenda est ! – 9 – 11) - (Ego indignus sum ! – 9) - (Visions esséniennes – 15) - (Sola fide ! – 10hf) - (Un ! – 5) - (Ego indignus sum ! – 33) - (Ego indignus sum ! – 27)

Amedro (Samuel) (Sola fide ! – 61)

Athanase (cité par Paul-Maurice Dupont) (Souvenirs d'esséniens – 14 e)

Baud (Nicolas) - (Un ! – 4fa )

Bible (Ancien Testament)

Daniel (Sola fide ! - 10ha) (Sola fide ! - 10ha) - (Sola fide ! - 10ha – 64 – 70) – (Un ! – 57)

Ecclésiaste (Sola fide ! – 38b) - (Visions esséniennes – 15)

Esaïe (Sola fide ! – 47) - (Sola fide ! – 71) - (Carthago delenda est ! – 23) - (Sola fide ! – 47) - (Annexe VI 9) - (Carthago delenda est ! – 1)

Genèse (Sola fide ! – 36) - (Carthago delenda est ! – 1) - (Visions esséniennes – 15) - (Sola fide ! – 36)

Habacuc (Carthago delenda est ! – 1) - (Carthago delenda est ! – 28)

I Rois (Sola fide ! – 7 – 9) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 39)

Jérémie Annexe VI-1 - (Ad limina !... – 4) - (Terra incognita ! – 24)

Job (Sola fide ! – 10hd) - (Ego indignus sum ! – 11) - (Ego indignus sum ! – 8) - (Ego indignus sum ! – 8)

Josué (Carthago delenda est ! – 28)

Juges (Sola fide ! – 60) - (Cartago delenda est ! 22ia)

Psaumes (Sola fide ! – 68)

Bible (Evangile)

Actes des Apôtres - (Ego indignus sum ! – 2)

Apocalypse de Jean (Ego indignus sum ! – 19) - (Sola fide ! – 75) – (Terra incognita ! - 24)

Epître aux Corinthiens I - (Sola Fide ! - 10e) - (Sola fide ! 10fe) - (Sola fide ! 10fe) - (Terra incognita ! – 17)

Epitre aux Corinthiens II (Ego indignus sum ! - 11

Epître aux Galates (Sola fide ! – 10hf - 10m - 10p4 – 75) – (Ego indignus sum ! – 4c – 16d - 22d2) - (Ego indignus sum ! – 34)

Epître aux Romains (Carthago delenda est ! – 1) - (Sola fide ! – 0) - (Carthago delenda est ! – 1)

Jean (Sola fide !) - (A l'écoute du Mahabharata – 1) (Lux ! – 1) - (Ego indignus sum ! – 6-01, 6-03– 19) - (Sola fide ! - 10fc - 10p - 14a - 16c - 16e – 19 – 47– 56a – 61) - Un ! – 32– 36) - (Un ! – 4fa - 4f02– 5– 10p-01) - (Terra incognita ! – 12)

Luc (Terra incognita ! – 21) - Annexe VI-1 ("Non in solo pane") - (Sola fide ! 16 e) (Sola fide ! 16e) - (Ego indignus sum ! – 35) - (Un ! 4c) - (Un ! – 3) - (Terra incognita ! 16da) - (Ego indignus sum 16d - (Sola fide ! 10q) – (Un ! – 9)

Marc (Un ! 2b) - (Terra incognita ! - 10i - (Sola fide ! – 86) - (Un ! – 42)

Matthieu (Terra incognita 6d2) - (Ego indignus sum - 6b) - (Ego indignus sum - 6b) – (Terra incognita ! - 6a) (Sola fide ! – 77 – 79) - (Carthago delenda est ! – 23) - (Ego indignus sum ! – 22a) – (Visions esséniennes – 22) - (Ego indignus sum ! – 19) - (Terra incognita ! – 16da) - (Ego indignus sum 16b)

*****

Andersen (Hans Christian) (Ego indignus sum ! – 4a) - (Ego indignus sum ! – p. 22c)

Andrea Moneti (Photo) (Sola fide ! – 25)

Arnaud (Alfred) (Sola fide ! – 85)

Arnaud (Edouard) (Visions esséniennes – 19)

Arnaud (Hélène) (Un ! –59) - (Carthago delenda est ! – 3)

Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont) (Sola fide ! – 51) – (Visions esséniennes – 13– 13/14a)

Baigent (M., R.Leigh et H. Lincoln) (Sola Fide ! - 10c)

Barbara "Près d'un lac ... je m'étais endormie ... quand soudain ..." (Terra incognita - 10ja - 10jc)

Baudelaire (Charles) (Sur les pentes des Himalayas – 1) - (A l'écoute du Mahabharata – 11) - (Sola fide ! – 41) - (Ego indignus sum ! – 3)

Bellay (Joachim) (Sola fide ! – 41)

Bossuet (Oraison de)"Vanitas vanitatum omnia vanitas !" (Sola Fide ! – 38b)

Bonzon (Charles) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 16)

Cadier (George) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 17)

Contine populaire (Le roi du Congo,) (Terra incognita – 1401)

Carrière Jean-Claude (A l'écoute du Mahabharata – 1)

Causse Monique (Sola fide ! – 55)

Coran (Le) ("Carthago delenda est ! - 22f) (Ego indignus sum 16f)

Cosmos 1999 (Terra incognita ! – 19) – (Ego indignus sum ! – 3 –36) – (Carthago delenda est ! – 23) – (Visions esséniennes - 25 ) - (Ego indignus sum ! – 3 –36) – (Terra incognita ! – 19) – (Visions esséniennes – 23 – 29) - (Un ! – 44) – (Visions esséniennes – 31)

Dan Brown (Sola fide ! - 1 10b) – (Un ! - 4a)

Dante - (Sur les pentes des Himalaya – 38e)

Descartes - (Sola fide ! - 10p - 14c) - (Un ! - 34a - 34 c)

Docteur Quinn (Sola fide ! – 34) - (Sola fide ! - 16a - 16c) – (Un ! - 41) - (Sola fide ! 16c) - (Sola fide ! – 31 – 32) - (Terra incognita ! – 7)

Dogna (Michel & Anne-Françoise) (Un ! – 3) – (Ego indignus sum ! – 37)

Doré (Gustave) -(Carthago delenda est ! – 27) - (Ego indignus sum ! – 21) - (Terra incognita ! – 23) - (Lux ! – 0)

Dupont (Père Paul Maurice) - (Ego indignus sum ! – 2) – (Visions esséniennes – 33)

Vinard (Daniel) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 36) - (Ego indignus sum ! – 35) - (Sola fide ! – 53)

Erasme (Terra incognita ! - 16d)

 

Ferdowsi (Sola fide ! – 10p7) – (Un ! – 17)

Gibran Khalil (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 0- 20) (Sola fide ! – 23) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 38 – 41 - 63) - (Sola fide ! – 25) - (Ego indignus sum ! – 29 – 31) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 63 - 65) - (Un ! – 3) (Un ! – 31)

Gikatila (Un ! – 43 – 55 - ?) (Terra incognita ! – 21)

Grek Serge (Pasteur) (Sola fide ! – 21)

Haskew Chantal (Sola fide ! – 33) - (Un ! - 60a) – (Terra incognita – 10je)

Heidegger (Martin - (Terra incognita ! - 10a)

Heine (Heinrich) (Sola fide ! – 20b)

Hölderlin - (Sola fide ! – 19)

Hugo (Victor) - (Sola fide ! - 10p6– 13 – 16-2 -16h - 20b– 40) - (Un ! – 46) - (Terra incognita ! – 2– 6e– 10jg – 15) - (Carthago delenda est ! – 4– 16) - (Ego indignus sum ! – 2 – 4c – 6-01 – 6-03 – 27) - (Sur les pentes des Himalayas – 19– 32) - (A l'écoute du Mahabharata – 9) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 4 – 27– 32 – 60)

Ingalls (Laura) - (Sola fide ! – 37) - (Ego indignus sum ! – 20)

Jacques (Les Frères) - (Ego indignus sum ! – 22)

Jourjon (Luc) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 14)

La Fontaine (Jean de) - (Carthago delenda est ! – 25)

Lamartine (Alphonse de) - (Un ! – 39) - (Sur les pentes des Himalayas – 4) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 34) - (Terra incognita ! – 2)- (Un ! – 29) (Terra incognita 16fh)

Liturgie protestante - (Sola fide ! 10hf) - Ego.. ! - 2a) – (Sola fide ! 10hf)

Louvre (Musée du) - (Sola fide ! – 53)

Mahabharata (A l'écoute du Mahabharata – 3) - (A l'écoute du Mahabharata – 1) - (A l'écoute du Mahabharata – 15) - (A l'écoute du Mahabharata – 5) - (A l'écoute du Mahabharata – 7) – (Ego indignus sum ! – 10) - (Ego indignus sum ! – 26) - (Sur les pentes des Himalayas – 5) - (A l'écoute du Mahabharata – 11)

Major (Yollande - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 44) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 48) - (Sola fide ! – 81) - (Sola fide ! – 82) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 43)

Marteil (Jean-Louis) - (Sola fide ! – 57)

Martin (Luther) - (Sola fide ! – 0)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi - (Sola fide ! – 26) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 55) - (Sola fide ! – 3 – 39) – (Un ! – 36 – 48) – (Visions esséniennes - 17) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 59) - (Ad limina !... – 1) - (Sola Fide ! – 10hf – 10q – 10p4) - Un ! - 4c 4f – 13) – (Carthago delenda est ! – 22fa) – (Ego indignus sum ! - 28a) - (Sola fide ! - 10m – 10p4) - Un ! - 13 - 4f) – (Ego indignus sum 22d2) - (Sola fide ! – 7 – 24)

Meurois-Givaudan - (Carthago delenda est ! – 9 – 11) – (Ego indignus sum ! –36) – (Visions esséniennes - 11) - (Visions esséniennes – 14a – 14 e) - (Sola fide ! – 51 - Visions esséniennes – 13) - (Visions esséniennes – 18)

Milarepa (Jetsün-Kabum) - Sola fide ! – 19 - 30) - (Sur les pentes des Himalayas – 7) - (Terra incognita – 10jg) - (Sur les pentes des Himalayas – 11)

Mogchok Rimpoché - (Terra incognita ! -6b)

Moneti Andrea - (Sola fide ! – 25)

Monterlan - (Un ! – 47)

Muller (Roland) - (Terra incognita ! – 11)

Musset (Alfred de) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 7) - (Carthago delenda est ! - 22h)

Nelli René - (Sola fide ! – 57)

Nietzsche - (Terra incognita ! – 16da) - (Terra incognita ! – 16da)

Khayyam (Omar) - (Visions esséniennes – 17)

Ouaknin (Marc Alain) - (Un : - 4e)

Pascal (Blaise) - (Sola Fide ! - 10hp et 10hp2)

Perdrizet (François) - (Un ! – 4fc)

Pergaud (Louis/Robert Yves) - (Ego indignus sum ! – 4a)

Perret (Pierre)- (Carthago delenda est ! 18) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 59)

Plantu - (A l'écoute du Mahabharata – 16)

Platon (Socrate) - (Sola fide !- 14c) – (Terra incognita ! - 16a) - (Terra incognita - 10ja) - (Sola fide ! - 56a) – (Terra incognita ! - 16f) - (Terra incognita ! - 16a) - (Terra incognita ! - 10a - 10c - 16a) - (Carthago delenda est ! – 8) - (Terra incognita ! - 16a)

Plus belle la vie (France 3) - (Sola fide ! – 10hd)

Pons (Daniel) - Terra incognita ! – 10) – (Terra incognita ! – 17)

Prévert (Jacques) - "Il bat, il bat, il bat !" (Un ! – 34) – (Visions esséniennes– 21) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 42) - (Terra incognita ! - 10c – 14a)

Racine (Jean) - (Terra incognita ! – 15)

Rimbaud (Arthur) - (Terra incognita ! - 16f) - (Un ! – 25) - (Un ! – 57) - (Sur les pentes de Himalayas - 36b)

Roland" (Peintre Gémail) - (Un ! – 43)

Rostand (Jean) (Terra incognita ! - 16b) - ("Un" - 10p-01)

Saadi - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 38) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 41 - 63)

Sagal (Boris) (Sola fide ! – 49)

Sagal Boris (Visions esséniennes – 9)

Saint-Augustin - (Sola Fide ! - 10hp et 10hp2)

Saint-François d'Assise - (Un ! - 12b)

Sarano Jacques "Création" (Sculpture sur buis de) - Un ! - 13

Schubert Franz) - (Terra incognita ! – 12)

Smadja (Claude) - (Un ! 23 – 34- 36 - 39)

Spinoza (Baruch, Principes de la philosopie de Descartes - ("Un" 10p-01)

Stargate SG-1 - (Sola fide ! – 67) - (Un ! - 34a) - (Sola fide ! – 60– 63 - 69) – (Terra incognita ! - 10i) - (Terra incognita ! - 10g) - (Terra incognita ! - 16c) - (Sola fide ! – 61) - (Carthago delenda est ! - 22i) - (Sola fide ! - 48a) - (Carthago delenda est ! – 15) - (Carthago delenda est ! - 22a) - (Un ! - 34a) - (Un ! – 27) - (Sola fide ! – 71) - (Un ! – 21) - (Sola fide ! – 55) - (Terra incognita ! – 4) - (Sola fide ! – 71) - (Sola fide ! – 65) - (Un ! – 25) - (Sola fide ! – 73) - (Sola fide ! – 75)

Sven 0rtoli, Jean-Pierre Pharabod "Blason de Niels Bohr" (Un ! – 7)

Taubmann (Florence) (Ego indignus sum ! – 28) - (Ego indignus sum ! – 2.2) - (Un ! – 3 – 9 - Ego indignus sum ! - 29– 31)

Valentin Florence - (Sola fide ! – 27 - 29) - (Terra incognita ! – 9)

Valéry (Paul, cité par Martin Heidegger) - (Terra incognita ! – 15)

Verdi (Guiseppe) - (Carthago delenda est ! – 8)

Vérine (Philippe) (Terra incognita ! - 10a)

Verlaine (Paul) - (Un ! – 29) – (Terra incognita ! – 15) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 26) - (Un ! –49) - (Sola fide ! - 10p7) - (Terra incognita ! - 10i) - (A l'écoute du Mahabharata – 9) – (Terra incognita – 1401)

Verne (Jules) (Ego indignus sum ! - 2a )

Vian (Boris) - (Sola fide ! 16e)

Vigny (Alfred de) - (Terra incognita ! - 10g)

Vinard (Jean) - (Terra icognita ! – 19je)

Vinard (Jean-Claude) - (Sola fide ! – 84)

Vinard (Jules) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 2) - (Un ! – 29) – (Terra incognito – 16fh) - (Sola fide ! – 3) – (Un ! – 53) - (Sola fide ! – 23 – 25) – (Un ! - 34a – 34c – 35 – 39) – (Ego indignus sum ! – 13 – 29) – (Visions esséniennes – 17) – (Sur les pentes des Himalayas - 5) - (Sola fide ! – p. 84c) – (Carthago delenda est ! – 23) - (Sola fide ! – 5) – (Terra incognita ! - 2) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 1) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 4) - (Un ! – 46) - (Terra incognita - 10jc) - (Sola fide ! – 77 – 79) – (Un ! - 20) - (Sola fide ! – 75) - (Un ! – 57) – (Ego indignus sum ! – 5) - (A l'écoute du Mahabharata – 3) - (Sola fide ! – 16) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 7) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 19) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 3) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 51) - (Sola fide ! – 85) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 23) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 7) - (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 20)

Vinard Pierre – (Sola fide ! – 17)

W.A. Mozart - (Un ! – 36) - (Visions esséniennes – 4) - (Sola fide ! – 5) - (Sola fide ! – 9) - (Sola fide ! – 7) - (Visions esséniennes – 8) - (Carthago delenda est ! – 23)

Zoroastre - (Sola fide ! – 56) - (Sola fide ! - 14a – 15) - (Un ! – 45) - (Sola fide ! – 14 – 16 - Carthago delenda est ! - 22g - 22i) - (Sola fide ! 10fc - 10p – 10p6 - 14 - 14c – 16-2 – 76) – (Un ! – 4fa – 4f02 - 12c – 28 - 34 e) – (Terra incognita ! - 6a – 6d2- 10a – 19je) – (Ego indignus sum ! – 22a - 16f) – (Visions esséniennes – 13/14a – 14 e) - (Sola fide ! – 47) - (Un ! – 41) - (Sola fide ! – 17) - (Sola fide ! – 15) - (Un ! – 26)

19-09-10

 

Citations

(dans les textes jusqu'à 2019)

*****

Al-Hallâj ( (857-922) Le livre de la parole @ Editions du Rocher)

"Hussein ibn Mansour Al-Hallâj a dit : "Celui qui, comme moi, lèvera la tête et
regardera ce qu'il ne doit pas regarder, sur ce bois, retrouvera ses semblables". (Un ! – 1)

"Au nom de Ta perpétuité Au regard de ma précarité sous l'habit de Ta perpétuité, Accorde-moi de remercier cette grâce dont tu m'as fait don !" (Un ! – 48 – Carthago 22ed)

"Ô Allah, Tu es celui qui se dévoile en tous côtés, quitte tous côtés. Au nom de l'accomplissement par Toi de mon dû Et au nom de l'accomplissement par moi de Ton dû ... ... Au nom de Ta perpétuité ... accorde moi de remercier cette grâce dont Tu m'as fait don .. Pardonne-leur, car si Tu leur avait révélé, ce que Tu m'as révélé, ils n'auraient pas fait ce qu'ils ont fait. Grâce Te soit rendue pour Tes actes et gloire Te soit rendue selon Ta volonté. Ceux qui me disent impie sont bien plus proches d'Allah que ceux qui me reconnaissent comme guide. Car à ceux qui voient en moi l'impie le font par amour pour leur foi et font preuve d'amour envers Allah. A la croyance en un autre que Lui, Allah préfère cette preuve." (Un ! – 15)

Al-Hallaj (Hussein ibn Mansour), Poèmes mystiques @ Albin Michel)

"Hussein ibn Mansour Al-Hallâj a dit : Je ne cesse de flotter dans les mers de l'amour, Les flots me soulèvent et m'abaissent" (Un ! – 48)

"Ton image est dans mon oeil Ton invocation dans ma bouche Ta demeure dans mon coeur Où donc peux-Tu être absent ?" (Un ! – 2 - 4a - 4c)

"Avec l'oeil du coeur, je vis mon Seigneur et Lui dis : "Qui es-Tu ?" Il me dit : "Toi" (Un ! – 8)

"J'ai renié la religion de Dieu, le reniement est un devoir pour moi, un péché pour les croyants ...

En Te reniant, je Te sanctifie, Et ma raison en Toi est folie, Qui est Adam, sinon Toi ?" (Un ! – 14) – (Terra incognita ! - 6a 6d2) – (Visions esséniennes – 11)

"J'ai laissé aux gens leur ici-bas et leur religion, Absorbé en Ton amour, ô Toi ma religion et mon ici-bas !" (Carthago delenda est ! – 9 – 11)

"Ô soleil, ô pleine lune, ô jour, Tu es pour nous, paradis et enfer ... Et je fendis le tumulte de la mer de ma pensée La traversant comme une flèche ! (Ego indignus sum ! – 9)

"Ta demeure est dans mon coeur, où donc peux-tu être absent ?" (Visions esséniennes – 15)

"Aïe ! Toi ou moi ? Voici deux dieux ! ...... Entre Toi et moi, un moi est de trop !" (Sola fide ! – 10hf)

"Aïe ! Toi ou moi ? Voici deux dieux ! ... ... Entre Toi et moi, un moi est de trop !" - "Mon Unique m'a unifié par l'unification du Vrai Vrai auquel ne mêne pas maint chemin Je suis le Vrai et le Vrai est le Vrai par le Vrai Il se vêt de Lui-même et la différence s'évanouit (Un ! – 5)

Al-Hallâj (Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines @ Editions du Rocher)

Tawassine de la Volonté de Dieu. Voici son image "Le premier cercle est celui de Sa volonté, le deuxième est celui de Sa sagesse, le troisième est celui de Sa puissance, le quatrième est celui de Son savoir et de Son éternité. Il est, en premier lieu l'apparent. Il est en deuxième lieu l'intérieur. Il est en troisième lieu le signe" (Ego indignus sum ! – 33)

Tawassine "Œil ou Œuf ?" (Ego indignus sum ! – 27)

Amedro (Samuel), Temple de Crest, 18 avril 2000
"Je n'aime pas les miracles... chacun d'eux rapproche le Christ de sa crucifixion" (Sola fide ! – 61)

Athanase (cité par Paul-Maurice Dupont)
Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu" (Souvenirs d'esséniens – 14 e

Andersen (Hans Christian, d'après le conte "Les habits neufs de l'empereur")
"le roi est nu" (Ego indignus sum ! – 4a)

Andersen (Hans Christian, d'après le conte "La petite fille aux Allumettes")
(
Ego indignus sum ! – p. 22c)

Andrea Moneti (Photo)
Sur le glacier d'Argentières (Sola fide ! – 25)

Arnaud (Alfred Daguerréotype de son petit fils,)
Louis-François Arnaud (1790-1864) (Sola fide ! – 85)

Arnaud Edouard, 1943 "Recherche de la Vérité" et "Libre arbitre dans le déterminisme" @ Leymarie, Paris)
"Libre arbitre ... ou déterminisme ?" (Visions esséniennes – 19)

Arnaud Hélène (1898-1985)
Vision prospective ! (1916) (Un ! –59)

Arnaud-Vinard Hélène (Aquarelle (1898-1985)
"Les Trois becs" Forêt de Saou, Vercors. (Carthago delenda est ! – 3)

Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont)
"Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu" (Sola fide ! – 51) – (Visions esséniennes – 13– 13/14a)

Baigent (M., R.Leigh et H. Lincoln "l'Enigme sacrée", J'ai lu)
(Sola Fide ! - 10c)

Barbara ("L'aigle noir")
"Près d'un lac ... je m'étais endormie ... quand soudain ..." (Terra incognita - 10ja - 10jc)

Baudelaire (Charles), "Spleen"
"Quand la pluie étalant ses immenses traînées… D'une vaste prison imite les barreaux..." (Sur les pentes des Himalayas – 1)

Baudelaire (Charles, L'invitation au voyage, 1857)
"Mon enfant, ma sœur… Songe à la douceur, ..." (A l'écoute du Mahabharata – 11)

Baudelaire 1821-1867, l'Albatros, Morceaux choisis @ Hatier)
"Le poète est semblable au prince des nuées…
... Exilé sur le sol... Ses ailes de géant l'empêchent de marcher !" (Sola fide ! – 41)

Baudelaire (Charles)
"Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges ! ..." (Ego indignus sum ! – 3)

Bellay (Joachim du, Le beau voyage, 1558, Morceaux choisis @ Hatier)
"Heureux qui comme Ulysse..." (Sola fide ! – 41)

BIBLE

Ancien Testament

- Daniel 2/26
"Le roi prit la parole et dit à Daniel, que l'on nommait Belstchatsar :
Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication ?" (Sola fide ! - 10ha)

- Daniel 2/37
"O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance et la gloire. … " (Sola fide ! - 10ha)

- Daniel 2/44)

"Le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit" (Sola fide ! - 10ha – 64 – 70) – (Un ! – 57)

- Ecclésiaste 1/2
"Vanité des vanités, tout est vanité !" (Sola fide ! – 38b)

- Ecclésiaste 7/24)

"Ce qui est venu à l'existence est profond, profond ! Qui le découvrirait ?" - (Visions esséniennes – 15)

- Esaïe 2/5 et 9/1- traduction TOB)

"Venez, maison de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur !...
... Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ! (Sola fide ! – 47)

- Esaïe 9/5)

"Car un enfant nous est né, un fils nous est donné" (Sola fide ! – 71)

- Esaïe 25/9)

"C'est le Seigneur en qui nous avons espéré. Exultons, jubilons puisqu'il nous sauve. ..." (Carthago delenda est ! – 23)

- Esaïe 60/1- Troisième livre env 537-520 av. JC)

"Mets-toi debout et deviens la lumière" (Sola fide ! – 47)

- Esaïe 66/1-4

"Quelle demeure ? Quels sacrifices ?" (Annexe VI 9)

- Esaie 12/2-3, 17/7-8, 57/12, 25/9, 30/18, 51/8)
"Voici mon Dieu Sauveur : J'ai confiance et ne tremble plus, car ma force et mon chant : C'est le Seigneur ! Il a été pour moi le salut, vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut ! ..."
"... Ce jour là, l'homme portera ses regards vers celui qui l'a fait et ses yeux verront le Saint d'Israël? Il ne regardera plus les autels qui sont l'oeuvre de ses mains ! ..."
"... Car moi (le Seigneur) j'annoncerai ta "justice" et tes oeuvres ne te seront d'aucun profit : A ton cri, qu'elles te délivrent, tes collections d'idoles ! ..."
"... Mais on dira : "C'est Lui notre Dieu, nous avons espéré en Lui et il nous délivre : C'est le Seigneur en qui nous avons espéré. Exultons, jubilons puisqu'il nous sauve. ..."
"... Le Seigneur va se lever pour vous faire grâce ! ..."
"... Il dira : ma justice sera là pour toujours et mon salut, de générations en générations ! ..." (Carthago delenda est ! – 1)

- Genèse 1/2)

"Le souffle de Dieu, planait sur la surface des eaux" (Sola fide ! – 36)

- Genèse 15/6)

"Abraham eut foi en Dieu et cela lui fut compté comme justice" (Carthago delenda est ! – 1)

- Genèse 7/13-14)

"Caïn dit au Seigneur : ... Si Tu me chasses, je serais caché, loin de Ta face !..." (Visions esséniennes – 15)

- Genèse 8/1)
"Dieu se souvint … Il fit passer un vent sur la terre et les eaux se calmèrent" (Sola fide ! – 36)

- Habacuc, 2/4

"Le juste vivra par la foi !" (Carthago delenda est ! – 1)

- Habacuk 1/9-11 et 2/4)

"Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage ... Sa force à lui, voilà son dieu ! Mais le juste vivra par sa foi. (Carthago delenda est ! – 28)

- I Rois 19/12)

"Et après le tremblement de terre, il y eut un feu : L'Eternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Elie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne". (Sola fide ! – 7 – 9)

- I Rois, 11 à 17)
"... Jéroboam, fils de Nevath ... ; Le nom de sa mère était Cercoa (Cerua), elle était veuve ; Il était serviteur de Salomon ... Le prophète Ahayya de Silo déchira son manteau en douze morceaux et dit à Jéroboam : Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon et je te donnerai dix tribus. ... Il dit alors à la femme de Jéroboam : Va et dit à Jéroboam : "Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d'Israël : Je t'ai élevé du milieu du peuple, je t'ai établi chef sur mon peuple d'Israël, j'ai arraché la royauté à la maison de David et te l'ai donnée ... mais tu es allé te fabriquer d'autres dieux ... je balaierai les descendants de la maison de Jéroboam comme on balaie à fond le fumier !".... Elie invoqua le Seigneur en disant : "Seigneur, mon Dieu, veux tu du mal, même à cette veuve chez qui je suis venu ... Que le souffle de cet enfant revienne en lui !" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 39)

- Jérémie 17/5-12
Annexe VI-1 ("Non in solo pane")

- Jérémie 21/8 8/1)
"Ainsi parle Yahvé.
Voici, Je place devant vous
le chemin de la vie et celui de la mort ..." (Ad limina !... – 4)

- Jérémie 21/8 8/1)
"Ainsi parle Yahvé. Voici, Je place devant vous le chemin de la vie et celui de la mort ..." (Terra incognita ! – 24)

- Job 1/6-12
Yahvé dit au Satan : "As-tu remarqué mon serviteur Job : c'est un homme intègre et droit"
et le Satan de répliquer à Dieu "Touche à tout ce qu'il possède et je gage qu'il te maudira en face".
"Soit ! dit Dieu, tout ce qu'il possède est en ton pouvoir !". (Sola fide ! – 10hd)

- Job, 11/15-17)
"Alors, tu lèveras ton front sans tache, tu seras ferme et sans crainte, tu oublieras tes souffrances, tu t'en souviendras comme des eaux écoulées, tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, tes ténèbres seront comme la lumière du matin .. (Ego indignus sum ! – 11)

- Job 19/25)
"Je sais que mon rédempteur est vivant ! ..." (Ego indignus sum ! – 8)

- Job 27/2)
Dieu qui me refuse justice est vivant ! Le Tout-Puissant qui remplit mon âme d'amertume est vivant ! (Ego indignus sum ! – 8)

- Josué 7/1 et 7/25)
"Akan, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zehra, de la tribu de Juda, prit ce qui tombait sous l'anathème, et la colère de Yahvé s'enflamma ... Josué dit : "Pourquoi nous as-tu porté malheur ? Et tout Israël le lapida." (Carthago delenda est ! – 28)

- Juges, 7/12)
"Madian, Amaleq et tous les fils de l'Orient s'étalaient dans la plaine, aussi nombreux que les sauterelles". (Sola fide ! – 60)

- Juges 16/30
"Samson dit : Que je meure avec les Philistins ! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu'il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu'il avait tué pensant sa vie." (Cartago delenda est ! 22ia)

- Psaume 23)
" ... Même si je marche dans un ravin d'ombre et de mort,
je ne crains aucun mal car Tu es avec (c'est Toi qui vit en) moi ..." (Sola fide ! – 68)

Evangile

- Actes des Apôtres 17/23)
"Athéniens, à tous égards, vous êtes les plus religieux des hommes. ... j'ai trouvé un autel qui portait cette inscription : 'Au Dieu inconnu'. Ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer !" (Ego indignus sum ! – 2)

- Apocalypse de Jean 7/12-14)
"Une foule immense .. se tenait devant le trône et devant l'agneau ... Ces gens vêtus de robe blanches, qui sont-ils ? ... Ils ont lavé leur robes et les ont blanchies dans le sang de l'agneau" (Ego indignus sum ! – 19)

- Apocalypse de Jean 8/1)
"Quand il ouvrit le septième sceau, il se fit dans le ciel un silence" (Sola fide ! – 75) – (Terra incognita ! - 24)

- Epître aux Corinthiens I - 1/12)
"Moi, je suis de Paul, moi d'Apolos,
moi de Céphas, moi de Christ !" (Sola Fide ! - 10e)

- Epître aux Corinthiens 1 - 1/20
"Où est le sage? Où est le docteur de la loi? Où est le raisonneur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas rendue folle la sagesse du monde?" (Sola fide ! 10fe)

– Epître aux Corinthiens I - 1/23
"Mais nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens…" (Sola fide ! 10fe)

- Epitre aux Corinthiens I - 1/28
"Ce qui est folie dans le monde, Dieu l'a choisi pour confondre les sages." (Terra incognita ! – 17)

- Epitre aux Corinthiens II - 1/5
"De même que les souffrances du Christ abondent pour nous, de même, par le Christ, abonde aussi notre consolation ... (Ego indignus sum ! - 11

- Epître aux Galates 2/20
"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !" (Sola fide ! – 10hf - 10m - 10p4 – 75) – (Ego indignus sum ! – 4c – 16d - 22d2)

- Epître aux Galates, 5/13
" ... Frères, vous avez été appelé à la liberté ... seulement que cette liberté ne se tourne pas en prétexte ... (Ego indignus sum ! – 34)

- Epître aux Romains 1/17
"Le juste vivra par la foi !" (Carthago delenda est ! – 1)

- Epitre aux Romains, 3/21-22
"La justice de Dieu a été manifestée ;
la loi et les prophètes lui rendent témoignage.
C'est la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ". (Sola fide ! – 0)

- Epitre aux Romains 3/22-24, 3/27
"... La justice de Dieu a été manifestée ; la loi et les prophètes lui rendent témoignage ; C'est la justice de Dieu par la foi ... accomplie en Jésus-Christ. Y a-t'il lieu de n'enorgueillir ? C'est exclu ! An nom de quoi ? Des œuvres ? Nullement, mais au nom de la foi." (Carthago delenda est ! – 1)

- Jean 1/1
"Au commencement était le Verbe..." (Sola fide ! 16c - 19)

- Jean 1/1)
"Au commencement était la Parole (*) et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'on point reçue. (Sola fide ! - 14a)

- Jean, 1/1 à 4)
"Au commencement était la Parole, et la Parole était tournée vers Dieu
En Lui était la vie et la vie était la lumière des hommes" (Sola fide ! – 56a)

- Jean 1/1-5

"Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. En Lui était la Vie et la Vie était la lumière des hommes. La Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reçue ! (Un ! - 4f02

- Jean 1/1-18)

"Au commencement ... la Lumière éclaire tout homme ... le monde fut par elle et le monde ne l'a pas connue ... mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir ..." (A l'écoute du Mahabharata – 1)

"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'on point reçue. Il y eut un homme envoyé par Dieu, son nom était Jean. Il vint pour rendre servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde fut par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens et les siens ne l'ont point reçue, mais à tous ceux qui l'ont reçue, et à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage et s'est écrié : C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçus de sa plénitude, et grâce pour grâce. Car la Loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues pas Jésus-Christ. Personne n'a jamais vu Dieu. Le Fils unique, qui était dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître." (Lux ! – 1)

- Jean 1/1-5)
"Au commencement était la Parole, Et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ... En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes." (Ego indignus sum ! – 19)

- Jean 1/1-5)
"Au commencement était la Parole, Et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'on point reçue." (Sola fide ! - 10p - 14a et Un ! – 32)

- Jean 1/4 et 1/12)
"En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes,
et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue...
... Mais à ceux qui l'on reçue, à ceux qui croient en son nom,
Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu". (Sola fide ! – 47)

- Jean 1/4-5)
"En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes… Et la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'on point reçue." (Sola fide ! – 61)

- Jean 1/5)
"La lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne l'on point reçue". (Un ! – 5)

- Jean 1/51
"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au dessus du Fils de l'homme." (Sola fide ! - 14c)

- Jean 3/8)
"Le vent souffle où il veut, tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient, ni d'où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit". (Sola fide ! – 36)

- Jean 4/24
"Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité (Sola fide ! 10fc), (Ego indignus sum ! – 6-01, 6-03) ("Un ! – 10p-01)

- Jean 6/11
"Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent." (Un ! – 4fa)

- Jean 11.35
"Alors, Jésus pleura..." (Sola fide ! 16e)

- Jean 18/36)
"Mon royaume n'est pas de ce monde..." (Terra incognita ! – 12)

- Luc 2/17-18)
".. Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui les entendirent furent étonnés (frappés du tonnerre) de ce que disaient les bergers ..." (Terra incognita ! – 21)

- Luc 4/1-13)
"Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain et il fut conduit par l'Esprit dans le désert où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangeât rien durant ces jours là et après qu'ils furent écoulés, il eut faim. … Le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit : Il est écrit : l'homme ne vivra pas de pain seulement" Annexe VI-1 ("Non in solo pane")

- Luc 6/21
"Heureux êtes-vous, vous qui pleurez maintenant ..." (Sola fide ! 16e)

- Luc, 7.13
"Un Samaritain, qui voyageait, fut ému de compassion lorsqu'il le vit." (Sola fide ! 16e)

- Luc 15/28-31) (Pasteur Samuel Amedro, Crest le 16 septembre 2001)
"Mon fils, pourquoi as-tu ce visage défait par la colère ? Il se mit en colère et ne voulait pas entrer ... Alors le père lui dit : "Toi, tu es toujours avec moi ... (pourquoi as-tu ce visage défait par la colère ? ... *) et tout ce qui est à moi est à toi ..." (Ego indignus sum ! – 35)

- Luc, 22/17-19)
"Prenez, ceci est mon corps, ceci est mon sang… faites ceci en mémoire de moi." (Un ! 4c)

- Luc, 23/43)
"... L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait ... l'autre dit à Jésus, "souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne." Et Jésus lui répondit : "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis .." (Un ! – 3)

- Luc 23/44-45)
"Il y eut des ténèbres sur toute la terre ... le soleil s'obscurcit et le voile du temple se déchira ..." (Terra incognita ! 16da)

- Luc 24/5

."Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs,
qu'il soit crucifié et qu'il ressuscite le troisième jour." (Ego indignus sum 16d

- Luc 24/32)
"Notre coeur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il
nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? (Sola fide ! 10q) – (Un ! – 9)

Marc 9/2
"Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.…" (Un ! 2b)

- Marc 9/50
"Et si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t'on ?" (Terra incognita ! - 10i)

- Marc, 13/37
"Et ce que je dis à vous,
Je le dis à tous :Veillez ! (Sola fide ! – 86)

- Matthieu, 6/26
"Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre père céleste les nourrit !" (Terra incognita 6d2)

- Matthieu 14/25-27

"A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, … Dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur ! (Ego indignus sum - 6b)

- Matthieu 14/29-30

"Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus …Mais il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi!… (Ego indignus sum - 6b)

- Marc, 14/36
"Abba (père), à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe !
pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux !" (Un ! – 42)

- Matthieu 6/26
"Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers;
et votre Père céleste les nourrit! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?" (Sola fide ! 10fe) – (Terra incognita ! - 6a)

- Matthieu 9/14
"Il a bâti sa maison sur le roc". (Sola fide ! – 77 – 79)

- Matthieu 16/16-19)
"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ... Je te donnerai les clés du Royaume des cieux ..." (Carthago delenda est ! – 23)

- Matthieu 16/18
" Tu es Pierre, et sur cette pierre, Je bâtirai mon Eglise !" (Ego indignus sum ! – 22a) – (Visions esséniennes – 22)

- Matthieu, 22/32
"Dieu n'est pas le Dieu de morts, mais le Dieu des vivants !" (Ego indignus sum ! – 19)

- Matthieu, 26/26)
"Jésus prit du pain, le rompit et le donna à ses disciples" (Terra incognita ! – 16da)

- Matthieu 28/6
Il n'est pas ici, Il est ressuscité ! (Ego indignus sum 16b)

 

Bonzon (Charles, 1990)
"Toi l'amant des Alpes .." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 16)

Bossuet (Oraison de)"Vanitas vanitatum omnia vanitas !" (Sola Fide ! – 38b)

Cadier (George) " Au Pays des Izards ", Izarda, Osse, 1913
O Marmurè, quel pic fut plus aimé que toi ? " (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 17)

Contine populaire (Le roi du Congo,)

"... Dans cette situation critique - Il se mit à faire d'la musique...." (Terra incognita – 1401)

Carrière Jean-Claude (Conversations sur l'invisible, @belfond/sciences)
"... Au moment où il lance son arme sans pardon, sans retour, il (Aswatthaman, alias Karna) voit en même temps, les guerriers morts et vivants, la Terre détruite et sauvée. Il ne comprend pas et demande : La fin des mondes, est-ce beaucoup, ou n'est-ce rien ? ..." (A l'écoute du Mahabharata – 1)

"... Quand l'arme de mort est lancée, Krishna recommande à Arjuna, son ami, de ne pas user de son droit de riposte, de ne pas lancer (lui aussi) la terrible Pasupata, car il sait que dans ce cas là, toute existence serait anéantie. Et tandis que la flamme ennemie s'approche, ravageant tout, il conseille à ses amis de se coucher sur le sol, sur la bonne vieille terre qui se sent menacée comme eux ... Il leur demande de ne "penser à rien", de se reporter au temps où ils n'existaient pas encore, ..." (A l'écoute du Mahabharata – 1)

Causse Monique (photo dv)
Aquarelle (Sola fide ! – 55)

Coran (Le), Sourate III/78)
"Dis : Nous croyons en Allah, à ce qu'Il a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les douze Tribus, à ce qui a été donné à Moïse, Jésus et aux Prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d'eux et nous Lui sommes soumis.("Carthago delenda est ! - 22f) (Ego indignus sum 16f)

Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson ("Ruses de guerre",épisode I/17)
"Moi, je n'ai pas oublié... un monde ignorant la peur … comme c'est étrange et comme c'est beau ! … et vous, John .. l'avez-vous oublié ?" (Terra incognita ! – 19) – (Ego indignus sum ! – 3 –36) – (Carthago delenda est ! – 23) – (Visions esséniennes - 25 )

Cosmos 1999 de Gery et Sylvia Anderson ("élément lambda", épisode II/19)
"Haïssez moi, haïssez moi, haissez moi ! …" (Ego indignus sum ! – 3 –36) – (Terra incognita ! – 19) – (Visions esséniennes – 23 – 29)

Cosmos1999 de Gery et Sylvia Anderso (Evocation d'après un épisode "Déformation spatiale").

Qu'est-ce que des milliers d'années lumière pour la cohérence ? Episode fascinant qui exprime à son paroxysme, le déchirement des êtres séparés par des forces contre lesquelles ils sont impuissants mais qui, à des années lumière les uns des autres, et avec une logique infime de réussir, se battent pour les vaincre : leur "cohérence" sera plus forte ! "J'ai vécu sur la queue d'une comète .... " dit Maya, ... mais elle a vaincu ! John et Héléna (les David et Bethsabée de nos temps modernes ..) mais aussi Tony et Maya (cette dernière : être mystérieux douée de pouvoirs psychiques, ultime rescapée de Psycon, une "atlantide" astrale, passionnément éprise de Tony) sont ainsi séparés à tout jamais ... selon les ordinateurs ! Situation intense de ces couples séparés par des milliers d'années lumière, qui ne peuvent survivre que par leur complémentarité et les liens qui les unissent ... (Un ! – 44 - Visions esséniennes – 31)

Dan Brown, Da Vinci code @JC Lattès)
Sola fide ! - 1 10b) – (Un ! - 4a)
"Sous l'ancienne Rosslyn, le Saint-Graal nous attend
La lame et le calice la protège du temps"

Dante, "Divine comédie", Purgatoire, chant I/13-16 (Traduction d'André Pézard, Gallimard, 1965)
"Douce couleur d'oriental saphir, par-accueillie en la sérénité du plein ciel, pur jusques au Cristallin, rendit à mes yeux las, paix et délice…" (Sur les pentes des Himalaya – 38e)

Descartes) (Discours de la méthode [32-34])
"Je pense, (je doute) donc je suis !" (Sola fide ! - 10p - 14c) - (Un ! - 34a - 34 c)

Docteur Quinn, femme médecin (Evocation d'après un épisode "Le bison blanc")
(Sola fide ! – 34)

Docteur Quinn, femme médecin, de Beth Sullivan ("Nuage dansant" dans "Washita")
"Quand nous fermons notre cœur à la douleur, il reste fermé à la joie et à la tristesse, et même à ceux que nous aimons…" (Sola fide ! - 16a - 16c) – (Un ! - 41)

Docteur Quinn, femme médecin, de Beth Sullivan (" (Michaëla dans "Le train fou")
"Laissez-vous envahir par l'émotion : elle effacera votre douleur" (Sola fide ! 16c)

Docteur Quinn, Femme-médecin : D'après l'épisode "Une famille déchirée")
Michaëla et Soly sont au Mexique, sur les traces de leur fillette, Katie, enlevée par des trafiquants sans scrupule ... Un révolutionnaire blessé est sur leur route ... Michaëla doit l'opérer d'urgence ... sans anesthésie ! Capté par son regard, l'homme lui demande alors de lui réciter un poème de Robert Browning ... )
"Récitez moi Browning, je regarderai vos yeux, Et le mal ne m'atteindra pas !" (Sola fide ! – 31 – 32)

Docteur Quinn, femme-médecin" de Betty Sullivan (D'après un épisode "L'oiseau")
En 1860, Martin Chesterfield, professeur de science à l'Université, n'est plus sur terre : il rêve d'être un oiseau ! Echappé de l'asile dans lequel sa famille le cache, il vit dans les bois et tombe, bien fortuitement, en expérimentant l'une de ses inventions, sur Michaëla Quinn et son fils, Bryan .... (Terra incognita ! – 7)

Dogna (Michel & Anne-Françoise L'Hôte "Communions Esséniennes" @Guy Trédanniel)
"Prends garde, Si tu n'es pas semblable au cristal, Tu regarderas autrui Au travers du voile de tes noirceurs ..." (Un ! – 3) – (Ego indignus sum ! – 37)

Doré (Gustave) ("Achan lapidé" Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye) (Carthago delenda est ! – 27)

Doré (Gustave) ("Nativité" Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
(Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye) (Ego indignus sum ! – 21)

Doré (Gustave) ("Les chevaux de l'Apocalypse" Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye (Terra incognita ! – 23)

Doré (Gustave, ("L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean" Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye) (Lux ! – 0)

Dupont (Père Paul Maurice) "Lettre à un ami , survivant du Camp de Dora"
"Dieu connu, Dieu méconnu, Dieu inconnu ..." (Ego indignus sum ! – 2) – (Visions esséniennes – 33)

DV (@ Paris-Chamonix, mai 1992) "A un ami disparu"
(Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 36)

DV (Paris, St-Esprit, 6 novembre 1977)
"Dieu vivant, Dieu des vivants, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob ... Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants Car pour Lui, tous sont vivants ..."... Parole vivante, qui percute, vingt siècles plus tard nos communautés religieuses ... (Ego indignus sum ! – 35)

DV (sur un cahier d'histoire, Ecole Alsacienne, octobre 1947)
"Horus se lève et éclaire le monde. Il est remplacé, dans l'après-midi par Osiris qui, à la tombée de la nuit, Est tué et découpé en quatorze morceaux par Seth." "C'est la nuit : le bon Osiris est mort. Alors survient Isis, la lune, qui éclaire les hommes. Elle rassemble les morceaux dispersés de son mari, et lui redonne la vie." "Horus se lève vainqueur de Seth et c'est un nouveau jour !" (Sola fide ! – 53)

Erasme (Eloge de la folie, XLI, , @GF Gallimard)
"Vous voyez que sans moi, jusqu'à présent, aucune liaison n'aurait de durée, le peuple ne supporterait pas longtemps son prince, l'ami son ami, la femme son mari?, s'il n'y avait entre eux tromperie réciproque, prudente connivence, enfin le lénifiant échange du miel de la Folie !" (Terra incognita ! - 16d)

 

Ferdowsi (Rostam à Kavous, Livre des Rois, (932-1025) @ Sindbad, Actes Sud)
"C'est Dieu qui m'a donné la force et la victoire, et non pas le roi et son armée. Le monde est mon esclave et Rakhsh est son trône ; mon épée est mon sceau, mon casque est mon diadème ; le fer de ma lance et ma massue sont mes amis ; mes deux bras et mon coeur me tiennent lieu de roi. J'illumine la nuit sombre avec mon épée ; je fais voler les têtes sur les champs de bataille. Je suis né libre et ne suis pas esclave, je ne suis le serviteur que de Dieu." (Sola fide ! – 10p7) – (Un ! – 17)

Gibran Khalil "Le Prophète" @ Casterman
(
Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 0- 20)
"Etranger, étranger, amoureux de hauteurs inaccessibles, ... pourquoi demeurez-vous parmi les sommets ... où les aigles construisent leurs nids ? ... Pourquoi recherchez-vous l'inabordable ... et quels oiseaux brumeux poursuivez-vous dans le ciel ?"

Gibran Khalil (1883-1931), "Le prophète" @ Casterman
"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre et comme une plante, vous sustenter de lumière. Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte A travers laquelle le travail des heures se transforme en musique ..." (Sola fide ! – 23)

Gibran Khalil, "Le prophète" @ Casterman
"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre et comme une plante, vous sustenter de lumière." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 38 – 41 - 63)

Gibran Khalil (1883-1931), "Le prophète" @ Casterman
"Que dirais-je de ceux qui se tiennent dans la lumière, mais le dos au soleil ? Ils ne voient que leurs ombres et leurs ombres sont leurs lois .. Et qu'est-ce que reconnaître les lois sinon s'incliner et tracer leurs ombres sur la terre ? Vous qui marchez face au soleil, quelles images reflétées sur la terre peuvent-elles vous retenir ? (Sola fide ! – 25)

Gibran Khalil, "Le prophète" @ Casterman
"Vous êtes le chemin et ceux qui cheminent. L'assassiné n'est pas irresponsable de son propre assassinat, ... Oui, le coupable est souvent la victime de l'offensé, ..." (Ego indignus sum ! – 29 – 31)

Gibran Khalil, "Le prophète" @ Casterman
"Maître : Qu'en est-il du Temps ? ... Voudriez-vous mesurer le temps, ... l'infini et l'incommensurable ? ... Qui parmi vous ne sent que ... son pouvoir d'aimer est illimité ? ... Et le temps n'est-il pas comme est l'amour, ... indivisible et immobile ? P(ar les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 63 - 65)

Gibran Khalil, "Le prophète" @ Casterman
"Vous êtes le chemin et ceux qui cheminent. L'assassiné n'est pas irresponsable de son propre assassinat, ... ... Oui, le coupable est souvent la victime de l'offensé, ... (retiré) Vous ne pouvez séparer le juste de l'injuste et le bon du méchant ; Car ils se tiennent tous deux devant la face du soleil, tout comme les fils noirs et blancs sont tissés ensembles. Et quand le fil noir vient à se rompre, le tisserand vérifie tout le tissu et il examine aussi le métier. Et vous, qui voulez comprendre la justice, comment le pourrez vous, à moins de regarder toutes choses dans l'éclat de la lumière ? (retiré) Alors seulement vous saurez que que le juste et le déchu ne sont qu'un seul homme, debout dans le crépuscule ..." (Un ! – 3)

Gibran Khalil, "le prophète" @ Casterman)
"En vérité, vous êtes suspendus comme une balance entre votre tristesse et votre joie. Votre joie est votre tristesse sans masque. Lorsque vous êtes joyeux, regardez profondément en votre coeur et vous trouverez que ce qui vous apporte de la joie n'est autre que ce qui vous a donné de la tristesse. (retiré) Lorsque vous êtes tristes, regardez à nouveau en votre coeur, et vous verrez qu'en vérité, vous pleurez pour ce qui fut votre délice." (Un ! – 31)

Gikatila (Joseph 1248-1325 : Le secret du mariage de David et Bethsabée)
"Sache, que celui qui connait le secret de l'Epanchant et du Recevant, ... connaitra le secret du lien entre toute les Sefirot ... David et Bethsabée étaient destinés, l'un à l'autre, de toute éternité !" – (Un ! – 43 – 55 - ?)

Gikatila (Joseph 1248-1325 : Le secret du mariage de David et Bethsabée @ …)
"Sache, que celui qui connait le secret de l'Epanchant et du Recevant, ... connaîtra le secret du lien
entre toutes les Sefirot ... Comment les unes reçoivent des autres et se nourissent les unes des autres ... David et Bethsabée étaient destinés l'un à l'autre, de toute éternité !" (Terra incognita ! – 21)

Grek Serge (Pasteur)
Lavis (Sola fide ! – 21)

Haskew Chantal ("La Foi" Huile (New-York, 1970)
(
Sola fide ! – 33)

Haskew Chantal, (Aquarelle - La Barbeyère, Crest, juin 2005)
"Aurore immatérielle" (Un ! - 60a) – (Terra incognita – 10je)

Heidegger (Martin "Approche de Hölderlin" p. 79, Gallimard)
"La Nature accorde l'Ouvert à l'intérieur duquel immortels, mortels, ainsi que toutes choses, peuvent se rencontrer" (Terra incognita ! - 10a)

Heine (Heinrich "Die Lorelei" d'après la traduction de Cécile Millot aux éditions ellipses)
"Ich weiss nicht, was soll es bedeuten Dass ich so traurig bin" - "Pourquoi suis-je si triste ? Sur la rive du Rhin, au soleil couchant, ... Une merveilleuse jeune fille est assise la haut, sur le rocher, elle peigne ses cheveux d'or et chante une étrange mélodie.... Le batelier dans sa barque ne voit plus les récifs ... il ne voit plus que ses cheveux étincelants" (Sola fide ! – 20b)

Hölderlin, "Comme au jour de fête" (traduction de Michel Deguy et François Fédier. Cité dans "Approche de Hölderlin" de Martin Heidegger aux éditions Gallimard).
"Comme au jour de fête quand un paysan Va voir le champ, au matin ; quand…Mais voici le jour, je l'espèrais, je le vis venir Et ce que je vis, que le Sacré soit ma parole !" (Sola fide ! – 19)

Hugo (Victor - Ratbert, la Légende des Siècles,)
"…virent que le Satan de pierre souriait !" (Sola fide ! 16h)

Hugo (Victor)
"J'ai dit au long fruit d'or, Mais tu n'es qu'une poire !" (Carthago delenda est ! – 16)

Hugo (Victor, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey, 1855).
"En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
(L'être créé) Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ;
Tout était chant, ensens, flamme, éblouissement". (Sola fide ! – 13 – 16-2)

Hugo (Victor la légende des siècles)

"La source tombait du rocher, goutte à goutte dans l'océan .. que me veux-tu, pleureuse … je te donne, sans bruit ni gloire, ce qui te manque, ô vaste mer .. une goutte d'eau qu'on peut boire ! " (Sola fide ! - 16-2

Hugo (Victor, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey, 1855)
" ... L'être créé, paré du rayon baptismal," En des temps dont nous seuls conservons la mémoire, Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire ; Tout était chant, ensens, flamme, éblouissement ; ... Tout nageait, tout volait. Or, la première faute Fut le premier poids. Dieu sentit une douleur. Le poids prit une forme ..." (Ego indignus sum ! – 5 – 6-01 – 6-03)

Hugo (Victor, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey, 1855)
"En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,... (L'être créé) Planait dans la spendeur sur des ailes de gloire… " (Sur les pentes des Himalayas – 32)

Hugo (Victor, "Ce que dit la bouche d'ombre", les Contemplations)
"J'errais près du dolmen qui domine Rozel ...Le spectre m'attendait, l'esprit sombre et tranquille...M'emporta sur le haut du rocher et me dit : …"Dieu n'a créé que l'être impondérable (Sola fide 20b)

Hugo (Victor, "Ce que dit la bouche d'ombre", les Contemplations)
"J'errais près du dolmen qui domine Rozel ...Le spectre m'attendait, l'esprit sombre et tranquille...M'emporta sur le haut du rocher et me dit : (Terra incognita ! – 6e)

Hugo (Victor, "Ce que dit la bouche d'ombre",... Contemplations, Jersey)
" ... L'être créé, paré du rayon baptismal, ... En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,... Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire …"... (Carthago delenda est ! – 4)

Hugo (Victor, "Les Contemplations")
"... Le spectre m'attendait ; l'être sombre et tranquille"
"Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit ..." (Terra incognita ! – 2)

Hugo (Victor, "les Djinns" août 1828, Les Orientales, Classiques Larousse)
"L'air est plein d'un bruit de chaînes,
Et dans la forêt prochaine,
Frissonnent tous les grands chênes ..." (Sola fide ! – 40)

Hugo (Victor, "Les Djinns", Orientales)
"... C'est l'essaim des Djinns qui passe... Et tourbillonne en sifflant... ... ... De leurs ailes lointaines... Le battement décroît...... (Sur les pentes des Himalayas – 19)

Hugo (Victor, Les Djinns)
(*) "... C'est l'essaim de Djinns qui passe... Et tourbillonne en sifflant.... Les ifs que leur vol fracasse... Craquent comme un pin brûlant ..." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 32)

Hugo (Victor, A Villequiers)
"Je le sais, ô mon Dieu ..." (Ego indignus sum ! – 2)

Hugo (Victor, Les Orientales)
"C'est l'essaim de Djinns qui passe
Et tourbillonne en sifflant,
Les ifs que leur vol fracassent..." (Terra incognita ! – 15)

Hugo (Victor, Août 1828, les Djinns, Les Orientales @ Classiques Larousse)
"Murs, ville… Et port,… Asile… De mort,… Mer grise… Où brise… La brise… Tout dort.... On doute… La nuit... J'écoute… Tout fuit… Tout passe… L'espace… Efface… Le bruit." (Sola fide ! 10p6) (Terra incognita ! – 10jg) - (Ego indignus sum ! – 15)

Hugo (Victor, Contemplations, II, IV, XV, cité par Jules Vinard, "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914)
"Je dis que le tombeau, qui sur les morts se ferme,... Ouvre le firmament,... Et que, ce qu'ici bas, nous prenons pour le terme,... Est le commencement." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 4)

Hugo (Victor, Feuilles d'automne)
"Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille… Applaudit à grands cris ; Son doux regard qui brille ..." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 60)

Hugo (Victor, La Légende des Siècles, la conscience)
"L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn." (Ego indignus sum ! – 27)

Hugo (Victor, Les Djins, Orientales, Août 1828)
"... Dans la plainte, ... Naît un bruit, ... C'est l'haleine ... De la nuit ..." (A l'écoute du Mahabharata – 9)

Hugo (Victor, Ruy Blas, Acte III, Scène II)
"Au secours, Charles-Quint !... Un tas de nains difformes,... Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ;... ... Et l'aigle impérial, qui jadis, sous ta loi,... Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, ... Cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme !..." (Ego indignus sum ! – 4c) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 27)

Hugo (Victor, Villequiers, 4 septembre 1847)
".. Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme Ouvre le firmament, Et que ce qu'ici bas nous prenons pour le terme Est le commencement." ".. Dans les cieux, au delà de la sphère des nues, Au fond de cet azur immobile et dormant, Peut-être faites vous des choses inconnues, Où la douleur de l'homme entre comme élément. .." (Un ! – 46)

Ingalls Laura "La petite maison dans la prairie de (D'après "l'homme du cirque", épisode 18 - saison 1 de l'adaptation télévisée")
Le clown distribuait gratuitement, pour se faire des amis, une poudre anodine miraculeuse .. qui marchait bien souvent ! Mais il lui fallait avouer à Laura que sa poudre ne guerirait pas son chien, Jack, heurté par la diligence ... Il ne le fit pas .. et le chien guérit … (Sola fide ! – 37)

Ingalls Laura La petite Maison dans la prairie" ("La grande collecte" épisode ")
Mary Ingalls (12 ans), vient de surprendre le faux collecteur de dons, qu'elle aide de tout son coeur depuis une semaine pour venir en aide aux habitants du village voisin, détruit par le feu. Mais elle vient de voir qu'il a la montre du pasteur, qu'il a donc détroussé pour se faire passer pour son envoyé. Cet homme est l'ambiguité même : Est-il bon ? Est-il faible ? Est-il le misérable qu'il veut être ? On ne sait ! Le sait-il lui-même ? On ne voit plus (il ne voit plus) que les yeux de Mary, immatériels ... regard venant d'un autre monde ! (Ego indignus sum ! – 20)

Jacques (Les Frères)
"... Car l'esprit était caché là, Dans la queue du chat, chat, chat, chat ...!" (Ego indignus sum ! – 22)

Jourjon (Luc, Everest, 13 mai 1995 @ La Montagne et Alpinisme (3/95)
" .. Le sommet est une certitude, ... une sorte de lieu virtuel ... où tout est enfin rassemblé, regroupé, ramassé, ... lieu de concentration ultime de l'être et du désir ..... .. Le sommet est aussi le lieu d'un moi qui n'est pas que moi, ... qui est le moi de tous ceux qui sont là, dans mon sac, ... et qui regardent avec mes yeux les montagnes ... qui s'étendent au delà de l'horizon .. " (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 14)

La Fontaine (Jean de)
"Sur un chemin montant, Sablonneux, malaisé,.." (Carthago delenda est ! – 25)

Lamartine (Alphonse de)"Milly" (Harmonies poétiques et religieuses)
"Objets inanimés ! avez-vous donc une âme ?" (Un ! – 39)

Lamartine (Alphonse de),"Le Lac",)
"Souvent, sur la montagne .." (Sur les pentes des Himalayas – 4)

Lamartine (Alphonse de, 1820, @ Hachette)
(*) "... Mais à ces doux tableaux ... Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,... Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,... Et ce bien idéal que toute âme désire,... Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ..." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 34)

Lamartine (Alphonse de), l'Isolement, 1819)
"Vains objets dont pour moi le charme est envolé .." (Terra incognita ! – 2)

Lamartine (Alphonse de, Méditations poétiques , 1820, Hachette,)
"... Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux. Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire : Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ..." (Un ! – 29) (Terra incognita 16fh)

Liturgie protestante
"Fais taire en moi toute autre voix que la Tienne" (Sola fide ! 10hf) - Ego.. ! - 2a)

Liturgie protestante
"Fais taire en nous toute autre voix que la tienne. Et, de peur que nous ne trouvions notre condamnation dans ta Parole, entendue sans être reçue, connue sans être aimée, écoutée sans être mise en pratique, ouvre par ton Saint-Esprit nos esprit et nos cœurs à ta vérité, au nom de Jésus-Christ. Amen" (Sola fide ! 10hf)

Louvre (Musée du)
Le scribe accroupi (Sola fide ! – 53)

Mahabharata VI @GF Flammarion)
"La bataille entre les Kuru et les Pandava faisait rage, Bhîsma dit : "Mon père m'a accordé de ne mourir que de mon plein gré et le moment est venu". Shikandin, l'Aieul des Bharata, le frappa de neuf traits acérés. Bhîsma, l'Aieul des Kuru, ne frémit même pas. Alors Arjuna atteignit Bhîsma de vingt cinq petites flèches ... Le guerrier tomba et sa nature divine le pénètra. Les Kuru, comme les Pandava furent bouleversés, l'espace fut envahit de ténèbres, le soleil perdit son éclat et la terre cria ..." Alors, Bhîsma dit aux Kuru et aux Pandava qui se tenaient prosternés devant lui ... : "Soyez les bienvenus ... vous qui êtes comme des immortels ...". Dhananjaya (Arjuna) salua respectueusement l'Aïeul et, les yeux baignés de larmes, il lui dit : "Je suis à tes ordres, ... je suis ton serviteur, ... que dois-je faire ?" (A l'écoute du Mahabharata – 3)

Mahabharata @GF Flammarion.
"... Karna ayant volé à son maître le secret de l'arme absolue, se prépare à le quitter. Ce dernier en a connaissance, le maudit et lui prédit que sa mémoire lui serait ravie, dans l'instant, si par folie il songeait à utiliser ce secret ... " (A l'écoute du Mahabharata – 1)

Mahabharata, Chapitre III/237-246 @Flammarion
"Les soldats leur dirent : "Notre roi, ... le fils de Dhrtarastra ... est prisonnier des Gandharva. Fils de Prtha, courrez à son secours, Dhusasana, Durvisaha, Durmukha et Durjaya, enchainés, sont captifs, ... ainsi que toutes les femmes du roi !" ... Bhîmasena dit alors aux vieux compagnons de Duryodhana, bouleversés et abattus qui suppliaient Judhisthira : "Ce que nous aurions dû faire au prix de grands efforts en prenant les armes avec des éléphants et des chevaux, les Gandharva l'on fait pour nous. ... Mais Yudhisthira lui dit : ... Pour aider ceux qui nous ont demandé protection, levez vous, tigres parmi les hommes et prenez vos armes sans tarder !" ... (A l'écoute du Mahabharata – 15)

Mahabharata, Chapitre IX, 60-61, GF Flammarion
"Le roi Duryodhana se redressa, en proie à la colère. Il se mit sur son séant en s'appuyant par terre de ses deux bras et regarda Vasudeva (Krishna) : "Fils de l'esclave Kamsa, n'as-tu donc pas honte de me voir abattu contre les règles du dharma ?" ... "J'ai récité le Véda et fait des dons selon les règles" répondit Duryodhana. ... Je vais aller au paradis avec mes amis et mes partisans alors que vos desseins seront anéantis ..." (A l'écoute du Mahabharata – 5)

Mahabharata, Chapitre IX, 60-61, GF Flammarion
"J'ai récité le Véda et fait des dons selon les règles" répondit Duryodhana. ... Je vais aller au paradis avec mes amis et mes partisans alors que vos desseins seront anéantis ..." (A l'écoute du Mahabharata – 7) – (Ego indignus sum ! – 10)

Mahabharata, chapitre XVII GF Flammarion
Yudhisthira (aîné des Pandava, fils du Dieu Dharma/Indra) ayant vu mourir ses frères, arrive seul devant les portes du paradis accompagné d'un chien qu'il ne connaît pas, mais dont la fidélité le touche. Indra lui demande de l'abandonner pour retrouver ses frères et Draupadi (leur épouse). Il refuse. (Ego indignus sum ! – 26)

Mahabharata, Livre XVIII GF Flammarion
"Aux portes du paradis, Yudishthira marchait suivi d'un chien Qu'il ne connaissait pas !" (Sur les pentes des Himalayas – 5)

Mahabharata, VI/119 GF Flammarion
"Alors Arjuna atteignit Bhîsma de vingt-cinq petites flêches" (A l'écoute du Mahabharata – 11)

Major (Yollande (Québec) "Rejet"
... "Je n'avais rien demandé, pourtant je suis né... Mon père, ma mère avaient fait le projet... D'aimer un enfant, de lui donner une destinée... De l'union de leurs coeurs, je serais le reflet...... ... Je n'avais rien demandé, pourtant je suis né... Mon père, ma mère avaient fait le projet... D'aimer un enfant, de lui offrir une destinée... Jamais ils n'auraient imaginé que je serais un rejet" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 44)

Major (Yollande (Québec)
De l'union de leurs coeurs, je serais le reflet... (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 48)

Major Yollande ("Le bon samaritain", - Québec)
"... tu auras mise à jour en lui, en elle, Un morceau de ton coeur, Une parcelle de ton âme...une prière Parce que ton frère, ta soeur est portion du même tout que toi, l'humanité !..." (Sola fide ! – 81)

Major Yollande ("Splendeurs" - Québec)
"Les splendeurs et les mystères de la création sont autant de mots qui forment le chant d'amour du Créateur pour ses créatures. Depuis l'aube des jours, sa mélodie se perpétue d'âge en âge et réjouit nos coeurs encore aujourd'hui. L'âme attentive y perçoit l'appel de l'éternité et lui offre un écho". (Sola fide ! – 82)

Major 'Yollande (Québec) "Les mots "sillons"
(Je remercie Yollande Major... qui m'autorise à reproduire ici l'un de ses beaux poèmes... Vous en trouverez bien d'autres sur son site Au salon de l'art et de la poésie")... ...
"Les mots sous l'impulsion... Mènent souvent à la confusion... Lorsque communication... N'a de rime avec communion ...... Un peu plus de compréhension... Et un soupçon de compassion... Assurément, nous donneront... Une meilleure interprétation... Un chemin à la relationEclaircie serait notre vision... Le verbe revenu à sa vocation... Nous livrerait ses révélations... Tous, nous le chanterions ... Haut et à l'unisson" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 43)

Marteil (Jean-Louis ("La main de Dieu", @ Dire)
" ... Il y avait vingt mille âmes, monseigneur, voici quatre jours, dans Béziers ..." (Sola fide ! – 57)

Martin Luther, "Le jugement ..."( Labor et Fides, Genève, 1967, t 3, p. 118)
"Celui qui attribue la rémission des péchés, la justification,
à quelque chose d'autre qu'à la Foi seule, celui-là a renié Christ,
rejeté la Grâce et, apostat, il a délaissé l'Evangile". (Sola fide ! – 0)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Le Chant du Soleil, @ La Table Ronde
"Ô Soleil de Tabriz ! (*)J'étais neige et à tes rayons je fondis, la terre me but Brouillard d'esprit, je remonte vers le Soleil. C'est du feu, non du vent, le son de la flûte ... C'est le feu de l'Amour qui est dans le roseau ..." (Sola fide ! – 26) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 55)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât @ Albin Michel
"Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté. Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite : Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité" (Sola fide ! – 3 – 39) – (Un ! – 36 – 48) – (Visions esséniennes - 17)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât @ Albin Michel
"Comment peut-on garder un oiseau (dans sa) cage ?" ...Les oiseaux sont sans cage, la cage sans oiseau,... Ô oiseau, où es-tu pour être si joyeux ? ... L'âme était dans la cage, mais la cage était vide,
Aussi avons nous brisé la cage et nous sommes partis ..." (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 59)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât @ Albin Michel
On dit : ... "Dans les six directions est la Lumière de Dieu."... Un cri s'élève du monde : ... "Cette lumière, où est-elle ?"... L'étranger regarde dans toutes les directions.... Dites-lui : "Regarde un instant sans direction !"... Celui qui coupe la tête, c'est (ce)lui que tu aimes.... Celui qui te trompe, c'est (lui) le voleur.... Celui qui t'autorise à entrer, c'est( lui) ton obstacle... Mais celui qui te fais oublier, c'est (Lui) ton Ami !... Ô toi qui est rendu vivant par l'âme de ce monde... Honte à toi, pourquoi es-tu rendu vivant de la sortes ?... Me sois pas sans amour afin de ne pas être mort... Meurt dans l'amour pour demeurer vivant !... (Ad limina !... – 1)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel
"Le Bien-Aimé est si proche de moi Plus proche de moi-même que ma propre âme Par Dieu ! de Lui, je ne me souviens jamais Car le souvenir est pour celui qui est absent." (Sola Fide ! – 10hf – 10q – 10p4) - Un ! - 4c 4f – 13) – (Carthago delenda est ! – 22fa) – (Ego indignus sum ! - 28a)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât, @ Albin Michel
"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ? Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ? Je pleurais, Il dit : "C'est étrange ! Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?" (Sola fide ! - 10m – 10p4) - Un ! - 13 - 4f) – (Ego indignus sum 22d2)

Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât,"Le chant du monde"@ Albin Michel
"Le "ney" a été coupé par le maître dans l'oseraie Il l'a percé de neuf ouvertures et l'a appelé Adam Ô "ney", c'est par cette lèvre que tu es venu au cri : Vois cette lèvre qui donna à tes lèvres le souffle". (Sola fide ! – 7 – 24)

Meurois-Givaudan (Anne et Daniel - Editions Arista)
"... Frères, je vous le demande, lorsque vous parlerez en ma mémoire, n'érigez point de religion ... Le monde en a déjà tant connues. Elles sont toutes à l'ombre de leurs dogmes comme des cités derrière leurs murailles. Elles oublient que la terre gronde et que les vents soufflent. Vivez et faites vivre. Sentez et faites ressentir, pensez et apprenez à penser. ..." (Carthago delenda est ! – 9 – 11) – (Ego indignus sum ! –36) – (Visions esséniennes - 11)

Meurois-Givaudan (Anne et Daniel "De Mémoire d'Essénien - L'autre visage de Jésus" - Editions Arista)
"... Ainsi frères, nous venons vous rappeler l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même, de l'Homme qui ne s'ignore plus ... Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ... ... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon coeur, ... " (Visions esséniennes – 14a – 14 e)

Meurois-Givaudan Anne et Daniel ("De Mémoire d'Essénien", - Editions Arista)
"... Ainsi frères, nous ne venons pas vous conter l'histoire d'un Dieu, ni l'histoire d'un homme qui se voulut Dieu ; nous venons vous rappeler l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même, de celui qui ne s'ignore plus ... Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. Je ne ferai pas comme ces scribes et ces maîtres en art de parler qui démontent les récits et les êtres sans s'apercevoir qu'ils en gaspillent la moelle. ... Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon coeur, ... (Sola fide ! – 51 - Visions esséniennes – 13)

Meurois-Givaudan Anne et Daniel (De Mémoire d'Essénien, - Editions Arista)
"La terre n'est pas seulement cet assemblage de ... poussières noires ou rouges sur lesquelles l'homme se déplace,... la terre est un ferment, un monde, ... une multitude de petits êtres qui reflètent la vie du Père en elle-même.... Les pieds à même la glaise, les Frères d'Essania ... doivent apprendre à parler du grain de vie au grain de vie ..." (Visions esséniennes – 18)

Milarepa (Jetsün-Kabum - vers 1100 - "La méditation dans la solitude" Traduction de Jean Ryser aux éditions Maisonneuve p. 239)
"Que le feuillage luxuriant de l'Incréé jaillisse en moi !" (Sola fide ! – 19 - 30)

Milarepa Jetsün-Kabum ("Le rêve de Milarepa" - Transcriptions versifiées de "" (pages 192 et 193) d'après la traductions du tibétain du Lama Kazi Dawa-Samdup et le texte français en prose de Roland Ryser aux éditions Maisonneuve)
"Dans les vastes régions du continent nord,... Je rêvais qu'il y avait là une immense montagne,... Dont le sommet atteignait le ciel.... Autour de cette cime, se mouvait le soleil et la lune,... Leurs rayons illuminaient les cieux au-dessus.... La base de la montagne couvrait la terre ;... De quatre côtés coulaient quatre fleuves intarissables,... Calmant la soif de tous les êtres.... Leurs eaux s'écoulaient dans un profond océan,... Et sur les rives s'épanouissaient des fleurs.... Telle est la figuration de mon rêve... Que je raconte à mon Guru, l'éternel Bouddha'.... A l'est de cette glorieuse montagne,... Se dressait un haut pilier,... Sur le sommet de la colonne, un lion rampait ;... Sa crinière était luxuriante,... Ses quatre pattes, griffes étalées, labouraient le flan de la [montagne,... Ses yeux levés regardaient les cieux.... Le lion errait libre à travers les monts.... A mon Guru, l'éternel Bouddha, je raconte ce rêve.... Au sud [de la montagne] s'élevait un haut pilier... Sur le sommet rugissait une puissante tigresse... Les raies de la tigresse étaient superbes,... celles du milieu étaient triples et bien marquées,... Ses quatre pattes marquaient profondément la jungle... Ses Yeux levés regardaient les cieux.... La tigresse errait libre à travers Ia jungle... Et passait à travers forêts et plaines.... A mon Guru, l'éternel Bouddha je raconte ce réve... "... ... A ]'ouest [de la montagne], s'élevait un haut pilier... Sur son sommet, un aigle prenait son essor ;... Les ailes de l'aigle étaient largement étalées... Et ses serres perçaient J'espace,... Ses yeux regardaient fixement lu cieux ;... Puis il s'envola haut dans l'azur.... A mon Guru, l'éternel Bouddha, je raconte mon rêve... Au nord [de la montagne], se trouvait aussi un haut pilier… Au-dessus plânait un vautour audacieux ;... Les ailes du rapace s'étalaient largement,... Son nid se trouvait haut perché sur un roc,... Je vis qu'il abritait un petit couvert de plumes,... Et que les cieux étaient remplis de plus petits oiseaux... Le vautour tournait ses yeux vers les cieux,... Puis il s'envola vers les hautes régions.... A mon Guru, l'éternel Bouddha, je raconte mon réve. (Sur les pentes des Himalayas – 7)

Milarepa Jetsün-Kabum ("Le rêve de Milarepa" - d'après la traductions du tibétain du Lama Kazi Dawa-Samdup et le texte français en prose de Roland Ryser aux éditions Maisonneuve) "Dans les régions du Nord, où l'immensité règne, J'ai rêvé qu'il était une vaste montagne, Dont le sommet neigeux montait, touchait le ciel" …"La Vision", (transcription dv). (Terra incognita – 10jg)

Milarepa Jetsün-Kabum ("Méditation dans la solitude" de (pages 252; et 253) d'après la traductions du tibétain du Lama Kazi Dawa-Samdup et le texte français en prose de Roland Ryser aux éditions Maisonneuve)
"Ma joie ignorée de mes parents,... Ma douleur ignorée de mes ennemis... Si je meurs ainsi parmi cette solitude,... Heureux, serais-je, moi le mystique.... Ma mort ignorée de tout être humain,... Mon corps pourri ignoré des oiseaux... Si je meurs ainsi, parmi cette solitude,... Heureux serais-je, moi le mystique.... Ma chair putréfiée sucée par les mouches,... Mes muscles dissous mangé par les vers,... Si je meurs ainsi, parmi cette solitude,... Heureux serais-je, moi le mystique.... Sans aucune empreinte d'homme devant ma porte,... Sans trace de sang dans la Caverne... Si je meurs ainsi, parmi cette solitude..... Heureux serais-je, moi le mystique.... Sans personne pour s'assembler autour de mon corps,... Sans personne pour pleurer ma mort -... Si je meurs ainsi, parmi cette solitude,... Heureux serais-je, moi le mystique.... Sans personne pour demander où je suis allé,... Et sans endroit que quelqu'un pourrait désigner... Si je meurs ainsi, parmi cette solitude,... Heureux serais-je, moi le mystique.... Que cette prière, sur la manière de ma mort... Parmi cette solitude déserte,... Porte ses fruits et soit exaucée comme je le désire,... Pour le bien de tous les êtres,... Alors je mourrai satisfait, moi le mystique"...(Retiré - voir Milarepa.doc). (Sur les pentes des Himalayas – 11)

Mogchok Rimpoché (Conférence de à Saillans, "Le Tibet dans la Drôme" 15 décembre 2006)
"Rinpoché, quand vous enseignez aux enfants, vous adressez vous à leur capacité d'émotion ou à leur intelligence ? - A la première, bien sûr ! (Terra incognita ! -6b)

Moneti Andrea (Photo)
Sur le glacier d'Argentières (Sola fide ! – 25)

Monterlan
"L'excessif est insignifiant" (Un ! – 47)

Muller Roland Acrylique originale de "Roland" (Peintre Gémail - 1989)
(
Terra incognita ! – 11)

Musset (Alfred de) cité par Jules Vinard, "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914
"Lorsque le jeune aiglon, voyant partir sa mère,... En la suivant des yeux, s'avance au bord du nid,... Qui donc lui dit alors qu'il peut quitter la terre... Et sauter dans le ciel, déployé devant lui ?... (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 7)

Musset (Alfred de), Lorenzaccio, acte III, scène III )
"La voix qui a soulevé le voile de la vérité ne peux plus le laisser retomber ; Elle reste immobile jusqu'à la mort, tenant toujours ce voile terrible et l'élevant de plus en plus au dessus de la tête de l'homme, Jusqu'à ce que l'ange de l'éternel lui bouche les yeux?" (Carthago delenda est ! - 22h)

Nelli René (Vision d'Isaïe : Extraits des versions éthiopienne, bogomile et vénissienne - Eugène Tisserant, Paris, 1909, @Letourzey et Ané -, "Le phénomène Cathare" @Privat)
"Me prenant par la main, l'ange me conduisit ... et je lui dis : "Qui es-tu ? Comment te nommes-tu ? Comment m'élèves-tu ? ... A qui ce cantique est-il adressé ?" Et il me répondit : "A la grande gloire de Dieu qui est sur le septième ciel et à son fils bien-aimé par lequel j'ai été envoyé vers toi." ... "Je vis une lumière admirable, indicible, d'innombrables anges et une entité semblable à un fils d'homme, habitant avec les hommes et dans le monde." En le voyant, les anges furent épouvantés et en l'adorant ils disaient : "Comment es-tu descendu au milieu de nous, Seigneur ? Et comment n'avons nous pas reconnu le roi de gloire ? ... " (Sola fide ! – 57)

Nicolas Baud, (Pasteur à Crest, Drôme
"Bizarre, bizarre, nos exégètes ont adjoint à ce texte le terme
"multiplication" qui n'y figure pourtant vraiment pas !" Commentaire sur Jean 6/11 (Un ! – 4fa )

Nietzsche Friedrich (Le chant de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de– Traduction de Maurice de Gandillac – Gallimard, p 136)
"Voici la nuit ; plus haut parlent à présent toutes sources qui jaillissent. Et mon âme, elle aussi , est une source jaillissante. Voici la nuit ; maintenant s'éveillent toutes chansons de ceux qui aiment et d'un homme qui aime mon âme est aussi la chanson. Il est en moi quelque chose d'inassouvi, d'inassouvissable, et qui plus haut prétend parler. Il est en moi désir d'amour, qui parle lui-même language d'amour.. Lumière suis ; ah ! que ne fussé-je nuit ! Mais c'est ma solitude que de lumière je sois ceint. . Ah ! ne fussé-je obscur et nocturne, comme aux seins de la lumière je voudrais boire mon lait !. Et vous mêmes encore voudrais-je vous bénir, ô petis astres scintillants et célestes lucioles ! - et de la lumière que vous prodiguez recevoir ma béatitude !. Mais en ma propre lumière je vis ; je ravale en moi les flammes qui de moi-même jaillissent.. " (Terra incognita ! – 16da)

Nietzsche Friedrich (Le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra"– Traduction de Maurice de Gandillac – Gallimard, p 384-389)
"Malheur à moi, où donc a fuit le temps ? En des puits profonds n'ai-je sombré ? Le monde dort – Hélas ! Hélas ! Hurle le chien, brille la Lune. Plutôt la mort que de vous dire quelle pensée vient justement à mon coeur de la mi-nuit ! .... Profond est mon malheur, profond mon heur, ... profonde est la peine du monde.. Peine de dieu est plus profonde, ô toi merveilleux monde ! D'une peine de dieu te saisis, non de moi ! Que suis-je ? Une ivre et douce lyre, - Une lyre de la mi-nuit, un crapaud-cloche que personne n'entend ... . Hélas ! Hélas ! Comme elle rit, comme elle râle et halète la mi-nuit ! ... Cette ivre poétesse ! Dans une ivresse plus grande a-t'elle noyé son ivresse ? Qu'est-elle en train de ruminer ? ... C'est la peine qu'elle rumine et encore plus son plaisir ... Car si déjà la peine est profonde, le plaisir est encore plus profond que la souffrance du coeur !. Ô vigne, pourquoi me louer ? Je t'ai taillée pourtant ! Je suis cruel, tu saignes ! Suis-je un devin ? Un homme qui rêve ? Un homme ivre ? Un déchiffreur de songes ? ... Une goutte de rosée ? Une odeur, un parfum d'éternité ?. ... Tout plaisir veut éternité ! ... Que ne veut le plaisir ? ... Il veut amour, il veut haine, il est trop riche, il prodigue, il rejette, il mendie pour qu'on le prenne, remercie qui le prend, remercie qui le haït !. Ô heur, ô douleur, brise toi, ô mon coeur ... plaisir veut éternité, profonde éternité !." (Terra incognita ! – 16da)

Omar Khayyam (1048-1132) @ Le cherche midi)
"Chaque atome sur terre Fut une joue de soleil, un front de Vénus.... Cette poussière qui se pose sur ce front délicat, essuie-la doucement :... Elle fut, elle aussi, visage et chevelure d'un être fragile..." (Visions esséniennes – 17)

Ouaknin (Marc Alain) "Dieu et l'art de la pêche à la ligne", Ed. Bayard
"Je ne veux qu'une chose, un pont, rien qu'un pont qui relie mes lèvres à tes lèvres, qui relie mes lèvres aux deux rives. Ô doux rêve… Rien qu'un pont ! (Un : - 4e)

Pascal (Blaise) "Le Désert et la Foi" et "Le Désert et la Joie" Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé (Sola Fide ! - 10hp et 10hp2)

Perdrizet (François) – "La Visitation de la beauté", Aleas p.39
"La beauté ? Une vibration qui entoure l'objet avec la marque de l'éternité !" (Un ! – 4fc)

Pergaud (Louis/Robert Yves – "La guerre des boutons")
"Si j'aurais su J'aurais pas venu" (Ego indignus sum ! – 4a)

Perret (Pierre)
" Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux,
Regardez les s'envoler, c'est beau !" (Carthago delenda est ! 18) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 59)

Plantu @ Le Monde du 12 décembre 2001)
"Chut ! plus tard, plus tard" (A l'écoute du Mahabharata – 16)

Platon (Socrate - Théétète, , 201d)
"Ecoute alors un rêve, en réponse à un rêve" (Sola fide !- 14c) – (Terra incognita ! - 16a)

Platon (Socrate - "Théétète")
"Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens" (Terra incognita - 10ja

Platon (Socrate - Théétète, , 201e @GF Gallimard)
"En fait, il est impossible que l'un des éléments premiers (à partir desquels nous-mêmes et les autres choses sont constitués) soit exprimés par une définition car il lui appartient seulement d'être nommé?"…"Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens !" (Sola fide ! - 56a) – (Terra incognita ! - 16f)

Platon (Socrate - Théétète, , 201e-202b-c)
"En fait, il est impossible que l'un des éléments premiers (à partir desquels nous-mêmes et les autres choses sont constitués) soit exprimés par une définition car il lui appartient seulement d'être nommé" "Les noms des éléments, liés ensemble, deviennent (alors seulement) une définition dans une disposition (propre à) la science." (Terra incognita ! - 16a)

Platon (Socrate - Théétète, , 202c)
"Lorsque quelqu'un saisit, sans définition,
l'opinion vraie de quelque chose, son âme est dans le vrai" (Terra incognita ! - 10a - 10c - 16a)

Platon (Socrate -, Théétète)
"Il faut tenter de fuir au plus vite d?ici vers là-haut" (Carthago delenda est ! – 8)

Platon (Théétète (citant Protagoras) - Théétète, , 151a)
"Mon opinion, donc, est que celui qui sait quelque chose
a la sensation de ce qu'il sait, et que, telle est du moins l'apparence présente,
la science n'est pas autre chose que la sensation." (Terra incognita ! - 16a)

Plus belle la vie (France 3), 4 septembre 2007
Loona (*) est l'objet d'un pari : Vasago (**) sème la désolation dans le sympathique quartier du Mistral, à Marseille. Haine, peur et meurtres s'enchaînent. S'il parvient à corrompre Loona, tout est perdu. S'il n'y parvient pas, il devra laisser en paix ceux qui sont tombés en son pouvoir ! Soit ! Défi accepté ! Vasago entre en action, Loona perd celui qu'elle aime, perd son travail et va perdre son fils, terrassé par la honte car irrémédiablement compromis par Vasago pour sauver sa compagne Estelle, dans le comas sur un lit d'hôpital…Scène finale : un rêve bien sûr ! Le marché est simple. Vasago lui tend un revolver : si elle le tue elle sauve son fils ! Que fait elle ? Surprise, surprise …! Il a perdu ! Belle illustration du Livre de Job, qu'un prédicateur rêverait d'avoir faite …! (Sola fide ! – 10hd)

Pons (Daniel, "Le fou et le créateur" @ Sève)
"Créateur mon frère, dans la folie tu as su trouver la sagesse qui nous unit" (Terra incognita ! – 10)

Pons (Daniel "Le fou et le créateur" @ Sève)
"Clou mon frère fou, lorsque j'ai vu briller dans ton regard fixe une telle lumière, j'ai compris ..."
"Clou mon frère de démence, viens, près de moi, viens ! ensemble nous allons danser." (Terra incognita ! – 17)

Prévert (Jacques ("Les Visiteurs du Soir" de et Marcel Carné
"Il bat, il bat, il bat !" (Un ! – 34) – (Visions esséniennes– 21) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 42)

Prévert (Jacques, Paroles)
"L'amiral arrima : Arrima quoi ? A rime, à rien !
L'amiral arrima." (Terra incognita ! - 10c – 14a)

Racine (Jean, Andromaque, acte V, scène V)
"Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?" (Terra incognita ! – 15)

Rimbaud (Arthur) "Le bateau ivre", Société du Mercure de France)
"Comme je descendais des fleuves impassibles…" (Terra incognita ! - 16f)

Rimbaud (Arthur) Lettre à son ami Jean Demeny)
"Je est un autre" (Un ! – 25)

Rimbaud (Arthur), 1854-1891 , "Le bateau ivre", Société du Mercure de France)
"Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs…" "J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs…" "…L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes…" (Un ! – 57)

Rimbaud (Arthur, Le bateau ivre)
"J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,… Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs" (Sur les pentes de Himalayas - 36b)

Roland" (Peintre Gémail - 1989)
Muller Roland Acrylique originale de (Un ! – 43)

Rostand (Jean)
La différence entre les imbéciles et les savants, C'est que les uns croient qu'ils savent, et les autres savent qu'ils croient ! (Terra incognita ! - 16b) ("Un" - 10p-01)

Saadi (, le Jardin des Roses, XIIIème siècle, @ Lidis, Paris)
"Vois les feuilles des arbres, les arbres de la prairie,... s'agiter doucement au souffle du zéphir :... Il n'y a que le rocher qui soit insensible comme toi !"... (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 38)

Saadi, le Jardin des Roses, XIIIème siècle, @ Lidis, Paris)
"Vois les feuilles des arbres, les arbres de la prairie, s'agiter doucement au souffle du zéphir : Il n'y a que le rocher qui soit insensible comme toi !"? ?Ce nest pas seulement sur les roses, mais aussi sur les épines que le rossignol se plaît à lui rendre hommage !" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 41 - 63)

Sagal Boris (D'après le 4ème épisode de "Massada" de 1981)
"Massada" la forteresse essénienne (Sola fide ! – 49)

Sagal Boris (Evocation de "Massada" d'après le 4ème épisode de "Massada" de 1981)
(
Visions esséniennes – 9)

Saint-Augustin "Le désert et la Joie" et "Le désert et la Foi" Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé (Sola Fide ! - 10hp et 10hp2)

Saint-François d'Assise
"Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes tes créatures, spécialement pour le Soleil, notre grand frère. Il fait le jour et par lui, tu nous illumines. Il est si beau et si rayonnant. De toi, Très-Haut, il est un magnifique reflet !" (Un ! - 12b)

Sarano Jacques "Création" (Sculpture sur buis de)
Un ! - 13

Schubert Franz)
(en écoutant la symphonie en ut majeur de (Terra incognita ! – 12)

Smadja (Claude, "La vie opératoire" @ Puf)
"La pulsion de mort, selon P. Marty, est indissociablement liée
à la pulsion de vie, dont elle n'est que la figure inversée. Dans cette conception, elle n'a pas qualité d'une force de destruction." (Un ! – 34- 36)

Smadja (Claude, "La vie opératoire", Puf)
"Mais qu'y a-t'il de commun entre un organe lésé et un objet perdu ?" (Un ! – 39)

Smadja (Claude, La vie opératoire, PUF 2001, p. 134)
"Le dualisme soma-psyché n'a plus de pertinence" (Un ! – 23)

Spinoza (Baruch, Principes de la philosopie de Descartes "Je doute, je pense, donc je suis" ("Un" 10p-01)

Stargate SG-1 (d'après "Abyss", , épisode 6-6/22)
Le serpent implanté dans O'Neill pour le guérir de la fièvre que lui a communiquée Amaya (voir précédemment la " prisonnière des glaces ", alias " la Foi " pour l'auteur) le conduit à s'infiltrer la forteresse de Ba'al (un faux dieu Goa'Uld) qui le torture pour tenter de savoir la raison qui l'a poussé à pénétrer aussi imprudemment dans son sanctuaire. O'Neill ne sait rien, ou presque rien qu'il ne dira pas (ce serait d'ailleurs totalement étranger à la logique du serpent alien qu'il avait en lui et qui l'a maintenant abandonné) : Il était venu libérer une esclave de Ba'al, Shalane, dont il s'était épris lors d'une mission précédente. Mais ce n'était pas étranger, certes, à ce terrier auquel il avait fusionné un moment : " On n'abandonne pas ceux que l'on aime ! "
Ba'al torture à mort (et au delà puisqu'il le "ranime" chaque fois qu'il meurt) O'Neill : Tiendra-t'il ? Il ne souhaite plus que la mort (la vraie !). On admirera le jeu subtil de la gravité (verticale lorsqu'il fait face à Ba'al, horizontale lorsque Ba'al lui lance ses poignards ou le maintient au fond de son cachot) : Quel language ésotérique subtil ! Samantha Carter (l'astrophysicienne profondément attachée à O'Neill aussi), Teal'c (le Jaffa libéré) et Jonas (l'alien racheté qui succède à Daniel, celui qui s'est sacrifié pour sauver ses frères) ne savent pas où est O'Neill, mais le déduiront bien vite !
Pendant ce temps, Daniel (l'archéologue et poète libéré par son sacrifice de ses liens terrestres) soutient de son mieux O'Neill entre chacune de ses descentes aux enfers. O'Neill ne demande plus qu'une seule chose : "Que cela cesse, car il pense ne pourra pas résister plus longtemps !"
Il lui révèle qu'il pourrait le libérer de Ba'al mais qu'il ne le doit pas, car c'est à lui, O'Neill, et à ses frères de le faire... ce qui ne va pas tarder, nous n'en doutions pas ! Quelle belle page de mythologie (ou de théologie, comme l'on voudra), n'est-ce pas ? (Sola fide ! – 67

Stargate SG-1 (D'après "Entité", épisode de la série ")
"Car j'ai crié si fort !" (Un ! - 34a)

Stargate SG-1 (d'après "La Reine" ou "Cure",)
Sur la planète Panger, les "Tok'ra" (semblables aux Goa'Uld, mais dont les symbiotes - serpents internes avec lesquels ils partagent leur conscience - se sont affranchis du mal) retrouvent leur "mère" qu'ils croyaient morte depuis longtemps. En termes archéologiques, la "mère" de leurs symbiotes est Egéria, reine affranchie du dieu Râ qui l'avait enfermée dans un temple secret pour la punir de l'avoir quitté ! Egéria vit en esclavage chez les pangerans qui l'ont découverte. Elle leur sert à produire une substance miraculeuse (la trétonine) qui procure à ceux qui la consomment une santé physique parfaite. Cette substance agit en se subtituant à leurs défenses immunitaires qu'elle a détruites. Mais ses effets ne sont pas durables : Les pangérans doivent en consommer toujours plus, sinon mourir ! Or la "mère" Tok'ra, qui a volontairement introduit dans ses sécrétions ce gène de "manque" pour les obliger à la libérer, s'affaiblit et va mourir. Deux peuples (deux conceptions) sont face à face : Les Tok'ra, alliés de la Terre, dont la race va s'éteindre et qui voudraient récupérer leur génitrice, et les pangérans qui sont maintenant esclaves de la substance qu'ils ont contraint la "Reine Tokra" à produire. En quelque sorte, ceux qui vivent "par la Foi" et les adeptes des religions et sectes qui l'utilisent. Les deux peuples ont besoin de cet organisme, différemment sans doute, qui est la "mère" des uns, et le besoin désespéré des autres, mais qui choisir ?
L'une des femmes Tok'ra fournira le dénouement à l'insu des uns et des autres : Elle donnera sa vie pour recueillir en elle sa "mère" mourante qui vivra peut-être encore ("sola fide !") pour redonner espoir à ses enfants et guérir ceux qui l'ont exploitée et auxquels elle pardonne ce qui n'était qu'ignorance. (Sola fide ! – 63)

Stargate SG-1 (d'après "Pacte avec le diable" ou "Full circle",)
La puissance d'Anubis, un faux-dieu Goa'Uld, n'a plus de limite. Il a vaincu Sokar, le prince des enfers. Il écrase ses rivaux, faux-dieux Goa'Uld comme lui. Mais il veut plus encore : l'Oeil de Râ, qui lui donnera ce qu'il croit être le "pouvoir absolu" sur l'univers et sur les êtres. Seule la Terre lui résiste : l'équipe SG-1 parvient à trouver avant lui ce cristal caché depuis la nuit des temps.
Stupéfaction, Daniel l'archéologue et poète, archange au demeurant, lui propose un marché : S'il épargne la planète Abydos(****) et son peuple, il lui remettra l'Oeil de Râ - Pacte insensé à première vue ! Bien sûr, Anubis ne respectera pas ses engagements : En possession de ce "pouvoir" il écarte ses rivaux, pulvérise Abydos et tente de détruire Daniel qui s'est porté garant du pacte et qui s'oppose à lui. Mais, ô surprise, l'un et l'autre disparaissent à sa vue. D'ailleurs tout va disparaître pour lui : Abydos renaît hors de sa portée et Daniel lui échappe alors qu'il croyait le détruire - Il n'a plus prise sur le "Réel", il est "hors jeu". Anubis a perdu, il n'est plus rien, sinon un rêve enfermé dans son monde à lui. Posséder le "Pouvoir" (la Foi, bien sûr, pour l'auteur du petit texte ci-contre), est le rêve pervers de nos religions, notamment ! C'est bien "l'Antinomie existentielle*" absolue dans laquelle toute prétention humaine disparaît : Que nos religions assoiffées de "pouvoir" se le disent ! Sola fide ! - 69

Stargate SG-1 (D'après " Impact" ou " Failsafe" l'erreur salutaire)
Samantha, O'Neill, Teal'c et Daniel sont sur un astéroïde, pour le faire exploser au moyen d'une super bombe H avant qu'il ne s'écrase sur terre et y détruise toute vie à tout jamais. Mais il se sont trompés, l'explosion aura des conséquences encore plus graves ! Seule solution : passer en "hyper-espace" (état d'énergie qui ignore la "matière") avant le choc. La pure "folie", quoi ! (Sola fide ! – 60)

Stargate SG1 (D'après l'épisode "La porte des rêves" de)
Teal'c rêve? mais quel est son réel ? Lui, le guerrier Jaffa, libéré des faux-dieux, membre de l'équipe Stargate, rêve qu'il est pompier dans une brigade d'intervention et qu'il va donner l'un de ses reins à son meilleur ami. Dans son rêve il rêve qu'il voit, dans une voiture en flammes, son maître Bra'tac et plus fidèle ami sur sa planète d'origine. Il veut le libérer, la voiture explose et Teal'c se retrouve ailleurs sur terre, rêvant toujours mais cette fois ci dans la base de Stargate, soigné par ses compagnons d'armes pour un malaise inconnu. Il se réveille alors dans son rêve précédent, sans blessure et soigné par un psychiatre (Daniel, qui lui rappelle un compagnon d'armes disparu, alias le prophète, bien sûr) qui lui propose de l'aider à démêler ses rêves : Lequel est-il réel ? Et si aucun de ces rêves n'était réel mais qu'ils étaient les rêves d'un autre vécu, encore plus dramatique celui-là ? En fait, il est mourant sur une planète dévastée, victime d'une embuscade et cherchant à sauver son maître, Bra'tac mourant lui aussi, en partageant avec lui la partie la plus vitale de son être : son symbiote Jaffa? (bien compliqué sans doute pour ceux qui ne seraient pas des familiers de la cosmogonie Stargate !) Mais quelle superbe parabole, aux multiples facettes comme toute parabole digne de ce nom, et qui se décline à l'infini ! Mais un mythe, une parabole, n'ont pas besoin de se comprendre ! Ils parlent directement à notre Etre, ici entre les jeux de Nitendo ou de rafales d'armes automatiques qui encadrent généralement la diffusion de cette série sur M6, aux heures de grande écoute ! Quel est donc notre Réel, à nous ? (Terra incognita ! - 10i)

Stargate SG-1 (D'après l'épisode "Pour la vie" de)
Dans la cosmogonie de Stargate, Anubis (alias Nabuchodonosor, voir "Pacte avec le Diable" Sola Fide-70) va détruire toute vie dans l'univers. Les Êtres supérieurs (dont l'un l'a créé, par erreur et désobéissance) y sont totalement indifférents : Ce n'est pas leur problème mais celui des hommes ! Daniel, échu par là, ne l'entend pas ainsi ! Il lui (Anubis) "rentre dedans" sans effet, bien sûr, sinon qu'Omaha (son ange gardien coupable, alias Bethsabée - mais c'est une autre histoire) le neutralise en se perdant, elle aussi, pour la Vie ! Belle parabole, n'est-ce pas, au sujet des hommes qui accusent Dieu de tous leurs malheurs ? (Terra incognita ! - 10g)

Stargate SG-1 (D'après l'épisode 8/11 "Vulnérable" de)
Le double (réplique mécanique) de Samantha l'appelle à l'aide : Elle prétend qu'elle veut la mort (que les humains détiennent pour se protéger contre son espèce). Elle a toutes les qualités et tous les souvenirs de Sam, y compris la capacité d'aimer et de trahir, que son créateur (le "réplicateur Numéro Cinq") qui l'aimait lui a implanté pour tenter de retrouver en elle, celle qui l'a abandonné.
En fait, on comprend vite qu'elle cherche à duper les terriens pour se réapproprier et modifier à son profit cette arme (c'est ce qu'elle obtiendrait en mourant par cette arme de leurs mains).
Mais elle veut surtout trahir son créateur, le détruire et le supplanter ! Qui est donc vulnérable ? Sam, ou sa "réplique ? L'objet aimé ou celui qui l'aime ? Qu'est-ce qui les rend vulnérables ? La capacité d'aimer, ou celle de trahir qui en découle ? Mais l'une et l'autre sont elles si différentes, après tout ? (Terra incognita ! - 16c)

Stargate SG-1 (La prisonnière des glaces, , saison 6 - 4/22)
Amaya dort depuis des milliers, des millions peut-être, d'années dans sa gangue de glace.
Les hommes la réveillent. Elle leur sourit mais ils tombent malades : la fièvre les emporte.
A contre coeur, tristement, elle sait les guérir de cette fièvre, mais s'affaiblit elle-même à chaque fois. Finalement, épuisée, elle meurt. Une parabole ! (Sola fide ! – 61)

Stargate SG1 (Tealc' dans "Le Seuil" épisode de)
"Non, Apophys, tu n'es pas un dieu !" (Carthago delenda est ! - 22i)

Stargate SG-1 de Brad Wright ("Unnatural selection" épisode de la série)
Samantha,O'Neill, Daniel et Teal'c sont aux prises avec la redoutable production d'apprentis sorciers qui ont créé des virus "mécaniques" (pourquoi pas, après les biologiques, théologiques et informatiques ?) : des "réplicateurs métalliques" qui se multiplient indéfiniment et envahissent nos galaxies ! Mais ces virus se sont encore perfectionnés et ont cru bon d'introduire dans leur programmes une dose expérimentale d'humanité ! Erreur, car ils se sont lancé, dans ce cas, dans une expérience fatale à leur survie. L'un d'eux fait confiance aux terriens? qui lui promettent la vie sauve et, naturellement? le trahissent ! Samantha a été l'artisan du piège. Lorsque son chef, le colonel O'Neill lui commande de le trahir : "car ce n'est qu'une machine, après tout !" affirme-t'il, Samantha obéit, mais dit, pensive : "Sommes-nous si différents, après tout ?" (Sola fide ! - 48a)

Stargate SG-1 de Brad Wright (D'après "Némésis" * de série télévisée)
Samantha,O'Neill, Daniel et Teal'c sont aux prises avec la redoutable production d'apprentis sorciers qui ont créé des virus "mécaniques" (pourquoi pas, après les biologiques et les informatiques ?) qui se multiplient indéfiniment et envahissent nos galaxies ! Ces "réplicateurs" ont-ils vraiment quelque chose à pprendre à nos religions clonées, virus théologiques et autres productions adulées de nos prophètes en herbe ? (Carthago delenda est ! – 15)

Stargate SG-1 de Brad Wright (D'après "Némésis" de série télévisée)
Samantha,O'Neill, Daniel et Teal'c sont aux prises avec la redoutable production d'apprentis sorciers qui ont créé des virus "mécaniques" (pourquoi pas, après les biologiques et les informatiques ?) qui se multiplient indéfiniment et envahissent nos galaxies ! Ces "réplicateurs" ont-ils vraiment quelque chose à apprendre à nos religions clonées, virus théologiques et autres productions adulées ? (Carthago delenda est ! - 22a)

Stargate SG-1 de Brad Wright (épisode de la série")
Une "entité" électromagnétique a pénétré les systèmes de sécurité de la base de la Torrie. Son monde s'estimant agressé par l'intrusion de l'équipe SG-1, elle va détruire la terre. Samantha Carter veut dialoguer avec elle mais l'entité prend possession de son cerveau dont elle supplante l'identité : Samantha est ailleurs ("car j'ai crié si fort !") mais personne ne l'entend plus, son corps n'est plus le sien ! Une belle parabole de la "dualité" de la pensée et de l'humanité mais aussi, peut-être, du drame de l'autiste qui existe, pense, mais avec lequel on ne sait pas communiquer". (Un ! - 34a)

Stargate SG1 de Brad Wright et Jonathan Glassner ("Le voyage interne" épisode 7/13 de la nouvelle série "", diffusé le 30 avril par M6)
Le Major Samantha Carter et l'équipage du "Prométhée" (vaisseau d'exploration intergalactique) sont attaqués par un vaisseau inconnu et tentent de trouver refuge dans un nuage gazeux qu'ils se préparaient à explorer. Samantha (Sam) est blessée en tentant de réparer les avaries dans un compartiment isolé. Quand elle revient à elle, elle est seule dans le vaisseau abandonné par l'équipage visiblement capturé par les agresseurs. Samantha reprend les commandes et entreprend de réparer le vaisseau dont l'intégrité se dégrade rapidement en raison des dommages et de la corrosivité du nuage dans lequel il se trouve. Elle calcule et recalcule, inlassablement, les données dont elle dispose pour tenter de réparer et d'extraire le vaisseau à ce piège (elle est le grand spécialiste de l'astrophysique) mais sans aucun succès. Elle sombre alors dans un rêve semi-commateux et revoit en pensée ses équipiers (dont elle est mentalement très proche). Ils se penchent vers elle et lui disent des choses dont elle ne comprend pas bien le sens :
"? Sam, revenez au début? ne vous acharnez pas sur les détails? occupez-vous de l'essentiel? tout ce que vous trouvez à faire, ce sont des diagnostics?" Une petite fille, s'approche d'elle en soufflant des bulles de savon et chante : "Quand tout l'espoir s'est enfui ? Quand le soleil s'obscurcit? Dis-moi, jolie petite fille,? Quelle est cette étoile qui brille ?" Elle revoit surtout son chef, le Colonel O'Neill, auquel l'unit une affection très forte mais totalement inavouée de part et d'autre (sens du service oblige !). Sans doute cela lui donne-t'elle le besoin ultime et la force de revenir à elle-même, et de trouver (une fois de plus !) la solution technique, qui libérera le vaisseau et ses compagnons. Mais elle, sera-t'elle libérée ? (Un ! – 27)

Stargate SG-1 de Robert C. Cooper (D'après un épisode de: "L'instinct maternel")
Apophys, le faux dieu Goa'Uld, a volé à Sokar, prince des enfers, son pouvoir et ses armes. Il lui faut retrouver Harsesis (*), l'enfant sacré, pour asseoir définitivement son pouvoir sur le monde.
Le colonel 0'Neill, le major Samanta Carter, le Jaffa Teal'c et Daniel Jackson (l'archéologue et poète de service ..), incités par Bra'tac, le maître Jaffa dont la planète vient d'être dévastée par Apophys, veulent retrouver à temps cet enfant pour le protéger ... Trop tard : Les uns et les autres sont face à face devant le temple où l'enfant sacré devrait être, mais Daniel Jakson l'a rencontré et compris quelle était vraiment sa demeure ! (Sola fide ! – 71)

Stargate SG-1
Dans la "cosmogonie" de "Stargate" (série télévisée diffusée par M6), les interlocuteurs des terriens sont des êtres duels, d'origine humaine mais habités par des "symbiotes" avec lesquels ils partagent leur existence. Pour les Goa'Uld, ce symbiote est tout puissant, il ne laisse aucune liberté, ni la parole à l'organisme humain. Assoiffés de pouvoir, ce sont des prédateurs qui veulent se faire passer pour des dieux. Pour les Tok'ra, qui ont échappé jusqu'à présent à l'emprise des Goa?Uld, le symbiote et l'organisme humain se respectent, ils peuvent s'exprimer tour à tour, indépendemment. Pour les Jaffa, la symbiose est effective. Ils sont généralement les esclaves des Goa'Uld (leurs redoutables hommes d'armes) qui les utilisent. Mais certains d'entre eux ont pris conscience de la vanité des Goa'Uld ("Non Apophys, tu n?es pas un dieu !" dit Teal'c dans "le Seuil") Et qu'en est-il des terriens ? (Un ! – 21)

Stargate -SG1" de Brad Wright (Teal'c, dans "Le Seuil", épisode de ")
"Non, Apophys, tu n'es pas un dieu !" (Sola fide ! – 55)

Stargate -SG1" de Brad Wright (Teal'c, dans "Le Seuil", épisode de ")
"Non, Apophys, tu n'es pas un Dieu ! ..." (Terra incognita ! – 4)

Stargate SG-1(Traduit d'après http://members.aol.com/egyptart/hormyth.html)
Harsiesis (ou Harsesis) : Fils d'Horus et d'Isis (Horus était le fils d'Isis et d'Osiris, conçu miraculeusement après la mort de ce dernier et apporté par Isis sur une île flottante dans les marais de Buto. Il était faible et menacé par les projets diaboliques de son oncle Seth (meurtrier d'Osiris (Sola fide ! – 71)

Stargate SG-1de Brad Wright (Episode 5/18 de la série)
"Des militaires félons, voulant voler l'arme qui protégeait la planète .. ont tué son gardien et dérèglé son fonctionnement. Les Goa'Uld vont en profiter et réduire le peuple de cette planète en esclavage.
Samantha (l'astrophysicienne), le colonel O'Neill, Teal'c (le Jaffa libéré) et Daniel (l'archéologue et poète) tentent de la remettre en état à temps. Rien ne marche. Pourtant tout à été réparé et les séries d'harmoniques des cristaux sont accordées. Daniel comprend finalement ce qui se passe: le gardien a été tué, il était en symbiose avec la machine qui ne fonctionne pas sans lui. Remplacé, tout rentre dans l'ordre !
Quelle merveilleuse parabole ! (Sola fide ! – 65)

Stargate SG-1de Brad Wright (Episode 7/19 "Résurrection" de la série)
Anna est un produit des apprentis sorciers de la science obscure du contre espionnage américain.
Son ADN est hybride entre celui d'un humain et celui d'un Goa'Uld (prédateurs assoiffés de pouvoir qui se font adorer comme des dieux - voir "Dualité") Son apparence est humaine et sa conscience aussi, mais elle est habitée par Sekhmeth (souveraine égyptienne connue pour sa cruauté) dont elle a reçu les gènes... Elle a été retrouvée dans un laboratoire secret, dont tous les chercheurs ont été massacrés, pas elle de toute évidence. "Ce n'est pas moi !? Je ne suis pas une meurtrière !? Jamais je n'aurais pu faire cela !? Je ne sais pas qui a fait cela !? Je n'en ai aucune idée !? Il faut me croire !?" dit-elle. Tout ce qu'elle sait faire, c'est dessiner des fusains étranges, pendant que l'équipe Stargate tente de désamorcer la bombe dévastatrice qu'elle a déclenchée. Mais elle accepte que Daniel, l'archéologue et poète, l'entraîne dans ses rêves par la méditation. Elle perçoit alors la couleur et la réalité qui habitent son inconscient, horrible et meurtrier qui est responsable de ses actions incompréhensibles. Cette vision est intolérable et lui permet de revenir à elle ("résurrection" ?), la bombe est désamorcée mais elle se donne la mort, ne pouvant séparer son inconscient de sa réalité ! (Un ! – 25)

Stargate SG-1de Brad Wright (Episodes 6/1 et 2 de la série)
Anubis, le plus pervers des "faux-dieux" Goa'Uld a trouvé une arme pour détruire la terre, qui tenait bon, jusque là, à toutes les attaques lancées contre elle. Il pénètre par la "porte des étoiles" (Stargate) par laquelle les humains ont trouvé le moyen de parcourir l'univers : Cette "porte" va livrer passage à une bombe de quelques de millards de mégatones .. La fin, quoi ! Les alliés de la terre, les races cosmiques qui se penchent avec bienveillance sur l'émergence possible des humains dans leur univers de Lumière, ne pourront être prévenus à temps. Mais un autre drame se déroule simultannément : Teal'c, le Jaffa libéré des "faux-dieux" le partenaire indispensable de SG-1, est reparti sur sa planète d'origine : Il doit affronter son jeune fils qui lui reproche avec une violence inouie la mort de sa mère qui croyait jusqu'à sa fin à la libération de son peuple. Entre la haine de son fils, et son amour pour lui, il doit l'emmener avec lui pour la mission de la dernière chance : Détruire à son origine l'arme d'Anubis. Samantha (l'astrophysicienne) et le Colonel O'Neill, cherchent avec toute leur savoir et leur courage à empêcher Anubis de pénétrer sur terre par la "porte des étoiles" Tout finira bien : Le père et le fils se retrouveront (accessoirement en pulvérisant l'arme d'Anubis) et la "porte des étoiles" ira exploser à quelques millions de km de la terre, propulsée dans l' "hyper-espace" auquel l'auteur du petit texte en regard se plait à donner un autre nom ! (Sola fide ! – 73)

Stargate SG-1de Brad Wright (Episodes 7/21-22 "La cité perdue" de la série)
La terre est bien perdue : Anubis, a rassemblé toutes ses forces pour la détruire définitivement. Face à lui, il n'y a plus rien, si ce n'est des politiciens qui s'entre déchirent. Mais Jack, Sam, Teal'c et Daniel (l'archéologue et poète de service…) vont tenter l'impossible, l'impensable ! : Retrouver les armes des anciens, ceux qui ont béni la Terre à l'aube de sa civilisation et qui se trouveraient encore dans la "Cité Perdue", dont l'homme a oublié la trace? et même l'existence ! Mais où est-elle ? Dans l'espace ? Jack, n'y trouve que le souvenir d'une "Connaissance" perdue? mais la risque ! (Il en avait eu une bien mauvaise expérience précédemment, mais quand il n'y a plus d'autre espoir, il assume !) Cette "Connaissance" (Savoir des anciens) infuse irrésistiblement en lui : il parle parfois une autre langue, que ses semblables cherchent à deviner. Il est semblable à un poète qui cherche ses mots, qui cherche ce qu'il doit dire et faire, car "ce n'est plus moi qui vis, mais un Autre en moi" dirait sans doute, St-Paul aux Galates ! Il entraîne alors ses compagnons dans un périple que Mozart a déjà chanté dans la "Flûte enchantée" (cf. "Par le son de la flûte !?") : Jack, tel Tamino, traverse les enfers sur une planète de laves en fusion, puis les océans sous la glace du pôle (cf. pages précédentes) car elle se trouve bien sur terre, et non dans l'espace, cette arme absolue !
Elle jaillira de lui et de la Terre, en une langue de feu onirique, détruisant calmement la nuée des vaisseaux des envahisseurs, reléguant bien loin et bien plus subtilement la scène finale du film "Indépendance day" (à mon avis !). Langue de feu tranquille, Pentecôte, paraboles et métaphores reléguant bien loin aussi, nos pauvres prédications dans nos églises chrétiennes (à mon avis aussi !) (Sola fide ! – 75)

Sven 0rtoli, Jean-Pierre Pharabod (Le cantique des quantiques de @ Editions La Découverte)
"Blason de Niels Bohr" (Un ! – 7)

Taubmann (Florence "A homme devenu fou" (@La Voix Protestante, octobre 1996)
"Tu as tué Mais c'est toi qui es mort... Car tu aimais celui que tu as tué... Sans le savoir, sans le vouloir, sans le pouvoir ..... Tu haïssais l'amour... Mais tu aimais celui que tu as tué... Tu portais en toi... sa vie.... Tu es mort de ce désastre... Tu es mort de ce geste qui t'appartenait... de ce geste qui ne t'appartient plus... Tu haïssais l'amour... involontaire en toi... Et tu as tué... Mais l'amour t'a rejoint dans cette mort qui est la tienne... Tu ne sais plus... que la sueur de tes mains... - ton sang glacé -... Tu haïssais l'amour... Ta nuque s'est raidie contre le ciel.... L'amour te brûle... goutte à goutte... Un mot dévoile ton innocence... - Il portait ton nom sur ses lèvres -... "Père, pard .."... (Ego indignus sum ! – 28)

Taubmann (Florence "A l'homme devenu fou !")
"Tu as tué, mais c'est toi qui es mort ! (Ego indignus sum ! – 2.2)

Taubmann (Florence @ La Voix Protestante, octobre 1996)
(*) "Tu as tué ... mais c'est toi qui es mort ! ... Sans le savoir, sans le vouloir, sans le pouvoir ..." (Un ! – 3 – 9 - Ego indignus sum ! - 29– 31)

Valentin Florence (Photo)
Au bord du chemin, au Zanskar. (Sola fide ! – 27 - 29)

Valentin Florence (Photo)
Source en Mercantour (Vallée des Merveilles, sous la Baisse de Valmasque) - (Terra incognita ! – 9)

Valéry (Paul, cité par Martin Heidegger dans "Approche de Hölderlin" chez Gallimard)
"Le poème - cette hésitation prolongée entre le son et le sens !" (Terra incognita ! – 15)

Verdi Guiseppe (Nabucco,)
"Au chœur des esclaves libérés" (Carthago delenda est ! – 8)

Vérine Philippe (Photo)
Lac de Taullicocha, Ririjirca (5810 m) et Pucajirca (6040 m), Pérou (Terra incognita ! - 10a)

Verlaine Paul (Poèmes saturniens)
"... Des bouts de fumée... en forme de cinq,... Sortaient noirs et drus,... des hauts toits pointus ..." (A l'écoute du Mahabharata – 11)

Verlaine Paul (Art poétique)
"Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'indécis au précis se joint." (Un ! – 29) – (Terra incognita ! – 15) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 26)

Verlaine (Paul "Sagesse" @ Fasquelle)
"Mon Dieu, mon Dieu,, la vie est là,
Simple et tranquille, ... (Un ! –49)

Verlaine (Paul, "Art poétique")
"Oh ! La nuance seule fiance" "Le rêve au rêve et la flûte au cor."

Verlaine (Paul, Art poétique, 1885, @ Fasquelle) Carthago delenda est ! - 1 "De la musique avant toute chose ! ... C'est des beaux yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi ... ... Oh ! la nuance seule fiance, Le rêve au rêve, la flûte au cor ! ... ... Fuis du plus loin la Pointe assassine, l'esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l'Azur ! ... (Sola fide ! - 10p7) - (Terra incognita ! - 10i)

Verlaine (Paul, Art poétique, 1885, Fasquelle)
De la musique avant toute chose,Et pour cela préfère l'Impair,... Plus vague et plus soluble dans l'airSans rien en lui qui pèse ou qui pose ..." (A l'écoute du Mahabharata – 9) – (Terra incognita – 1401)

Verne (Jules) "Voyage au centre de la terre"
"Oh ! jouissance infinie ! Une gorgée d'eau vint humecter ma bouche en feu, Une seule, mais elle suffit à rappeler en moi la vie qui s'échappait." (Ego.. ! - 2a )

Vian (Boris)
"Monsieur le Président, je vous fais une lettre, Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps…" (Sola fide ! 16e)

Vigny (Alfred de), Le loup)
"Et ne répondit plus que par un long silence Au silence éternel de la divinité." (Terra incognita ! - 10g)

Vinard (Jean) - Lettre du lieutenant Jean Vinard à sa mère la veille de sa mort 29 septembre 1915 en Champagne)
"Puisque nous croyons à une âme unique, dont les nôtres ne seraient que des parcelles, si nous croyons à l’Universalité de la Pensée, nous admettons par cela même la communion la plus intime qui puisse exister entre nos âmes …" c'est encore au delà de ce qu'il m'est arrivé d'écrire !… … Oui, en dehors du corps il y a l'âme ; et nos âmes sont chacune une parcelle de l'Esprit universel. Au-dessus de nous il y a cet Idéal vers lequel nous tendons parfois et vers lequel nous voulons tendre et qui est le même pour tous. Le but de la vie, c'est de tâcher de réaliser cet Idéal avant le terme qui nous est assigné." (Terra icognita ! – 19je)

Vinard (Jean-Claude, Temple de Crest, 29 décembre 2002)
"La Foi est un combat ! ... La liberté pour Jésus résidait dans le fait qu'il possédait des pouvoirs immenses, comme personne n'en posséderait jamais sur terre et qu'il pouvait en user mais aussi ne pas en user. Certainement s'en doutait-il déjà, mais il fallait que quelqu'un le sache aussi bien que lui et le lui enseigne, comme s'il ne savait rien. Ce "Quelqu'un" est bien entendu le diable ! ..." (Sola fide ! – 84)

Vinard (Jules, "Par les sommets, vers l'Au Delà ..." - "Le sentier" Fischbacher, 1914)
"Le sentier" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 2)

Vinard (Jules, "Par les sommets, vers l'Au Delà ..." - "Le sentier" Fischbacher, 1914)
"Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute, Quand la terre et le ciel, dans la nuit sont plongés ... ... Ne fixe pas tes yeux, seulement sur l'étoile, Que l'Idéal allume, au loin, sur l'horizon ... " "... Attache tes regards aussi sur la poussière, Dont la vague blancheur dessine ton chemin ..." (Un ! – 29) – (Terra incognito – 16fh)

Vinard (Jules, 1887, "Par les Sommets vers l'Au Delà" - "Le sentier" @Fischbacher, 1914)
"Veux tu savoir comment, dans le désert du doute .. ?" ".. Attache tes regards, aussi sur la poussière, Dont la vague blancheur, dessine ton chemin .." (Sola fide ! – 3) – (Un ! – 53)

Vinard (Jules (1848 - 1920) "Par les sommets, vers l'Au-delà .." – "Le sentier" @Fieschbacher)
"Attache tes regards, aussi sur la poussière Dont la vague blancheur dessine ton chemin" (Sola fide ! – 23 – 25) – (Un ! - 34a – 34c – 35 – 39) – (Ego indignus sum ! – 13 – 29) – (Visions esséniennes – 17) – (Sur les pentes des Himalayas - 5)

Vinard (Jules, "Par les sommets, vers l'Au-delà" – "Le sentier" @ Fischbacher)
"Attache tes regards, aussi, sur la poussière ..." (Sola fide ! – p. 84c) – (Carthago delenda est ! – 23)

Vinard (Jules "Le sentier", "Par les Sommets vers l'Au-delà" @Fischbacher, 1914)
"Marche fidèlement ! ..." (Sola fide ! – 5) – (Terra incognita ! - 2)

Vinard J, of Grenoble, France, November, 1887. F.W. Worcester, Nov. 4th, 1887. @ Worcesters Herald, 5, Nov. 1887) "The Footpath" (Translated from the French of Pasteur Jules Vinard)
(
Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 1)

Vinard (Jules, "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914)
"La digue" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 4)

Vinard (Jules (1848 - 1920) "La digue", "Par les sommets, vers l'Au-delà .." @Fieschbacher)
".. D'un avenir plus beau, perspectives lointaines, Suprêmes visions éblouissez mes yeux ! Je vois sur l'océan des détresses humaines, L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux. Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée, Comme du papillon, l'aile aux vives couleurs Sort de la chrysalide inerte et déchirée, Notre éternité germe au sillon des douleurs. Nos doux foyers déserts dont s'écroulent les pierres, Tous nos bonheurs perdus, ces marbres dont la Mort Parsème à pleine mains l'herbe des cimetières, Sont l'assise cachée et solide du port. Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines, Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu ! Nos terrestres cités qui tombent en ruines Sont les fondations de la cité de Dieu ! .." (Un ! – 46)

Vinard (Jules - "La digue", "Par les sommets vers l'Au delà", Fieschbacher, 1914)
"Vêtu de deuil, j'errais seul et triste sur la grève, Songeant… Au vain balancement du flux et du reflux…… Soudain je pressentis qu'une grande pensée…" (Terra incognita - 10jc)

Vinard (Jules (1848- 1920) "La digue", "Par les sommets, vers l'Au-delà" @ Fischbacher
"... D'un avenir plus beau, perspectives lointaines, Suprêmes visions éblouissez mes yeux ! ... Je vois sur l'océan des détresses humaines, L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux. ... Qu'un invincible espoir soulève nos poitrines, Même à l'heure dernière où l'on se dit adieu ! Nos terrestres cités qui tombent en ruines Sont les fondations de la cité de Dieu !" (Sola fide ! – 77 – 79) – (Un ! - 20)

Vinard (Jules, "La digue", "Par les sommets vers l'Au-delà" Fischbacher 1914)
"Nos terrestres cités qui tombent en ruines Sont les fondations de la Cité de Dieu !" (Sola fide ! – 75)

Vinard (Jules, "La digue", "Par les sommets vers l'Au-delà" Fischbacher 1914)
"D'un avenir plus beau, perspectives lointaines, Suprêmes visions, éblouissez mes yeux ! Je vois sur l'océan des détresses humaines, L'horizon s'élargir sous la splendeur des cieux." (Un ! – 57) – (Ego indignus sum ! – 5)

Vinard (Jules, "La digue", "Par les sentiers, vers l'Au-delà ..." Fieshbacher 1914)
"Comme du grain que meurt, naît la moisson dorée," ... "Comme du papillon, l'aile aux mille couleurs" ... "Sort de la chrysalide inerte et déchirée" ... "Notre éternité germe au sillon des douleurs"... (A l'écoute du Mahabharata – 3)

Vinard (Jules, "La digue", "Par les sommets, vers l'Au-delà !" Fischbacher 1912)
"Comme du grain qui meurt, naît la moisson dorée, Notre éternité germe au sillon des douleurs". (Sola fide ! – 16)

Vinard (Jules, "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914)
"Le nid d'aigle détruit" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 7)

Vinard (Jules, ("Le nid d'aigle détruit", "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914)
"Et les voyant blottis sous les débris fragiles,... ... Il les balaye au bruit de leurs plaintes futiles... D'un suprême coup d'aile à l'abîme béant ... (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 19)

Vinard (Jules, "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914)
"Les deux sanctuaires" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 3)

Vinard (Jules, "Les deux sanctuaires"... ("Par les sommets vers l'Au-delà" 1914, @Fischbacher)
"J'aime la majesté des sombres cathédrales"... L'autel au franges d'or, où se dresse la croix ...... ... J'aime le doux rayon de lumière irisée,"... Qui, tombant des vitraux dans l'ombre du Saint-Lieu,... Colore en se jouant, de sa clarté brisée,... L'obscurité pieuse où l'homme attends son Dieu.... ... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire... Inconnu de la foule et par Dieu préféré ... "... (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 51)

Vinard (Jules, (1848-1920) "Les deux sanctuaires", "Par les sommets vers l'Au delà" @ Fieschbacher).
"... J'aime le doux rayon de lumière irisée," (*) "Qui, tombant des vitraux dans l'ombre du Saint-Lieu ..." "... Le Temple est l'échappée immense et lumineuse" "D'où le ciel se dévoile aux yeux du racheté ... " "... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire" "Inconnu de la foule et par Dieu préféré ..." "... C'est l'âme enthousiate et pure, écho fidèle ... ""... Dont le Christ dans le monde a jeté l'étincelle (*) ..." (Sola fide ! – 85)

Vinard (Jules, Les deux sanctuaires, " Par les sommets vers l'Au-delà" @Fischbacher)
"... Et pourtant j'aime mieux un autre sanctuaire… Inconnu de la foule et par Dieu préféré..." (Sola fide ! – p. 84c) – (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 23)

Vinard (Jules, "Par les Sommets, vers l'Au Delà .." @ Fischbacher 1914)
"Plus haut !..." Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... - 7

Vinard (Jules (1848-1920), "Plus haut ... !", "Par les sommets, vers l'Au-delà @ Fischbacher)
"Pour atteindre au repos, il faut monter encor.... Vers son nid, loin du sol, l'oiseau prend son essor ... (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au-delà... – 20)

Vinard Pierre ("Pour l'amour d'Assia" et "La force de Coriolis" de aux éditions "Encre Bleue") – (Sola fide ! – 17)

W.A. Mozart
En écoutant la symphonie en sol mineur, K 350 de (Un ! – 36)

W.A. Mozart, E. Schikaneder (d'après la version française du film "La Flûte enchantée" d'Igmar Bergman)
"Ô Tamino, bonheur divin,... Ma Pamina, amour divin,... Vois-tu, devant nous, cette entrée ;... C'est la mort qui nous est montrée.... Mon amour nous serons ensemble,... Nous allons l'affronter ensemble... Et mon amour te gardera,... Ton amour me protégera" (Visions esséniennes – 4)

W.A. Mozart, E. Schikaneder (Die Zauberflöte - - Finale, Allegro)
"... Le souffle doux de l'instrument nous gardera de l'océan ..."
(Die Zauberflöte - W.A. Mozart, E. Schikaneder - Finale, Marsch, Adagio)
"Victoire, victoire, victoire, noble couple vous triomphez, plus de danger à affronter, la joie éternelle à vous frères, notre temple vous est ouvert". (Sola fide ! – 5)

W.A. Mozart, E. Schikaneder (Die Zauberflöte -, Finale, Marsch, Adagio)
"... Le souffle doux de l'instrument nous gardera de l'océan ..." (Sola fide ! – 9)

W.A. Mozart, E. Schikaneder (Die Zauberflöte -, Finale, Marsch, Adagio)
"... Douce flûte, flûte si belle, ta voix donne aux pauvres mortels, de ton paradis une idée, ... puissant est ton souffle enchanté . comme nous frères, plus d'inquiétude, le souffle doux de l'instrument nous gardera de l'océan." (Sola fide ! – 7)

W.A. Mozart, E. Schikaneder (Editions Eulenburg)
Die Zauberflöte (Zweiter Aufzug - Finale - Marsch) "... dein Ton sei Schutz ..." (Visions esséniennes – 8)

W.A. Mozart, E. Schikaneder, Die Zauberflöte
"... Alors prends ta flûte enchantée, elle saura nous protéger. ... Ensemble, nous surmonterons tout. Nous irons, la main dans la main, tous deux vers le pays de la Lumière, ceux qui traversent de la mort le désert sont dignes d'un nouveau matin." (Carthago delenda est ! – 23)

Zoroastre ,Yasna 28, l'Avesta
"Toi qui gardes la Justice et la Bonne Pensée" (Sola fide ! – 56)

Zoroastre, env. 660-583 av. JC, (Avesta, Yasna 28 - traduction Duchesne-Guillemin)
"Toi qui gardes la Justice et la Bonne Pensée Apprends moi donc, comment, Ô Seigneur sage, annoncer Par Ton Esprit, comment, l'existence a commencé ?" (Sola fide ! - 14a – 15)

Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l'Avesta
"L'âme du boeuf s'est plainte auprès de vous : Pour qui m'avez-vous créée ? Qui m'a façonnée ? La fureur, la violence, la cruauté m'oppriment. Je n'ai d'autre pasteur que vous : procurez moi donc de bons pâturages." (Un ! – 45)

Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l'Avesta)
Et alors l'âme du boeuf gémit : "Où sont la Justice, la Bonne Pensée et l'Empire ?" (Sola fide ! – 14 – 16 - Carthago delenda est ! - 22g - 22i)

Zoroastre (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)
"A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Sola fide ! 10fc - 10p – 10p6 - 14 - 14c – 16-2 – 76) – (Un ! – 4fa – 4f02 - 12c – 28 - 34 e) – (Terra incognita ! - 6a – 6d2- 10a – 19je) – (Ego indignus sum ! – 22a - 16f) – (Visions esséniennes – 13/14a – 14 e)

Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta, Yasna 44 et 31 – (traduction Duchesne-Guillemin)
"Voici ce que je te demande, Seigneur, réponds-moi bien : Quel artiste a fait la lumière et les ténèbres ?... ... Celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux, Celui-là, par sa force mentale a créé la Justice Par laquelle il maintient la Meilleure Pensée. Tu as accru celle-ci, ô Sage, par ton Esprit, Lequel t'est, même à présent, identique, ô Seigneur !" (Sola fide ! – 47)

Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 44, l'Avesta
"Voici ce que je te demande, Seigneur - réponds-moi bien - : Si tu as pouvoir, en tant que Justice, d'écarter cela de moi : Comment nous débarrasserons nous du mal ?" (Un ! – 41)

Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta, Yasna 44 - traduction J. Duchesne-Guillemin)
"Voici, ce que je te demande, ô Seigneur, réponds-moi bien, Qui a fixé la Terre en bas, et le ciel des nuées, qu'il ne tombe ? Qui a assigné leur chemin au soleil et aux étoiles ?" (Sola fide ! – 17)

Zoroastre, env. 660-583 av. JC), Avesta, Yasna 44 - traduction Jean Varenne)
"Voici ce que je te demande, Seigneur - répond-moi bien : Quel est le créateur de la Bonne Pensée ?" (Sola fide ! – 15)

Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 45, l'Avesta)
"Je vais discourir des deux esprits, Dont le plus saint, au commencement de l'existence, a dit au destructeur : Ni nos pensées, ni nos doctrines, ni nos forces mentales ; Ni nos choix, ni nos paroles, ni nos actes, Ni nos consciences, ni nos âmes ne sont d'accord;" (Un ! – 26)

19-09-10

Table des
Illustrations

 

Sola Fide !

"La Foi" (Huile de Chantal Haskew) Couverture

"Aquarelle de Chantal Haskew, La Barbeyère" page 2a

"Die Zauberflöte" (Extrait partition @ Editions Eulenburg*) page 5

"Au sommet du Fuji San, Japon" page 7
(Photo Michel Bardin)

"L'ange montre Jérusalem à St-Jean" (Gustave Doré) page 10a
(Photo DV)

(Photo DV)

"Confrontation au sommet", Machu Picchu, Pérou" page 10e
(Photo DV)

"Cheval sauvage" (de Françoise Bousquet) page 10fa
(Photo DV)

"En descendant de la Cordillère Blanche (Pérou)" page 10fc
(Photo DV)

"Croix dans le Temple de Crest" page 10fe
(Photo DV)

Les Trois Croix
qui dominent la ville de Crest (Drôme page 10fpg

Aquarelle de Chantal Haskew
La Barbeyère, Crest, juin 2005) page 10fg1

"Le bicentenaire des cailloux" page 10fg2a

Louis-François Arnaud (1790-1864) page 10fg2c

Sort de la chrysalide .. page 10fg3

L'Archange page 10fi1

Désert et sable – Mandala - Le Mur de Jérusalem page 10fi4

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard) page 10fi5

"Madala au monastère de Hémis, Ladakh, Inde" page 10g....
(Photo DV)

Dans les ruines de Persépolis
Photo DV page 10fg10

"Amaryllis" page 10ha0
(Photo DV)

"Arbre sur la crête de Couspeau, Baronnies, Drôme" page 10hb
(Photo Jean-François Deshayes)

"Saint-Michel terrassant le dragon, église de Grimaud" page 10hc
(Photo DV)

"Campement de nomades à Datt, Changtang, Inde" page 10he
(Photo DV)

"Blason de Niels Bohr" page 10hfi1

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard)
Photo dv page 10fg

Huile de Chantal Haskew Frawley Vinard)
Photo dv page 10fg1

La nouvelle Jérusalem page 10fg2

"Les chevaux de l'Apocalypse" page 10fg4

"Le Déluge" page 10fg5

"Source" dans le Mercantour (photo Florence Valentin) page 10fg6

"Feu d'adieu à Korzoc, Rupshu, Laddakh, Inde" page 10hj
(Photo DV)

"La main du Dalaï Lama" page 10hk
(Photo Nhàn Nguyen)

"En montant au Drôlma La (5660 m), Kaïlash, Tibet, 13 septembre 2013"
(Photo Claude Rival)
" page 10hm

Pivoine aux Ets Rivière à Crest, Drôme
Désert du Wadi Rum page 10hp
(Photos DV)

Renaissance dans le Wadi-Rum page 10hp1

Photos dans le Wadi Rum

"Cognassier du Japon à La Barbeyère, Drôme" page 10i
(Photo DV)

"Pieta au musée de Florence, Italie" page 10k
(Photo DV)

Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines page 10k-l1

Hallâj (852 - 925) Le livre des Tawassines page 10k-l2

"Figuier à Lissos, Crète, Grèce" page 10m
(Photo DV)

"L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean" (Gravure de Gustave
(Doré sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye) page 10o
(Photo DV)

Aquarelle de Chantal Haskew (Photo DV) page 10p0

Jardins des Oliviers à Jérusalem page 10p1
(photo dv)

Eglise orthodoxe à Capharmaüm page 10p4
(Photo DV)

Le Mur page 10p5
(Photo DV)

Le Réghistan à Samarcande de nuit page 10p7
(photo dv)

Remerciement du village d'Agomé (Togo) pour Giséle et Franck
(photos dv) page 10p10

"La Dômerie d'Aubrac page 10q
(Photo Florence Valentin)

"Aquarelle de Chantal Haskew, La Barbeyère" page 11
(Photo DV)

"Les Trois Becs, Drôme)" page 12
(Photo DV)

"Lac et Tuc de Sabredo, Encantats, Pyrénées espagnoles" page 13
(Photos Florence Valentin)

"Fleurs, Cordillère Blanche, Pérou" page 14a
(Photo DV)

"Un passant, Old Delhi, Inde" page 14c
(Photo Laurent Rault)

"Platanes à Moirans, Cliousclat, Drôme" page 14e
(Photo DV)

"Le Sphinx de Giseh" page 16
(Photo DV)

"Le Pic d'Ossau vu du Balaïtous" page 16.0
(Photo DV)

Tour du silence (Yazd, Iran) et Feu sacré (grotte de Chack Chak, Iran)
(photo dv page 16-1

"Seuls, au sommet du Mont Blanc, un 21 juillet !" page 16a
(Photo DV)

"La Foi" (Huile de Chantal Haskew) page 16c
(Photo DV)

"La Foi" (Huile de Chantal Haskew) page 16e
(Photo DV)

"Achan lapidé" (Gustave Doré) page 16h
(Photo DV)

"Iles Ballestas (Pérou)" page 20a
(Photo DV)

"Parfum de la terre" page 21
(Tamaya, lavis du Pasteur Serge Grek)

"Jardin près d'Aguas Calientes, Pérou" page 23
(Photo DV)

"Sur le glacier d'Argentières" page 25
(Photo DV)

"Au bord du chemin, au Zanskar, pavots bleus" page 27
(Photo Florence Valentin)

"Au bord du chemin, au Zanskar, champ d'édelweiss" page 29
(Photo Florence Valentin)

"Feu d'adieu à Korzoc, Rupshu, Ladakh, Inde" page 30a
(Photo DV)

"Visage" (Croquis, DV, 1959) page 31

"La Foi" (Huile de Chantal Haskew) page 33

"Drapeau de prière au Tibet" (Photo DV page 35

"Machine à coudre familiale au début du siècle dernier"
(Photo DV) page 35

"Femme portant un fagot à Kargyat (4067 m) dans le Zanskar (Laddakh, Inde)
(Photo DV) page 38a

" Barques à Taquile sur le lac Titicaca, Pérou "
(Photo DV) page 41

Une femme et un enfant au campement de nomades de Rajum "
(Photo DV) page 48a

"En descendant de Gosein kund dans l'Helambu "
(Photo DV) page 51

"Le scribe accroupi" (Musée du Louvre) page 53

"La baie de Lissos" (Aquarelle de Monique Causse) page 55

"Le temple et l'olivier à Lissos" (Photos DV) page 55

"Temple du Soleil au Machu Picchu, Pérou" page 56a
(Photo DV)

"Forteresse de Montségur " page 57
(Photo DV)

"Iles Ballestas, Pérou " page 59
(Photo DV)

"Taullijaru, Cordillère Blanche, Pérou" page 61
(Photo DV)

"Clé de Vie ( l'œil de Râ)" – Papyrus à Louxor page 69
(Photo DV)

"Clé de Vie" – Temple de Karnak page 70
(Photo DV)

Art populaire au musée de Cuzco page 71

" Nécropole Copte de Al-Bagawat (3-5ème siècle), Egypte page 75
(Photo DV)

"Soleil sur le glacier des sources de l'Arc" page 84a
(Photo DV)

"Moiran" page 84b1
(Portrait – Photo Dv)

"Peyrus" page 84b3
(Portrait – Photo Dv)

"Jules Vinard" page 84d
(Portrait – Photo Dv)

"Louis François Arnaud" page 85
(Huile Genève – vers 1820)

Un !

"Cep de vigne à Nadalie en Périgord" page 1
(Photo DV)

Collines de Nazareth, un soir, au Mont Thabor- page 2a
(photo dv)

"Le cimetière de la Testa Grigia (3500 m, Valais, Suisse)" page 3
(Photo DV)

Au creux d'un rocher (Vercors) page 4c
(Photo DV)

"Le pont de Purni vers Phuktal au Zanskar, Laddakh, Inde page 4e
(Photo DV)

"Mandala à Bodnath" (Kathmandu, Népal) page 4fa
(Photo DV)

"Mammillarias (Cordillère Blanche, Pérou)" page 4fd
(Photo DV)

"Platanes à Moirans, Cliousclat, Drôme" page 4g
(Photo DV)

Vallon du Cedron au tombeau d'Absalon page 4j02
(Photo DV)

"Blason de Niels Bohr" page 7
(Le cantique des quantiques@La Découverte)*

"Pieta (musée de Florence)" page 9
(Photo DV)

"La corde"(Photo DV) page 11

"Le Chachani et le Misti, Arequipa, Pérou." Page 12a
(Photo DV)

"Ile de Taquile, lac Titicaca, Pérou" page 12c
(Photo DV)*

"Création"(Sculpture sur buis de Jacques Sarano) page 13
(Photo DV)

"Tilleul de Jacques Sarano" page 15
(Photo DV)

"Céramique de Ferdowsi" page 17
(Photo DV)

"Les 4 âges de Ramses II" Temple d'Abou Simbel page 23a
(Photo DV)

"Aquarelle de Chantal Haskew, La Barbeyère" page 24
(Photo DV)

"Isis et Sekmeth" Bas relief au Temple de Karnak" page 25
(Photo DV)

"Voyage intérieur" page 27
(Photo Stargate)

"Crêtes de la Drôme et des Baronnies" page 29
(Photo DV)

"Jean-Baptiste au musée de Florence)" page 34a
(Photo DV)

"Jean-Baptiste au musée de Florence)" page 34c
(Photo DV)

"Aquarelle de Chantal Haskew, La Barbeyère" page 34e
(Photo DV)

Agave à Guerrevieille, Sainte-Maxime" page 39
(Photo DV)

"Dans les gorges du Tsarap à Chletang, Zanskar, page 41
Ladakh, Inde" (Photo DV)

"L'aurore immatérielle"(Aquarelle de Chantal Haskew) page 41b
(Photo DV

"Création" (Acrylique originale de Roland Muller page 43
(Photo DV)

"Troupeau de yaks près de Tsogra (4400m,
Changtang, Laddakh, Inde) " page 46
(Photo DV)

"Aquarelle de Chantal Haskew, La Barbeyère" page 48a
(Photo DV)

"Aquarelle de Chantal Haskew, La Barbeyère" page 53
(Photo DV)

"Vision prospective !" (Crayon d'Hélène Arnaud) page 59a

Acuarelle de Chantal-Haskew-Vinard page 60a

Terra incognita !

"Tassine du Réel" page 1
(Dessin à l'ordinateur DV)

"Tassine de l'inconscient" page 3
(Dessin à l'ordinateur DV)

"Clé de Vie" Temple de Karnak page 5a
(Photo DV)

"Oasis artificielle dans la région de Pisco, Pérou" page 6a
(Photo DV)

"Oasis artificielle dans la région de Pisco, Pérou" page 6b1
(Photo DV)

"Machu Picchu, Pérou" page 6d
(Photo DV)

"Soeur Agomé (Centre artisanal de Kpalimé)" page 6d2

Menhirs à Erdeven, Morbihan " page 6e
(Photo DV)

"Croix huguenote" page 7
(Photo DV)

"Source en Mercantour" page 9
(Photo Florence Valentin)

"Lac de Taullicocha, et Pucajirca (6040 m), Pérou" page 10a
(Photo DV)

"Les mains", Nazca, Pérou. page 10c

"Ile flottante en roseau, lac Titicaca (3810 m), Pérou." page 10e
(Photo DV)

"Le Misti, le Chachari et le Pichu Pichu au dessus du page 10h
Couvent des Dominicains à Arequipa, Pérou"
(Photo DV)

Une porte, Temple du Soleil, au Machu Pichu, Pérou" page 10j
(Photo DV)

"Déluge" (Gustave Doré) page 10jb
(Photo DV)

"Déluge" (Gustave Doré) page 10jd
(Photo DV)

"Aquarelle de Chantal Haskew" page 10je
(Photo DV)

" En montant au Drôlma la (5660 m) Kaïlash, Tibet" page 10jg
(Photos Claude Rival et DV)

"Sarasvati" (Bois de Patan, Népal)" page 10k
(Photo DV)

"Près de Cobonne (Drôme)" page 10l
(Photo DV)

"Création" (Acrylique originale de Roland Muller" page 11
(Photo DV))

Art populaire à Samarcande, Ouzbékistan page 1401
(photo dv)

"Fête de la transhumance à Die, Drôme" page 14b
(Photo DV)

"Tableau de Robinson Descubes" page 15
(Photo DV)

"Du sens, la quintessence" (Aquarelles de Chantal Haskew) page 16a
(Photo DV)

"Fleurs (Cordillère Blanche, Pérou)" page 16c
(Photo DV)

"Agaves à Guerrevieille, Sainte-Maxime, Var" (Photo DV) page 16da

"Marchande à Padum, Zanskar, Laddakh, Inde" (Photo DV) page 16dc

" Guelta dans le défilé de Benzouh, Algérie" page 16de
(Photo DV)

Mont Kaïlash vue de Manasarovar (photo dv) page 16de2

A bord d'Eloise II (Photo DV) page 16e

"Le Langtang Lierung (7225 m, Népal) (Photo DV) page 16e2

Dans la forêt d'Agomé, Togo page 16fh
(photo dv)

Forêt d'Agomé, (Togo) page 16fi
(photo dv)

"Chevaux de l'Apocalypse" (Gravure de Gustave Doré page 23
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye)

Carthago delenda est !

"Les Trois Becs" (Aquarelle d'Hélène Arnaud-Vinard) page 3

"Iles Balesta, Perou" page 7

" Art populaire au musée de Cuzco (Pérou)" page 9
(Photo DV)

Sagesse page 14a

"Dans le Jardin aux Oiseaux, Upie, Drôme" page 18b
(Photo DV)

"Poste de Touharia, Bou-saada, Algérie" page 20a
(Photo DV)

"Ganesh" (sur la porte d'un temple) page 21
(Photo DV)

"Dans l'Adrar-n-Oukaïmeden" page 22a
(Photo DV)

"La Mamounia", aquarelle d'Edouard Arnaud (1930) page 22c
(photo DV)

"Le Sacrifice d'Abraham" (Michel Ange, page 22e
Musée du Dôme, Florence)

Mosquée à Sokodé et Sous le grand baobab
de Kutammaku Tamberma, Togo page 22 e3
(photo DV)

"Achan lapidé" (Gravure de Gustave Doré page 22ed
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye)

"Buis de Jacques Sarano" page 22fa
(photo DV)

"Buis de Jacques Sarano" page 22fc
(photo DV)

"Le Sacrifice d'Abraham" (Michel Ange, page 22ff
Musée du Dôme, Florence)

"Lieux de prière tibétains au Kham" page 22fh
(Photo DV)

"Croix, à sa place ! Fiezole, Eglise St-François,Italie page 22g
(Photo DV)

"Dans le Temple de Crest" page 22ha
(Photo DV)

"Déluge" (Gustave Doré) page 22hc
(Photo DV)

"En descendant la Cordillère de Vilcabamba sur page 22i
Ollantaitambo, Pérou." Nevado Veronica (5682 m)
(Photo DV)

"Achan lapidé" (Gravure de Gustave Doré page 27
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye)

Ego indignus sum !

"Crucifixion" (Gustave Doré) page 2.1
(Photo DV )

"Chapelle d'Hora Skafion, Crète, Grèce" page 2a
(Photo DV )

"Pic d'Ossau, vu du Balaïtous, Pyrénées" page 3
(Photo DV )

" Crucifixion" (Gustave Doré) page 4a
(Photo DV )

"L'ange montre Jérusalem à St-Jean" (Gustave Doré) page 4c
(Photo DV )

"Pivoine aux Ets Rivière à Crest" page 5
(Photo Alexandre Stein )

"Pivoine aux Ets Rivière à Crest" page 6-01
(Photo Alexandre Stein )

"Roses à la Barbeyère" page 6-02a

"Huile de Chantal Frawley" page 6-05

"Déluge" de Gustave Doré page 6-06

"Déluge" de Gustave Doré page 6-07a

"Déluge" de Gustave Doré page 6-08

"Foudre" @Figaro magazine page 6-09

Sur la mer de Galilée page 6a
(Photo DV )

Basilique du St-Sépulcre à Jérusalem page 16b
(photo dv)

La ville de Jérusalem, vue du Mont des Oliviers- page 16c
(photo dv)

Mosquée, place royale, Ispahan, Iran page 16f
(photo dv)

Tombeau et mémorial de Tamerlan à Samarcande page 16g
(photo dv

"Birmane voilée" page 17
(Composition sur ordinateur DV )

"Nativité" (Gravure de Gustave Doré) page 21
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye

"Nativité" (Gravure de Gustave Doré) page 22a
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye

"Nativité" (Gravure de Gustave Doré) page 22c
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye

"Nativité" (Gravure de Gustave Doré) page 22d2
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye

"Lierre et Ampelopsis, route de St-Antoine à Crest" page 22e
(Photo DV)

"La petite fille aux alouettes" page 22 d3
(illustration du conte de Christian Andersen)

"A un ami fidèle" (Photo DV) page 23

"Aux portes du paradis" (tombe d'un ami fidèle) page 25
(Photo DV)

"Œil ou oeuf ?" (Tassine de Hallaj : page 27
le livre des Tawassines @ Editions du Rocher*)

"Mémorial de Jan Palach, Prague, République Tchèque" page 28a
(Photo DV)

"Dans la tourmente, en Forêt d'Ambel" page 29
(Photo DV)

"Séracs sous l'Aiguille du Goûter"" page 31
(Photo DV)

"Volonté de Dieu" (Tassine de Hallaj: page 33
Livre des Tawassines @ Editions du Rocher*)

"Visage" (Huile d'Hélène Arnaud (1916) page 35

Lux !

"L'ange montre Jérusalem" (Gravure de Gustave Doré page 0
sur Bible Eugène Arnaud @ Micheline Ponsoye)

A l'écoute du Mabaharata !

"Saraswati" (bois de char) page 0
(Photo DV)

"Ganesh" (sur la porte d'un temple) page 3
(Photo DV)

"Le Mahabharata" (Papier gratté d'une frise à Angkor) page 11
(Photo DV)

"Restes du temple Qutab Minar à Delhi, Inde" page p.13
(Photo DV)

"Tora Bora" (Plantu @ Le Monde du 12 décembre 2001*) page 15

Visions esséniennes

"Die Zauberflöte" (Extrait partition @ Editions Eulenburg*) page 8

" Femme et enfant au campement de nomades
de Rajum Karu (4950 m) Rupshu, laddakh, Inde " page p.14a
(Photo DV)

"Soirée au cours d'un trek au Langtang" page p.14c
(Photo Hélène Kadomtzeff)

Nativité (Gustave Doré) page 14 e Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye

"Moinillons au monastère de Lamayuru, Zanskar, Inde" page p.15
(Photo DV)

"Le Sentier" (Huile de Françoise Bousquet) page 17

"Edouard Arnaud et l'auteur à 10 ans" (Photo Edouard Arnaud) page 19

"Les visiteurs du soit" (Affiche du film de Marcel Carné) page 21

"Cosmos 1999" de Gery et Sylvia Anderson" page 24
(Image téléchargée sur site "Québecquois Cosmos 1999"*)

Sur les pentes des Himalaya

Le pic "Zanskar" page 0
(Photo DV)

"Pavots bleus" page 0
(Photo Florence Valentin)

"Femme et son enfant au campement de nomade de Rajum Karu,
Rupshu, Inde"(Photo DV) page 1

"Drapeaux de prière et chaînes de l'Himalaya au Rothang" page 3
(Photo Florence Valentin)

Jetsün-Kabum Milarepa (Statuette en bronze et cuivre) page 9
(Photo DV)

"Paysan à Kargyat" (Pavots bleus) page 18
(Photo Florence Valentin)

"Taj-Mahal" (Photo DV) page 21

Chaktsang La page 25
(Photo DV)

Vallées de la Marka page 27
(Photo DV)

Entre le Kyamayuri La et le Gyama Sumgo La, au Rupshu page 29
(Photo DV)

Femme et son petit fils à Rajung Karu page 31
(Photo DV)

Nomades à Lalung et à Rajung Karu page 33-34
(Photos DV)

Yaks à Tsogra page 33
(Photos DV)

Chèvres Pashmina à Spangchen page 34
(Photos DV)

Lys Mortagon page 36b
(Photo Marie-Françoise Desnous et Jean-François Deshayes)

Le Temple du Lotus à New Delhi page 38
(Photo DV)

"Traversées du Langtang et de l'Helambu, Népal" page 38 k-n
(Photos DV et FV)

"Descente de l'Helambu de Gosainkund à Tharepati" page 38a
(Photo DV)

"Sous le regard d'Hélène, attentif, enjoué…" page 38c
(Photo DV)

"Conduits pa Arjuna, inspirés par Krishna…" page 38d
(Photo DV)

"Karna, Bîma, pour nous, portaient fardeaux et peine…" page 38c
(Photo DV)

"Marchions à perdre haleine, par les monts, les vallées…" page 38d
(Photo DV)

"Descente de Gosain kund à Phedi, Helambu, Népal" page 38e
(Photo DV)

"Drapeaux de prière au Laurebina La,
Gosainkund, Langtang, Népal" page 38f
(Photo DV)

"Tharepati pass, au fond, vu de Phedi, Helambu, Népal" page 38g
(Photo DV)

"Entre Ghopte et Tharepati, Helambu, Népal" page 38h
(Photo DV)

"En remontant de Ghopte à Tharepati, Helambu, Népal" page 38i
(Photo DV)

"Arrivée à Tharepati, Helambu, Népal" page 38j
(Photo DV)

Par les sommets, par les forêts, vers l'Au-delà !

" Jules Vinard, pasteur" (Photo originale 1920) page 12

"Le Pic d'Ossau vu du sommet du Balaïtous" (Photo DV) page 13

"Charles Bonzon, pasteur" (Photo DV) page 15

"Un jour de pluie à Chamonix .. " page 19
(Le Mont Maudit - photo DV)

"Un jour de pluie à Chamonix .. " page 19
(Le Dôme du Goûter - photo DV)

"Dans la tourmente dans le massif du Vélan" (Photo DV) page 21

"Le cimetière de la Testa Griga (3500 m) " (Photo DV) page 23

"En revenant de Castor (4228 m) sur le plateau du
Breithorn (3820 m)" (Photo DV) page 25

"Cervin (4478 m), Dent d'Hérens (4148 m),
Punta Margherita (3905 m) .. " (Photo Florence Valentin) page 25 et 27

"Immensité Intime .. (Vercors)" (Photo DV) page 29

"Soudain éclate et vrille .. (Vercors)" (Photo DV) page 29

"Eperon soc, tiens bon le choc .." (Photo DV) page 31

"Alors tous les grands hêtres .." (Photo DV) page 31

"Lentement se dissous .." (Photo DV) page 33

"Par vagues, à l'infini .." (Photo DV) page 33

"Les sources de l'Arc .." (Photo DV) page 35

"Dans le fond du Verdon .." (Photo DV) page 37

"L'arbre de l'Etang.." (Photo DV) page 39

"Près de Saint-Jean-aux-Bois .." (Photo DV) page 41

"En Mauricie" (Photo Florence Valentin) page 43

"En Mauricie" (Photo Florence Valentin) page 45

"Bougainvilliers sur le Golfe de St-Tropez" (Photos DV) page 47

"Neige" (Aquarelle Réginald Auguste-Dormeuil) page 55

"Automne en forêt de Montmorency"
(Photo Florence Valentin) page 61

"Pur chemin de Lumière .." (Photo DV) page 65

"Qu'est-ce donc que le Temps .." (Photo DV) page 66

Ad limina !

"Sentinelle immatérielle." (Photo DV) page 3

Annexes

Annexe I

"Chakras et Sefirot" (Dessin ordinateur DV) pages 1 et 2

Annexe II

Tableaux de la "Doctrine Secrète" pages 1 à 4
(Planches non publiées d'Edouard Arnaud)
(Photo DV)

Annexe VII

Préparation du repas quotidien pour les miséreux
dans unTemple Sikh à Delhi page 4
(Photo DV)

(*) Sous réserve de l'accord de l'éditeur

23-2-7

 

Bibliographie
et sources d'inspiration

*****

Classement par thème

*****

Judaïsme, Christianisme Bouddhisme et Islam

. ABEL Olivier – Jean Calvin - 2009 Pygmalion
. AMADO LEVY-VALENSI Eliane - La poétique du Zohar - 1996 Editions de l'Eclat
. ANDRE Christophe - JOLLIEN Alexandre - RICARD Matthieu - Trois amis en quête de sagesse - 2016 Allary Iconoclaste
. AMIR-MOEZZI Mohammad Ali - Coran (Dictionnaire du) - 2007 Laffont
. ATTALI Jacques – Le destin de l'occident - 2016 Fayard
. BARTH Karl - Dogmatique, 4me volume, tome 1 : La doctrine de la réconciliation - 1967 Labor et Fides
. BEAUPERE Maurice René – Nous avons cheminé ensemble – 2012 Olivetan
. BORDEAUX SZEKELY Edmond - L'Evangile des Esséniens - 1988 Soleil.
. BOURGUET Daniel - Ténèbres à la lumière (des) - 2004 Olivetan
. BOVON François - Ecrits apocryphes chrétiens - 1997 Pléiade, Gallimard
. CAMARA Dom Helder - Les conversions d'un évêque - 1977 Seuil
. CLEMENT Olivier - Sources - Les mystiques chrétiens des origines 2007 Desclée de Brouwer
. CYRULNIK Boris - La nuit, j'écrirai des soleils - 2019 Odile Jacob
. DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - Karma et loi de causalité - 1910 Kadam Tcheu Ling
. DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - Précieuse existence humaine - 1911 Kadam Tcheu Ling
. DOGNA Michel L'HOTE Anne-Françoise - Communions Esséniennes - 1987 Guy Trédaniel *
. DREWERMANN Eugen - La Barque du Soleil - Seuil
. DREWERMANN Eugen - L'Evangile de Marc - Cerf
. ECKHART (Maître) - Traités (les) 1971 Seuil.
. ELAHI Ostad - Paroles de Vérité - 2014 Albin Michel
. FRANCE Anatole - Procurateur de Judée (Le) 2005 Payot Rivages
. GIKATILA Joseph R. - Le secret du mariage de David et Bethsabée - 1994 Ed. de l'Eclat *
. GRAD A.D. - Le véritable cantique des cantiques - 1984 Rocher *
. HAYOUN Maurice-Ruben - Zohar (le) 1999 Noësis
. KABIR - Cent Huit Perles 1994 Les Deux Océans *
. La BIBLE (traductions Louis Segond, Synodale, Eugène Arnaud, Oecuménique et Jérusalem) *
. LAPERROUSAZ E-M. - Qoumrân et les manuscrits de la Mer Morte - 1997 Cerf
. Le CORAN -traduction de Régis Blachère) - 1957 Librairie Orientale (*)
. MELSEN Johannes - Aller simple - 2011 Think Twice (Poët Celar)
. MEUROIS-GIVAUDAN Anne et Daniel - De mémoire d'Essenien - 1988 Arista *
. OUAKNIN Marc André - Mystères de la Kabbale - Editions Assouline, janvier 2003.
. PAPAS Alexandre - Mystiques et vagabonds en islam - 2010 Cerf
. PAUL André - Les manuscrits de la mer Morte - 2000 Bayard
. PERDRIZET François - De la Résurrection - 2005 Aleas
. PERDRIZET François - Des visages de l'espérance 2008 Aleas
. PERSOZ Henri - Eloge des hérésies - 2019 La Barre Franche
. POMEYROL - Le matin vient - 2000 Oberlin
. ROBINSON John A.T. - Dieu sans Dieu - Noiuvelles éditions latines - Paris
. SAINT-AUGUSTIN - Confessions - 1993 Gallimard
. SARAMANGO José - L'Evangile selon Jésus-Christ - 1993 Seuil.
. SCHLEGEL Jean-Louis - Moïse et le Dieu Unique - 2013 Hatier
. SCHOLEM Gershom - Les grands courants de la mystique juive - 1994 Payot et Rivages
. SIBONY Daniel - Les "Trois monothéismes" - Juifs, Chrétiens, Musulmans entre leurs sources et leurs destins.
. SOURDEL Dominique - L'Islam - 2004 PUF
. Témoins de Jéhovah - Qu'enseigne réellement la Bible ? - 2005 Watch Tower Bible
. TAUBMANN Florence et WAGNER Michel - A haute voix 1998 Les Bergers et les mages
. TRESMONTANT Claude - Les Quatre Evangiles - O.E.I.L. 1984
. TROCME Etienne - L'Enfance du Christianisme – Hachette
. TSUTSUMI Chihaya KUMAI Hidenore SHINOZAWA Kozumi Manga - Le Messie - 2008 BLF Europe

Cathares

. MARTEIL Jean-Louis - La main de Dieu - 2000 Dire *
. NELLI René - Le phénomène Cathare - 1993 Privat *
. TOURN Georges - Les Vaudois - 1980 Cahier de Réveil

Perse et Moyen Orient

. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Le livre de la parole Editions du Rocher *
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Le livre des Tawassines - Editions du Rocher *
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Poèmes mystiques - Albin Michel *
. ANDRE Christophe - JOLLIEN Alexandre - RICARD Matthieu - Trois amis en quête de sagesse - 2016 Allary Iconoclaste
. ANVAR-CHENDEROFF Leila – Rûmi - 2004 Entrelacs
. ATTALI Jacques – Le destin de l'occident - 2016 Fayard
. ATTAR Farïd Al-Dîn - Conférence des oiseaux (La) - 2010 Guy Trédaniel
. ATTAR Farïd Al-Dîn – Le Cantique des oiseaux - 2015 Diane de Selliers
. ATTAR Farïd Al-Dîn – La Conférence des oiseaux - 2014 - Seuil Points
. BAEDEKER Karl - Palestine et Syrie - 1912 Karl Baedeker
. BENMAKHLOUJ Ali - Pourquoi lire les philosophes arabes ? 2015 Albin Michel
. SCHLEGEL Jean-Louis - ROY Olivier - En quête de l'Orient perdu - 2014 Seuil
. DEBRAY Régis - Un candide en Terre sainte - 2009 Gallimard
. DUCHESNE GUILLEMIN Jacques - Zoroastre - 1975 Laffont (*)
. FAIZI Gloria - The Baha'i Faith - 2003 Baha'i Publishing Trust
. FERDOWSI - Le Livre des Rois - Sindbad, Actes Sud *
. GILBRAN Khalil - Le Prophète - Casterman *
. Guide Iran - 2017 Petit Futé
. Guide Jordanie - ROUTARD 2018 –Hachette Routard
. Guide Ouzbékistan- OLIZANE – 2017 Olizane
. HAFEZ de Chiraz - Divan (le) - 2006 Verdier Poche
. KÂR NÂMEN - Littérature Persanne - L'Harmattan
. KHAYYÂM Omar - Quatrains - Le cherche midi *
. LE DONG - Dhammapada - 2002 Seuil –Points
. MASSÉ Henri Anthologie persanne - - Editions Payot et Rivages
. MEYNIER Gilbert - Algérie révélée (L') - 2015 Bouchène
. MIGE Alain - Gilgamesh - 2012 Larousse
. MONTASSER Alde'Emeth - Pourquoi nous sommes tous des Djihadistes - 2015 La Boite à Pandorre
. PRIEUR Jean - Zarathoustra, homme de lumière - Robert Laffont, 1982.
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn - Le Chant du Soleil - Table Ronde *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn - Rûbaî'yât - Albin Michel *
. RYCKMANS - Confucius (les entretiens) - 2016 Gallimard Folio
. SAADI - Le Jardin des Roses - Lidis, Paris *
. SAFÂ Z. - Anthologie de la poésie persane - Gallimard/Unesco
. TAJADOD Nahal - Roumi le brûlé - - 2004 Lattès
. TOURNAY Raymond - SHAFFER Aaron - L'épopée de gilgamesh - 2007 Cerf
. VARENNE Jean - Zoroastre, le Prophète de l'Iran - Editions Dervy, 1996.
. YACINE - Kateb Nedjma - - 2008 Seuil
. YACINE Kateb - Polygone étoilé (Le) - 1997 Points
. ZOROASTRE - DARMSTETER James – L'Avesta (3 tomes) - 1960 Adrien Maisonneuve

Inde - Tibet

Maîtres des Upanishads (Les) TARDAN-MASQUELIER Ysé Indouhisme Religion 2010 Point Sagesses

. ANDRE Christophe - JOLLIEN Alexandre - RICARD Matthieu - Trois amis en quête de sagesse - 2016 Allary Iconoclaste
. AUDOUZE Jean, CASSE Michel et CARRIERE Jean-Claude - Conversations sur l'invisible - 1988 Belfond Sciences *
. AUROBINDO Shri - La Bhagavad-Gîtâ - commentaires de 2000 Albin Michel
. BLOFELD John - Le bouddhisme tantrique du tibet - 1976 Seuil
. BRAHM Ajahn - Manuel de méditation (Bouddhisme Theravada) - 2011 Almora
. CARRIERE Jean-Claude Le Mahabharata - - Belfond
. CHAN Victor – Tibet - le guide du pèlerin – 2007 Olizane
. DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - Karma et loi de causalité - 1910 Kadam Tcheu Ling
. DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - Précieuse existence humaine - 1911 Kadam Tcheu Ling
. DALAI Lama – Pacifier l'esprit – 2007 Albin Michel
. DAVID-NEEL Alexandra - La vie surhumaine de Guésar de Ling - 1992 Rocher
. DAVID-NEEL Alexandra - Le Bouddhisme de Bouddha - Rocher (Gnose) 1989
. DESIKACHAR T.K.V. - Yoga Sutra de Patanjali (Traduction et commentaires) - 1986 Rocher (Gnose)
. DUMEZIL Georges - Le Mahabarat et le Bhagavat du Colonel du Polier - Gallimard
. DUPERRON Abraham Hyacinthe Anquetil - Voyage en Inde 1754-1762 - 1997 Maisonneuve Larose
. FAIZI Gloria - The Baha'i Faith - 2003 Baha'i Publishing Trust
. KABIR - Cent Huit Perles 1994 Les Deux Océans *
. KABIR – Fils de Ram et d'Allah - 1988 Les Deux Océans
. KAMENSKY Anna - La Bhagavad-Gîtâ - traduite par 1988 Courrier du Livre
. KRISHNAMUTI - A Propos de Dieu - Stock
. LE SAUX Henri - Le Passeur entre 2 rives - 1981 Cerf
. LE SAUX Henri - Les yeux de lumière - Swami Abhishiktananda - 1979 Centurion
. LE SAUX Henri - Souvenirs d'Arunâchala - 1978 Epi
. LE SAUX Henri (Swami Abhisiktananda) - Initiation à la spiritualité des Upanishads - 1979 Présence
. McCALL Henriette – Mythes de la Mésopotamie – 1994 Seuil Dagesses Perse
. MIDAL Fabrice – Merveilles de la sagesse bouddhiste – 2010 L'œuvre
. MILAREPA Jetün-Kabum - Poèmes et vie de - LAMA KAZI DAWA-SAMDUP - Traduction de Jean RYSER - Maisonneuve *
. PETERFALVI Jean-Michel/BIARDEAU Madeleine - Mahabharata (le) - 1986 Flammarion *
. REYMOND Lizelle - La Vie dans la Vie (Pratique de la philosophie du Sâmkhya d'après l'enseignement de Shrî Anirvân) - 1984 Albin Michel
. RINPOCHE Sogyal Le livre Tibetain de la Vie et de la Mort - - 1993 Table Ronde
. TAGORE Rabindranath - Roi de la chambre sombre (Le) - 1952 Genève
. TAGORE Rabindranath - Offrande lyrique - 1947 Gallimard
. TRUNGPA Chögyam - Pratique de la voie tibétaine - Seuil
. VALMIKI - Ramayana (Le) - 1999 Pléiade Gallimard
. VARENNE Jean - Le Tantrisme - Albin Michel
. VIRIEUX-REYMOND A. - Patanjali et le Yoga - 1966 PUF

Esotérisme, mythes

. ATLAN Henri - Croyances 2014 Autrement
. BACH Richard - Le Messie récalcitrant - 1986 Flammarion
. BAIGENT M., LEIGH R., LINCOLN H. - L'énigme Sacrée - 2005 J'ai lu
. BAIGENT M. LEIGHT R. LINCOLN H. - Message (L') - 2005 J'ai lu
. BERTAUD Raoul - Symbolique des nombres (La) - 1984 EDIMAF
. BORCHERT Bruno, Philippe LEBAUD - Les Mystiques -
. BROWN Dan - Da Vinci Code - 2005 Lattès
. CARRIERE Jean-Claude, DELUMEAU Jean, ECO Umberto, GOULD Stephen Jay - Entretiens sur la fin des temps - Fayard
. DUMEZIL Georges- Mythe et Epopée - Trois épiques indo-européens - Un héros, un sorcier, un roi - L'idéologie des trois fonctions dans les épopées des peuples indo-européens - 1986 Gallimard
. ELIADE Mircea - Mythes, rêves et mystères - Gallimard
. ESPINAR LA TORRE - Inca myths - Anka
. FRISSELL Bob - Rien n'est vrai dans ce livre, mais c'est ainsi que les choses sont. - 1997 Vivez Soleil (L'âge de lumière)
. GAARDER Jostein - Le Monde de Sophie - Seuil
. GUILHOU Nadine PEYRE Janice - Mythologie Egyptienne (La) 2006 Hachette (Marabout)
. LOGIADOU - PLATONOS Sosso - Cnossos - La civilisation Minoenne - 2003 I. Mathioulakis
. LENOIR Frédérique TARTAN-MASQUELIER Ysé - Le livre des sagesses - 2002 Bayard
. OUAKNIN Marc-Alain - Mystères de la Kabbale - 2003 Assouline
. PERROT Etienne - La Voie de la Transformation - Fontaine de Pierre
. SCHURE Edouard - Les Grands initiés - 1960 Presse Académique Pérrin, Presse Pocket (1989)
. SPALDING Baird T. - La vie des Maîtres - 1986 Robert Laffont
. VERNANT Jean-Pierre - L'univers, les dieux, les hommes - 1999 Seuil
. WEIL Pierre - L'Homme sans Frontières - L'Espace Bleu
. YI JING - FAURE P. - Le livre des changements - 2002 Albin Michel

Philosophie, Science

. ANDRE Christophe - Je médite jour après jour - 2015 L'Iconoclaste
. ARNAUD Edouard - Le libre arbitre dans le déterminisme - Leymarie 1943
. ARNAUD Edouard - Recherche de la Vérité - Leymarie 1935
. ATLAN Henri - Croyances - 2014 Autrement
. AVERROES - Discours décisif - 1996 GF Flammarion
. AVERROES (Traduction d'Alain de Libera) - Intelligence (L') et la pensée (Sur le De anima) - 1998 Flammarion
. BENMAKHLOUJ Ali - Pourquoi lire les philosophes arabes ? 2015 Albin Michel
. BROCHARD Victor - Les Sceptiques grecs - 2002 Livre de Poche
. BRUSSET Bernard - Hypochondrie (l') - 1998 Que sais-je PUF
. BRUSSET Bernard - Développement libidinal (le) - 1997 Que sais-je PUF
. CHEVILLOT Jean-Pierre - Energie (De l') au désir. Du sexe au cerveau. Des sens à l'esprit - 2001 L'Harmattan
. COUPLAN François - Ce sont les plantes qui sauvent les hommes - 2005 Plon
. DESCARTES - Discours de la méthode - 2000 Le Livre de poche
. DESCARTES - Méditations métaphysiques - 1990 Le livre de poche
. ECKHART (Maître) - Traités (les) 1971 Seuil.
. ETCHEGOYEN Alain - La valse des éthiques - 1990 François Bourin
. ERASME - L'éloge de la Folie - Livre de Poche
. FOUCAULT Jean-Baptiste, Piveteau Denis - Une Société en quête de sens - 1995 Editions Odile Jacob
. GOLEMAN Daniel - Intelligence émotionelle (L) - 2014 J'ai Lu
. HAWKING Stephen - Une brève histoire du temps - 1989 Flammarion. JERPHAGNON Lucien - Histoire de la pensée (Philosophes et philosophies) - Livre de Poche
. HAWKING Stephen - Univers (L') dans une coquille de noix) - 2001 Odile Jacob
. HAWKING Lucy et Stephen - Georges et les secrets de l'univers - 2007 Pocket
. JERPHAGNON Lucien - Histoire de la pensée (Philosophies et philosophes) I Antiquité et Moyen Age) - 1989 Livre de poche/Tallandier
. JUNG C.G. - Ma Vie (Souvenirs, rêves et pensées) - 1990 Gallimard "Témoins"
psychanalyse (Le) - 2005 Les Arènes
. KLEIN Etienne - Tactiques de Chronos (les) - 2004 Flammarion
. KLEIN Etienne - Discours sur l'origine de l'univers - 2010 Flammarion
. LEVINAS Emmanuel - Totalité et Infini - 2014 Livre poche
. LEVINAS Emmanuel - Ethique et infini - 1986 Fayard; Livre de poche
. . MEYER Catherine, Borch-Jacobson, Cottraux, Pleux, Van Rillaert - Livre noir de la MIGE Alain - Gilgamesh - 2012 Larousse
. MONOD Jacques - Hasard et la nécessité (Le) - 1973 Seuil
. MUSIL Robert – L'homme sans qualités – 2004 Seuil
. NIETZSCHE Friedrich - Ainsi parlait Zarathoustra - 1971 Gallimard
. ORTOLI Sven, PHARABOD Jean-Pierre -Le cantique des Quantiques - 1985 La découverte *
. PLATON - République (La) - 2004 Flammarion
. PLATON - Théétète - 2002 Flammarion
. PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle - Entre le temps et l'éternité - 1988 Fayard
. REEVES Hubert - Patience dans l'azur - 1988 Seuil
. RENIER DUBUS - Guide de la Flore - 2006 Glénat
. RICOEUR Paul La métaphore vive - - Seuil
. RYCKMANS - Confucius (les entretiens) - 2016 Gallimard Folio
. SARANO Jacques - Douleur (La) 1965 Epi
. SARANO Jacques - Recueils d'articles - 1984 Jacques Sarano
. SARTRE Jean-Paul L'être et le néant - 1943 Gallimard
. SENEQUE - La vie heureuse - 1989 Arléa
. STETIE Salah - Averroès l'Andalou - Un croyant rationaliste - 1997 Institut du Monde Arabe - Quantara N 24
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Trahison d'Einstein (La) - 2014 Albin Michel
. SPINOZA - Œuvres complètes - 1954 Gallimard
. THOMAS d'Aquin - Contre Avérroès - 1994 GF Flammarion
. TOURAINE Alain - Nouveau siècle politique (Le) 2016 Seuil
. TOURNAY Raymond - SHAFFER Aaron - L'épopée de gilgamesh - 2007 Cerf
. SMADJA Claude (Benjamin) - Vie opératoire (La) - 2001 PUF
. SARAMAGO José … Intermittences de la mort (Les) 2008 Seuil
. SARANO Jacques - Douleur (La) 1965 Epi
. SARANO Jacques - Homme double (L') - 1979 Epi
. SARANO Jacques - Défi de l'espérance - 1973 Le Centurion
. SARANO Jacques - Abrégés - 1985 Jacques Sarano
. SICARD Didier - Alibi éthique - 2006 Plon
. THOREZ Jean-Paul - Guide du jardinage biologique - 2007 Terre vivante

 

Poésie Musique

. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Le livre de la parole Editions du Rocher *
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Le livre des Tawassines - Editions du Rocher *
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Poèmes mystiques - Albin Michel *
. ATTAR Farïd Al-Dîn – Le Cantique des oiseaux - 2015 Diane de Selliers
. ATTAR Farïd Al-Dîn – La Conférence des oiseaux - 2014 - Seuil Points
. APOLLINAIRE Guillaume – Alcools - 2014 Flammarion
. BELLEGUEULLE Christian - Amours Orientales - 2003 Licorne Bruyas
. DANTE - Œuvres complètes - 1965 Pleiade Gallimard
. DANTE - Divine Comédie - Le Paradis -
. FERDOWSI - Le Livre des Rois - Sindbad, Actes Sud *
. GASTAUD Elyane - Qui imposera muselière au Vent ? - 2016 NOUVELLE PLEIADE
. GASTAUD Elyane – Le Conte du Genévrier - 1972 - Rabies Agendi Galliae est
. GUETTA Bernard – Dans l'ivresse de l'histoire - 2017 Flamarion
. GILBRAN Khalil - Le Prophète - Casterman *
. HAFEZ de Chiraz - Divan (le) - 2006 Verdier Poche
. HAMANI BADJANA Hélène - Poèmes d'Orient - 2000 Alinea
. HEIDEGGER Martin - Approche de Hölderlin - 2001 Gallimard
. HOLDERLIN Friedrich - Mort d'Empédocle (La) - 2004 Actes Sud
. KABIR - Cent Huit Perles 1994 Les Deux Océans *
. KABIR – Flûte de l'Infini (la) – 2012 Gallimard
. KHAYYÂM Omar - Quatrains - Le cherche midi *
. RILKE Rainer Maria - Chant éloigné 2006 Verdier
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn - Le Chant du Soleil - Table Ronde *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn - Rûbaî'yât - Albin Michel *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn – Mesnevi (le) – 2011 Albin Michel *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn – Mathnawi (le) – 2004 Rocher
. SAADI - Le Jardin des Roses - Lidis, Paris *
. SAFÂ Z. - Anthologie de la poésie persane - Gallimard/Unesco
. MICHEL-ANGE – Poèmes – 2013 Gallimard
. MILAREPA Jetün-Kabum - Poèmes et vie de - LAMA KAZI DAWA-SAMDUP - Traduction de Jean RYSER - Maisonneuve *
. MILLOT Céclile - Die Lorelei - Les plus beaux poèmes allemands 1996 Ellipses *
. MOZART Amedeus - La Flûte enchantée - livret de SCHIKADENER Emanuel *
. MUSSET Alfred de - Lorenzaccio - Classiques Larousse
. PONS Daniel - Le Fou et le Créateur - Editions Sève, 1983 (*)
. RICHEMONT Blanche de - Petit Dictionnaire de la Joie - 2017 Philippe Rey
. RIMBAUD Arthur - Correspondance - 2015 Flammarion
. ROMAN Philippe - Les mots de la faim - 2010 JEAN PAUL ROCHER
. ROMAN Philippe - Le verbe et la chère - Poésie Essai 2005 JEAN PAUL ROCHER
. SAADI - Le Jardin des Roses - Lidis, Paris *
. SAFÂ Z. - Anthologie de la poésie persane - Gallimard/Unesco
. SEGHERS Pierre - Livre d'or de la poésie française (Le) tome 2 (de 1940 à 1960) - 1969 Marabout
. TAUBMANN Florence - "A l'homme devenu fou" - La Voix Protestante d'octobre 1996 *
. TAUBMANN Florence et WAGNER Michel - A haute voix 1998 Les Bergers et les mages
. VERLAINE Paul – Poèmes Saturniens – 1967 Hachette, Livre de poche
. VELTER André - L'Amour Extrème - Gallimard
. VINARD Jules - "Par les sommets, vers l'Au-delà" - 1914 Fieschbacher *
. WILSON Ariane - Un violoncelle sur le toit du monde - 2002 Presses Renaissance

Littérature

. ANDRE Christophe - JOLLIEN Alexandre - RICARD Matthieu - Trois amis en quête de sagesse - 2016 Allary Iconoclaste
. ATTALI Jacques - Il viendra - 1994 Fayard
. ATTALI Jacques – Le destin de l'occident - 2016 Fayard
. BARDOT Brigitte - Un cri dans le silence - 2003 Rocher
. BOCH Anne-Laure - Euphorie des cîmes (L') - 2009 Transboréal
. BOYD William - Après-midi bleu (L') - 1994 Seuil –Points
CELINE - Voyage au bout de la Nuit - 1952 Gallimard
. CHEVALLIER Marjolaine – Psaumes interdits – 2012 Le Croît Vif
. COELHO Paolo - Alchimiste (L') - 1994 Anne Carrière
. COELHO Paulo - Sur le bord de la rivière Piedra - Je me suis assise et j'ai pleuré - 1997 J'ai Lu - Flammarion
. COUSTEAU Jacques-Yves DUMAS Frédéric - Le monde du silence - 1956 Editions de Paris
. DEBRAY Régis - Un candide en Terre sainte - 2009 Gallimard
. DAMASIO Alain - Zone du dehors (La) - 2010 La Volte
. FERNEY Frédéric - Rodin Amoureux - Peinture 2016 Rabelais
. FRANCE Anatole - Procurateur de Judée (Le) 2005 Payot Rivages
. GASTAUD Elyane – Mémoire d'un chataignier - 2014 Editions des Traboules
. GASTAUD Elyane – Le Conte du Genévrier - 1972 - Rabies Agendi Galliae est
. JOURJON Luc Everest, versant Nord, par (La Montagne, automne 1995) *
. KESSEL Joseph – Cavaliers (les) - 1967 Gallimard
. KEYES Daniel - Fleurs pour Algernon (des) - 2006 J'ai lu
. LECONTE Florentine - Le sortir de son monde – 2011 Michel Lafond
. LEVY Marc - Voleur d'ombres (Le) 2011 - Robert Laffont Pocket
. LOUDE Jean-Yves - Prise de becs - 2003 Groupe Horizon
. MELANCHON Jean-Luc - Hareng de Bismarck (Le) - 2015 Plon
. MACLEAL Norman (Traduction de Marie-Claire Pasquier) - Rivière du sixième jour (La) - 1997 Payot Rivages
. MARTINEZ Philippe - Le ciel pour seule limite - 2007 Presses Renaissance
. MATTEI Jean-François - NISAND Israël – Où va l'humanité – 2013 LLL
. MAALOUF Amin - Léon l'Africain - 2015 Livre poche
. MEYNIER Gilbert - Algérie révélée (L') - 2015 Bouchène
. MILLOT Céclile - Die Lorelei - Les plus beaux poèmes allemands 1996 Ellipses *
. MOYAN - Clan du sorgho rouge (Le) - 2014 Seuil
. NISAND Israël – MATTEI Jean-François – Où va l'humanité – 2013 LLL
. PORTIER-KALTENBACH Clémentine - Embrouilles familiales - 2015 Lattès
. RABAUD-SAINT-ETIENNE - Le vieux cévenol (Vie d'Ambroise Borely) - 1846 L-R Delay
. RENAUD - VINARD Elisabeth - Nathan, Fabien & Maëlle - - 2015 La Barre Franche
. RICHEMONT Blanche de – Le Souffle du Maître - 2015 Points
. RICHEMONT Blanche de - Petit Dictionnaire de la Joie - 2017 Philippe Rey
. RILKE Rainer Maria - Chant éloigné 2006 Verdier
. SAUVY Anne - Le Jeu de la Montagne et du Hasard - Presses Universitaires, Grenoble
. SARAMAGO José … Intermittences de la mort (Les) 2008 Seuil
. SARAMAGO Jose - Evangile selon Jésus-Christ (L') - 1993 Seuil
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Odette Toulemonde 2006 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel – Milarepa 1997 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran 2001 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - L'Enfant de Noé 2004 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Sumo qui ne pouvait pas grossir (Le) 2009 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Evangile selon Pilate (L') 2005 Albin Michel
. VERNIER Th. - Un village protestant du Dauphiné - La Baume Cornillane – 1966 Imprimeries Réunies Valence -
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Trahison d'Einstein (La) - 2014 Albin Michel Théâtre
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Dix enfants que madame Ming n'a jamais eus (Les) - Livre poche 2015
. SCHMITT Eric-Emmanuel - La nuit de feu – 2015 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Les perroquets de la place d'Arezzo - 2015 Albin Michel
. TOURAINE Alain - Nouveau siècle politique (Le) 2016 Seuil
. VINARD Pierre - Crépuscule du tigre (Le) - 2005 Encre bleue
. VINARD Pierre - Pour l'amour d'Assia - 2004 Encre bleue (*)
. VINARD Pierre Le voyage D'Oumarou - - 2003 Encre bleue
. VINARD Philippe - Sirènes du Kampuchéa (Les) - Voyage 2019 Yovana
. VITRAY Eva (de) – Rumi et le soufisme – 1977 Seuil
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Oscar et la dame rose - 2002 Albin Michel

Séries télévisées

. COSMOS 1999 - http://www.geocities.com/Area51/Jupiter/1630/ (*)
. DOCTEUR QUINN, femme-médecin - (Série télévisée de Betty Sullivan *)
. LAURA INGALLS "La petite maison dans la prairie" de * (Série télévisée)
. STARGATE SG-1 - Generation series - 2002 Gimmick Press (*)
. FRANCE 3 - "Plus belle la vie" - 2006/2007 (*)

Voyages

. ARTOU Guide - Zanscar-Ladakh - Olizane
. GLOAGEN Philippe - Le Guide du routard - Pérou Bolivie 2005 Hachette
. GLOAGEN Philippe - Marrakech - Guide du Routard - 2005 Hachette
. RACHOWIECKI Rob, BEECH Charlotte - Peru (Pérou) - 2004 Lonely Planet

Classement par auteur
*****

. ABEL Olivier – Jean Calvin - 2009 Pygmalion
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Le livre de la parole Editions du Rocher *
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Le livre des Tawassines - Editions du Rocher *
. Al-HALLÂJ Hussein ibn Mansour - Poèmes mystiques - Albin Michel *
. AMADO LEVY-VALENSI Eliane - La poétique du Zohar - 1996 Editions de l'Eclat
. AMIR-MOEZZI Mohammad Ali - Coran (Dictionnaire du) - 2007 Laffont
. ANDRE Christophe - Je médite jour après jour - 2015 L'Iconoclaste
. ANDRE Christophe - JOLLIEN Alexandre - RICARD Matthieu - Trois amis en quête de sagesse - 2016 Allary Iconoclaste
ANVAR-CHENDEROFF Leila – Rûmi - 2004 Entrelacs
. APOLLINAIRE Guillaume - 2014 Flammarion
. ARNAUD Edouard - Le libre arbitre dans le déterminisme - Leymarie 1943
. ARNAUD Edouard - Recherche de la Vérité - Leymarie 1935
. ARTOU Guide - Zanscar-Ladakh - Olizane
. ATLAN Henri - Croyances Philosophie 2014 Autrement
. ATTALI Jacques - Il viendra - 1994 Fayard
. ATTALI Jacques – Le destin de l'occident - 2016 Fayard
. ATTAR Farïd Al-Dîn - Conférence des oiseaux (La) - 2010 Guy Trédaniel
. ATTAR Farïd Al-Dîn – Le Cantique des oiseaux - 2015 Diane de Selliers
. ATTAR Farïd Al-Dîn – La Conférence des oiseaux - 2014 - Seuil Points
. AUDOUZE Jean, CASSE Michel et CARRIERE Jean-Claude - Conversations sur l'invisible - 1988 Belfond Sciences *
. AUROBINDO Shri - La Bhagavad-Gîtâ - commentaires de 2000 Albin Michel
. AVERROES - Discours décisif - 1996 GF Flammarion
. AVERROES (Traduction d'Alain de Libera) - Intelligence (L') et la pensée (Sur le De anima) - 1998 Flammarion
. BACH Richard - Le Messie récalcitrant - 1986 Flammarion
. BAEDEKER Karl - Palestine et Syrie - 1912 Karl Baedeker
. BAIGENT M. LEIGHT R. LINCOLN H. - Message (L') - 2005 J'ai lu
. BAIGENT M., LEIGH R., LINCOLN H. - L'énigme Sacrée - 2005 J'ai lu
. BARDOT Brigitte - Un cri dans le silence - 2003 Rocher
. BARTH Karl - Dogmatique, 4me volume, tome 1 : La doctrine de la réconciliation - 1967 Labor et Fides
. BEAUPERE Maurice René – Nous avons cheminé ensemble – 2012 Olivetan
. BELLEGUEULLE Christian - Amours Orientales - 2003 Licorne Bruyas
. BENMAKHLOUJ Ali - Pourquoi lire les philosophes arabes ? - 2015 Albin Michel
. BERTAUD Raoul - Symbolique des nombres (La) - 1984 EDIMAF
. BLOFELD John - Le bouddhisme tantrique du tibet - 1976 Seuil
. BOCH Anne-Laure - Euphorie des cîmes (L') - 2009 Transboréal
. BOVON François - Ecrits apocryphes chrétiens - 1997 Pléiade, Gallimard
. BORCHERT Bruno, Philippe LEBAUD - Les Mystiques -
. BORDEAUX SZEKELY Edmond - L'Evangile des Esséniens - 1988 Soleil.
. BOURGUET Daniel - Ténèbres à la lumière (des) - 2004 Olivetan
. BOYD William - Après-midi bleu (L') - 1994 Seuil –Points
. BRAHM Ajahn - Manuel de méditation (Bouddhisme Theravada) - 2011 Almora
. BROCHARD Victor - Les Sceptiques grecs - 2002 Livre de Poche
. BROWN Dan - Da Vinci Code - 2005 Lattès
. BRUSSET Bernard - Développement libidinal (le) - 1997 Que sais-je PUF
. BRUSSET Bernard - Hypochondrie (l') - 1998 Que sais-je PUF
. CAMARA Dom Helder - Les conversions d'un évêque - 1977 Seuil
. CARRIERE Jean-Claude Le Mahabharata - - Belfond
. CARRIERE Jean-Claude, DELUMEAU Jean, ECO Umberto, GOULD Stephen Jay - Entretiens sur la fin des temps - Fayard
. CELINE - Voyage au bout de la Nuit - 1952 Gallimard
. CHAN Victor – Tibet, le guide du pèlerin – 2007 Olizane
. CHEVALLIER Marjolaine – Psaumes interdits – 2012 Le Croît Vif
. CHEVILLOT Jean-Pierre - Energie (De l') au désir. Du sexe au cerveau. Des sens à l'esprit - 2001 L'Harmattan
. CLEMENT Olivier - Sources - Les mystiques chrétiens des origines 2007 Desclée de Brouwer
. COELHO Paolo - Alchimiste (L') - 1994 Anne Carrière
. COELHO Paulo - Sur le bord de la rivière Piedra - Je me suis assise et j'ai pleuré - 1997 J'ai Lu - Flammarion
. COSMOS 1999 - http://www.geocities.com/Area51/Jupiter/1630/ (*)
. COUPLAN François - Ce sont les plantes qui sauvent les hommes - 2005 Plon
. COUSTEAU Jacques-Yves DUMAS Frédéric - Le monde du silence - 1956 Editions de Paris
. CYRULNIK Boris La nuit, j'écrirai des soleils - 2019 Odile Jacob
. DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - Karma et loi de causalité - 1910 Kadam Tcheu Ling
. DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - Précieuse existence humaine - 1911 Kadam Tcheu Ling
. DALAI Lama – Pacifier l'esprit – 2007 Albin Michel
. DAMASIO Alain - Zone du dehors (La) - 2010 La Volte
. DANTE - Divine Comédie - Le Paradis -
. DANTE - Œuvres complètes - 1965 Pleiade Gallimard
. DAVID-NEEL Alexandra - La vie surhumaine de Guésar de Ling - 1992 Rocher
. DAVID-NEEL Alexandra - Le Bouddhisme de Bouddha - Rocher (Gnose) 1989
. DEBRAY Régis - Un candide en Terre - 2009 Gallimard *
. DESCARTES - Discours de la méthode - 2000 Le Livre de poche
. DESCARTES - Méditations métaphysiques - 1990 Le livre de poche
. DESIKACHAR T.K.V. - Yoga Sutra de Patanjali (Traduction et commentaires) - 1986 Rocher (Gnose)
. DOCTEUR QUINN, femme-médecin - (Série télévisée de Betty Sullivan *)
. DOGNA Michel L'HOTE Anne-Françoise - Communions Esséniennes - 1987 Guy Trédaniel *
. DREWERMANN Eugen - La Barque du Soleil - Seuil
. DREWERMANN Eugen - L'Evangile de Marc - Cerf
. DUCHESNE GUILLEMIN Jacques - Zoroastre - 1975 Laffont (*)
. DUMEZIL Georges - Le Mahabarat et le Bhagavat du Colonel du Polier - Gallimard
. DUMEZIL Georges- Mythe et Epopée - Trois épiques indo-européens - Un héros, un sorcier, un roi - L'idéologie des trois fonctions dans les épopées des peuples indo-européens - 1986 Gallimard
. DUPERRON Abraham Hyacinthe Anquetil - Voyage en Inde 1754-1762 - 1997 Maisonneuve Larose
. ECKHART (Maître) - Traités (les) 1971 Seuil.
. ELAHI Ostad - Paroles de Vérité - 2014 Albin Michel
. ELIADE Mircea - Mythes, rêves et mystères - Gallimard
. ERASME - L'éloge de la Folie - Livre de Poche
. ESPINAR LA TORRE - Inca myths - Anka
. ETCHEGOYEN Alain - La valse des éthiques - 1990 François Bourin
. FAIZI Gloria - The Baha'i Faith - 2003 Baha'i Publishing Trust
. FERDOWSI - Le Livre des Rois - Sindbad, Actes Sud *
. FERNEY Frédéric - Rodin Amoureux - Peinture 2016 Rabelais
. FOUCAULT Jean-Baptiste, Piveteau Denis - Une Société en quête de sens - 1995 Editions Odile Jacob
. FRANCE Anatole – Procurateur de Judée (Le)
FRISSELL Bob - Rien n'est vrai dans ce livre, mais c'est ainsi que les choses sont. - 1997 Vivez Soleil (L'âge de lumière)
. GAARDER Jostein - Le Monde de Sophie - Seuil
. GASTAUD Elyane - Qui imposera muselière au Vent ? - 2016 NOUVELLE PLEIADE
. GASTAUD Elyane – Mémoire d'un chataignier - 2014 Editions des Traboules
. GASTAUD Elyane – Territoire spirituel - 1990 Editions Jacques André
. GASTAUD Elyane – Le Conte du Genévrier - 1972 - Rabies Agendi Galliae est
. GASTAUD Elyane - ROBERT Magali - Miroitantes résurgences – 1980 Jacques André
. GUETTA Bernard – Dans l'ivresse de l'histoire - 2017 Flamarion
. GIKATILA Joseph R. - Le secret du mariage de David et Bethsabée - 1994 Ed. de l'Eclat *
. GILBRAN Khalil - Le Prophète - Casterman *
. GLOAGEN Philippe - Le Guide du routard - Pérou Bolivie 2005 Hachette
. GLOAGEN Philippe - Marrakech - Guide du Routard - 2005 Hachette
. GRAD A.D. - Le véritable cantique des cantiques - 1984 Rocher *
. GOLEMAN Daniel - Intelligence émotionelle (L) - 2014 J'ai Lu
. Guide Iran - 2017 Petit Futé
. Guide Togo. – 2015 JAGUAR
. Guide Jordanie - ROUTARD 2018 –Hachette Routard
. Guide Ouzbékistan- OLIZANE – 2017 Olizane
. GUILHOU Nadine PEYRE Janice - Mythologie Egyptienne (La) 2006 Hachette (Marabout)
. HAFEZ de Chiraz - Divan (le) - 2006 Verdier Poche
. HAMANI BADJANA Hélène - Poèmes d'Orient - 2000 Alinea
. HAWKING Stephen - Univers (L') dans une coquille de noix) - 2001 Odile Jacob
. HAWKING Stephen - Une brève histoire du temps - 1989 Flammarion.
. HAWKING Lucy et Stephen - Georges et les secrets de l'univers - 2007 Pocket
. HAYOUN Maurice-Ruben - Zohar (le) 1999 Noësis
. JERPHAGNON Lucien - Histoire de la pensée (Philosophes et philosophies) - Livre de Poche
. HEIDEGGER Martin - Approche de Hölderlin - 2001 Gallimard
. HOLDERLIN Friedrich - Mort d'Empédocle (La) - 2004 Actes Sud
. JERPHAGNON Lucien - Histoire de la pensée (Philosophies et philosophes) I Antiquité et Moyen Age) - 1989 Livre de poche/Tallandier
. JOURJON Luc Everest, versant Nord, par (La Montagne, automne 1995) *
. JUNG C.G. - Ma Vie (Souvenirs, rêves et pensées) - 1990 Gallimard "Témoins"
. KABIR - Cent Huit Perles 1994 Les Deux Océans *
. KABIR – Fils de Ram et d'Allah - 1988 Les Deux Océans
. KABIR – Flûte de l'Infini (la) – 2012 Gallimard
. KAMENSKY Anna - La Bhagavad-Gîtâ - traduite par 1988 Courrier du Livre
. KÂR NÂMEN - Littérature Persanne - L'Harmattan
. KESSEL Joseph – Cavaliers (les) - 1967 Gallimard
. KEYES Daniel - Fleurs pour Algernon (des) - 2006 J'ai lu
. KHAYYÂM Omar - Quatrains - Le cherche midi *
. KLEIN Etienne - Discours sur l'origine de l'univers - 2010 Flammarion
. KLEIN Etienne - Tactiques de Chronos (les) - 2004 Flammarion
. KRISHNAMUTI - A Propos de Dieu - Stock
. La BIBLE (traductions Louis Segond, Synodale, Eugène Arnaud, Oecuménique et Jérusalem) *
. LAPERROUSAZ E-M. - Qoumrân et les manuscrits de la Mer Morte - 1997 Cerf
. LAURA INGALLS "La petite maison dans la prairie" de * (Série télévisée)
. Le CORAN -traduction de Régis Blachère) - 1957 Librairie Orientale (*)
. LECONTE Florentine - Le sortir de son monde – 2011 Michel Lafond
. LE DONG - Dhammapada - 2002 Seuil –Points
. LE SAUX Henri - Le Passeur entre 2 rives - 1981 Cerf
. LE SAUX Henri - Les yeux de lumière - Swami Abhishiktananda - 1979 Centurion
. LE SAUX Henri - Souvenirs d'Arunâchala - 1978 Epi
. LE SAUX Henri (Swami Abhisiktananda) - Initiation à la spiritualité des Upanishads - 1979 Présence
. LENOIR Frédérique TARTAN-MASQUELIER Ysé - Le livre des sagesses - 2002 Bayard
. LEVINAS Emmanuel - Ethique et infini - 1986 Fayard; Livre de poche
. LEVINAS Emmanuel - Totalité et Infini - 2014 Livre poche
. LEVY Marc - Voleur d'ombres (Le) 2011 - Robert Laffont Pocket
. LOGIADOU - PLATONOS Sosso - Cnossos - La civilisation Minoenne - 2003 I. Mathioulakis
. LOUDE Jean-Yves - Prise de becs - 2003 Groupe Horizon
. MACLEAL Norman (Traduction de Marie-Claire Pasquier) - Rivière du sixième jour (La) - 1997 Payot Rivages
. MAALOUF Amin - Léon l'Africain - 2015 Livre poche
. MARTEIL Jean-Louis - La main de Dieu - 2000 Dire *
. MARTINEZ Philippe - Le ciel pour seule limite - 2007 Presses Renaissance
. MASSÉ Henri Anthologie persanne - - Editions Payot et Rivages
. McCALL Henriette – Mythes de la Mésopotamie – 1994 Seuil Dagesses Perse
. MATTEI Jean-François – NISAND Israël – Où va l'humanité – 2013 LLL
. MELANCHON Jean-Luc - Hareng de Bismarck (Le) - 2015 Plon *
. MELSEN Johannes - Aller simple - 2011 Think Twice (Poët Celar)
. MEUROIS-GIVAUDAN Anne et Daniel - De mémoire d'Essenien - 1988 Arista *
. MEYER Catherine, Borch-Jacobson, Cottraux, Pleux, Van Rillaert - Livre noir de la psychanalyse (Le) - 2005 Les Arènes
. MEYNIER Gilbert - Algérie révélée (L') - 2015 Bouchène
. MICHEL-ANGE – Poèmes – 2013 Gallimard
. MILAREPA Jetün-Kabum - Poèmes et vie de - LAMA KAZI DAWA-SAMDUP - Traduction de Jean RYSER - Maisonneuve *
. MILLOT Céclile - Die Lorelei - Les plus beaux poèmes allemands 1996 Ellipses *
. MIGE Alain - Gilgamesh - 2012 Larousse
. MONOD Jacques - Hasard et la nécessité (Le) - 1973 Seuil
. MONTASSER Alde'Emeth - Pourquoi nous sommes tous des Djihadistes - 2015 La Boite à Pandorre
. MOYAN - Clan du sorgho rouge (Le) Littérature Roman 2014 Seuil
. MOZART Amedeus - La Flûte enchantée - livret de SCHIKADENER Emanuel *
. MUSIL Robert – L'homme sans qualités – 2004 Seuil
. MUSSET Alfred de - Lorenzaccio - Classiques Larousse
. NELLI René - Le phénomène Cathare - 1993 Privat *
. NIETZSCHE Friedrich - Ainsi parlait Zarathoustra - 1971 Gallimard
. NISAND Israël – MATTEI Jean-François –Où va l'humanité – 2013 LLL
. ORTOLI Sven, PHARABOD Jean-Pierre -Le cantique des Quantiques - 1985 La découverte *
. OUAKNIN Marc André - Mystères de la Kabbale - Editions Assouline, janvier 2003.
. PAPAS Alexandre - Mystiques et vagabonds en islam - 2010 Cerf
. PAUL André - Les manuscrits de la mer Morte - 2000 Bayard
.
PERSOZ Henri - Eloge des hérésies - 2019 La Barre Franche
. PERDRIZET François - De la Résurrection - 2005 Aleas
. PERDRIZET François - Des visages de l'espérance 2008 Aleas
. PERROT Etienne - La Voie de la Transformation - Fontaine de Pierre
. PETERFALVI Jean-Michel/BIARDEAU Madeleine - Mahabharata (le) - 1986 Flam (*)
. POMEYROL - Le matin vient - 2000 Oberlin
. PORTIER-KALTENBACH Clémentine - Embrouilles familiales - 2015 Lattès
. PLATON - République (La) - 2004 Flammarion
. PLATON - Théétète - 2002 Flammarion
. PONS Daniel - Le Fou et le Créateur - Editions Sève, 1983 (*)
. PRIEUR Jean - Zarathoustra, homme de lumière - Robert Laffont, 1982.
. PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle - Entre le temps et l'éternité - 1988 Fayard
. RABAUD-SAINT-ETIENNE - Le vieux cévenol (Vie d'Ambroise Borely) - 1846 L-R Delay
. RACHOWIECKI Rob, BEECH Charlotte - Peru (Pérou) - 2004 Lonely Planet
. REEVES Hubert - Patience dans l'azur - 1988 Seuil
. RENAUD - VINARD Elisabeth - Nathan, Fabien & Maëlle - - 2015 La Barre Franche
. RENIER DUBUS - Guide de la Flore - 2006 Glénat
. REYMOND Lizelle - La Vie dans la Vie (Pratique de la philosophie du Sâmkhya d'après l'enseignement de Shrî Anirvân) - 1984 Albin Michel
. RICHEMONT Blanche de – Le Souffle du Maître - 2015 Points
. RICHEMONT Blanche de - Petit Dictionnaire de la Joie - 2017 Philippe Rey
. RICOEUR Paul La métaphore vive - - Seuil
. RILKE Rainer Maria - Chant éloigné 2006 Verdier
. RIMBAUD Arthur - Correspondance - 2015 Flammarion
. RINPOCHE Sogyal Le livre Tibetain de la Vie et de la Mort - - 1993 Table Ronde
. ROBINSON John A.T. - Dieu sans Dieu - Noiuvelles éditions latines - Paris
. ROMAN Philippe - Les mots de la faim - 2010 JEAN PAUL ROCHER
. ROMAN Philippe - Le verbe et la chère - 2005 JEAN PAUL ROCHER
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn - Le Chant du Soleil - Table Ronde *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn - Rûbaî'yât - Albin Michel *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn – Mesnevi (le) – 2011 Albin Michel *
. RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn – Mathnawi (le) – 2004 Rocher
. RYCKMANS - Confucius (les entretiens) - 2016 Gallimard Folio
. SAADI - Le Jardin des Roses - Lidis, Paris *
. SAADI - Le Jardin des Roses - Lidis, Paris *
. SAFÂ Z. - Anthologie de la poésie persane - Gallimard/Unesco
. SAINT-AUGUSTIN - Confessions - 1993 Gallimard
. SARAMAGO Jose - Evangile selon Jésus-Christ (L') - 1993 Seuil
. SARAMANGO José - L'Evangile selon Jésus-Christ - 1993 Seuil.
. SARANO Jacques - Abrégés - 1985 Jacques Sarano
. SARANO Jacques - Défi de l'espérance - 1973 Le Centurion
. SARANO Jacques - Homme double (L') - 1979 Epi
. SARANO Jacques - Douleur (La) 1965 Epi
. SARANO Jacques - Recueils d'articles - 1984 Jacques Sarano
. SARTRE Jean-Paul L'être et le néant - 1943 Gallimard
. SAUVY Anne - Le Jeu de la Montagne et du Hasard - Presses Universitaires, Grenoble
. SCHLEGEL Jean-Louis - Moïse et le Dieu Unique - 2013 Hatier
. SCHLEGEL Jean-Louis - ROY Olivier - En quête de l'Orient perdu Voyage Religion Orientalisme 2014 Seuil
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Odette Toulemonde 2006 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel – Milarepa 1997 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran 2001 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - L'Enfant de Noé 2004 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Sumo qui ne pouvait pas grossir (Le) 2009 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Evangile selon Pilate (L') 2005 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Trahison d'Einstein (La) - 2014 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Dix enfants que madame Ming n'a jamais eus (Les) - Livre poche 2015
. SCHMITT Eric-Emmanuel - La nuit de feu – 2015 Albin Michel
. SCHMITT Eric-Emmanuel - Les perroquets de la place d'Arezzo - 2015 Albin Michel
. SCHOLEM Gershom - Les grands courants de la mystique juive - 1994 Payot et Rivages
. SCHURE Edouard - Les Grands initiés - 1960 Presse Académique Pérrin, Presse Pocket (1989)
. SEGHERS Pierre - Livre d'or de la poésie française (Le) tome 2 (de 1940 à 1960) - 1969 Marabout
. SENEQUE - La vie heureuse - 1989 Arléa
. SIBONY Daniel - Les "Trois monothéismes" - Juifs, Chrétiens, Musulmans entre leurs sources et leurs destins.
. SICARD Didier - Alibi éthique - 2006 Plon
. SMADJA Claude (Benjamin) - Vie opératoire (La) - 2001 PUF
. SOURDEL Dominique - L'Islam - 2004 PUF
. SPALDING Baird T. - La vie des Maîtres - 1986 Robert Laffont
. SPINOZA - Œuvres complètes - 1954 Gallimard
. STARGATE SG-1 - Generation series - 2002 Gimmick Press (*)
. STETIE Salah - Averroès l'Andalou - Un croyant rationaliste - 1997 Institut du Monde Arabe - Quantara N 24
. TAGORE Rabindranath - Offrande lyrique - 1947 Gallimard
. TAGORE Rabindranath - Roi de la chambre sombre (Le) - 1952 Genève
. TAJADOD Nahal - Roumi le brûlé - - 2004 Lattès
. TARDAN-MASQUELIER Ysé - Maîtres des Upanishads (Les) - 2010 Point Sagesses
. TAUBMANN Florence - "A l'homme devenu fou" - La Voix Protestante d'octobre 1996 *
. TAUBMANN Florence et WAGNER Michel - A haute voix 1998 Les Bergers et les mages
. Témoins de Jéhovah - Qu'enseigne réellement la Bible ? - 2005 Watch Tower Bible
. THOMAS d'Aquin - Contre Avérroès - 1994 GF Flammarion
. TOURAINE Alain - Nouveau siècle politique (Le) 2016 Seuil
. THOREZ Jean-Paul - Guide du jardinage - 2007 Terre vivante
. TOURN Georges - Les Vaudois - 1980 Cahier de Réveil
. TOURNAY Raymond - SHAFFER Aaron - L'épopée de gilgamesh - 2007 Cerf
TRESMONTANT Claude - Les Quatre Evangiles - O.E.I.L. 1984
. TROCME Etienne - L'Enfance du Christianisme - Hachette
. TRUNGPA Chögyam - Pratique de la voie tibétaine - Seuil
. TSUTSUMI Chihaya KUMAI Hidenore SHINOZAWA Kozumi Manga - Le Messie - 2008 BLF Europe
. VALMIKI - Ramayana (Le) - 1999 Pléiade Gallimard
. VARENNE Jean - Le Tantrisme - Albin Michel
. VARENNE Jean - Zoroastre, le Prophète de l'Iran - Editions Dervy, 1996.
. VERLAINE Paul – Poèmes Saturniens – 1967 Hachette, Livre de poche
. VELTER André - L'Amour Extrème - Gallimard
. VERNANT Jean-Pierre - L'univers, les dieux, les hommes - 1999 Seuil
. VERNIER Th. - Un village protestant du Dauphiné - La Baume Cornillane – 1966 Imprimeries Réunies Valence -
. VINARD Jules - "Par les sommets, vers l'Au-delà" - 1914 Fieschbacher *
. VINARD Philippe - Sirènes du Kampuchéa (Les) - 2019 Yovana
. VINARD Pierre - Crépuscule du tigre (Le) - 2005 Encre bleue
. VINARD Pierre - Pour l'amour d'Assia - 2004 Encre bleue (*)
. VINARD Pierre Le voyage D'Oumarou - - 2003 Encre bleue. SCHMITT Eric-Emmanuel - Oscar et la dame rose - 2002 Albin Michel
. VITRAY Eva (de) – Rumi et le soufisme – 1977 Seuil
. VIRIEUX-REYMOND A. - Patanjali et le Yoga - 1966 PUF
. YACINE - Kateb Nedjma - - 2008 Seuil
. YACINE Kateb - Polygone étoilé (Le) - 1997 Points
. WEIL Pierre - L'Homme sans Frontières - L'Espace Bleu
. WILSON Ariane - Un violoncelle sur le toit du monde - 2002 Presses Renaissance
. ZOROASTRE - DARMSTETER James – L'Avesta (3 tomes) - 1960 Adrien Maisonneuve
. YI JING - FAURE P. - Le livre des changements - 2002 Albin Michel

Classement par titre

*****

. A haute voix - TAUBMANN Florence et WAGNER Michel- 1998 Les Bergers et les mages
. Aller simple MELSEN Johannes - 2011 Think Twice (Poët Celar)
. A l'homme devenu fou - TAUBMANN Florence (La Voix Protestante d'octobre 1996) *
. Alcools APOLLINAIRE Guillaume - 2014 Flammarion
. Algérie révélée (L') MEYNIER Gilbert - 2015 Bouchène
. A Propos de Dieu - KRISHNAMUTI - Stock
. Abrégés - SARANO Jacques - 1985 Jacques Sarano
. Ainsi parlait Zarathoustra - NIETZSCHE Friedrich - 1971 Gallimard
. Amours Orientales - BELLEGUEULLE Christian - 2003 Licorne Bruyas
. Anthologie de la poésie Persane - SAFA. Z. - 1987 Gallimard
. Anthologie persanne - Henri MASSÉ - Editions Payot et Rivages
. Approche de Hölderlin - HEIDEGGER Martin - 2001 Gallimard *
. Averroès l'Andalou - Un croyant rationaliste - STETIE Salah - 1997 Institut du Monde Arabe - Quantara N 24
. Cavaliers (les) - KESSEL Joseph – 1967 Gallimard
. Ce sont les plantes qui sauvent les hommes - COUPLAN François - 2005 Plon
. Cent Huit Perles – KABIR 1994 Les Deux Océans
. Chant éloigné - RILKE Rainer Maria 2006 Verdier
. Clan du sorgho rouge - (Le) MOYAN Littérature Roman 2014 Seuil
. Cnossos - La civilisation Minoenne - LOGIADOU - PLATONOS Sosso - 2003 I. Mathioulakis
. Communions Esséniennes - DOGNA Michel L'HOTE Anne-Françoise - 1987 Guy Trédaniel *
. Conférence des oiseaux (La) - ATTAR Farïd Al-Dîn - 2010 Guy Trédaniel
. Confessions - SAINT-AUGUSTIN - 1993 Gallimard
. Confucius (les entretiens) - RYCKMANS - 2016 Gallimard Folio
. Contre Avérroès - THOMAS d'Aquin - 1994 GF Flammarion
. Conversations sur l'invisible - AUDOUZE Jean, CASSE Michel et CARRIERE Jean-Claude - 1988 Belfond Sciences *
. Coran (Dictionnaire du) - AMIR-MOEZZI Mohammad Ali - 2007 Laffont
. Correspondance - RIMBAUD Arthur - 2015 Flammarion
. Cosmos 1999 - http://www.geocities.com/Area51/Jupiter/1630/ (*)
. Croyances - ATLAN Henri - 2014 Autrement
. Da Vinci code - BROWN Dan - 2004 Lattès (*)
. Dans l'ivresse de l'histoire - GUETTA Bernard – 2017 Flamarion
. De l'énergie au désir. Du sexe au cerveau. Des sens à l'esprit - CHEVILLOT Jean-Pierre - 2001 L'Harmattan
. De la Résurrection - PERDRIZET François – 2005 Aleas
. De mémoire d'Essenien - MEUROIS-GIVAUDAN Anne et Daniel - 1988 Arista *
. Des visages de l'espérance - PERDRIZET François 2008 Aleas
. Die Lorelei - Les plus beaux poèmes allemands - MILLOT Céclile (Heinrich Heine) 1996 Ellipses
. Dieu et l'art de la pêche à la ligne - OUAKNIN Marc-Alain - 2001 Bayard (*)
. Dieu sans Dieu - John A.T. ROBINSON - Noiuvelles éditions latines - Paris
. Discours de la méthode - DESCARTES - 2000 Le Livre de poche (*)
. Discours décisif - AVERROES - 1996 GF Flammarion
. Discours sur l'origine de l'univers - KLEIN Etienne - 2010 Flammarion
. Dix enfants que madame Ming n'a jamais eus (Les) - SCHMITT Eric-Emmanuel Livre poche 2015
. Docteur Quinn, femme-médecin (Série télévisée de Betty Sullivan *)
. Dogmatique, 4me volume, tome 1 : La doctrine de la réconciliation - BARTH Karl - 1967 Labor et Fides
. Embrouilles familiales - PORTIER-KALTENBACH Clémentine - 2015 Lattès
. En quête de l'Orient perdu - SCHLEGEL Jean-Louis - ROY Olivier - 2014 Seuil
. Enfant de Noé (L') - SCHMITT Eric-Emmanuel Albin Michel
. Ecrits apocryphes chrétiens - BOVON François - 1997 Pléiade, Gallimard
. Eloge des hérésies - PERSOZ Henri - 2019 La Barre Franche
. Enfance du Christianisme (L') - TROCME Etienne - 1999 Noésis Hachette
. Entre le temps et l'éternité - PRIGOGINE Ilya et STENGERS Isabelle - 1988 Fayard
. Entretiens sur la fin des temps - CARRIERE Jean-Claude, DELUMEAU Jean, ECO Umberto, GOULD Stephen Jay Fayard
. Evangile selon Pilate (L') - SCHMITT Eric-Emmanuel Albin Michel
. Ethique et infini - LEVINAS Emmanuel - 1986 Fayard; Livre de poche
. Everest, versant Nord, par JOURJON Luc (La Montagne, automne 1995) *
. Fils de Ram et d'Allah - KABIR- 1988 Les Deux Océans
. Fleurs pour Algernon (des) - KEYES Daniel - 2006 J'ai lu
. Georges et les secrets de l'univers - HAWKING Lucy et Stephen - 2007 Pocket
. Gilgamesh - MIGE Alain - 2012 Larousse
. Guide du jardinage biologique - THOREZ Jean-Paul - 2007 Terre vivante
. Dhammapada - LE DONG - 2002 Seuil – Points
. Guide de la Flore en Vercors - RENIER DUBUS - 2006 Glénat
. Hareng de Bismarck (Le) MELANCHON Jean-Luc - 2015 Plon
. Hasard et la nécessité (Le) - MONOD Jacques 1973 Seuil
. Histoire de la pensée (Philosophes et philosophies) - Lucien JERPHAGNON - Livre de Poche
. Histoire de la pensée (Philosophies et philosophes) I Antiquité et Moyen Age) - JERPHAGNON Lucien - 1989 Livre de poche/Tallandier
. Il viendra - ATTALI Jacques - 1994 Fayard
. Inca myths - ESPINAR LA TORRE - Anka
. Initiation à la spiritualité des Upanishads - LE SAUX Henri (Swami Abhisiktananda) - 1979 Présence
. Intermittences de la mort (Les) - SARAMAGO José … 2008 Seuil
. Intelligence émotionelle (L) GOLEMAN Daniel - 2014 J'ai Lu
. Iran - Guide - 2017 Petit Futé
. Je médite jour après jour - ANDRE Christophe - 2015 L'Iconoclaste
. Karma et loi de causalité - DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - 1910 Kadam Tcheu Ling
. Jean Calvin - ABEL Olivier – 2009 Pygmalion
. Jordanie - Guide ROUTARD – 2018 Hachette Routard
. La Barque du Soleil - Eugen DREWERMANN - Seuil
. La Bhagavad-Gîtâ - commentaires de Shri AUROBINDO - 2000 Albin Michel
. La Bhagavad-Gîtâ - traduite par KAMENSKY Anna - 1988 Courrier du Livre
. La Bible (traductions Louis Segond, Synodale, Eugèe Arnaud, Oecuménique et Jérusalem) *
. La Conférence des oiseaux ATTAR Farïd Al-Dîn – 2014 - Seuil –Points
. La Divine Comédie - DANTE - 1965 Gallimard
. La Divine Comédie - Le Paradis - DANTE -
. La douleur - SARANO Jacques 1965 Epi
. La Flûte enchantée - MOZART Amedeus - livret de SCHIKADENER Emanuel *
. La Flûte de l'Infini – KABIR – 2012 Gallimard
. La main de Dieu - MARTEIL Jean-Louis - 2000 Dire *
. La métaphore vive - Paul RICOEUR - Seuil
. La mort d'Empédocle - HÖLDERLIN Friedrich - 2004 Actes Sud
. La nuit, j'écrirai des soleils - CYRULNIK Boris - 2019 Odile Jacob
. La nuit de feu - SCHMITT Eric-Emmanuel – 2015 Albin Michel
. La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls * (Série télévisée)
. La poétique du Zohar - AMADO LEVY-VALENSI Eliane - 1996 Editions de l'Eclat
. La république - PLATON - 2004 Flammarion (*)
. La rivière du sixième jour - MACLEAL Norman (Traduction de Marie-Claire Pasquier) - 1997 Payot Rivages
. La valse des éthiques - ETCHEGOYEN Alain - 1990 François Bourin
. La Vie dans la Vie (Pratique de la philosophie du Sâmkhya d'après l'enseignement de Shrî Anirvân) - REYMOND Lizelle - 1984 Albin Michel
. La vie des Maîtres - SPALDING Baird T. - 1986 Robert Laffont
. La vie heureuse - SENEQUE - 1989 Arléa
. La vie opératoire - SMADJA Claude (Benjamin) - 2001 PUF
. La vie surhumaine de Guésar de Ling - DAVID-NEEL Alexandra, Lama YONGDEN - 1992 Rocher
. La Voie de la Transformation - Etienne PERROT- Fontaine de Pierre
. L'alchimiste - COELHO Paolo - 1994 Anne Carrière
. L'alibi éthique - SICARD Didier - 2006 Plon
. L'Amour Extrème - André VELTER - Gallimard
. L'Avesta (3 tomes) - ZOROASTRE - DARMSTETER James – 1960 Adrien Maisonneuve *
. L'Euphorie des cîmes - BOCH Anne-Laure - 2009 Transboréal
. L'homme sans qualités – MUSIL Robert – 2004 Seuil
. Le Bouddhisme de Bouddha - DAVID-NEEL Alexandra - Rocher (Gnose) 1989
. Le bouddhisme tantrique du tibet - BLOFELD John - 1976 Seuil
. Le cantique des Quantiques - ORTOLI Sven, PHARABOD Jean-Pierre - 1985 La découverte *
. Le Cantique des oiseaux - ATTAR Farïd Al-Dîn – 2015 Diane de Selliers
. Le Conte du Genévrier - GASTAUD Elyane – 1972 - Rabies Agendi Galliae est
. Le Chant du Soleil - Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn RÛMÎ - Table Ronde *
. Le ciel pour seule limite - MARTINEZ Philippe - 2007 Presses Renaissance
. Le Coran -traduction de Régis Blachère) - 1957 Librairie Orientale (*)
. Le crépuscule du tigre - VINARD Pierre - 2005 Encre bleue
. Le défi de l'espérance - SARANO Jacques - 1973 Le Centurion
. Le destin de l'occident - ATTALI Jacques – 2016 Fayard
. Le développement libidinal - BRUSSET Bernard - 1997 Que sais-je PUF
. Le divan - HAFEZ de Chiraz - 2006 Verdier Poche
. Le Fou et le Créateur - PONS Daniel - Editions Sève, 1983 (*)
. Le Guide du routard - Pérou Bolivie - GLOAGEN Philippe - 2005 Hachette
. Le Jardin des Roses - SAADI - Lidis, Paris *
. Le Jeu de la Montagne et du Hasard - Anne SAUVY - Presses Universitaires, Grenoble
. Le libre arbitre dans le déterminisme - ARNAUD Edouard - Leymarie 1943
. Le livre de la parole - Hussein ibn Mansour Al-HALLÂJ - Editions du Rocher *
. Le Livre des Rois - FERDOWSI - Sindbad, Actes Sud *
. Le livre des Tawassines - Hussein ibn Mansour Al-HALLÂJ - Editions du Rocher *
. Le livre noir de la psychanalyse - MEYER Catherine, Borch-Jacobson, Cottraux, Pleux, Van Rillaert - 2005 Les Arènes
. Le Mahabarat et le Bhagavat du Colonel du Polier - Georges DUMEZIL - Gallimard
. Le Mahabharata - CARRIERE Jean-Claude - Belfond . Le livre Tibetain de la Vie et de la Mort - RINPOCHE Sogyal - 1993 Table Ronde
. Le matin vient - POMEYROL - 2000 Oberlin
. Le message - BAIGENT M. LEIGHT R. LINCOLN H. - 2005 J'ai lu
. Le Messie récalcitrant - BACH Richard - 1986 Flammarion
. Le Monde de Sophie - Jostein GAARDER - Seuil
. Le monde du silence - COUSTEAU Jacques-Yves DUMAS Frédéric - 1956 Editions de Paris
. Le Passeur entre 2 rives - Le SAUX Henri - 1981 Cerf
. Le phénomène Cathare - NELLI René - 1993 Privat *
. Le Prophète - Khalil GILBRAN - Casterman *
. Le Ramayana - VALMIKI - 1999 Pléiade Gallimard
. Le roi de la chambre sombre - TAGORE Rabindranath - 1952 Genève
. Le secret du mariage de David et Bethsabée - GIKATILA Joseph R. - 1994 Ed. de l'Eclat *
. Le sortir de son monde – LECONTE Florentine - 2011 Michel Lafond
. Le Souffle du Maître - RICHEMONT Blanche de – 2015 Points
. Le Tantrisme - VARENNE Jean - 1997 Albin Michel
. Le verbe et la chère - ROMAN Philippe – 2005 JEAN PAUL ROCHER
. Le véritable cantique des cantiques - GRAD A.D. - 1984 Rocher *
. Le voyage D'Oumarou - Pierre Vinard - 2003 Encre bleue
. L'éloge de la Folie - ERASME - Livre de Poche
. L'Enfance du Christianisme - TROCME Etienne - Hachette
. L'énigme sacrée - BAIGENT M. LEIGHT R. LINCOLN H. - 2005 J'ai lu
. Léon l'Africain - MAALOUF Amin - 2015 Livre poche
. Les conversions d'un évêque - CAMARA Dom Helder - 1977 Seuil
. Les grands courants de la mystique juive - SCHOLEM Gershom - 1994 Payot et Rivages
. Les Grands initiés - SCHURE Edouard - 1960 Presse Académique Pérrin, Presse Pocket (1989)
. Maîtres des Upanishads (Les) - TARDAN-MASQUELIER Ysé - 2010 Point Sagesses
. Les manuscrits de la mer Morte - PAUL André - 2000 Bayard
.
Les mots de la faim - ROMAN Philippe - 2010 JEAN PAUL ROCHER
. Les Mystiques - BORCHERT Bruno - Philippe Lebaud
. Les perroquets de la place d'Arezzo - SCHMITT Eric-Emmanuel - 2015 Albin Michel
. Les Quatre Evangiles - TRESMONTANT Claude - O.E.I.L. 1984
. Les septiques grecs - BROCHARD Victor - 2002 Livre de Poche
. Les tactiques de Chronos - KLEIN Etienne - 2004 Flammarion
. Les Trois monothéismes - SIBONY Daniel - Juifs, Chrétiens, Musulmans entre leurs sources et leurs destins.
. Les Vaudois - TOURN Georges - 1980 Cahier de Réveil
. Les yeux de lumière - LE SAUX Henri - Swami Abhishiktananda - 1979 Centurion
. L'être et le néant - SARTRE Jean-Paul 1943 Gallimard
. L'Evangile de Marc - Eugen DREWERMANN - Cerf
. L'Evangile des Esséniens - BORDEAUX SZEKELY Edmond - 1988 Soleil.
. L'Evangile selon Jésus-Christ - SARAMAGO Jose - 1993 Seuil
. L'épopée de gilgamesh - TOURNAY Raymond - SHAFFER Aaron - 2007 Cerf
. L'homme double - SARANO Jacques - 1979 Epi Centurion
. L'Homme sans Frontières - Pierre WEIL - L'Espace Bleu
. L'hypochondrie - BRUSSET Bernard - 1998 Que sais-je PUF
. L'intelligence et la pensée (Sur le De anima) - AVERROES (Traduction d'Alain de Libera) - 1998 Flammarion
. L'Islam - Dominique SOURDEL - 2004 PUF
. Littérature Persanne - KÂR NÂMEN - L'Harmattan
. Livre des sagesses - LENOIR Frédérique TARTAN-MASQUELIER Ysé - 2002 Bayard
. Livre d'or de la poésie française (Le) tome 2 (de 1940 à 1960) - SEGHERS Pierre - 1969 Marabout
. L'offrande lyrique - TAGORE Rabindranath - 1947 Gallimard
. Lorenzaccio - MUSSET Alfred de - Classiques Larousse
. L'univers dans une coquille de noix) - HAWKING Stephen - 2001 Odile Jacob
. L'univers, les dieux, les hommes - Jean-Pierre VERNANT - 1999 Seuil
. Ma Vie (Souvenirs, rêves et pensées) - JUNG C.G. - 1990 Gallimard Témoins
. Mahabharata (le) - PETERFALVI Jean-Michel/BIARDEAU Madeleine - 1986 Flammarion *
. Manga - Le Messie - TSUTSUMI Chihaya KUMAI Hidenore SHINOZAWA Kozumi 2008 BLF Europe
. Manuel de méditation (Bouddhisme Theravada) - BRAHM Ajahn - 2011 Almora
. Marrakech - Guide du Routard - 2005 Hachette
. Mathnawi (le) – RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn – 2004 Rocher
. Méditations métaphysiques - DESCARTES - 1990 Le livre de poche
. Mémoire d'un chataignier GASTAUD Elyane – 2014 Editions des Traboules
. Merveilles de la sagesse bouddhiste – MIDAL Fabrice - 2010 L'œuvre
. Mesnevi (le) – RÛMÎ Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn – 2011 Albin Michel *
. Milarepa - SCHMITT Eric-Emmanuel 1997 Albin Michel
. Milarepa ou Jetsun - Kabum (Vie de) - LAMA KAZI DAWA-SAMDUP - RYSER Jean (Traduction de) - 1985 Maisonneuve (*)
. Miroitantes résurgences - GASTAUD Elyane - ROBERT Magali – 1980 Jacques André
. Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran - SCHMITT Eric-Emmanuel 2001 Albin Michel
. Moïse et le Dieu Unique - SCHLEGEL Jean-Louis - Religion 2013 Hatier
. Mystères de la Kabbale - Marc André OUAKNIN Editions Assouline, janvier 2003.
. Mystères de la Kabbale - OUAKNIN Marc-Alain - 2003 Assouline
. Mystiques et vagabonds en islam - PAPAS Alexandre - 2010 Cerf
. Mythes de la Mésopotamie - McCALL Henriette – 1994 Seuil Dagesses Perse
. Mythe et Epopée - DUMEZIL Georges- 1986 Gallimard - Trois épiques indo-européens - Un héros, un sorcier, un roi - L'idéologie des trois fonctions dans les épopées des peuples indo-européens
. Mythes, rêves et mystères - Mircea ELIADE - Gallimard
. Mythologie Egyptienne (La) - GUILHOU Nadine PEYRE Janice 2006 Hachette (Marabout)
. Nathan, Fabien & Maëlle - RENAUD - VINARD Elisabeth - 2015 La Barre Franche
. Nedjma - YACINE Kateb - 2008 Seuil
. Nouveau siècle politique (Le) TOURAINE Alain - 2016 Seuil
. Polygone étoilé (Le) YACINE Kateb - 1997 Points
. Ouzbékistan Guide OLIZANE – 2017 Olizane
Nous avons cheminé ensemble – BEAUPERE Maurice René – 2012 Olivetan
. Odette Toulemonde - SCHMITT Eric-Emmanuel 2006 Albin Michel
. Œuvres complètes - DANTE - 1965 Pleiade Gallimard
. Œuvres complètes - SPINOZA - 1954 Gallimard
. Oscar et la dame rose - SCHMITT Eric-Emmanuel - 2002 Albin Michel
. Où va l'humanité - MATTEI Jean-François - NISAND Israël – 2013 LLL
. Pacifier l'esprit - DALAI Lama – 2007 Albin Michel
. Palestine et Syrie - BAEDEKER Karl - 1912 Karl Baedeker
. Par les sommets, vers l'Au-delà - VINARD Jules - 1914 Fieschbacher *
. Paroles de Vérité - ELAHI Ostad - 2014 Albin Michel
. Patanjali et le Yoga - VIRIEUX-REYMOND A. - 1966 PUF
. Patience dans l'azur - REEVES Hubert - 1988 Seuil
. Petit Dictionnaire de la Joie - RICHEMONT Blanche de - 2017 Philippe Rey
. Peru (Pérou) - RACHOWIECKI Rob, BEECH Charlotte - 2004 Lonely Planet
. Poèmes – MICHEL-ANGE – 2013 Gallimard
. Poèmes d'Orient - HAMANI BADJANA Hélène - 2000 Alinea
. Poèmes mystiques - Hussein ibn Mansour Al-HALLÂJ - Albin Michel *
. Poèmes Saturniens - VERLAINE Paul –– 1967 Hachette, Livre de poche
. Polygone étoilé (Le) YACINE Kateb - 1997 Points
. Pour l'amour d'Assia - Pierre VINARD - 2004 Encre bleue (*)
. Pourquoi lire les philosophes arabes ? - BENMAKHLOUJ Ali - 2015 Albin Michel
. Pourquoi nous sommes tous des Djihadistes MONTASSER Alde'Emeth Philosophie 2015 La Boite à Pandorre
. Pratique de la vie tibétaine - TRUNGPA Chögyam - 1976 Seuil
. Pratique de la voie tibétaine - TRUNGPA Chögyam - Seuil
. Précieuse existence humaine - DAGPO Lama Rimpoché (Vénérable) - 1911 Kadam Tcheu Ling
. Prise de becs - LOUDE Jean-Yves - 2003 Groupe Horizon
. Procurateur de Judée (Le) – FRANCE Anatole 2005 Payot Rivages
. Psaumes interdits – CHEVALLIER Marjolaine – 2012 Le Croît Vif
. Qoumrân et les manuscrits de la Mer Morte - LAPERROUSAZ E-M. - 1997 Cerf
. Quatrains - Omar KHAYYÂM - Le cherche midi *
. Qu'enseigne réellement la Bible ? - Témoins de Jéhovah - 2005 Watch Tower Bible
. Qui imposera muselière au Vent ? - GASTAUD Elyane - 2016 NOUVELLE PLEIADE
. Recherche de la Vérité - ARNAUD Edouard - Leymarie 1935
. Recueils d'articles - SARANO Jacques - 1984 Jacques Sarano
. Rien n'est vrai dans ce livre, mais c'est ainsi que les choses sont. - FRISSELL Bob - 1997 Vivez Soleil (L'âge de lumière)
. Rodin Amoureux FERNEY Frédéric - Peinture 2016 Rabelais
. Roumi le brûlé - TAJADOD Nahal - 2004 Lattès
. Rûbaî'yât - Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn RÛMÎ - Albin Michel *
. Rûmi - ANVAR-CHENDEROFF Leila – 2004 Entrelacs
. Rumi et le soufisme – VITRAY Eva (de) – 1977 Seuil
.
Sirènes du Kampuchéa (Les) - VINARD Philippe – 2019 Yovana
. Sources - Les mystiques chrétiens des origines - CLEMENT Olivier 2007 Desclée de Brouwer
. Souvenirs d'Arunâchala - Le SAUX Henri - 1978 Epi
. Stargate SG-1 - Generation series - 2002 Gimmick Press (*)
. Sumo qui ne pouvait pas grossir (Le) - SCHMITT Eric-Emmanuel 2009 Albin Michel
. Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré - COELHO Paulo - 1997 J'ai Lu - Flammarion
. Symbolique des nombres (La) - BERTAUD Raoul - 1984 EDIMAF
. Ténèbres à la lumière (des) - BOURGUET Daniel - 2004 Olivetan
. Territoire spirituel - GASTAUD Elyane – 1990 Editions Jacques André
. The Baha'i Faith - FAIZI Gloria - 2003 Baha'i Publishing Trust
. Théétète - PLATON - 2002 Flammarion
. Tibet - Le guide du pèlerin – CHAN Victor – 2007 Olizane
. Togo - Guide JAGUAR – 2015 JAGUAR
. Totalité et Infini LEVINAS Emmanuel - 2014 Livre poche
. Trahison d'Einstein (La) - SCHMITT Eric-Emmanuel - 2014 Albin Michel
. Traités (les) - ECKHART (Maître) 1971 Seuil
. Trois amis en quête de sagesse - ANDRE Christophe JOLLIEN Alexandre RICARD Matthieu - 2016 Allary Iconoclaste
. Un candide en Terre sainte - DEBRAY Régis - 2009 Gallimard
. Un cri dans le silence - BARDOT Brigitte - 2003 Rocher
. Un village protestant du Dauphiné - La Baume Cornillane - VERNIER Th. – 1966 Imprimeries Réunies Valence -
. Un violoncelle sur le toit du monde - WILSON Ariane - 2002 Presses Renaissance
. Une brève histoire du temps - HAWKINS Stephen - 1989 Flammarion
. Une Société en quête de sens - FOUCAULT Jean-Baptiste, Piveteau Denis - 1995 Editions Odile Jacob
. Voleur d'ombres (Le) LEVY Marc - 2011 Robert Laffont Pocket
. Voyage au bout de la Nuit - CELINE - 1952 Gallimard
. Voyage en Inde 1754-1762 - DUPERRON Abraham Hyacinthe Anquetil - 1997 Maisonneuve Larose
. Yi Jing - Le livre des changements - FAURE P. - 2002 Albin Michel
. Yoga - Sutra de Patanjali DESIKACHAR T.K.V. (Traduction et commentaires) - 1986 Rocher (Gnose)
. Yollande Major (*) http://iquebec.ifrance.com/ausalondel-artetdelapoesie/menu.htm
. Zanscar-Ladakh - Guide ARTOU - Olizane
. Zarathoustra, homme de lumière - Jean PRIEUR - Robert Laffont, 1982.
. Zohar (le) - HAYOUN Maurice-Ruben 1999 Noësis
. Zone du dehors (La) - DAMASIO Alain - 2010 La Volte
. Zoroastre - Jacques DUCHESNE GUILLEMIN - 1975 Laffont (*)
. Zoroastre, le Prophète de l'Iran - Jean VARENNE - Editions Dervy, 1996.

19-09-13

(*) ouvrages cités : remerciements aux auteurs et éditeurs

*****

 

*****

Annexe 1 : Chakras et Sefirot
(Les émanations, racines, essences de l'Être)

*****

Annexe II : Extraits des "Tableaux de la doctrine secrète"
(Edouard Arnaud)

*****

Annexe III : Biographie du pasteur Jules Vinard

*****

Annexe IV : Allocution du pasteur Henri Monnier aux obsèques du pasteur Jules Vinard

*****

Annexe V : A ma chère femmen pour son anniversaire
(L'un- ou le dernier - des derniers poèmes du pasteur Jules Vinard)

*****

Annexe VI : Prédications (Vésinet, Massy-Palaiseau, St-Esprit et Crest)

"Non in solo pane..." Luc 4 1-13 - "Asheré !" Psaume 1 - "Quelle demeure ? Quels sacrifices ?" Esaïe 66/1-4 - "Mais vous, qui dites vous que je suis ?" Matthieu 16/13-20 - "Sommes-nous réconciliés avec Dieu par la mort de son fils ?" Jean 14/1-10 - "Vous avez été appelés à la liberté !" Galates 5/1 - " Comme Abraham crut à Dieu .." (Gal 3/6-7) - Le coq chanta et il pleura amèrement" (Matthieu 16/13-20)

*****

Annexe VII : Sites : "Bienvenue !"

Annexe VIII "Anthologie poétique de la Foi"

Annexe IX :"Foi, Musique et poésie" (sommaire)

Annexe X :"Confessions" (sommaire)

Annexe XI :"Anthologie poétique de la Montagne" (sommaire)

Annexe XII :"La Foi et le Réel" (sommaire)

Annexe XIII :"Par les sommets vers l'Au-delà" (sommaire)

Annexe XIV :"La Foi et la Pensée"

Annexe XIVa :"Rêve, Musique et Poésie"

Annexe XV :"Chantons Noël 2011" – "Chantons Noël 2012" - "Noël et Poésie – 2013 – 2014 – 2015 – 2016 - 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXES

 

 

 

 

 

 

Annexe 1

"Chakras"
(Roues, champs ou cercles énergétiques de l'Être
dans la tradition de l'Inde **)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(**) D'après Pierre Weil "L"homme sans frontières" (l'Espace Bleu)

"Sefirot"(*)
(Les émanations, échelons, racines, .. essences de l'Être dans la tradition hébraïque de la Kabale ***)

 

 

 

 

 

(*) une Sefira, des Sefirot - D'après R. Joseph Gikatila "Le secret du marriage de David et Bethsabée" et Eliane Amado Lévy-Valensi "La poétique du Zohar" aux éditions de l'Eclat

 

Annexe II

Extraits des "Tableaux de la Doctrine Secrète"(16 planches)
d'Edouard Arnaud - (1864-1943) Professeur honoraire d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts et à l'Ecole Centrale de Paris, auteur de "Recherche de la Vérité" et de "Libre arbitre dans le déterminisme" aux éditions Leymarie : "Tableaux de la Doctrine Secrète" (manuscrit inédit)

)

Tableau 5
(Extrait)

-

Edouard Arnaud - (1864-1943) Professeur honoraire d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts et à l'Ecole Centrale de Paris, auteur de "Recherche de la Vérité" et de "Libre arbitre dans le déterminisme" aux éditions Leymarie : "Tableaux de la Doctrine Secrète" (manuscrit inédit).

 

Annexe III

Jules VINARD (1848-1920)

*****

- Né le 18 juillet 1948 à Crest (Drôme) de Raymond Vinard (1815-1873) et de Marie Mourier

Fils d'un charron descendu de Vernoux (Ardèche) où son père avait participé, comme charpentier, à la construction du temple.

Bachelier en théologie le 25.07.1870 -Thèse soutenue à Montauban en 1870 (1)

Consacré Pasteur à Crest le 07.11.1871 (1)

Marié en premières noces en angleterre à Alice Emma Pratt (1849-1881), dont il avait eu un fils, Daniel, qui mourût comme Alice de tuberculose, à l'âge de 8 ans.

Marié en secondes noces à Frédérique Lucie Ellenberger (1865-1959)

Ils eurent 6 enfants :

Georges, pasteur, marié à Madeleine Mettetal,
Marguerite, mariée à Gaston Umdenstock,
Pierre, ingénieur en Physique et Chimie, marié à Constance James,
René, ingénieur des Ponts et Chaussées, marié à Hélène Arnaud,
Jean, diplômé de HEC, qui mourut à la guerre de 1914-1918,
Marie Andrée, mariée à Maurice Mousseaux, pasteur.

Ils adoptèrent une fillette, Sophie, martyrisée par ses parents.

(Voir généalogie de la famille Vinard (descendants de Jean-Pierre Vinard 1625-1714)

Jules commença par être surveillant à l'Ecole des Roches pour payer ses études de pasteur. Il fut également précepteur dans une famille anglaise, d'où son mariage avec Alice Pratt.

Nommé pasteur de la paroisse de Grenoble en 1886 (1) Il fut appelé en 1888 au temple de l'Etoile à Paris par le pasteur Bersier.

On peut se demander comment Jules Vinard, fils d'un charron de Crest, peu fortuné depuis la faillite de son grand-père à Vernoux, ait pu faire ses études de pasteur et être appelé à exercer son ministère dans l'une des églises les plus en vue de Paris.

Il dû prendre des cours de diction avec le célèbre Monnier-Sully, professeur à l'opéra de Paris (et membre de la paroisse de l'Etoile) car ses paroissiens souriaient à son accent drômois.

D'après ma grand-mère, son épouse, c'était un homme très bon, attentif aux autres, mais très distrait, ce qui lui donnait des angoisses, disait elle !

Son activité religieuse fut très importante (voir allocution du pasteur Henri Monnier à l'occasion de ses obsèques). Ses paroissiens appartenaient généralement à la bourgeoisie aisée mais il avait plus particulièrement la charge de la "Petite Etoile" (temple annexe à Levallois) qui regroupait une population moins favorisée. Il enseignait également aux enfants et catéchumènes de la paroisse.

Son activité n'était pas limitée aux sermons et aux visites car il écrivit de nombreux poèmes dont ceux que l'on trouve dans le recueil "Par les sommets, vers l'Au-delà…" publié en 1914 aux éditions Fischbacher.

Il écrivit également les textes de plusieurs cantiques dont, "A l'aube naissante", "Salut, jour de gloire", …

18 octobre 1920 - Revenant avec ma grand-mère d'un voyage en Palestine, offert par ses paroissiens comme cadeau pour sa retraite, il mourut d'une embolie. Il apprenait alors l'espagnol pour venir chez son fils René, mon père, à l'occasion de ma naissance à Barcelone et avait prêché la veille au temple.

(Propos recueillis auprès de Françoise Demas-Vinard, par son frère Daniel, 21ème petit fils de Jules Vinard et Lucie Ellenberger)
(1) Compléments apportés par Pierre Goulon, son arrière petit-fils, petit-fils du pasteur Georges Vinard)

 

Annexe IV

ALLOCUTION
Prononcée aux Obsèques de M. le Pasteur VINARD

Par le Pasteur HENRI MONNIER

*****

Au nom de mes collègues, au nom de notre grande famille de l'Etoile, j'apporte à la famille de notre cher M. Vinard l'expression de la sympathie de tous. Chers amis, qui le pleurez, votre peine est véritablement la nôtre : votre deuil est celui de cette Eglise dont il a été le pasteur pendant trente deux ans et où il n'avait que des amis.

Il ne s'agit pas seulement de sympathie, mais de reconnaissance. Il me sera permis d'apporter ici tout d'abord le témoignage de ma reconnaissance personnelle. L'accueil que M. Vinard m'a fait quand j'ai été appelé l'Etoile pour la première fois, dans l'inexpérience de la jeunesse, était tel que je m'en souviendrai toujours avec motion. Comme il savait encourager les jeunes ! Comme il savait leur dire les paroles qui réconfortent !

De cette collaboration de vingt années, je n'ai gardé que de beaux et bienfaisants souvenirs. M. Vinard était de ceux qui ne perdent rien à être vus dans l'intimité : même sa physionomie n'y faisait que grandir, si profonde était l'unité de sa personne morale. Il ne devenait pas pasteur en revêtant l'uniforme. Il l'était essentiellement et sans effort, et de la façon la plus humaine qui fût. En lui, le pasteur et l'homme se confondaient absolument dans l'harmonie d'une nature à la fois très une et très nuancée. Rien chez lui qui ne fut transparent. Et cette âme à la fois si saine et si forte était en même temps une âme d'artiste, de poète, apte à percevoir toutes les mélodies des choses. Volontiers, quand il en avait le loisir, pour se délasser un moment des tâches coutumières, il chantait les œuvres divines. Le titre du recueil qu'à la demande de ses amis il avait fini par rassembler : "Par les sommets, vers l'au-delà" définit admirablement la nature de ses inspirations. Dans ce livre qui nous restera cher, on trouvera précisées en deux strophes lapidaires les intentions de cette apologie de l'Evangile qui faisait le centre de sa prédication :

Fais au jour le jour ce que ton Dieu t'ordonne ;
Prends pied chaque matin sur le roc du devoir,
Compte un progrès de plus à chaque heure qui sonne ;
Agir est le secret de croire et de savoir.

Les devoirs accomplis sont les degrés sublimes
Par où l'homme s'élève aux splendeurs de la foi.
Marche fidèlement : tu parviendra aux cimes,
Et les secrets divins se livreront à toi.

Ce n'est pas seulement sa prédication que ces vers définissent, c'est sa vie. Quelle admirable existence, où le devoir le plus austère n'assombrit jamais la joie, où le labeur physique s'associe toujours au travail de l'esprit, où la scrupuleuse surveillance de soi-même s'alliait à l'enjouement et à la plus saine et la plus franche gaieté. Nous nous souviendrons de l'exemple permanent que donnait cet intérieur de famille si lumineux et si bienfaisant, où tous étaient tendrement unis autour d'un père qui, vénéré de tous, savait être le meilleur ami de ses enfants.

Ce qui, par dessus tout attirait les cœurs à M. Vinard, c'était avec cette touchante modestie qui le caractérisait, son immense bonté, cette charité qui ne permettait jamais la plus légère critique et qui toujours cherchait à couvrir les le fautes d'autrui. Charité d'autant plus remarquable qu'elle allait de pair avec une extrême sévérité à l'égard de lui-même.

M. Vinard avait de plus un don de sympathie qui faisaient de lui l'ami de tous ceux qui pleuraient., le pasteur aimé entre tous des humbles, des pauvres, des vaincus de la vie. Ils allaient à lui, sûrs que son cœur saurait les comprendre.

A Clichy, au début de son ministère, à Levallois au terme de cette belle activité de cinquante ans, ceux qui souffraient ont reconnu en lui leur ami et véritablement leur père spirituel. Son cœur appartenait à tous : mais il sentait une particulière inclinaison pour ceux auxquels l'existence avait été dure. Il savait comprendre toutes les inquiétudes des âmes ; il adoucissait en y compatissant l'amertume des doutes, et parfois ils achevaient de se dissiper au contact d'une si calme et si forte certitude.

Dans cette âme de tendresse, la pensée de l'au-delà fut toujours présente. M. Vinard se sentait attiré vers le ciel par cette aspiration vers l'harmonie et la sainteté qui était en lui. Il l'a dit dans ce beau cantique dont il a composé les paroles, inspirées de Moody :

Dans ma terrestre demeure
Mon cœur languit inquiet.
Je l'entends tout bas qui pleure ;
N'est-il donc pas satisfait ?

Qui, dans ce monde imparfait
Est un exil où je pleure ;
Je serai satisfait
D'avoir le ciel pour demeure.

Sans doute c'est là le cri de l'âme froissée, de l'âme meurtrie, dont il savait si bien comprendre la douleur. Mais ce cri, lui-même il l'a fait monter ver Dieu le jour où il a été frappé au cœur par la mort de ce fils tendrement aimé dont l'âme héroïque a fait resplendir parmi l'horreur du champ de bataille la plus pure image de la charité chrétienne, de ce grand amour qui porte le disciple de Jésus à donner sa vie pour ceux qu'il aime.

Au moment où il a vu ses enfants partir pour le front, M. Vinard m'a dit : "Je les aurais du moins bien préparés pour le ciel."

Une parole comme celle là découvre le sanctuaire : un tel homme n'a vécu ici bas que pour ce qui est éternel.

Lorsque, après avoir donné le plus admirable exemple de sérénité dans l'épreuve qui, pour lui, mettait fin au bonheur terrestre, il a vu ses forces le trahir, son espoir secret était de revenir faire ses adieux à ceux dont il avait été le pasteur pendant tant d'années. Il avait déjà choisi le texte de son sermon : "Seigneur, laisse maintenant ton serviteur en paix, car mes yeux ont vu ton salut."

Cette prière, Dieu l'a exaucée. Il a donné à notre frère cette mort paisible et soudaine à la fois qui a été, depuis les temps bibliques, la récompense d'un si grand nombre de serviteurs de Dieu. Comme Eugène Bersier, M. Vinard est tombé en pleine activité d'esprit, sans avoir connu la tristesse du déclin. N'était-ce pas une inspiration secrète qui l'avait ramené pour y mourir, dans cette ville où s'était déroulée la plus grande partie de sa carrière de pasteur, auprès de cette Eglise qui était sa famille agrandie ?

Cette journée de Dimanche a été pour lui une succession de joies : joie de revoir sa chère Etoile, joie d'y lire, comme autrefois et d'une voix que n'avait pas affaiblie la maladie, cette liturgie de Bersier qu'il aimait ; joie de serrer toutes ces mains qui se tendaient vers lui ; joie de revoir le nom de son fils sur le monument funéraire consacré aux morts de la grande guerre. "Quelle belle journée" disait-il, le soir. Il ajoutait : "Je ne savais pas à quel point j'étais aimé à l'Etoile. Maintenant, je puis partir." Comme son enfant bien-aimé, il est tombé au champ d'honneur. Il est mort à son poste. Et devant cette fin subite, si calme, nous répétons dans notre tristesse : Eternel, que je meure de la mort du juste et que ma fin soit semblable à la sienne !

Mes frères, je voudrais en terminant demander un mot d'ordre à celui qui nous a quittés, mais dont je sais qu'il prie pour nous et qu'il n'abandonnera pas ceux qui ont pour tâche de continuer son œuvre. Ce mot d'ordre, je le trouve dans la réponse à l'adresse qui, le printemps dernier, lui avait été envoyée au nom de notre Eglise : Chers amis de l'Etoile, écrivait-il, les nombreux deuils de nos familles sont, entre nous, un lien sacré, une voix de plus d'un (grand) passé pour nous dire "Par dessus toutes choses ayez en vous un ardent amour." Disons plutôt que c'est la grande voix de l'avenir du sein duquel nos chers disparus nous attendent, et ne cherchons point parmi les morts ceux qui sont vivants ; mais pour affermir en nous la certitude, à mesure que la mort nous sépare, que c'est elle qui, un jour, nous réunira pour jamais, restons étroitement unis ici-bas, dans nos familles et dans nos Eglises, autour du Christ, Sauveur des hommes, guide de la vie et vainqueur de la mort.

 

Annexe V

A ma chère femme
pour son anniversaire

*****

C'était d'un pas rapide et d'une allure fière
Qu'autrefois je suivais ma route ... et maintenant,
Pour la première fois, ton jour anniversaire,
Me voit marcher sans force et comme en tâtonnant.

Les ans m'ont écarté de l'œuvre accoutumée, .
Qui me disciplinant assurait en retour
Jadis sous notre toit le pain de chaque jour,
Et l'honorable aisance à ma famille aimée.

Dans le voyage à deux,, je ne suis plus celui
En qui, sans hésiter, ma compagne se fie
Aux tournants escarpés des chemins de la vie,
Comme en son guide sûr et son plus ferme appui.

Et ce jour me redit, évoquant les années
Où je fus ton appui, comme tu fus le mien,
Que tu portes le poids de nos deux destinées
Et que pour l'alléger, hélas, je ne puis rien.

Pourtant je veux t'aider! Quand il me reste une âme,
Que nous mettions entière en nos moindres efforts, -
En voulant être utile, un noble cœur de femme
Y trouve un prix égal aux plus riches trésors.

Et que sont les présents qu'on offre à ceux qu'on aime,
Ou les plus durs travaux qu'on s'impose pour eux,
Si nous n'y joignons pas le meilleur de nous-mêmes ?
Donc aujourd'hui voici mon âme avec mes vœux.

Mais que puis-je trouver en elle qui convienne
Pour t'en faire un présent qui soit digne de toi,
Sinon quelque reflet, fidèle de la tienne,
Que ton œil indulgent discernerait en moi ?

Ne pouvant te guider, je puis au moins te suivre,
Je t'apporte à défaut d'un utile labeur,
Cet encouragement de te regarder vivre,,
Et par toi, sous tes yeux, de devenir meilleur.

A ton cœur généreux je rendrai cet hommage
De t'en montrer en moi l'humble et sincère image.
Le soleil pour miroir choisit les océans :
Il choisit la rosée, aussi, des fleurs de champs.

En l'absence du bien que je ne puis te faire
Tu goûteras par moi ce réconfort austère,
Dont je sais que ton cœur ne se lasse jamais,
De voir de plus ne plus, tout le bien que tu fais.

Jules Vinard.
le 30 Juin 1920


 

 

 

Annexe VI

Prédications

*****

"Non in solo pane..."

Luc 4 1-13 - Jérémie 17/5-12

"Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain et il fut conduit par l'Esprit dans le désert où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangeât rien durant ces jours là et après qu'ils furent écoulés, il eut faim.

Le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit : Il est écrit : l'homme ne vivra pas de pain seulement.

*****

Ce texte, proposé par nos listes de lectures bibliques en ce jour qui est le premier dimanche de la période du Carême, est bien, me semble-t'il, dans la continuité de celui qui nous était proposé dimanche dernier. Peut-être cela nous paraît-il paradoxal ?

Dimanche dernier, c'était le chapitre 6 de Luc, les versets 20 à 23, autrement dit les versets du texte dit "des Béatitudes".

"Heureux, vous qui êtes pauvres car le royaume des cieux est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés !"

Mais aujourd'hui, la tonalité est tout autre car notre texte dit :

"Jésus, .. fut conduit par l'Esprit dans le désert, ... il eut faim ! Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit : "Il est écrit : "l'homme ne vivra pas de pain seulement".

Pardonnez moi, un instant, un clin d'œil à celui qui a présidé à la construction matérielle de notre temple, le pasteur Louis François Arnaud, il y a presque 2 siècles, car sa devise, gravée sur ses armoiries,

 

Annexe VI - 2

était justement "Non in solo pane, vivit homo" ! Coïncidence ?

Il est frappant de lire que les "sollicitations" du démon sont avant tout de l'ordre du matériel et de celui de l'exercice du pouvoir :

"Si tu es le fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain" et plus loin "Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas et tous verrons ta puissance car les anges viendront te soutenir ..."

Dans les 2 cas, la dialectique (la tactique) du démon est la même : elle fait appel à la sagesse, à la logique, à la raison, à notre sagesse, à notre logique, à notre raison – Si tu as faim, pourquoi ne fais-tu pas du pain ? – Si tu veux montrer ton pouvoir, pourquoi n'y fais-tu pas appel pour le montrer à tous ?

En d'autres termes, le démon dit à Jésus "Sois raisonnable, logique et sage !".

Dimanche dernier, n'étant pas à Crest mais en région parisienne, je me suis rendu à l'église voisine (il n'y avait pas d'église réformée à proximité, rassurez vous, je reste fidèle à notre église réformée !) et voici justement le début du commentaire, de l'homélie, que le prêtre, très sérieux et respectable à l'accoutumée, je vous l'assure, a utilisé pour introduire le sens de ces "Béatitudes" :

"Pauvres enfants qui suivent la sagesse humaine !

La sagesse dit "Ne remettez pas au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même ...

Et moi, je vous dis, remettez à demain ces soucis et ces peines qui aujourd'hui vous rongent et aujourd'hui pourraient vous dévorer.
Remettez à demain à demain ces sanglots qui vous étouffent quand vous voyez le malheur aujourd'hui Parce que d'ici demain, moi, Dieu, peut-être aurais-je passé par chez toi ! La sagesse humaine dit : Malheureux qui remet à demain.

Et moi je vous dis, heureux qui remet à demain. Heureux qui remet, c'est à dire Heureux qui espère. Et qui dort. Et au contraire je dis : Malheureux. Malheureux celui qui veille et ne me fais pas confiance.

Quelle défiance de moi ! En vérité, je vous le dis : celui là fait offense à ma belle Espérance !"

.... Je vous assure que les foudres de l'autel et le crucifix qui le dominait ne se sont pas abattus sur ce prêtre pour le punir d'avoir proféré ces anti-béatitudes, mais celui-ci a toutefois pris la peine d'ajouter rapidement que ces paroles n'étaient pas de lui mais de Charles Péguy qui, à ma connaissance, n'avait pas été encore excommunié pour avoir écrit cela !

*****

"Tu n'es ni raisonnable, ni logique ni sage !"
dit en essence le démon à Jésus dans notre texte de ce jour

"Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain !"

Et nous, sommes nous raisonnables, logiques et sages en écoutant ce matin ce texte, en venant chaque dimanche dans ce Temple dont l'assistance se réduit un peu de dimanche en dimanche ?

Nous aimerions que notre foi nous donne la sécurité, que nous soyons forts et respectés, que Dieu nous " rattrape au vol ", comme les anges le feraient sûrement si nous nous jetions du fronton de notre bel édifice, que notre communauté s'agrandisse ...

"Non in solo pane vivit homo" (l'homme ne vit pas de pain seulement), répond Jésus à la tentation de puissance, d'orgueil, de rationnel, de logique, de sagesse qui est la nôtre, chaque jour

Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu et tu le serviras, lui seul ! ... dit Jésus

... Parce que d'ici demain, moi, Dieu, peut-être aurais-je passé par chez toi ! ... Et cela fera sûrement quelque différence !

Amen !

Crest – février 2010

 

 

 

 

Annexe VI – 4

 

Préparation du repas quotidien pour les miséreux dans un Temple Sikh à Delhi

photo DV

*****

 

 

 

 

 

 

 

Asheré ! : (Mille fois heureux est l'homme qui ... !)

Psaume 1
Jérémie 17/5-12

Epitre aux Hébreux 3/12-15
Evangile de Luc 10/21-24

Chers amis, le Pasteur André Happel n'avait accepté de présider l'assemblée de ce jour (1er novembre 2009) qu'à la condition expresse que son "carrosse" ait une roue de secours pour le cas où il en serait empêché au dernier moment... Bien heureusement il était bien présent finalement ce jour là et cela nous a valu une merveilleuse prédication qui restera marquée, pour toujours dans notre mémoire !

Malheureusement pour nous, nous n'en disposons pas, car le pasteur Happel n'utilisa, comme c'est sa chère habitude, que des notes. Voici donc le texte qui avait été prévu par l'auteur pour être sa 5ème roue de secours, rechapée au mieux à partir des notes précises qu'il lui avait données et qui, bien heureusement, n'a pas eu à être montée sur le carrosse !)

Le pasteur André Happel, qui a choisi le texte de ce jour, fait d'abord remarquer qu'il ne comporte pas de dédicace préalable ... ni d'objet comme cela est souvent le cas pour les psaumes. Ainsi les suivants sont précédés de "Paume de David, à l'occasion de sa fuite devant Absalon...", "Au chef des Chantres" ...). il est donc, fait-il remarquer, ouvert à tous ceux qui se sentent interpellés par le Seigneur, en toutes les occasions.

Aujourd'hui, nous en avons plusieurs :

La "Toussaint" : Fête de tous les Saints au sens biblique, c'est à dire ceux qui se sentent "mis à part au service de Dieu" – C'est un sujet de joie : "Heureux l'homme qui ..."

La "Réformation" : Fête "protestante" qui célèbre la "remise en ordre historique" de l'Eglise chrétienne au XVIme siècle. - C'est un sujet de joie : "Heureux l'homme qui ..."

La "Fête du protestantisme français" à Strasbourg qui rassemble dans la foi et la ferveur toutes les tendances de nos frères protestants. - C'est un Annexe VI - 6

sujet de joie : "Heureux l'homme qui ..."

Et pourquoi pas aussi la célébration du trentenaire de la chute du "mur de Berlin". Il se trouve que j'étais moi-même devant ce mur, dans les qui ont précédé sa chute en octobre 89, au détour d'une allée somptueuse du "TierGarten" paré des couleurs automnales de ce parc magnifique que traversait ce mur, et je peux vous dire l'émotion qui m'a étreint lorsque j'ai regardé furtivement par dessus ce mur : J'y voyais les "Vopos" et les chiens qui patrouillaient dans les réseaux de barbelés ! et pouvais pressentir la joie de ceux qui juchés un peu plus loin sur une estrade place de Brandebourg saluaient déjà avec espoir leurs parents séparés depuis 4 décades ! - C'était un sujet de joie : "Heureux l'homme qui ... "

Nous avons donc beaucoup de raisons de nous réjouir en ce jour !

Vous remarquerez que chacun de ces thèmes de réjouissance correspondaient à leur époque à la sortie d'une période de crise, à la sortie d'une situation de détresse profonde.

Le 1er novembre, c'est le souvenir de ceux que nous avons aimé et peut-être parvenir à sortir ainsi de notre deuil. Pour la chute du mur de Berlin, c'est effacer les douleurs des séparations qui l'ont précédée et célébrer l'affection de ceux qui se sont retrouvés ainsi. Pour la Fête du protestantisme à Strasbourg, c'est aussi tenter d'oublier nos séparations et la pauvreté du témoignage que nous portons tous, autant les uns que les autres dans notre Fédération Protestante, à l'Evangile dont l'annonce nous est confiée.

Notre ami André Happel avait finalement choisi le thème de l'actualité de la Réforme, pour ce quelle représente pour chacun de nous, de ce qu'elle représente pour notre église de Crest.

Nous rappelle-t'elle des souvenirs émouvants ? Des souvenirs que la plupart d'entre nous ici pourrions cultiver et parler avec une fierté bien peu méritée pourtant (ici, pour moi, c'est le grand-père de l'arrière grand-père de celui qui a inauguré ce Temple, pendu sur la place la Motte Chalencon en 1689 pour avoir présidé un culte !) Mais ces souvenirs sont-ils pour nous l'actualité de ce pourquoi des milliers d'hommes sont morts ou ont quitté tous leur biens, leur familles et leurs racines terrestre ?

Ces hommes disaient (et mouraient plutôt que de les renier) pourtant des paroles toutes simples que nous répétons à l'envi dans nos temples le dimanche matin, telles que : "Si la justice s'obtient par la loi, alors Christ est mort en vain". ou "le juste vivra par la foi" ou "ce sont ceux qui ont la foi qui sont les fils d'Abraham" ou pire encore si cela n'était plus qu'un vague souvenir sans conséquence désormais pour nous "J'ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n'est pas moi qui vit, mais Christ qui vit en moi"....

Le souvenir de ces hommes et de ces femmes qui vivaient et mouraient pour ce qu'ils disaient n'est pas pour moi en particulier, je vous l'avoue, un souvenir particulièrement apaisant en ce jour à l'heure où je dois l'annoncer aussi pauvrement !

J'aimerais pourtant ainsi que le souhaitait André Happel que ce soit dans cette perpective que nous écoutions ce que nous dit le psaume 1 en ce jour:

Heureux l'homme qui est comme un arbre planté près des ruisseaux,
il donne du fuit en sa saison et son feuillage ne se flétrit pas,

Il nous propose de méditer sur ce qu'a été la Réformation sous deux angles :

La sagesse
L'apaisement

La sagesse, telle qu'elle était exprimée par ceux qui ont porté la Réforme n'avait rien d'une mystique : Elle était une connaissance qui découlait de la révélation de Dieu en Jésus-Christ.

Leur foi ne résultait pas d'un idéalisme, c'était le contraire, c'était une chose bien concrète qui conditionnait chacun de leurs gestes, chacune de leurs pensées. Etre un membre fidèle d'une paroisse a-t'il grand chose à voir maintenant avec le dernier cri d'un martyr confessant sur l'échafaud le verset 2/17 de l'Epître de Paul aux Galates: "J'ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi !" ?

Car c'est bien là pourtant le fondement de la foi Chrétienne : Savoir que Annexe VI – 8

Jésus-Christ vit en nous parce que nous nous sommes anéantis et humiliés devant lui en acceptant que son sacrifice, le seul sacrifice unique et parfait, soit qu'il nous rachète de toutes nos fautes. "Ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi !" C'était cela la puissance qui animait les fidèles des assemblées du désert quand leur participation à ces cultes avait la signification d'un renoncement total de leur vie, d'un renoncement à ce qu'ils avaient de plus cher !

Cette foi impliquait également une connaissance profonde des Ecritures.

Les historiens ont insisté sur le travail considérable de recherche et d'études théologiques qui fut celui de la Réforme. Qu'il nous soit possible d'insister sur ce point : la foi des réformés n'a pas jailli, au sens littéral du mot dans le désert, mais dans une étude approfondie des textes bibliques, dans une prière soutenue, dans une intercession constante. Ceux qui furent appelés les pasteurs et le prédicateurs du désert étaient souvent issus de modestes familles mais ils étaient aussi nourris des textes de l'Evangile et de l'ancien Testament, des pères de l'Eglise. Aucun doute n'est possible, les huguenots avaient bien les pieds sur terre ! Ils savaient le poids et le prix de la connaissance qu'ils avaient découverte, de la foi qu'ils avaient reçue : "Je vis dans la foi au fils de Dieu qui m'a aimé et s'est livré pour moi". C'était cela la signification de leur foi. Est-ce aujourd'hui, dans ce temple, le sens de la notre ?

André Happel souhaitait également parler de la Réforme en terme d'apaisement. Cela peut paraître paradoxal lorsque l'on sait les luttes, les massacres qui accueillirent le renouveau de la connaissance et de la proclamation de la Parole de Dieu !

Eh bien oui, il faut se souvenir que la Réforme donnait une issue à la crise profonde du christianisme qui, dépourvu des repères de l'Evangile, s'enfonçait dans le dérèglement absolu du pouvoir et des ambitions humaines. Est-il nécessaire de le rappeler ? Beaucoup d'eau a coulé, certes, sous les ponts de la Drôme depuis cette époque et ce que la Réforme a apporté à tous les chrétiens n'est plus contesté : Il faut s'en réjouir !

Ayant été personnellement engagé dans les combats œcuméniques depuis quelques 50 ans (Vie Nouvelle, André de Robert, Taizé, Mouvements des Cadres Chrétiens, ...) je peux dire combien il serait ridicule maintenant de ne pas voir que nos frères catholiques romains sont souvent en avance sur nous dans leurs études bibliques et leur connaissance de l'Evangile (je me souviens de fou rires à la fin de réunions où l'on ne savait plus qui défendait les convictions protestantes ou les convictions romaines, du Père Prémontré invité ou du protestant de service !).

Eh oui, souvenons nous que la Réforme (pas seulement celles de Luther et de Calvin, mais de Lefèvre d'Etaple et de tant d'autres dans les rangs souterrains des églises) a été le départ de l'électrochoc planétaire dans lequel tant d'esprits (certes, vite rappelés à l'ordre par les pouvoirs politiques qui n'y trouvaient plus leur compte !) ont trouvé l'apaisement (la paix du cœur) en renouant la cohérence de leur vie avec ce leur disait l'Evangile et la Bible !

Ils entendaient bien sûr les paroles de Jésus dans Luc : "Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis", a dit Jésus, "beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont pas entendu."

Eh bien oui, l'évocation de la naissance de la Réforme est bien, par dessus tout, une évocation de joie : Joie de la sagesse qui revenait sur la terre..., joie de la connaissance de l'Ecriture qui revenait dans les esprits..., joie de l'apaisement qui revenait dans les cœurs desséchés par l'éloignement de leur source :

Quelle soit encore notre joie !

Heureux l'homme qui est comme un arbre planté près des ruisseaux,
il donne du fuit en sa saison et son feuillage ne se flétrit pas,

Amen !

Crest - novembre 2009

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Esaïe 66/1-4 (Quelle demeure ? Quels sacrifices ?)

C'est par suite de beaucoup d'événements, que le vénérable manuscrit Annexe VI - 10

duquel est extraite la prière que je vais vous lire est venu entre mes mains.

Cette prière est la suivante : "Toi, grand Dieu qui préside invisiblement cette assemblée, toi qu'on peut invoquer en tous lieux mais qui, pour notre avantage, a voulu que des temples te fussent consacrés, répand sur nous un esprit de sagesse qui nous disposera à écouter ta parole ..."

Ce sont en effet les mots du pasteur Louis François Arnaud qui ont résonné ici le 1er décembre 1822 (il y a 2 siècles, donc) pour "dédier" notre temple, temple qui venait d'être reconstruit après sa destruction 137 ans plus tôt à la révocation de l'Edit de Nantes. "Toi, grand Dieu, que nous pouvons adorer en tous lieux ..!". J'aimerais que ces mots introduisent notre méditation du texte du prophète Esaïe qui nous est proposé en ce jour.

Voici donc, tout d'abord, son premier verset : "Ainsi parle l'Eternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir et quelle maison me donneriez-vous pour demeure ?".

Demandons nous si ce texte, écrit il y a 2400 ans, est encore d'actualité aujourd'hui ? Il nous déporte (au sens propre du terme) au 3ème siècle avant notre ère ? Le peuple d'Israël revient d'un esclavage cruel à Babylone. Il a tout perdu. Tout est à reconstruire et son temple, pensons nous donc, en tout premier lieu.

Mais pouvons nous vraiment imaginer cela dans notre bonne ville de Crest en ce dimanche 30 août 2009 ? Tout d'abord, n'avons nous pas hérité d'un temple encore solide ? Mais il est vide le plus souvent, .... et je ne crois pas que ce fut le cas le 1er décembre 1822 !

Pouvons nous imaginer les murs de nos maisons en ruine, nos champs dévastés, notre crainte de ne pouvoir nous nourrir et nous chauffer cet hiver ? Pouvons nous donc vraiment comprendre ce que dit notre texte aujourd'hui ?

Naturellement nous pouvons imaginer les enfants d'Israël (comme les grands parents de nos grands parents il y a 187 ans, dans une certaine mesure) retrousser leurs manches et entreprendre, toutes affaires cessantes; de reconstruire le temple. Nous admirons leur courage et concevons les sacrifices qu'ils avaient déjà fait et les peines qu'ils auraient encore à endurer.

Il me semble que nous pouvons les entendre dire : "Oui Eternel nous allons rebâtir notre temple, nous allons rebâtir ce temple pour toi !" ... L'Eternel va sûrement nous féliciter, nous encourager..., Merci Eternel, sacrifions en ton nom et chantons ta gloire !

Et bien non ! pas du tout, c'est une toute autre chose que nous dit l'Eternel par la bouche du prophète Esaïe car voici le deuxième verset de son chapitre 66 :

"Toutes ces choses (le ciel, la terre, mon trône et mon Temple), ma main les a faites, et toutes ont reçu l'existence. Voici sur qui je porterai mes regards : Sur celui qui souffre, sur celui qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint ma parole".

En d'autres termes, Il dit "Présomptueux, croyez vous que vous seriez capables de reconstruire ce Temple ? et il dit aussi une chose bien inattendue pour nous : "C'est vous que je dois reconstruire, vous en premier..., reconstruire ceux qui souffrent, ceux qui ont l'esprit abattu..." Là, pouvons nous dire encore que cela ne nous concerne pas à Crest en cet an de grâce 2009 ? Sans doute, avons-nous un Temple solide, mais il est vide ... et pas seulement en ces mois d'été, d'ailleurs car aujourd'hui il est un peu moins vide que d'habitude grâce à nos amis venus des territoires du Nord qui nous font l'amitié de séjourner chez nous !

Ecoutons bien : l'Eternel, par la bouche du prophète Esaïe, ne nous parle pas de maçonnerie ! Il nous parle de reconstruction de ceux qui sont abattus, de ceux qui sont découragés. Croyez-moi, le conseil presbytéral ne me contredira pas ! Car le découragement y est bien souvent à l'ordre du jour. C'est bien nous qui sommes abattus, en constatant avec notre trésorière, que nos finances ne s'améliorent pas vraiment ! C'est bien nous qui sommes abattus lorsque nous constatons que, malgré nos efforts, le fichier de la paroisse ne fait guère honneur aux grands parents de nos grands parents dont j'évoquais tout à l'heure la présence dans ce temple !

Oui, ce texte du prophète Esaïe est bien d'actualité ! Et nous pensons peut-être que sous la conduite de l'Eternel nous allons ainsi renflouer Annexe VI - 12

nos finances et remplir notre temple ! "Retroussons les manches ! Faisons de nouveaux sacrifices et chantons à sa gloire !".

Hélas, dans ce cas, nous divaguerions ! Car le prophète Esaïe nous assène aussitôt une apostrophe d'une telle violence que nous n'en connaissons que peu dans les Ecritures : "Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien. Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc. Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles."

Bien sûr, nous disons nous, ceci ne nous concerne pas ...! Esaïe parle sûrement des prêtres de Baal qu'il a côtoyés à Babylone. Il parle des sacrifices des païens et non pas des nôtres... et même si Esaïe parlait ainsi au peuple d'Israël, ce qu'il dit ne peut pas s'adresser à nous au XXIème siècle ...!

Hélas, hélas, croyez moi ici, ce serait un grave contresens historique de nous esquiver en disant cela. Figurez-vous que les écrits du prophète en vogue à Babylone au temps de l'exil, prophète déjà contemporain des premiers chapitres du livre d'Esaïe" au 7ème siècle avant notre ère, .... disait déjà, figurez-vous ! disait exactement la même chose ! Ce prophète disait en essence (je résume) : "Cessez de sacrifier à Dieu votre bétail. Vos boeufs vous seront plus utiles pour labourer vos champs et vos vaches plus utiles pour vous donner du lait mais surtout, surtout... cessez de les sacrifier parce que vous vous trompez lourdement en croyant que vous serez ainsi agréables à Dieu !" et il disait cela en des termes tout aussi durs que ceux d'Esaïe. (ceux qui seraient curieux liront "la plainte de l'âme du boeuf" de Zoroastre en 650 avant JC !)

Eh oui ! Nous pourrions nous exclamer pour clore cette digression : "Prophètes de tous temps, même combat, unissez vous car on ne vous écoute jamais !". Bref, nous n'avons pas ici d'excuse historique. C'est bien au peuple d'Israël, c'est bien à nous aujourd'hui, n'en doutons pas, que l'Eternel parle ainsi par la bouche d'Esaïe !

Mais c'est "franchement nul" ! dirait mon ami Georges qui collecte à Paris pour les chantiers du Cardinal ! C'est "franchement nul" s'exclament nos stratèges en communication et en marketing ! Que de sacrifices n'avons nous pas déjà dû faire pour reconstruire notre temple (et le réparer en dernière date !) et combien devrons nous en faire encore pour le remplir ! Est-ce le moment de nous démotiver ?

Qu'il est dur de méditer sur de tels textes qui nous prennent, littéralement, à contre-pied de nos habitudes et de nos conventions !

Courage ! nous devons le tenter pourtant ! Tout d'abord voyons que si les mots hébreux ou grecs que nous traduisons par "sacrifice" ou "sacrifier" sont légion dans l'ensemble des Ecritures (471 fois dans nos versions en langue française !), ils sont presque exceptionnels tout au long des 66 chapitres du livre d'Esaïe. Mais cela peut-il nous rassurer ? Car cela veut dire qu'Esaïe n'en parle pas ici à la légère !

Pour être précis, nous ne trouvons ces termes qu'une seule fois lorsque Esaïe parle de "Sacrifice" (au singulier avec une toute autre connotation, nous y reviendrons !) et 6 fois seulement pour parler des "sacrifices" en général, toujours avec une violence aussi marquée que dans la forme active de notre texte ("sacrifie" ou "immole"), qui est la seule effective dans tout son livre !

Et c'est justement ce passage d'Esaïe qui est invoqué dans les premiers versets du chapitre 7 de l'Evangile de Marc que nous avons lu tout à l'heure, versets par lesquels les pharisiens et les scribes demandent à Jésus "Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas les traditions des anciens et prennent-ils des repas avec des mains impures ?". Jésus leur répond alors : "Hypocrites (vous voyez le ton est le même !), Esaïe a bien prophétisé sur vous quand il écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent en donnant des préceptes qui sont des commandements d'homme".

Voilà donc une deuxième mise en garde que l'Eternel adresse aux "bâtisseurs présomptueux" que nous sommes ! Dans un premier temps, il nous a dit : "Mon Temple, c'est vous ! et c'est vous que je vais reconstruire en premier !" et maintenant, pour enlever toute équivoque, il nous dit encore : "Ce n'est pas en m'offrant vos sacrifices stupides et déplacés (je crois que je traduis bien la verdeur de l'apostrophe d'Esaïe), ce n'est pas en m'honorant du bout des lèvres que vous vous reconstruirez, ce n'est pas en m'honorant du bout des lèvres que mon

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Temple sera reconstruit !".

Tout à l'heure, je vous avais promis de revenir sur le verset d'Esaïe, le seul dans ce grand livre, qui parle de "Sacrifice" au singulier. Le voici donc au début de son chapitre 53 que nous avons lu tout à l'heure également, et nous allons voir qu'il s'agit de bien autre chose que d'un "petit" sacrifice !

"Qui de vous a cru, dit Esaïe à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? " Esaïe parle ici de Celui qu'il appelle "Son Serviteur" (le vrai) "qui s'est élevé vers Lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée" ... et il dit plus loin (10) "il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance, après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une prospérité et prolongera ses jours, et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains !"

C'est clair : Celui qu'Esaïe annonce est bien Celui qui nous a dit "Détruisez ce temple et je le relèverai en 3 jours " et le chapitre 2 de l'Evangile de Jean que nous avons lu tout à l'heure précise bien que c'est du "Temple de son corps" dont Jésus parle ! Nous sommes donc invités, à relire ainsi la parole de l'Eternel que nous livre Esaïe aujourd'hui : " Quelle maison pourriez-vous me bâtir et quelle maison me donneriez-vous pour demeure ?"

Certes, d'une certaine façon, il s'agit de "cette demeure que nous t'avons consacrée, Eternel, il y a 187 ans", mais bien avant tout, nous le comprenons maintenant, il s'agit de la demeure que l'Eternel veut reconstruire, en nous, en ce jour précisément !

Sans doute, est elle gravement endommagée, cette demeure, mais là nous savons que nous y serons aidés par Celui qui, un jour, l'a reconstruite en 3 jours ! Cela ne risque-t'il pas d'être un peu plus long pour nous ? Qu'à cela ne tienne, nous sommes tous invités à commencer à la reconstruire tout de suite !

Amen !

Crest - Août 2009

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"Mais vous, qui dites vous que je suis ?"
Exode 3/1-14
Matthieu 16/13-20

Bagdad ! Il s'appelait Bagdad ! Non pas le nom de la ville en Irak, mais Bagdad de "Bagdad Café" (du nom de film émouvant qui nous interpellait il y a 20 ou 30 ans), m'avait-il dit un peu plus tard avec une érudition qui contrastait avec son accoutrement.

Il était seul, seul sur les marches du Temple à 2 heures du matin. Les lampions venaient de s'éteindre. Plusieurs centaines de spectateurs et musiciens venaient de s'éclipser après un concert étonnant. L'émotion, la chaleur humaine venaient de donner sa mesure à la musique !

Là, il n'y avait plus que 2 personnes sur les marches du temple : Lui et moi…. Moi qui baillait car obligé de me coucher une deuxième nuit à cette heure indue pour fermer le temple, et lui, que je ne connaissais pas mais que j'avais vu au premier rang des spectateurs, captivé, sans perdre une seule note de musique.

Gédéon Richard (vous vous souvenez, c'était l'évangéliste dans la Passion St-Matthieu de Schütz, un Vendredi Saint, ici même ?), Gédéon Richard, le chef d'orchestre, lui avait permis de s'installer gratis malgré son look patibulaire et lui avait permis de festoyer ensuite avec ses musiciens dans la salle derrière nous.

Maintenant nous étions seuls, face à face donc, sous la pluie et à 2 heures du matin. Je vous assure que la charité chrétienne ne m'étouffait pas et que ce ne fut réellement que contraint et forcé que je l'ai emmené chez moi. Contraint et forcé car si je ne l'avais pas fait j'aurais craint que le grand-père de mon grand-père, révéré en ce lieu, ne me tire très sévèrement de mon lit par les pieds dans la nuit … ou pour ce qu'il en restait !

Bref, je ne vous raconte pas une histoire de charité car ce n'était bien que parce que je n'avais pas le choix, que j'ai invité Bagdad à dormir chez moi. En entrant, il m'a dit soudain, ce que je voudrais que nous entendions tout d'abord : "Mais comment, vous m'invitez à dormir chez vous et vous ne savez pas qui je suis !" Il a même ajouté, "je suis peut-

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être un brigand !" C'est là, qu'il m'a dit qu'il s'appelait Bagdad.

"Mais vous, qui dites vous que je suis ?" C'est la question que pose Jésus à ses disciples, c'est la question qu'il nous pose, c'est la question qu'il pose à chacun de nous, seul à seul et… pourquoi pas, sur les marches du temple à deux heures du matin !

En fait, dès le premier instant, Bagdad (rassurez-vous, je vais pas vous conter l'histoire des disciples d'Emaüs, rassurez vous Bagdad ne m'est pas apparu comme le Christ, mais qui sait peut-être après tout !) Bagdad m'a seulement conduit à me poser une question subsidiaire, peut-être encore plus déstabilisante. "Mais toi, Daniel, qui es-tu, qui dis-tu que tu es ?"

Assurément un crétin ! j'aurais été un crétin à la vue basse car la suite m'a permis de faire connaissance d'une personne hors du commun et de mettre un visage sur l'un de ceux que nous appelons les SDF et que nous côtoyons sans les connaître ni vraiment chercher à comprendre pourquoi ils sont là.

Mais c'est Jésus est qui là, il demande un peu à brûle pourpoint à ses disciples : Qui dit-on que je suis ? C'est une question très ordinaire que nous nous posons le plus souvent à nous même. Ai-je bien réussi dans la vie ? suis-je reconnu ? considéré ? Que pensent les autres de moi ? Les réponses ne sont pas toujours agréables mais elles ne nous engagent pas vraiment nous mêmes.

Ceux qui nous trouvent "bien" ont raison… et ceux qui ne nous trouvent "pas bien" n'ont pas raison… donc, pas trop d'inquiétude… et pourtant une petite voix ne se lève-t'elle pas, perfide et nous demande …. Mais moi, qui suis-je réellement ? Ce que l'on dit de moi ne m'engage pas réellement mais ce que je pense de moi est une autre question. … Et si je n'avais pas ouvert à Bagdad ?

La démarche de Jésus est un peu du même ordre : Qui dit-on que je suis ? Là, pas trop de problème pour les disciples : les uns disent que tu es.., les autres disent que tu n'es pas… les uns ont peut-être raison, les autres n'ont peut-être pas raison, mais au fond qu'est-ce que cela change, rien de cela ne nous engage !

Alors Jésus revient à la charge avec la vraie question, celle que nous ne pouvons pas éluder, celle là : "Mais vous, qui dites vous que je suis ?" mais toi qui dis-tu que je suis ? peut-être entendons nous aussi encore en sourdine cette petite voix perfide… mais toi, qui dis-tu que tu es ?

Je pense pas qu'il soit inutile d'entendre simultanément les deux questions car, lorsque Jésus demande : "toi, qui dis-tu que je suis ?" il est toujours possible d'y répondre à notre façon : intellectuellement, superficiellement, avec notre connaissance de la Bible, avec notre raison, avec notre sentiment, avec nos émotions…

Non la formulation de la question de Jésus est sans appel : C'est à mon être, c'est à ce que je suis réellement qu'il demande de lui répondre.

"Qui suis-je ?". C'est justement la question que pose Moïse à Dieu qu'il entrevoit dans le buisson ardent : "Qui suis-je, pour aller vers Pharaon et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël ?" Notons que Dieu, tout d'abord, ne lui répond pas. Il lui dit autre chose, il lui dit : "Je serai avec toi !" ce n'est pas toi qui sera mais moi qui serai avec toi.

Moïse n'est pas vraiment rassuré, semble-t'il, Cela ne lui dit pas qui il est (pour aller en toute quiétude vers Pharaon) alors il demande à Dieu "Quel est ton nom ?"

Eliminons tout de suite ici un piège de terminologie, le "nom" pour un hébreu n'est pas un accessoire, il désigne l'être lui même de la personne nommée. Connaître le nom de Dieu est disposer de son pouvoir, de son être lui-même. D'ailleurs Dieu n'accède pas à la demande de Moïse, il ne lui dévoile pas son être, il ne lui donne pas de pouvoir personnel, il lui dit "Je suis", "je suis qui je suis". Jésus dit la même chose "Je suis qui je suis" mais vous, "qui dites vous que je suis ? Que dit votre être lui-même de ce que je suis?

En d'autres termes : "Seigneur, Tu dis que je ne peux pas séparer ce que je dis de Toi, Seigneur de ce que je suis, moi.

La réponse de Pierre, puis la déclaration de Jésus n'en sont-elles pas l'illustration éclatante : "Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant" dit Pierre et Jésus de dire aussitôt : "Tu es Pierre et c'est sur cette pierre (sur ton existence, sur ta réalité en moi) que je bâtirai mon Eglise. Ce ne sont pas la chair et le sang, ce n'est pas ton raisonnement, mais c'est Père, c'est

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l'Etre qui t'a révélé cela".

Pas de fioritures, pas d'ambigu, pas de raisonnement : Tu as dit qui je suis, et moi je te dis qui tu es ! Tu as dit qui je suis, non pas par ton intelligence mais parce que cela t'a été révélé par ta foi, par le Père ! Alors je te dis qui tu es : Tu es Pierre !

Ceux qui me connaissent, savent qu'ils n'échapperont pas à quelques lignes de mon poète persan préféré (Mawlana Rumi) au Moyen Age : "Bien-Aimé, tu es si proche de moi, plus proche que mon âme plus proche que mes larmes et mon sang …! " écrivait-il finement pour duper ses censeurs. C'est sûr que s'il avait dit comme Pierre : "Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant !" il aurait été immédiatement crucifié comme l'un de ses prédécesseurs (Mansour el Hallaj), probablement aussi crucifié par les pieds comme Pierre et son œuvre brûlée sur la place du Temple !

Hélas pour nous, je ne crois pas que nous risquions cela. Je ne crois pas que notre œuvre, la mienne en tout cas, mérite ce sort mémorable !

Mais Bagdad, dans tout cela, qu'est il devenu ? A-t'il seulement existé ? "Qui suis-je pour que vous me receviez chez vous ?" m'avait-il dit, "alors que vous ne me connaissez même pas !" Il est resté quelques jours à Crest, il est même venu écouter au temple, là bas, au fond, avec sa bouteille de vin. Il était cultivé, sensible, intelligent, riche (dites le RMI, c'est pas rien quand on dort dans la rue ! Je suis même intervenu un jour vigoureusement - avec l'aide inopinée mais bienvenue de la police - pour le protéger contre un raquetteur). Il voulait me rembourser le verre de lait qu'il avait accepté le matin.

Il était gravement malade (j'ai vu ses médicaments chez moi, l'alcool n'arrangeait rien et il sortait d'une cure de désintoxication apparemment sans effet !). Il voulait m'inviter à déjeuner au restaurant.. mais je n'en avais pas le temps !

Il faisait honte à ses semblables. L'un d'eux m'a avoué qu'il avait souillé les marches de la Poste ! (Diable, il aurait pu nous faire cela sur les marches du Temple !). Ses semblables l'ont chassé. Je n'ai pas fait grand chose pour lui. Lorsque j'ai voulu en faire plus, trop tard : Il était parti. Je n'ai pas su qui il était. Il m'a dit s'appeler Bagdad. Si j'avais insisté, peut-être m'aurait-il dit qui je suis ?

"Toi, qui dis-tu que je suis ?" et "Moi qui suis-je ?"

Il est 2 heures du matin, nous sommes sur les marches du Temple, il pleut et Bagdad n'est même pas là pour nous aider à répondre : il est parti !

Nous n'osons pas répondre mais Jésus entend ce que nous n'osons pas dire, il entend ce qui est en notre cœur et il nous dit : "Tu es Pierre ! … Je sais que tu me reniera encore, mais tu es Pierre !".

Amen.

Crest, 24 août 2008

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Sommes-nous réconciliés avec Dieu par la mort de son fils ?

Esaïe 28/1-10
Jean 14/1-10

Chers amis, je n'avais pas vérifié les textes proposés en ce jour à notre méditation avant d'accepter d'assurer ce culte. J'ai frémi d'inquiétude en les lisant !

Jésus dit à ses disciples : Vous savez où je vais et vous en savez le chemin (et nous savons, nous, que ce chemin c'est la Croix !) et l'apôtre Paul qui dit : Lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils.

La semaine dernière, certains d'entre nous participaient, à côté d'ici au café des Moulins, au Bistrot Biblique (j'invite d'ailleurs ceux qui ne connaîtraient pas encore ce groupe de réflexion à y venir, c'est passionnant). Un consommateur s'était invité à notre table. Il nous demanda ce dont nous parlions.

A votre avis, allions-nous lui dire, comme les textes de ce jour nous y invitent, lui dire que notre Dieu nous a réconcilié par la mort de son fils" ! … nous ne l'avons pas osé et avons bredouillé une invitation pour la réunion suivante ! C'est ce que l'on appelle, en rugby, botter en touche !

Ici, nous sommes entre nous. Demandons nous donc honnêtement : Est-

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ce par notre raison, par notre sens de la logique, par notre expérience de la vie, que nous pouvons comprendre ces textes, et surtout les mettre en œuvre dans notre vie de tous les jours ?

Se réconcilier avec des amis ou, à la rigueur, se réconcilier avec ceux qui ne le sont pas vraiment ? Ce n'est pas fatalement insurmontable, c'est un acte quotidien, plus ou moins agréable et douloureux pour notre amour propre, certes, mais un acte qui nous permet de vivre tant bien que mal en société.

Se réconcilier avec ses ennemis, avec ceux qui nous font souffrir, avec ceux qui nous avons déjà fait un mal irréparable, c'est déjà beaucoup plus difficile. Pensons à tous les conflits actuels (les tibétains et les chinois, les palestiniens et les israéliens, …) et bien d'autres plus près de nous que nous portons en notre cœur ! Notre environnement médiatique ne nous bassine-t'il pas quotidiennement des cris de ceux qui réclament punition à l'encontre de leurs ennemis dont ils ne peuvent supporter la liberté. Ils réclament leur mort , civile au moins, leur vengeance pour pouvoir, le mot est révélateur, en faire leur "deuil". C'est bien connu, c'est toujours de la faute de quelqu'un d'autre si ça va mal.

Et se réconcilier avec soi-même ? (plus de 10.000 suicides et près de 200.000 tentatives par an en France). En vérité, cela nous arrangerait bien de pouvoir reporter sur quelqu'un d'autre la cause de notre douleur. Hélas, cela ne nous semble pas toujours possible. Les médecins nous le disent. Les souffrances physiques ne sont pas nécessairement imputables à des causes cliniques mais bien souvent à des déchirures internes non résolues ! Ce n'est pas facile de se réconcilier avec soi-même !

Hélas, nos textes vont encore beaucoup, beaucoup, plus loin !

Ces textes nous disent, que c'est la mort (dont nous portons la responsabilité), la mort d'un homme qui nous a réconcilié avec lui et avec son père. "Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils "

Pire encore, nos textes nous disent que ce père et ce fils sont indissolublement liés l'un à l'autre : Philippe ! dit Jésus: Il y a si longtemps que je suis avec toi et tu ne connais pas mon Père ! Celui qui m'a vu a vu mon Père !"

Poursuivons encore dans le déraisonnable avec l'apôtre Paul qui nous dit que "celui que nous avons fait mourir, vit maintenant uni à notre moi le plus intime" : "Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi"; Eh bien voyons ! Vous nous voyez en train de débiter cela au café des Moulins à notre trouble fête sans doute un peu narquois ?

Chers amis, comment allons nous nous en sortir ?

En théologie, les prédicateurs astucieux auraient, chuchote-t'on, ce qu'ils appellent des "ficelles" (comprenez un truc pour sortir d'une situation embarrassante sans trop perdre la face) ! Nous disposons, en vérité d'un tas de d'émouvantes et nobles paroles, sermons que nous pouvons lire, citations d'éminents théologiens (Karl Barth, Monod, Bonhoffer, Kirkegaard, ..) et hop, qui peuvent nous faire retomber sur nos pieds par de belles affirmations… Mais cela ne nous ferait-il pas (comme l'on dit) une "belle jambe" si cette affirmation n'est pas en phase avec notre vie, si cette affirmation n'est pas la nôtre, n'est pas la mienne en cet instant.

Chers amis, l'énoncé de ces textes nous ramène à ce qui est le plus intime, le plus douloureux en nous. Nous sommes réconciliés avec Dieu ! Mais sommes-nous vraiment réconciliés avec nous-mêmes si nous n'osons pas exprimer de façon crédible ce que nous affirmons et qui est si vivant dans le secret de nos cœurs ?

Chaque dimanche, nous disons notre foi. Nous évoquons avec émotion la foi de nos ancêtres, de ceux auxquels nous devons ce Temple, de ceux qui sont morts au temps des persécutions de ceux qui, pour rien au monde n'auraient envisagé de la renier devant la mort, de ceux qui meurent encore en ce jour pour elle dans de bien nombreux pays. (Ce sont des chrétiens en Irak mais aussi, permettez moi de l'évoquer, ces bouddhistes tibétains survivants d'une foi qui avait pris racine au même temps (7 à 8 siècles avant JC) que les prophètes d'Israël et pas très loin ! Ils sont face à une puissance matérialiste qui a besoin de les détruire car ils constituent pour elle une insulte, un péril (C'est David face à Goliath… moi, je crois savoir qui a vaincu à terme !) Ce n'est qu'un point de vue, mais pour moi, c'est aussi cela la Foi !)

Et qu'avons nous à mettre en face ? Ce que nous vivons chaque jour, de

Annexe VI – 22

bien, de moins bien, de chaleureux, de minable, de compromissions, de lâcheté …

Au réunions du Bistrot Biblique (que j'ai mentionnées tout à l'heure), nous étudions le chapitre 28 d'Esaïe. Dans ce texte il est question des mésalliances faites par le peuple d'Israël au 7ème siècle avant Jésus Christ. Alliance avec la Mort, c'est à dire avec Babylone, alliance avec le Séjour des Morts c'est à dire avec l'Egypte.

Ecoutez donc la parole de l'Eternel , moqueurs ! Vous qui dominez sur ce peuple de Jérusalem ! Vous dites, nous avons fait une alliance avec la mort, nous avons fait un pacte avec le séjour des morts, quand le fléau passera, il ne nous atteindra pas, car nous avons la fausseté pour refuge et le mensonge pour abri… dit Esaïe !

Sous une apparence enfantine (c'est l'histoire de Gribouille qui se jette à l'eau pour ne pas être mouillée par la pluie !) ce récit n'est pas anodin ! Bien sûr, disons nous souvent, notre foi ne colle pas avec notre vie quotidienne, mais qu'y faire ? il faut bien vivre et, s'il le faut, hurler avec les loups pour ne pas être dévorés, dévorés par la consommation (des milliards d'hommes sont menacés par la famine… et moi et moi.. disait un chanteur), dévorés par le mépris de l'individu et de sa foi (une médaille aux jeux vaut bien quelques millions de tibétains écrasés dans l'indifférence), dévorés par la dégradation de l'environnement (après moi, le déluge, avait déjà dit Louis XV !)… et tellement d'autres choses !

"Eh bien non" ! dit l'Eternel par la voix d'Esaïe. Il dit : "cela suffit ! Cela ne peut pas durer" et au sens propre Il jette un pavé dans cette mare ! Voici, j'ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée, Celui qui la prendra pour appui n'aura plus hâte de fuir.

Cela nous rappelle Jésus disant à Pierre : "Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur cette pierre je bâtirai mon église !" (Mat 16/16) ? Mais ce Pierre, nous le savons, n'était pas particulièrement reluisant, pas beaucoup plus que nous ! Certes, c'était celui qui venait de dire "Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant"… Mais il était aussi celui qui bien peu de temps après, reniait par 3 fois celui qu'il venait d'appeler (comme nous) le "fils du Dieu vivant" le condamnant ainsi à mourir seul !.

Oui, la "pierre angulaire, de prix, solidement posée" annoncée par Esaïe se présente bien comme un pavé dans la mare ! Disons même un pavé dans une mare boueuse !

"Sacrificateurs et prophètes chantent dans les boissons fortes, chancellent en prophétisant, vacillent en rendant la justice …" (Es. 28/7)

C'est bien là une mare boueuse que décrit Esaïe avant d'annoncer que l'Eternel y jette sa "pierre de fondation".

Pour nous, ce "pavé dans la mare" qui va en faire remonter tous les déchets ne préfigure-t'il pas très exactement ce qui nous concerne intimement ? D'une part notre vie de tous les jours, et de l'autre celle où nous affirmons pieusement la naissance, la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ.

Ce "pavé dans la mare", l'évangile de Jean le dit également de façon parfaitement crue : "la Parole s'est faite chair" écrit-il . Cela peut se dire encore : le divin a fait irruption dans ce qui le rejetait, a fait irruption dans la malédiction, la corruption, la mort et qui donne maintenant un sens à la vie (là, j'ai triché et emprunté au théologien Karl Barth) !

La mare est boueuse, certes ! mais la pierre angulaire est là désormais, elle s'y est ancrée, elle lui donne un sens !

Ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi ! affirme l'apôtre Paul. Quelle réconciliation !

Et pour illustrer encore cette affirmation, je vous propose un petit texte, librement inspiré d'un poète du moyen- âge en Orient. Ce poète, était menacé de crucifixion s'il nommait Dieu lui-même. Il s'adressait alors à son Bien Aimé (en majuscules, bien sûr) :

Bien Aimé, Tu es en moi, mais je ne le sais pas.
Tu m'as ouvert les yeux, mais je ne Te vois pas.
Tu as chassé ma peur, mais je ne Te crois pas.
Tu m'as donné la vie, mais je ne la prends pas.

Ce n'est pas moi qui vit, mais Toi qui vis en moi.(***)
Annexe VI - 24

Ce que je suis sans Toi, cela n'existe pas.
Bien Aimé, Tu es en moi : c'est cela qui est Moi.
Ce n'est plus moi qui vit car c'est Toi qui es là !

(extrait de "ce qui n'existe pas"- Prière selon Al-Hallaj et Mawlana Rumi -
http://dvinard.chez-alice.fr/existe.htm

Ce qui m'a stupéfait, est que ce texte, dont la transposition est résolument chrétienne, me semble-t'il, ait précédé pendant près d'un an les dizaines de milliers de références attribuées par Internet au père fondateur du Soufisme (Mawlana Rumi) ? Eh oui les soufis m'ont donné une leçon de tolérance et d'ouverture !

Nous pouvons donc avec humilité repenser à notre trublion dans notre Bistro Biblique au café des Moulins l'autre jour. Un trublion qui nous interpellait dans son langage mais auquel nous n'osions pas (ne savions pas d'ailleurs) répondre dans le nôtre !

Et pourtant nous sommes réconciliés : Réconciliés d'abord avec nous mêmes : Une Pierre vivante tombée dans notre mare boueuse. Une Pierre vivante qui scelle la mort de notre inconséquence comme elle a scellé le tombeau de celui qui est ressuscité.

Que cette Pierre de Réconciliation scelle donc notre Réalité !

Amen, allais-je dire ! Mais je dirai plutôt "Amen" dans son sens étymologique illustré par notre ami André Happel le mois dernier. Amen : Ce n'est pas "ainsi soit-il", ce n'est pas une intention, c'est une certitude, c'est solide comme un roc (traduction de l'hébreux) ! C'est un roc, c'est une Pierre : Amen !

Crest – avril 2008

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Vous avez été appelés à la liberté !

Esaïe 61/1
Luc 13/22-30
Galates 5/1 et 13-14

Au début de l'été, un jeune prêtre interpellait ses paroissiens dans une église que Florence et moi aimons bien en région parisienne. Il leur demandait de s'exprimer eux-mêmes, (ce qui n'était pas habituel dans ce lieu …) et de dire ce à quoi la Bible nous appelait. Les réponses, se référaient à des valeurs sûres : les bonnes pensées, la solidarité, la fraternité… l'amour et la foi pour les réponses les plus audacieuses. Seul, un hérétique chuchotait avec insistance, sous les regards réprobateurs de son entourage… "la li…, la li.."… Bien sûr, frères et sœurs, enchaîna le prêtre, "vous avez raison, l'amour, la foi et la fraternité, tout cela est bien vrai, mais explicitement, c'est à la liberté que l'apôtre Paul nous invite aujourd'hui !"

"Vous avez été appelés à la liberté et c'est pour que nous soyions vraiment libres que Christ nous a libérés…"

C'est ce que nous apprenons dans l'épître de Paul au Galates". Oui, nous sommes libres… C'est un beau texte, que je projetais de méditer avec vous ce matin. J'avais pris des notes à l'écoute de l'homélie de ce prêtre mais, sans doute, avais-je occulté certains aspects moins lénifiants de l'homélie car la lecture de l'évangile d'aujourd'hui, m'a coupé tout net dans mon élan : Son registre est sévère :

"Seigneur" demande-t'on à Jésus dans l'évangile de Luc, "n'y a-t'il que peu de gens qui seront sauvés ?" Il leur répondit : Efforcez vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercherons à entrer et beaucoup ne le pourront pas".

C'est dur… de se dire que la "liberté" qui nous est offerte n'est, peut-être, qu'une "porte étroite" !

Quelle est donc que cette liberté à laquelle nous appelle l'apôtre Paul ?

Esaïe rassure un peu car nous avons lu tout à l'heure au chapitre 61 : "Le Seigneur a fait de moi un messie, il m'a envoyé pour porter de joyeux messages aux humiliés, panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance… réconforter les affligés…, donner un diadème aux endeuillés de Sion et non pas de la cendre, mais un onguent marquant l'enthousiasme… !", avons-nous lu.

Ouf ! c'est plus encourageant, d'autant plus que les historiens nous

Annexe VI - 26

expliquent que ce texte a été écrit au retour d'un exil cruel du peuple d'Israël en captivité à Babylone. Le prophète Esaïe savait donc bien de quoi il parlait !

Mais nous, que mettons-nous dans la liberté qui nous est annoncée ?

A la fin de cet été, pour beaucoup, n'avons-nous pas, quelque amertume dans nos souvenirs, un été trop sec pour les uns, trop humide et froid pour d'autres,. Une amertume pour ceux qui, ô combien nombreux, n'ont pu en profiter faute de liberté matérielle suffisante ?

D'ailleurs, sommes nous vraiment libres comme l'affirme Paul… libres de la souffrance… libre du deuil de ceux qui nous ont quittés… libres de nos douleurs connues ou intimes… libres de nos obligations quotidiennes… libres du vide que nous avons créé en nous… libres de nos contradictions… libres de nos remords… ?

Je propose que nous demeurions quelques instants en silence pour évoquer, dans le secret de nos cœurs, ce qui nous retient d'être libres… ce qui nous fait souffrir, nous désespère peut-être…

…….

Pour moi, ce qui me retient prisonnier, je le confesse, c'est le regard que j'ai évoqué tout à l'heure , ce regard que j'ai vécu un jour et que je vous ai dit :

"Une femme tendait… La main et son enfant…"

C'était un regard plein d'un immense espoir lorsque j'avais fouillé dans mes poches pour y trouver un billet. Ce regard m'avait ému, il avait croisé et capté le mien…. puis ce fut un regard d'une tristesse infinie lorsque la porte du car s'est refermée sans que j'ai pu mettre la main sur ce fichu billet… . Ai-je besoin de vous dire quel est le regard le plus douloureux, celui qui s'est imprimé et qui reste en mon coeur… ?

C'est le mien, il me glace,
Il m'attire, il me chasse,
Loin de Toi, de Ta Grâce,
Près de Toi, il m'efface !

C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis ! Bigre… ! C'est donc bien une porte étroite dans notre vie quotidienne ! Quelle est donc cette Liberté dont parle Paul ? Est-ce celle que nous tentons chaque jour d'acquérir par notre comportement et qui, de toute évidence, nous crée tant de désillusions ?

Esaïe nous dit autre chose : Il nous dit tout d'abord la source, pour lui, de cette liberté. "L'esprit du Seigneur, Dieu est sur moi", dit-elle, "le Seigneur, en effet, a fait de moi un messie" pour annoncer…".

C'est exactement l'inverse de notre conception courante ! Ce n'est pas parce nous sommes libres que nous devenons des envoyés (libres de nous comporter comme tel) mais c'est parce que l'Esprit du Seigneur est sur nous. C'est parce que cet Esprit nous a été donné, que nous sommes libres … libres d'annoncer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance… !

Et pourquoi pas libres de l'annoncer à nous-mêmes, en tout premier, cette libération ?

Vous voyez comme moi que lorsque nous lisons les Ecritures nous pourrions facilement tenter d'en inverser à notre profit le sens.

"Jésus s'en allait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem. Quelqu'un lui dit : "Seigneur, n'y a-t'il que peu de gens qui seront sauvés ?" Il leur répondit : Efforcez vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercherons à entrer et beaucoup ne le pourront pas".

Ce texte est, littéralement, sans équivoque. Une autre parabole de Jésus (un peu plus loin dans Luc au chapitre 18) le renforce encore. C'est une parabole (que nous connaissons bien) par laquelle Jésus nous dit que nous ne pourrions pas faire passer de chameau par le trou d'une aiguille, si nous le voulions. Vous savez, certes, qu'il ne s'agissait quand même pas de l'aiguille de nos couturières mais bien évidemment des portes étroites pratiquées dans les fortifications que les chameaux (et même les hommes trop bien nourris, sans doute !)… n'avaient aucune chance, c'était évident, de traverser !

Et pourtant, c'est pour être libres que le Christ nous a libérés , nous dit Paul. Libres de nous mêmes… libres de nos remords… libres de

Annexe VI - 28

témoigner à tous de la liberté qui nous a été donnée.

Ne sommes nous pas en face de deux réalités ? D'une part celle, que nous vivons le plus souvent, celle de notre vie quotidienne, parfois heureuse mais aussi parfois morose… craintive… et qui ressemblerait à s'y méprendre à cette porte étroite dont parle Luc …

Et d'autre part, nous entendons le prophète Esaïe et l'apôtre Paul nous annoncer une autre réalité : Celle des captifs libérés !

Au début de notre culte, en rappel de la Loi de Dieu, nous avons lu les versets 19 et 20 du chapitre30 du livre du Deutéronome, qui nous dit :

"J'ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie !"

Nous sommes donc placés devant un choix personnel, un choix incontournable, un choix qui nous est demandé à chacun des instants de notre vie.

S'agit-il d'une porte étroite que nous voudrions ouvrir par notre volonté, notre sagesse, nos efforts ?

S'agit-il de vivre une vie nouvelle ?

Ecoutons encore ce que nous dit Esaïe :

"L'esprit du Seigneur, Dieu, est sur moi : le Seigneur, en effet, a fait de moi un messie, il m'a envoyé pour porter de joyeux messages aux humiliés, panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance… "

Esaïe nous dit que c'est parce que l'Esprit du Seigneur est en nous, parce que nous l'avons choisi et accueilli en nous que nous sommes libérés !

Au Moyen Age, un poète persan qui risquait ainsi d'être crucifié (c'était courant) par ceux qui venaient lui arracher sa foi (une foi bien proche et contemporaine en fait de celle des grands prophètes d'Israël et d'Esaïe en particulier pour ceux qui connaissent Mawlana Rumi) clamait :

"Mon Bien-Aimé (Il ne disait pas "Dieu", car cela l'aurait amené illico sur une croix pour blasphème) Il disait : "Mon Bien-aimé est si proche de moi, plus proche que mon âme ou mes larmes ou mon sang".

… car lui enlever son Dieu, c'était littéralement lui enlever son être, c'était lui retirer son choix, c'était lui retirer sa liberté !

Esaïe, comme Paul, comme lui, savaient bien pourquoi et ce qu'ils choisissaient. Et nous le savons bien, nous aussi, nous ne pouvons pas l'ignorer : Nous savons et croyons que Jésus de Nazareth, le Messie, le Christ, est venu nous le rappeler, et l'incarner en nous :

Ce choix, cette vie, c'est notre liberté !

Amen

Crest - 26 août 2006

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Comme Abraham crut à Dieu ...(Gal 3/6-7)

Ps. 98

Gal 2/11-21 - 3/1-8

Luc 7/36-50

Phil 3/1-8

C’est les oreilles pleines du bruit et les yeux remplis des lumières des festivités qui ont marqué le bicentenaire de la libération de Marie Durand. C’est avec ces souvenirs que beaucoup d’entre nous abordent cette année le dimanche traditionnel de la Réformation : Fête du souvenir mais surtout fête de la reconnaissance que nous portons à ceux qui furent à cette époque cruelle et destructrice les porte-parole et les témoins de notre foi chrétienne.

Cela est certainement une bonne chose que le souvenir. Cela est aussi juste est utile quand l'exemple qui nous est donné est celui d'une Marie Durand d'un Claude Broussaud ou l'un quelconque des prédicateurs anonymes qui ont apporté au monde et à notre pays l'image d'une foi qui se voulait plus conforme aux vérités de l'Evangile. Mais lorsque le dernier des lampions s'est éteint dans le cadre admirable de la Tour de Constance, lorsque le dernier discours a cessé de chauffer le cœur des assistants ou des auditeurs, alors ceux –ci ont ils pu reprendre leur souffle et méditer plus silencieusement ce phénomène explosif et extraordinaire qui fut, il y a quelques 350 ans, le témoignage de ces

Annexe VI - 30

personnages qui demeurent pour certains d'entre nous de vivants aïeux auxquels nous pensons toujours avec émotion.

Un hebdomadaire (pas spécialement protestant) a récemment publié un article à sensation (reconnaissons que la matière fournie en était riche) sur le "Pouvoir protestant" et nous y avons retrouvé, pe11e-mele parmi beaucoup de clichés, aussi beaucoup de vérités. Il est exact que certaines de nos familles protestantes puisent leurs titres de noblesse dans les registres des galères, des prisons et des Echafauds. J'avoue qu’étant enfant et à force d’entendre dire que mon aëu1, Daniel Arnaud, avait été roué à mort à la Motte Cha1ancon, j'en avais conçu une certaine fierté que ne tempérait que ma perplexité devant cette étrange mode qui consistait à tuer à coups de bâton les gens sur la place de Chalancon parce qu'ils étaient pasteurs. Tout cela est, convenons-en chers amis, à la fois pas très sérieux dans son apparence mais lourd de gravité dans sa signification et j'ai pensé dernièrement en lisant une admirable étude de la revue de la société d’histoire du protestantisme français, étude consacrée aux prédicateurs apostats de la Réforme (à mon soulagement, je n’y ai trouvé aucun de mes ancêtres) j’ai pensé qu’il y avait là, à travers une gangue bien superficielle, une matière extrêmement riche et propice à notre méditation, car après tout, même si nous n'y sommes pour rien et même si nous en sommes bien indignes, l'héritage spirituel que nous avons reçu est le témoignage concret de la révé1ation que fut, pour les réformateurs et les humbles huguenots cette redécouverte décisive de l’un des éléments essentiels qui ont motivé la Réforme : La justification par la foi. Le vous propose donc de méditer ensemble cette exhortation de Paul aux Galates :

"Comme Abraham crut à Dieu et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont les fils d'Abraham".

L'élément moteur de tous ces hommes que nous admirons ou que nous chérissons était certainement cette redécouverte de la foi vivante, en dépit et malgré la perte inévitable d'un héritage riche et puissant (celui de l'église romaine) dont ils se coupaient selon toute apparence.

Car c'est bien cela la réforme, c’est le séparation déchirante d’avec un héritage terrestre et Intellectuel incontestable dans lequel la foi en Christ, minée par trop de concessions temporelles n'était plus le moteur puissant sans lequel l'Evangile et les Epîtres perdent toute signification.

Si la justice s'obtient par la loi, alors Christ est mort en vain, disait Paul aux Galates.

Il serait donc bien exclu, à fortiori, que nous puissions trouver une justification ou une satisfaction quelconque dans l'héritage spirituel de la Réformation, à fortiori ce serait un contresens très grave sur la signification de la vie et de la mort de ceux qui plaçaient au dessus de ce qui leur était le plus cher au monde, leur amour de Dieu et des hommes, conséquence de leur foi en Jésus-Christ. Par contre il est de notre devoir de rechercher et éventuellement de découvrir une fois encore cet amour qui fut leur vie même et leur permis de supporter les plus lourdes souffrances

Le texte que nous avons choisi de méditer trouve sa signification dans le cadre d'une "contre-offensive" de Paul dans une région d'Asie Mineure où le Judaïsme s'infiltre et remet en cause la vie des jeunes Eglises Chrétiennes

Le plan de Paul est très clair. Il est question de deux mondes distincts, de deux modes de vie indépendants : Le Judaïsme et le reste (les païens). Le judaïsme étant caractérisé par ses traditions, ses connaissances approfondies de l'Ecriture, sa loi et surtout sa filiation charnelle et matérielle par rapport à son vénérable ancêtre, Abraham. Nous sommes, disent-ils en tant que fils d'Abraham, le peuple élu par Dieu (ce qui est tout à fait exact et que nous soyons devenus chrétiens ou pas n'enlève nullement l'utilité à nos yeux et pour notre salut du respect des traditions de nos pères.

Face à cela, il y a les païens , c'est à dire ceux qui ne sont pas les héritiers d'Abraham et qui pour cela n'ont d'autre porte de salut que celle du respect des ordonnances de la loi de Moïse. Ces païens ont été convertis à la foi en Christ par la prédication des apôtres et sont devenus, dirions-nous, des chrétiens à part entière, héritiers spirituels de la promesse faite par Dieu à Abraham et réalisée pour tous les croyants en Jésus-Christ.

Annexe VI - 32

Tout cela est bien clair mais se complique soudain lorsque les églises chrétiennes, composées pour une part de membres d'origine juive, et pour d'autre part de membres venus de l'extérieur, lorsque ces églises chrétiennes entreprennent de rendre obligatoire les pratiques juives pour les membres non juifs. Ne croyons pas cependant que les pratiques juives soient condamnées par l'Evangile (le Christ n'est pas venu pour abolir la loi mais pour l'accomplir) et n'oublions jamais que le peuple juif est un peuple élu de Dieu, mis à part pour le salut du monde. Condamner la loi et les œuvres n'est en aucune façon le but de Paul, les pratiques d'une religion pouvant être bonnes si elles ne nous détournent pas de l'essentiel, mais au contraire nous y conduisent.

Mais c'est justement là qu'éclate le drame des églises de Galatie. En voulant imposer comme des éléments nécessaire à leur salut des pratiques rituelles qu'ils avaient conservées, les chrétiens d'origine juive prouvent que ces pratiques ne sont pas des voies qui conduisent à leur salut mais bien au contraire des obstacles qui leur masquent la révélation unique : Jésus-Christ.

En effet, dit Saint-Paul, "nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi (2/!4). or nous croyons en Jésus-Christ afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi. si la justice s’obtient par les œuvres de la loi, Christ est donc mort en vain." (2/21).

Et Paul pose alors des questions qui sont toujours aussi actuelles tour toutes les églises chrétiennes.

"Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit ou par la prédication de la toi ?.. Etes vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez vous finir par la chair ? Avez vous tant souffert en vain, si toutefois c'est en vain ? Celui qui vous accorde l'Esprit et qui opère des miracles parmi vous, le fait il par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? Comme Abraham ...

Ces questions, chers amis, se retrouvent dans la quasi totalité des épîtres de l'apôtre et soyons convaincus qu'elles sont posées à nos églises actuelle comme cela a été posé si clairement du temps de la Réforme. Mais c'est à nous, protestants des églises du XXème siècle que ces questions sont posées en particulier aujourd'hui.

Mais sans doute conviendrait il de nous demander si cette foi, dont il nous est donné de parler si librement, nous

en mesurons pleinement la signification et la portée car je crains que si nous demandions hors de ces murs à ceux qui nous entourent de définir la foi chrétienne sur la base de celle que nous leur montrons nous ne recevions que des réponses bien décevantes et bien humiliantes !

Avoir la foi, est-ce fréquenter un culte ou participer à des activités de paroisse ? Est-ce être considéré comme un esprit religieux et prompt au service des plus déshérités de nos frères ? Est-ce avoir un grand-père protestant ou un aïeul mort aux galères ? Certes, il n'y a aucun mal à tout cela et bien au contraire ! Mais vous avouerez que nous serions alors bien loin de ressembler à ceux qui furent appelés les "témoins de la foi" au temps de la réforme, bien loin de ressembler à ceux qui renoncèrent à leurs biens, leur famille, leur foyer et leur vie pour obéir à cette puissance impérieuse qui leur commandait de "résister", quoiqu'en soient les conséquences. Pour eux, la foi n'est pas un idéalisme, c'est le contraire, c'est une chose bien concrète qui conditionne chacun de leurs gestes, chacune de leurs pensées. Etre courtois, bien élevé, membre d'une paroisse n'a rien à voir avec le dernier cri d'un martyre confessant sur l'échafaud le verset 2/17 : "J'ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi !" Car c'est bien là le fondement de la foi Chrétienne : de savoir que Jésus-Christ vit en nous parce que nous nous sommes anéantis et humiliés devant lui en acceptant que son sacrifice, le seul sacrifice unique et parfait, nous rachète de toutes nos fautes. "Ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi !" C'est cela la puissance qui animait les fidèles des assemblées du désert quand leur participation à un culte avait la signification d'un renoncement total de leur vie, d'un renoncement à ce qu'ils avaient de plus cher !

La foi chrétienne implique donc une connaissance profonde de ce que l'on croit... Les historiens ont insisté sur le travail considérable de recherche et d'études théologiques qui fut celui de la Réforme. Qu'il nous soit possible d'insister sur ce point, c'est que la foi des réformés n'a pas jailli, au sens littéral du mot dans le désert mais dans une étude

Annexe VI - 34

approfondie des textes bibliques. Dans une prière soutenue et une intercession constante. Ceux qi furent appelés les pasteurs et le prédicateurs du désert étaient souvent issus de modestes familles mais ils étaient aussi nourris des textes de l'Evangile et de l'ancien Testament, des pères de l'Eglise. Aucun doute n'est possible, les huguenots n'étaient ni des visionnaires ni des hallucinés. Ils savaient seulement le poids et le prix de la connaissance qu'ils avaient découverte, de la foi qu'ils avaient reçue : "Je vis dans la foi au fils de Dieu qui m'a aimé et c'est livré pour moi" c'est cela la signification de notre foi.

Seulement suffit-il de connaître tout cela pour le mettre en pratique ? N'est-ce pas hors de portée, hors de nos forces d'accepter que Christ soit mort pour nos péchés sans que nous y soyons pour quoique ce soit ? C'est à dire de faire abstraction pour toutes nos luttes vers ses causes que nous savons justes pour nous dire que notre foi ne nous est pas donnée en récompense mais de façon totalement imméritée. N'est-ce pas bouleversant de nous souvenir que des hommes dont la conduite et la vie étaient justement exemplaires, proclamaient jusqu'à leur échafaud que Jésus-Christ seul sauve et qu'eux-mêmes, pécheurs indignes de cette grâce désiraient s'humilier encore pour être enfin dignes de recevoir une foi plus intense.

Mais alors, si nous avons bien compris la signification et la portée de cette foi, nous ne pouvons plus nous comporter comme auparavant et si, réellement "Christ vit en nous" nous sommes réellement des hommes nouveaux et c'est d'abord une immense action de grâce et de reconnaissance qui nous saisit et en ce moment, notre présence au culte, notre prière et notre vie de chrétiens doivent être là pour l'attester. Combien devons nous être reconnaissants de pouvoir vivre une époque où notre foi est reconnue et nous pouvons exercer notre culte en toute quiétude (...) Peut-être alors avons nous rêvé en secret de ces années où il était possible de manifester la vigueur de notre foi face à des persécutions... Peut-être avons nous rêvé, à l'image de Pierre, de "tirer l'épée" pour défendre notre sauveur ? Peut-être avons nous crû que notre foi devait s'exalter par toutes les ressources de notre intelligence face au quolibets de nos amis incroyants... Mais ce n'est bien sûr pas de cela qu'il s'agit. Prenons garde de ne pas nous laisser entraîner dans une justification qui serait celle de nos mérites et non pas celle de notre foi.

Mais la reconnaissance a toujours pour nous une forme plus humble et peut-être bien plus difficile : l'obéissance. Obéissance à des commandements qui ne nous paraissent pas très glorieux mais souvent ingrats ou décourageants. A ces moments, il faudra nous rappeler que ces renoncements qui peuvent nous être demandés sont la conséquence naturelle et acceptée de notre nouvelle condition de rachetés "ce n'est plus moi qui vit mais Christ qui vit en moi" et en particulier la conséquence de notre foi sera notre désir d'approfondir notre connaissance de l'Ecriture qui a été notre guide et sera notre soutien dans les moments de doute.

Nous avons dit tout à l'heure que les prédicateurs et les fidèles des assemblées du désert n'étaient pas des hallucinés mais au contraire des hommes rompus à l'étude des textes sacrés. Leur action de grâce était toujours celles d'hommes ayant soudain reçu la lumière et l'intelligence, et qui étaient consternés par ce que leur ignorance leur avait caché. Quelle était donc leur ardeur de connaître ! Puisse-t'elle être la nôtre, nous qui avons reçu par notre baptême et notre instruction les clés de l'Ecriture ! Puisse leur enthousiasme et leur reconnaissance être aussi les nôtres !

Une dernière question se pose et nous ne devons pas l'éviter. C'est celle des moyens pour assurer dans notre vie quotidienne ce qu'implique notre vie de Chrétiens. Certes, pourrions nous dire notre foi est modeste et d'ailleurs pouvons nous humainement être reconnaissants et obéissants ? Inutile de dire que cette objection est sans aucune valeur car les textes ne font aucune concession : Nous sommes pour Christ ou contre lui !

Christ vivant signifie que nous sommes bien morts au péché et non pas que ce péché va cohabiter avec notre foi. Christ serait-il un ministre du péché ? Interroge Paul. Loin de là ! Par conséquent nous ne pouvons être justifiés par Jésus-Christ et être trouvés nous-mêmes pécheurs...

Reconnaissons donc humblement, car c'est là notre seul salut, que nous sommes trop profondément attachés à notre vie matérielle, à nos préoccupations quotidiennes, en un mot esclaves de notre péché pour ne pas avoir besoin désespérément de cette grâce et de cette foi par laquelle, seul Jésus-Christ peut nous libérer.

Annexe VI - 36

Frères vous avez été appelés à la liberté dit Saint-Paul un peu plus loin dans un texte admirable que nous n’avons pas la possibilité de développer ici mais qui s'illustre de façon limpide dans un passage d’un livre écrit par André Chamson à la mémoire de d'un de ses obscur galériens qui était aussi son ancêtre :

Jean Pierre Chamson agonise sur un lit d'hôpital des galères et un de ses voisins le regarde :"Je vois, dit il, que tu es de la religion, on a bouclé ta chaîne au pied de ton lit, on ne le fait guère que pour nous autres. Malheureux que tu es de finir ta vie en galère .. Si tu n'étais pas obstiné tu aurais pu finir au milieu de ta famille. S'il m'avait suffi de trois mots pour redevenir libre, je les aurais criés de toutes mes forces ! On n’a condamné comme déserteur et voilà vingt ans que je suis ici. L'homme racontait sa vie mais Jean Pierre Chamson n'écoutait plus Car pour lui, la liberté c'était autre chose ..quelque chose de beaucoup plus sûr qu’il avait découvert longtemps auparavant quelque part dans son hameau des Cévennes, quand il avait compris ce qu’était la. foi..

Ce n'est ici qu'une image, peut-être une légende mais c'est bien cette même foi que nous devons rechercher et qu'il nous est donné par la grâce de Jésus-Christ. Cette fol nous apporte aussi un héritage spirituel qui ne nous appartient pas parce que nous avons été élevé dans une

religion (quelle soit protestante, romaine ou orthodoxe) mais uniquement parce que nous acceptons que Jésus-Christ, mort sur la croix et ressuscité, soit vivant en nous, à notre place...

Et à ce moment notre comportement ne peut bien sûr plus être le même, mais être celui d'hommes libérés du péché, libres d’aimer et de servir notre prochain, et notre dieu et pouvant dire avec Paul :

"Reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la Foi qui sont les fils d’Abraham,"

Amen

Le Vésinet – octobre 1966

*****

"Le coq chanta et il pleura amèrement"

Psaume 23, Exode 3/1-2 et 7-14, Matthieu 16/13-20, Matthieu 26/69-75

*****

"Jésus étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe,
demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis ?"

Cette question de Jésus ne nous paraît-elle pas tout à fait banale ? Jésus demande à ses disciples, à ses amis, ce que l'on pense de lui … Peut-être pourrions nous aussi demander à nos amis ce qu'ils pensent de nous, de notre communauté protestante et ce que nous sommes pour eux.. !

Sans beaucoup de crainte, d'ailleurs, car nous sommes nous plutôt considéré, de nos jours, comme des gens sympathiques .. une fois par semaine nous offrons un déjeuner à ceux qui ont besoin de notre aide, une fois par mois nous proposons un culte dans les maisons de retraite et de beaux concerts au temple .. une fois pas an nous les invitons à partager des repas conviviaux et succulents… bref, nous ne troublons pas l'ordre public et sommes respectés … que dire de plus !

Les disciples ne répondaient pas très différemment à Jésus …Ils lui disaient que les foules venaient en masse pour l'écouter … qu'elles le voyaient faire des miracles … qu'elles espéraient en lui un leader, un homme politique providentiel qui les sauveraient de la misère et de la domination romaine …

Nous aussi, au Temple, nous écoutons sa Parole et sommes attachés à ce qu'il dit. Par contre , nous ne pouvons pas vraiment dire qu'il y "foule" dans notre temple et sommes bien tristes de n'y être qu'une poignée ..

Beaucoup d'autres pourraient y venir puisqu'ils se disent protestants.. mais que voulez-vous, il faut nous y faire car nous ne voyons pas vraiment ce que nous pouvons y faire pour les y amener !

Alors Jésus, pose la question différemment et demande à ses disciples, à notre communauté, et à nous personnellement par conséquent : "Mais vous, mais toi, qui dis-tu que je suis ?"

Qui est Jésus ? cette question était visiblement innatendue pour ses disciples … au fond, d'ailleurs, s'étaient-ils jamais posé cette question ?

Annexe VI - 38

Ce qu'ils savaient, c'est qu'un jour, au bord d'un lac ou dans les champs, ce Jésus leur as dit "suis-moi" et ils l'avaient suivi !

"Qui dis-tu que je suis ?" Les disciples ne savent pas le dire. Ils tentent alors de répondre en disant, non pas ce qu'ils peuvent dire eux même (ce serait top embarrassant), mais ce que disent les autres …

Nous même, nous savons dire ce que disent nos éminents pasteurs et théologiens qui réfléchissent, parlent et écrivent pour nous … après tout, c'est leur métier et ils le font pour nous et cotisons à la structure de notre église.. nous n'avons donc qu'à dire ce qu'ils savent dire et peuvent dire pour nous !

Mais, hélas, telle n'est pas la question que pose Jésus à ses disciples… il nous demande à nous tous, à nous qui sommes venus dans ce temple pour écouter sa Parole, à chacun de nous, et à moi tout particulièrement que vous avez chargé de le dire : "Toi, qui dis-tu que je suis ?"…

Faut-il, pour y répondre, chercher dans une bibliothèque ou sur Internet ce que de doctes théologiens auraient déjà dit à ce sujet ? Les disciples de Jésus le tentent (on dit que tu es Elie ou un grand prophète ..) mais la question de Jésus est sans ambiguïté : "Toi, qui dis-tu, (pas ce que disent les autres), qui dis-tu que je suis ?"

Je vais vous avouer, chers amis, que j'en étais là aussi ces derniers jours, que j'en suis là toujours en espérant de trouver un moyen de m'en sortir honorablement !

Il y a 6 ans j'avais déjà eu l'audace de commenter ce même texte dans ce même Temple et me disais donc qu'aujourd'hui (paresse aidant), il me serait donc "facile" de recommencer puisque je n'avais qu'à reprendre (à relire) ce que j'avais dit (écrit) il y a 6ans …

Mais quelle amère désillusion, chers amis, car ce que j'avais dit, il y a 6 ans n'avait plus vraiment de sens aujourd'hui puisque je voulais vraiment méditer et répondre aujourd'hui avec vous à cette question "Mais toi, Daniel, mais toi, petit troupeau fidèle de la paroisse de Crest, que dis-tu, que disons-nous que moi, Jésus, je suis Vraiment pour toi !"

Il était vrai qu'il y avait 6 ans, à 2 heures du matin, sous la pluie un Sdf inconnu à Crest était assis sur les marches du Temple .. 300 personnes venaient d'en sortir après un merveilleux concert et, comme je devais fermer les portes … j'étais coincé à 2 heures du matin, sur les marches du temple, sous la pluie …!

Bien évidemment, j'avais sommeil et la charité chrétienne ne m'étouffait pas .. mais avais-je le choix ? .. j'ai donc invité ce "casse pieds" à dormir chez moi, mais là, en entrant, il m'a posé à brûle pourpoint la question suivante: "Pourquoi m'invitez chez vous car vous ne savez pas qui je suis !" … C'était vrai et me suis barricadé dans ma chambre !

J'y avais déjà médité pendant la nuit quand le lendemain, en me proposant de me rembourser le verre de lait qu'il avait accepté de prendre, il m'a dit qu'il s'appelait Bagdad !

D'ailleurs la question qu'il m'avait posée :"savez-vous qui je suis ?" s'est très vite retournée car au fil des jours suivants, car ce n'était plus Bagdad qui me demandait qui il était … mais moi qui me demandais qui j'étais et surtout qui j'aurais été (un sinistre crétin sans doute) si je ne lui avais pas ouvert ma porte car c'était un personnage exceptionnel.

Bref, il y a 6 ans, je tenais le fil de la prédication … Mais, désolé, cette semaine, je n'ai pas rencontré de clochard à 2 heures du matin, sous la pluie sur les marches du Temple… que vais-je donc faire pour répondre aujourd'hui avec vous à cette question de Jésus qui me (qui nous) prends totalement au dépourvu et me laisse littéralement nu : "Mais toi, qui dis-tu que je suis !"

Car c'est bien aujourd'hui, pas demain, pas il y a 6 ans, que nous devons répondre !

Certes, nous pouvons encore nous en tirer en reprenant à notre compte les mots même prononcés par Pierre "Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant !"

Mais cela ne colle pas .. Jésus ne nous demande pas de dire ce que Pierre a dit !

Non Jésus nous demande de dire personnellement ce qu'il est réellement aujourd'hui pour nous, dans nos paroles, dans nos actes, il nous demande de dire aujourd'hui ce que nous disons de lui, hors de ces murs, de dire

Annexe VI - 40

ce que nous disons de lui dans la ville de Crest, dans nos occupations habituelles, dans nos relations et nos comportement avec ceux que nous aimons, comme à ceux que nous n'aimons guère …

Jésus ne nous demande pas de réciter nos leçons de catéchisme apprises autrefois et de lui répéter, sans le prendre à notre compte, ce que son disciple, Pierre, lui a dit un jour !

D'ailleurs, ce Pierre, ce premier témoin, est-il si crédible que cela pour que nous puissions nous nous appuyer sur son exemple… Un peu plus loin, nous avons lu dans le texte de Matthieu que ce témoin modèle "pleura amèrement" après avoir, pour sauver sa peau, renié par " fois celui qu'il venait d'appeler "Fils de Dieu" !

Et nous, ne risquons nous pas pleurer amèrement de l'image d'une église en peau de chagrin qui est donnée par notre petite communauté sans que nous pensions pouvoir faire quoi que ce soit ?

Mais pourtant, mais pourtant.., pleurer amèrement, ce n'est pas du tout ce à quoi nous invite le texte de l'Evangile de Matthieu … car celui qui pleura amèrement, ceux qui pleurent amèrement de ne savoir comment témoigner de Lui dans notre ville, ne sont-ils pas, quelques soient leurs reniements, ne sont-ils pas aussi ceux pour lesquels Jésus a dit à Pierre "tu es heureux Simon, fils de Jonas; car ce n'est point la chair et le sang, l'intelligence qui t'ont révélé cela, mais c'est ton Père qui est dans le cieux".

Un peu de modestie (ou d'orgueil, de grâce, car les deux ne sont ils pas également pertinents ?), lorsque nous témoignons de ce qui nous a ouvert les yeux, de ce qui nous fait vivre, de notre foi, ce n'est pas "notre chair, notre sang, notre indignité, notre intelligence, nos connaissances, nos compétences "qui peuvent parler (et cela bien heureusement !) mais c'est "notre Père qui est dans les cieux".

"Tu es Pierre et sur cette pierre..", sur toi.., sur ta foi (quelles que soit ce que ton indignité et ton incompétence qui voudraient te faire croire que tu es incapable d'en témoigner) que je construirai mon Eglise".

Il n'est pas 2 heures du matin, il ne pleut pas sur les marches du temple et Bagdad n'est pas là pour nous aider à répondre : il est parti car il a été chassé par ceux qu'il gênait … il m'avait invité à déjeuner .. mais je n'avais pas le temps .. j'en pleure encore amèrement !

Nous n'osons pas encore répondre à Jésus, soit, mais Lui, il entend ce que nous n'osons pas dire, il entend ce qui est en notre cœur et il nous dit : "Tu es Pierre ! … Je sais que tu me renieras encore, mais tu es Pierre et c'est sur toi, avec toi, que je bâtis mon Eglise !".

Amen

(Temple de Crest le 11 mai 2014)

 

 

Annexe VII

Bienvenue !
sur le site de Daniel Vinard
(Benvenuto, Bienvenido, Junepaleks, Namaste, Sawagatam, Tachideleks, Tervetuloa, Willkommen, Youkoso, Welcome at Daniel Vinard's site)

Seuls au sommet... un 20 juillet !

Mise à jour : 10-06-12

 

Ski-Alpinisme, treks et randonnée

*****

Poésie et méditation

*****

Musique

*****

Mycologie

*****

Peinture

*****

Famille

*****

Professionnel
"Affaires Européennes R&D"

*****

Contact
Daniel.vinard@aliceadsl.fr

 

 

 

Annexe VIII

 

 

 

Anthologie poétique de la Foi
("En déclinant les Sefirot ... Sola Fide !")

*****

Dédicace

Bibliographie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*****

Chapitre I - Sola Fide !

Chapitre II - Un !

Chapitre III - Terra incognita !

Chapitre IV - Cartago delenda est !

Chapitre V - Mea culpa - Ego indignus sum !

Chapitre VI - Lux !

Chapitre VII - A l'écoute du Mahabharata !

Chapitre VIII - Sur les pentes des Himalaya !

Chapitre IX - Sur les pentes des cordillères !

Chapitre X - Visions esséniennes !

Chapitre XI - Au jardin des roses !

Chapitre XII - Visions profanes ?

Chapitre XIII - Par les Sommets, par les forêts vers l'Au-delà !

Chapitre XIV - Ad limina !

Chapitre XV - Amis poètes

Bibliographie

"Contact"

(DV, 10-06-12) -

 

 

Annexe IX

Foi, musique
et poésie

 

En couverture :

"La Foi !"
Huile de Chantal Haskew-Frauley-Vinard
(New-York, 1970)

Paysages et scènes du Zanskar (Laddakh, Inde)
(Photos Dv, 2003)

http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Autres recueils :

*****

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Foi et Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel.pdf

*****

http://dvinard.chez-alice.fr

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

(Extraits)

 

 

 

 

 

Daniel

ARNAUD VINARD

Foi, musique et poésie
(Samedi 15 novembre 2008 à 17 heures à Crest)

*****

Sola Fide !

La Foi ?

"Le poète égaré"

"Marche !" (d'après la Flûte enchantée)

"Que distingue la vie d'une machine à sous ?"(d'après Stargate)

"Je ne suis qu'un Capteur…!"

"Faith" de Gustav Holst

Dieu existe-t'il ?
… et moi ?

"Entité" (d'après Stargate)

"Il" (Faut pas chercher midi à quatorze heures)

"Création" de Gustav Holst

"Ce qui n'existe pas" (d'après Al-Hallaj et Mawlana Rumi)

Voyage intérieur (d'après Stargate)

"Syrinx" de Claude Debussy

Réel ou apparence ?

Deux visions de Socrate :
"La Caverne " et "Ecoute alors un Rêve en réponse à un rêve"
(d'après "La République" et "Théétète" de Platon)

"Connivence"

"Aux Sources du Réel" (d'après Stargate, Daniel et Verlaine,)

Absence, souffrance ..

"L'Absent"

"Régression à la Source !"

"Amour déçu" (d'après Zoroastre)

"Dans les yeux d'un enfant !" (d'après Dr. Quinn, femme médecin)

"Aimer, c'est trahir !" (d'après "Vulnérable" de Stargate)

Faut-il en rire ?

"Les béquilles qui marchaient toutes seules"

"Gebet" de Hugo Wolf

"Veau d'or et médailles en chocolat"

"La Mamounia"

Ou en rêver ?

"En Prière" de Gabriel Fauré

"L'Incréée" ("Comme au jour de la fête" de Holderlin)

"Sonntagsmorgen" de Félix Mendelsohn

Rédemption ?

"Parfum de la Terre" (d'après Mawlana Rumi et Khalil Gibran)

"Tatopani"

"L'Aurore immatérielle"

Evocation musicale et poétique : Textes inspirés par Dante, Erasme, Evangiles de Jean, Luc et Matthieu, Mansour Al-Hallâj, Martin Heidegger, Hölderlin, Khalil Gibran, Lamartine , Livre de Daniel , Mawlânâ Rumi, Meurois-Givaudan, Jetsün-Kabum Milarepa, Platon, Docteur Quinn, Schikaneder, Stargate, Florence Taubmann, Paul Verlaine, Zoroastre, …

 

Annexe IXa

 

Rêve, Musique
et Poésie

*****

Foi et Réel

http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, et Pensée
http://europe.chez-alice.fr/Pensee-foi.pdf
Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf
Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm
Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf
Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf
Chantons Noël
Noël 2011Noël 2012Noël 2013Noël 2014Noël 2015Noël 2016

*****

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

(Extraits)

 

 

 

 

 

Daniel

ARNAUD VINARD

Rêve, Musique et Poésie

*****

Rêve

La porte des rêves (Poème de Daniel Vinard)

L'heure exquise de Reynaldo. Hahn
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Interrogation (Poème de Christian Bellegueulle)

Voyage intérieur (Poème de Daniel Vinard)

Caravanes silencieuses (Poème de Christian Bellegueulle)

Les roses d'Ispahan de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

J'ai crié dans les collines (Poème de Christian Bellegueulle)

Apostrophe à la ligne d'horizon (Poème de Daniel Vinard)

La mer est infinie de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Souffrance

Peine du monde (Poème de Daniel Vinard)

Marche de WA. Mozart (Daniel Vinard)

Die Lorelei (Poème de Daniel Vinard)

Au bord de l'eau de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Sur le Brahmapoutre en crue (Poème de Daniel Vinard)

Les braises de l'Amour (Poème de Christian Bellegueulle)

Des Lyres Désertiques (Poème de Christian Bellegueulle)

Syrinx de Claude Debussy (Daniel Vinard)

Aimer c'est trahir (Poème de Daniel Vinard)

L'invitation au voyage de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin

Rire

Le sucrier (Poème de Christian Bellegueulle)

Sagesse et Chêne (Poèmes de Christian Bellegueulle)

Sprituoso de Georg Philipp Telemann (Daniel Vinard)
L'enfant voudrait (Poème de Paul Thierrin)

Le naufrage/le chien Fido de Manuel Rosenthal
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Veau d'or et médailles en chocolat (Poème de Daniel Vinard)

Les béquilles qui marchaient toutes seules (Daniel Vinard)

Chevaux de bois de Claude Debussy
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Indignation

Ils se faisaient prendre pour des dieux !
(Poème de Daniel Vinard)

Ouvrez, ouvrez, rapaces ! (Poème de Daniel Vinard)

L'Indicible (Poème de Daniel Vinard)

Au bel ange déchu ! (Poème de Daniel Vinard)"

Improvisation
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Vie

L'Absent (Poème de Daniel Vinard)

L'étoile esseulée (Poème de Daniel Vinard)

Parle à mon coeur (Poème de Daniel Vinard)

Chanson triste de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Le sentier et la digue (Poèmes de Jules Vinard)

Parfum de la terre ! (Poème de Daniel Vinard)

Cantique de Jean Racine
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Présentation et illustration :
Marie-Hélène Arnaud et Bertrand Cattin

Annexe X

 

 

CONFESSIONS

*****

http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf

Autres recueils :

*****

La foi et le Réel

http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

(Extraits)

 

 

 

Daniel

ARNAUD VINARD

Sommaire

*****

"Envoi !" (Sola Fide ! p. 1) "Da Sola Fide code (Sola Fide ! p. 1)
"Sola fide !"
(Sola Fide ! p. 2) "Envol !" (Sola Fide ! p. 2)

Foi (I - Confessions)

"Credo" (Sola Fide ! p. 10j) "Anti-credo" (Sola Fide ! p. 10l)
"En Lui, déjà !" (
Sola Fide ! p. 10n) ) "En fait !" (Sola Fide ! p. 10p) "D'Emmaüs à Compostelle" (Sola Fide ! p. 10r) "Présence Réelle" (Un ! p. 14) " Hors de Lui ? " (un ! p. 4g) "Hallâj !" (Un ! p. 16) " Hymne mazdéen ou christique ou fidéiste ou hébraïque " (Sola fide ! p. 14e) Evangile ou liberté ? (Sola fide p. 10f) "L'Evangile en cavale" (Sola Fide ! p. 10fb) "La Croix (Horizontale ou Verticale ?)" (Sola Fide ! p. 10fc) "L'Illimité" (Sola Fide ! p. 10h) "Indignation" (Sola Fide ! p. 10ha0) "Cri" (Ego indignus sum ! p. 1) "Au Dieu Inconnu" (Ego indignus sum ! p. 2) Evidence (Un ! p. 7) "Incarnation" (Un ! p. 5) "Coherence" (Un ! p.6) "Arithmétique ou Totalité ?" (Un ! p.4fa) "Lumière, Solitude et nuit (Terra incognita 16da) "Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?)" (Ego indignus sum ! p. 37) "Semblable au cristal ... ?" (Méditations Esséniennes) (Ego indignus sum ! p. 38) "Profession" (Ego indignus sum ! p. 38)

Foi (II -Evocations)

"Aux sources du Réel" (Sola fide ! 10ha) "Il" (Un ! p. 10)
"En deux point ? En deux pas ?" (
Sola Fide ! p. 4)
"Le mythe et la Réalité" (
Sola Fide ! p. 10) "Le chemin" (Sola Fide ! p. 56a)
"Isis" (Sola fide ! p. 54) "Lissos" (p. 56) "Montségur" (Sola fide ! p.58)
"Dis à ton frère en Christ" (Sur les pentes des Himalayas (p. 13)
"Les grands chênes"
(Sola fide ! p.40)
"Puzzle" (
Sola Fide ! p. 83) "Ultime" (Sola Fide ! p. 84)
"Prier" (
Sola Fide ! p. 81) "Scintillement" (Sola Fide ! p. 82)

Fautes (I - Confessions)

"Ce qui n'existe pas" (Sola fide ! p 10hf)
"Aumone d'un regard" (Sur les pentes des Himalayas ...p. 1)
"Détestable – Je" (Ego indignus sum ! p. 5) "Le lierre " (Ego indignus sum ! p. 22a)
"Chemin de Croix" (Ego indignus sum ! p. 4a) "Peine du monde" (Terra incognita ! p. 16dc)
"Pourquoi ?" (Ego indignus sum ! p. 13) "Trahison ?" (Ego indignus sum ! p. 13) "Atrophie" (Sola fide !. p. 14b)
"Imago Dei"
(Un ! p. 2) "Voyage au centre de l’oubli" (Ego indignus sum ! p. 2b) "N'as-tu rien dit, dis-tu ?" (Ego indignus sum ! p. 2.2)
"Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait !
" (Sola fide ! p. 16h) "Souvenir ?" (Ego indignus sum p.28a)
" Divergence " (Par les sommets… p. 22) "Volonté" (Ego indignus sum ! p. 34)
"Constructions"
(Sola fide ! p. 48) "Apostrophe à la ligne d'horizon ..."
( Un ! p. 30)
"Bourgeon" (Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au delà ...p. 46
"Je ne suis qu'un capteur…!" (Sola fide !
p. 14c)
"Entité"(Autisme ?) (Un ! p. 34b) "Die Lorelei" (Sola fide ! p. 20a).

Fautes (II – Evocations)

"Un jour sans lendemain" (Ego indigus sum ! p. 15) "Méprisable" (Ego indigus sum ! p. 15)
"Voyeurisme" (Ego indignus sum ! p. 18) "Vibrez pour nous" (Ego indignus sum ! p. 19)
"Un regard d'ailleurs" (Ego indignus sum ! p. 120) "Face à face" (Ego indignus sum ! p. 31)
"Au bel ange déchu" (Ego indignus sum ! p. 4) "Eucharistie" (Un ! p. 4c)
"Dressage" (Ego indignus sum ! p. 7) "Miroir" (Ego indignus sum ! p. 8)
"Job est-il coupable ?" (Ego indignus sum ! p. 8)

Souffrance

"Régression" (Un ! p. 40) "Souffrance ?" (Un ! p. 37) "Délivrance ," Un ! p. 38)
"Trou noir" (
Un ! p. 42) " L'Absent " (Sur les pentes des Himalayas ! p. 30)
" L’émotion est-elle un crime ? "
(Sola fide ! p. 16b) )
" Dès le commencement .."
(Sola fide ! p. 16c)
"Ce jour là, je L'ai vu !"
(Sola fide ! p. 16e) "Au-delà"
(Ad limina ! p. 4) )

Assurance du pardon

"Ferment" (Visions esséniennes p. 16) "Anathème" (Cartago delenda est ! p. 21)
"Parle à mon cœur ! (v1)" (Visions esséniennes p. 14)
"Parle à mon cœur ! (v2)" (
Visions esséniennes p. 14a)
"Mise à mort volée !"
(Ego indignus sum ! p. 32) "Sur la terre de Kal" (Sola Fide ! p. 52)
"La Terre" (Visions esséniennes p. 17) "Un ..." (Un ! p. 4)
"Par le son de la flûte ..." Sola Fide ! (p. 8) "Jardin secret" (Sola Fide ! p. 28)

"Endroit, envers"
(Un ! p. 20) "Création" (Terra incognita ! p. 12)
"Relâche"
(Sola Fide ! p. 42) "Flêche" (Ego indignus sum ! p. 9)
"Fuite" (Ego indignus sum ! p. 10) "Veillez" (Sola Fide ! p. 86)

"L'Aurore immatérielle" (
Sola Fide ! p. 60a)

*****

Annexe XI

UNE ANTHOLOGIE POETIQUE
DE LA MONTAGNE

1 - "Par les Sommets, vers l'Au-delà .."
(Jules Vinard, Fishbacher 1912)

2 - Par les Sommets, ..

3 - Sur les pentes des Himalayas ...

4 - Sur les pentes des Cordillères...

5 - Par les Forêts, par le Vivant...

6 - Par la Pensée, ...

7 – Ad limina ... Au-delà !

*****

http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Autres recueils :

La foi et le Réel

http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf

*****

Par les Sommets, par les Forêts, par la Pensée, vers l'Au-delà ... !

Extraits d'

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

Sites principaux
http://dvinard.chez-alice.fr/
http://europe.chez-alice.fr/

 

Daniel

ARNAUD VINARD

Sommaire

"La prisonnière des glaces" ("Sola fide !" p. 62)

"Par les Sommets, vers l'Au-delà .."
(Jules Vinard Fishbacher 1912)

Par les Sommets, ...

"Le sommet est une certitude ... " ("Par les sommets..." p. 14) (Luc Jourjon, Everest, 13 mai 1995) "Toi, l'amant des Alpes ..."(Charles Bonzon) ("Par les sommets..." p. 16) "La légende du Balaïtous" ("Par les sommets..." p. 18) "Plus haut ... !" ("Par les sommets..." p. 20) "Divergence" ("Par les sommets..." p. 22) "Les deux cimetières" ("Par les sommets..." p. 24) "Façade" ("Par les sommets..." p. 26) "A notre montagne ... parfois oubliée !" ("Par les sommets..." p. 28) "Face au soleil !" ("Sola fide"..." p 25.) "Le sang noir du désir" (version "Montagne" "Terra incognita" " p. 16 e3) "En Vercors ..." ("Par les sommets..." p. 30) "Rébellion ...!" ("Par les sommets..." p. 32) "Face à face ...!" ("Ego indignus..." p. 29) "Les Trois Becs" "Par les sommets..." (p. 34) "A un ami disparu ..." ("Par les sommets..." p. 36)

Sur les pentes des Himalayas ...

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant... "Aumone d'un regard" (p. 1) - Aperçu, au loin... "Illusion ?" (p. 4) !" - Vers les sommets... "Aux portes du Zanskar ..." (p. 5) - C'est bien là... Jetsün Milarepa "I - Le rêve" (p. 7) - "II - La solitude" (p. 9)(pages 11 et 12 libres) - Visions tantriques... "Dis à ton frère en Christ" (p. 13) - "Bonnets jaunes et bonnets rouges" (p. 14) - "Contradiction" (p. 15) - "Des vertus et des vices" (p. 16) - Retour sur terre... "Le chandail dérobé" (p. 17j) Mais l'âme y demeure t'elle ? "Fantasme" (p. 19) "Taj Mahal" (p. 20) - Epilogue "Remerciements ..." (p. 22) - Traversée du Changtang et du Rupshu (Laddakh) - "Le Moment" (p. 26) "La Sérénité" (p. 28) "L'Absent" (p. 30) "Nomade" (p. 32) "Portraits (Stéphane)" (p. 35) "Portraits (Shana)" (p. 36) "Tatopani" (p.36a) "Temple Bahaï du Lotus" (p. 36) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal) "Merci, Hélène !" (p. 36a) "Ces drapeaux de couleur !" (p. 36e)

Sur les pentes des Cordillères

"Le Chemin" ("Sola fide !" p 56a) "Le poète égaré" ("Terra incognita" p 10b) "L'Insaisissable" ("Terra incognita" p 10c) "Nazca : Pourquoi ?" ("Terra incognita" p 10e) "Les portes du rêve" ("Terra incognita" p 10c) "Ils se prenaient pour de dieux" ("Carthago delenda est" p 22i) "L'étoile esseulée" ("Un .. !" p 22c)

Par les Forêts, par le Vivant...

"En Verdon !" ("Sommets .." p. 38) "Cercoa !" ("Sommets .." p. 40) "En forêt de Compiègne !" "Sommets .." (p. 42) "Rencontre" ("Sommets .." p. 44) "Bourgeon" ("Sommets .." p. 46) "Force vitale" ("Sommets .." p. 48) "Sans distinction" ("Un ! " p. 12a) "La Terre" ("Visions esséniennes" p. 17) "Arcachon" ("Sommets .." p. 50) "La cathédrale distante" ("Sommets .." p. 52) "Treille à Nadalie" ("Sommets .." p. 53) "Eglise de Saugues en Margeride" ("Sommets .." p. 54) " Aquarelle " ("Sommets .." p. 56) "Aurore" ("Sommets .." p. 57) " Image " "Sommets .." (p. 58) "Le papillon en cage" ("Sommets .." p. 59) "Joie en famille" ("Sommets .." p. 60) "Rayons de lune !" ("Sommets .." p. 64) "Chemin de lumière !" ("Sommets .." p. 66)

Par la Pensée,

"Parle à mon coeur ..." ("Visions esséniennes" p. 14) "Ferment" ("Visions esséniennes p. 16) "Etre en présence" ("Un !" p. 11) "Voyage intérieur, v2" ("Terra incognita" p. 6c) "Voyage intérieur, v1" ("Un !" p. 27) "Le ciel et la terre .." ("Un ! p. 53) "Si tu n'es pas semblable au cristal ..." ("Ego indignus sum" p. 37) "L'Aurore immatérielle" ("Un !" p.60a)

Ad limina ... Au-delà !

"Points cardinaux" (p. 2) "Au-delà" (p. 4)

Annexes – Bibliographie – Sommaire du recueil complet.

 

La Foi et le Réel
*****

(pour une théologie
de la Foi et du Réel)

*****

http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Autres recueils :

*****

Foi, et Pensée
http://europe.chez-alice.fr/Pensee-foi.pdf

Rêve, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/Reve.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël

Noël 2011Noël 2012Noël 2013Noël 2014Noël 2015 – Noël 2016

*****

Version 7

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

(Extraits)

Sites principaux
http://dvinard.chez-alice.fr/
http://europe.chez-alice.fr/

Daniel

ARNAUD VINARD

 

Sola fide p.

" Foi et Réel"
(Pour une théologie de la Foi et du Réel !)

*****

L'ange montre Jérusalem à Saint-Jean

par Gustave Doré

Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud,
par l'église réformée de Crest en l'an 1900
@ Micheline Ponsoye
Photo DV
"Foi et Réel" (version hm)

La Foi, c'est le Réel !

L'illimité !

Réel ?

Nativité – Qu'y a-t'il donc de neuf ? -Indignation - L'Evangile en cavale
- Croix (horizontale ou verticale ?) - Le terroriste oublié -Chemin de Croix – Logorrhée - Pharaon s'endurcit ! - Cappelle Medicee

Ils se faisaient prendre pour des dieux ! – Antinomie (Pacte avec le diable) - Verlaine avait raison ! - Les béquilles qui marchaient toutes seules ! - Des béquilles et des ailes ! - Anathème

Rationnel ?

Qu'avait donc dit Descartes ? - La caverne - La science, l'apparence et le sens - Les réplicateurs -Voyage intérieur 1 – Dysharmonie (pensée

et matière) - Entité (Autisme ? Entité v2 – L'Entité et l'Unité – Réel - Apostrophe de l'Etre à l'Inconscient - Régression à la source

Fuir ?

Eucharistie ? Voyage au centre
de l'oubli - N'as-tu rien dit, dis-tu ?
Dans leurs yeux mi clos, un autre souriait ! – Ni juge ni bourreau - Hymne à Duryodhana

- Fuite - En proie à la colère L'ombre planétaire - Cinq feux - Pile ou face - Dies irae
Coup de dé - A un ami fidèle
Aux portes du paradis

Foi ?

Evangile ou liberté ? - Mythe ou réalité ? _ "Les deux inconscients"
- Un souvenir confus ! - Paradis perdu - Je - Atrophie - L'air pur - Lumière, solitude et nuit - Sur le Brahmapoutre en crue v1-2

D'Emmaüs à Compostelle - Aux sources du Réel - Appelés à la liberté ! – Ephémère - Etre ou avoir ? - Audible ? - L'Insaisissable - Voyage intérieur 2 – Voyage en Esprit – Création - Témoignage

"Non in solo pane vivit homo !"

En Lui - En fait - Hors de Lui - Credo - Anti-credo - Au 4ème Rabbin – Le Mur – Le Jardin des Oliviers - "Le Désert et la Joie" - Parle à mon cœur v1 – Parle à Mon coeur (Noël)

- Présence réelle - Etre en présence - Ce qui n'existe pas - Chemin – Les jardins d'Agomé - La prisonnière - Aube - Envie de Vie - Da sola fide code

*****

Annexe XIII

Par les sommets vers l'Au-delà

Par les sommets vers l'Au-delà – p. 2

Jules Vinard

(Pasteur à l'église de l'Etoile de 1888 à 1920)

*****

 

"Par les sommets vers l'Au delà

*****

Vers les sommets

I Le sentier - II Les deux sanctuaires – III Le forgeron du village – IV Le partage du monde – V Persévérance – VI La plainte de Milton aveugle – VII La vision

Dans la tourmente

I Tourment d'aimer – La Bouée – Fidélité – IV Pris au piège – V Contradiction – VI Le chevalier de Toggenbourd – VII A un rêveur – VIII Calvin

Halte sur la hauteur

I La tour en ruine – II Les deux amours – III Au dessus d'un port de mer – IV A une directrice d'école enfantine – V La maison du poète – VI La porte entr'ouverte – VII Dispersion – VIII Confiance

Regards en arrière

I L'oubli – II D'exil en exil – III Rayons à l'occident – IV Aux absent, au commencement d'une année – V Loin des yeux, près du cœur – VI Ce que disent les jours écoulés – VII La robe rapiécée -

Pour les enfants

I Le baptême du petit Jean – II Si j'avais des ailes – III L'offrande des mages – IV Noël d'enfants – V Sur la tombe d'un enfant – VI Le berceau

Intimité

I Chant nuptial – II Rajeunissement – III Une petite pierre dans le mur du foyer – IV Lecture à haute voix – V Fleurs artificielles et fleurs naturelles– VI Mon bon génie – VII Rien n'est perdu

Vers l'Au delà

I Pressons le pas – II A la montée dans la brume – III L'ancien pilote – IV La digue – V Plus haut – Le nid d'aigle détruit

*****

Par les sommets vers l'Au-delà – p. 4

Préface de Jules Vinard au recueil "Par les sommets vers l'Au Delà"

 

Annexe XIV

La Foi et la Pensée
(Evocations poétiques)

*****

"A Celui qui, le premier, par la Pensée,
à rempli de lumière les espaces bienheureux"
(Zoroastre, 660-583 av. J.-C. Yasna 31, l’Avesta)

*****

Autres recueils :

*****

Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Reve.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël

Noël 2011Noël 2012Noël 2013Noël 2014Noël 2015 - Noël 2016 - Noël 2017

*****

v4

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

(Extraits)

Sites principaux
http://dvinard.chez-alice.fr/
http://europe.chez-alice.fr/

Daniel

ARNAUD VINARD

 

Sommaire

Sola fide !

"Da Sola Fide code (p. 1) "En deux point ? En deux pas ?" (p. 4) "Marche !" (p. 38) "Par le son de la flûte ..." (p. 8) "L'Illimité" (p. 10h) "Indignation" (p. 10ha0) "Aux sources du Réel" (p. 10hc) "Ce qui n'existe pas" (p. 10hf) "L'Indicible" (p. 10hm) "Le Désert et la Joie" (p. 10ho) "Credo" (p. 10j) ) "Anti-credo" (p. 10l) "En Lui, déjà !" (p. 10n) "En fait" (p. 10p) "Jardin des Oliviers" (p. 10p2) "Au 4ème Tabbin" (p. 10p4) "Le Mur" (p. 10p6) ) "D'ocre, d'azur et d'infini" (p. 10 p7"D'Emmaüs à Compostelle" (p. 10 r) "A l'aube du Temps .." (p. 11) "Paradis perdu ?" (p. 14) ) "Atrophie" (p. 14b) "Je ne suis qu'un capteur…!" (p. 14d) "La Pensée" (p. 15) "L'air pur" (p. 16) "Choc à Chak Chak" (p. 16-2) "L'émotion est-elle un crime ?" (p. 16b) "Dès le Commencement ..."(Hymne à l'émotion) (p. 16c) "Ce jour là, je L'ai vu ! (p. 16e) "L'Incréée" (p. 20) "Lorelei" (p. 20b) "Offrande" (p. 22) "Parfum de la terre !" (p. 24) "Face au soleil !" (p. 26) " Jardin secret " (p. 28) "Fleurs éparses" (p. 30) "Connivence" (p.30a) "Le bison blanc" (p. 34) "Relâche" (p. 42) "Ecriture" (p. 43) "Impressionnisme" (p. 44) "Massada" (p. 49) "Esséniens !" (p. 50) "Sur la terre de Kal" (p. 52) "Isis" (p. 54) "Lissos" (p. 56) "Le chemin" (p. 56a) "Montségur !" (p. 58) " La prisonnière des glaces " (p. 62) "Antinomie" (p. 70) "Harsiesis" (p. 72) "Transparence" (p. 76) "Prier" (p. 81) "Scintillement" (p. 82) "Jules Vinard (pasteur de l'Eglise des pauvres)" (84c) "Veillez" (p. 86)

Un

"Imago Dei" (p. 2) "Transfiguration" (p. 2b) "Eucharistie" (p. 4d) ) "Arithmétique ou Totalité ?" (p. fa) "Etre et avoir ?" (p. 4e) "Dans le vallon du Cédron" (p. 4f02) "Hors de Lui ?" (p 4f) "Evidence" (p. 8) "Il" (p. 10) "Etre en présence" (p. 12) "L'étoile esseulée" (p.12c) "Présence Réelle" (p. 14) "Hallâj !" (p. 16) "Endroit, envers" (p. 20) "L'Instant" (p. 23) "Le voyage intérieur" (p. 28) "Apostrophe à la ligne d'horizon ..."(p. 30) "Entité"(Autisme ?) (p. 34b) Entité v2). (p. 34c) "L'Entité et l'Unité" (p. 34d) "Régression" (p. 40) "Trou noir" (p. 42) "Déchirure" (p. 44) "Amour déçu !" (p. 45) "Notre éternité germe ..." (Victor Hugo, Jules Vinard) (p. 46) "Envie de vie" (p. 52) " Le Ciel et la Terre " (p. 53) "L'Aurore immatérielle" (p. 60a)

Terra incognita !

"Les 2 Inconscients" (p. 6) "L'intelligence et l'émotion" (p. 6b) "Voyage intérieur - version 2" (p. 6d"Le poète égaré" (p. 10b) "L'Insaisissable" (p.10f) ) "La porte des rêves" (p. 10i) "Dans le Brahmapoutre en crue (version 1)" (p. 10ja) "Dans le Brahmapoutre en crue (version 2)" (p. 10jc) "Parcelle" (p. 10je) "Kaïlash" (p. 10jg) "Vulnérable" (p. 16d) "Lumière, solitude et nuit" (p. 16da) "Peine du monde" (p. 16dc) "Le sang noir du désir (Montagne)" (p. 16f) "Les jardins d'Agome)" (p. 16fh) "La forêt d'Agomé" (p. 16fi)

Carthago delenda est !

"Verlaine !" (p. 2) "Dysharmonie (p. 4) " La caverne " (p. 8) "Les béquilles qui marchaient toutes seules ..." (p. 10) "Les réplicateurs (version 1)" (p. 15) "Politiquement incorrect" (p. 22 e44) "Ni juge ni bourreau" (p. 22ec) "Veau d'or et médailles en chocolat !" (p. 22 fg) "Cappelle Medicee de Michelangelo" (p. 22h) "Ils se faisaient prendre pour des dieux" (p. 22j) "Clés de St-Pierre" (p. 24) "Sur un chemin cahotant" (p. 25) "Soli Deo gloria ?" (p. 26) "Anathème" p. 28)

Ego indignus sum !

"Cri" (p. 1) "Au Dieu Inconnu" (p. 2) "Voyage au centre de l'oubli" (p. 2b) "Au bel ange déchu ... !" (p. 4) "Chemin de Croix !" (p. 4a) ) "Je ..."(p. 6) "Pourquoi ?" (p. 13) "Trahison ?" (p. 14) "Marcher sur les eaux" (p. 6b) "Un jour sans lendemain" (p. 15) "Méprisable ?" (p. 16) "Le tombeau vide" (p.16b) "Golgotha ?" (p.16d) "L beauté du Diable" (p. 16f) ) "D'ocre, d'azur et de sang" (p. 16h "Enfantillage ! v3" (p. 22b) "Qu'y a-t'il donc de neuf ?" (p. 22d) "Nativité" (p. 22d2) "Mise à mort volée !" (p. 32) "Volonté" (p. 34) "Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?)" (p.37) "Semblable au cristal ... ?" "Profession" (p. 6)

Lux !

"Prologue ..." (Evangile de Jean) (p. 1)

A l'écoute du Mahabharata ...

"Pasupata" (p. 2) "Ode à Bhîsma" (p. 4) "Hymne à Duryodhana ..." (p. 6) "Dies Irae ..." (p. 12

Visions esséniennes

"Parle à mon coeur (v1)" (p. 14) ) "Parle à mon coeur (v2)" (p. 14a) "Ferment" (p. 16)

Sur les pentes des Himalayas ...

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant... "Aumone d'un regard" (p. 1) - C'est bien là... Jetsün Milarepa "I - Le rêve" (p. 7) - "II - La solitude" (p. 9) - Visions tantriques... "Dis à ton frère en Christ" (p. 13) - - Traversée du Changtang et du Rupshu (Laddakh) - "Le Moment" (p. 26) "La Sérénité" (p. 28) "L'Absent" (p. 30) "Nomade" (p. 32) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal) "Ces drapeaux!" (p. 36e)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au delà ...

"Par les Sommets, vers l'Au-delà .." (Jules Vinard) (p. 1) "La légende du Balaïtous" (p. 18) "Plus haut ... !" (p. 20) "Façade" (p. 26) "En Vercors ..." (p. 30) "Les Trois Becs" (p. 34) "A un ami disparu ..." (p. 36) " Aquarelle " (p. 56) "Rayons de lune !" (p. 64) "Chemin de lumière !" (p. 66)

Ad limina ! "Au-delà" (p. 4)

Annexe XV

Chantons Noël 2011
(Orgue, Poésie et Chant)

*****

Concert au Temple de Crest

22 décembre 2011

*****

Marche des Rois
Orgue : Frédéric Lamantia

Voici Noël, ô douce nuit
Chant de l'assemblée
Préludé par Claire Souillol : Soprano
Orgue : Frédéric Lamantia

La petite fille aux allumettes
(conte de Hans Christian Andersen)
Récitant : Christian Belleguelle, Orgue : Frédéric Lamantia

Improvisations et varations
Orgue : Frédéric Lamantia

Qu’y a t-il donc de neuf ?
(d'après "la petite fille aux allumettes"
de H.C. Andersen, poème de Daniel Vinard)
Récitant : Christian Bellegueulle, Orgue : Frédéric Lamantia

Petit papa Noël
Improvisations sur le thème
Orgue : Frédéric Lamantia

Entre le bœuf et l'âne gris
Chant de l'assemblée
Préludé par Claire Souillol : Soprano
Orgue : Frédéric Lamantia

Sur la terre de Kal
(d'après un texte Essénien, Francis Jammes, Georges Brassens et Jules Vinard, poème de Daniel Vinard)
Récitant : Christian Bellegueulle, Orgue : Frédéric Lamantia

O peuple fidèle
Chant de l'assemblée
En prélude : Claire Souillol, soprano
Orgue : Frédéric Lamantia

Parle à mon cœur !

(poème de Daniel Vinard)
Récitante : Elisabeth Voreppe, Orgue : Frédéric Lamantia

Il est né le divin enfant
Chant de l'assemblée
En prélude : Claire Souillol, soprano
Orgue : Frédéric Lamantia

Joyeux Noël
Improvisations sur un chanson de Barbara
Orgue : Frédéric Lamantia

Les petits rats
(poème de Christian Bellegueulle)
Récitante : Elisabeth Voreppe, Orgue : Frédéric Lamantia

Airs de Noël
Variantes sur des airs de Noël
Orgue : Frédéric Lamantia

Mon beau sapin
Chant de l'assemblée
Préludé par Claire Souillol : Soprano
Orgue : Frédéric Lamantia

Airs de Noël
Variantes sur "vive le vent"
Orgue : Frédéric Lamantia

Les anges dans nos campagnes
Chant de l'assemblée
Préludé par Claire Souillol : Soprano
Orgue : Frédéric Lamantia

Chantons Noël 2012
(Orgue, Flûte,Violon, Poésie et Chant)

Temple de Crest

22 décembre 2012

*****

Claire SOUILLOL : Soprano, violon et récits

Anne GOY : Orgue

Daniel VINARD : Flûte et poésies

*****

1) Pastorale (Domenico ZIPOLI) - Orgue

*****

2) "Voici Noël, ô douce nuit"

Prélude ("Stille Nacht") – Soprano et orgue
Chant de l'assemblée, soprano et orgue

*****

3) Sarabande (Johann-Sebastian BACH) – Flûte

*****

4) "Ô peuple fidèle"
Prélude – Soprano et orgue
Chant de l'assemblée, Soprano et orgue

5) "Le Tambourin" (Jean-Philippe RAMEAU) - Violon

*****

6) "Sur la Terre de Kal" - Poésie

*****

7) "Il est né le divin enfant"

Prélude – Soprano et orgue
Chant de l'assemblée, soprano et orgue

*****

8) "Nun komm der heiden Heiland" (Johann-Sebastian BACH) - Orgue

9) Conte "Deux bêtes de somme"- Récit

*****

10) Entre le bœuf et l'âne gris
Prélude – Soprano et orgue
Chant de l'assemblée, soprano et orgue

*****

11) "Enfantillage" - Poésie

*****

12) "Schön Rosmarin" (Fritz KREISLER) - Violon

*****

13) "Jingle Bells" (Vive le vent)
Prélude ("Jingle Bells") – Soprano et orgue
Chant de l'assemblée, soprano et orgue

*****

14) "Ce qui n'existe pas" - Poésie

*****

15) "Pastorale" (Johann-Sébastien BACH) - Orgue

*****

16) "Glory Hallelujah"
Strophes : Soprano et orgue
Refrain : Assemblée, soprano et orgue

*****

 

 

 

 

 

Autres recueils :

*****

La Foi et la Pensée
http://europe.chez-alice.fr/foi-pensee.pdf

Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/noel et poesie..pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf

 

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Une anthologie de la Foi
Evocations et Poésies

(Extraits)

NOËL et POESIE

Chantons Noël 2013

Daniel

ARNAUD VINARD

 

Chantons Noël 2013

Avec l'Assemblée !
Chant et violon (Claire Souillol) – Flûte (Mikki Steyn) - Orgue (Anne Goy) - Récitants (Christian Bellegueulle et Daniel Vinard)

*****

Pastorale de Domenico Zipoli
(Orgue)

"Voici Noël, ô douce nuit"
(Assemblée, chant et orgue)

Sonate de GF. Haendel
(Violon)

"Ô peuple fidèle"
(Assemblée, chant et orgue)

Sonate de Domenico Zipoli
(Violon et Orgue)

"Il est né le divin enfant"
(Assemblée, chant et orgue)

3 Noëls
(Violon et Orgue)

"Entre le bœuf et l'âne gris"
(Assemblée, chant et orgue)

Contes, rêves et poésies de Noël

Dans le rêve ..?
"Les portes du rêve"

G.PH. Télémann (Fantaisie en la mineur, Grave)
(Flûte)

Sur la terre et sur l'eau… ?
"Sur le Brahmapoutre en crue"

G.PH. Télémann (Fantaisie en mi mineur, Allegro)
(Flûte)

En suivant l'Etoile… ?
"L'étoile esseulée"

G.PH. Télémann (Fantaisie en la mineur, Adagio)
(Flûte)

Les bergers accourent ..?
Au Tibet ?

G.PH. Télémann (Fantaisie en la mineur, Allegro)
(Flûte)

Ils cherchaient un enfant .. ?
Dans le désert ? Dans les nuages ?
Dans le Cosmos ? Beaucoup moins loin !

J.S. Bach (Jésus que ta joie demeure - extrait)
(Flûte)

"Noël"
(de Théophile Gautier)

J.S. Bach (Oratorio de Noël - extrait)
(Flûte)

Jingle Bells" (Vive le vent)

(Assemblée, chant et orgue)

"Glory Hallelujah"

(Assemblée, chant et orgue)

"Mon beau sapin"

(Assemblée, chant et orgue)

*****

 

 

 

Autres recueils :

*****

La Foi et la Pensée
http://europe.chez-alice.fr/foi-pensee.pdf

Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Conte de Noel.pdf
http://europe.chez-alice.fr/noel et poesie.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Une anthologie de la Foi
Evocations et Poésies

(Extraits)

Chantons Noël 2014

Daniel

ARNAUD VINARD

AMOTEC
Concert de Noël

Samedi 20 décembre 2014 à 18h

*****

Chantons Noël !

Avec l'Assemblée !
Chant et Violon (Claire Souillol) - Orgue (Anne Goy) – Flûte (Daniel Vinard) Récitants (Christian Bellegueulle et Daniel Vinard)

*****

1) "Nun komm der Heiden Heiland" (Viens maintenant Sauveur des païens)
de J.S. Bach (Orgue)

2) "Voici Noël, ô douce nuit"
(première strophe : chant en allemand puis 4 strophes en français : Assemblée, chant et orgue)

3) Sonate en fa majeur de GF. Haendel : Adagio et Allegro (Violon)

4) "Ô peuple fidèle"
(Assemblée, chant et orgue)

5) Concerto de Tommaso Albinoni : Adagio et Allegro (Violon et Orgue)

6) "Il est né le divin enfant"
(Assemblée, chant et orgue)

7) "Enfantillage"
(poésie)

 

 

 

 

8) Trois Noëls
(Violon et Orgue)

9) "Mais qu'y a-t'il donc de neuf ?"
(Poésie)

10) "Entre le bœuf et l'âne gris"
(Assemblée, chant et orgue)

11) Sonate en si bémol majeur d’Antonio Vivaldi : Allegro (Violon)

12) Pastorale de Domenico Zipoli (Orgue)

13) Tambourin de Jean-Philippe Rameau (Violon et orgue)

*****

Un conte de Noël

14) "La petite chose rouge"
de Sylvie Guggenheim
(Récitant et flûte)

*****

15) " Un moto di gioja " de W. A. Mozart (chant et orgue)

16) "Jingle Bells" (Vive le vent)
(Assemblée, chant et orgue)

17) "Glory Hallelujah"
(Assemblée, chant et orgue)

18) "Mon beau sapin"
(Assemblée, chant et orgue)

*****

 

 

 

 

 

Autres recueils :

*****

La Foi et la Pensée
http://europe.chez-alice.fr/foi-pensee.pdf

Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Conte de Noel.pdf
http://europe.chez-alice.fr/noel et poesie.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel-2014.pdf

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Une anthologie de la Foi
Evocations et Poésies

(Extraits)

Chantons Noël 2015

Daniel

ARNAUD VINARD

 

AMOTEC

*****

Concert de Noël

Samedi 19 décembre 2015 – Temple de Crest à 18h

*****

Chantons Noël !

Avec l'Assemblée ! - Isabelle Fallot (Soprano) - Jean-Marc Gorce (Orgue) – Fanny Normand (Epinette et Guitare) – Daniel Vinard (Récits et Flûte) - "Les petits chanteurs de Crest" (Adèle et Louise Baussanne Fallot, Pauline et Fanny Normand Fallot, Eva Barrot, Théo et Noémie Bougar Arab)

*****

1) "Noël de Provence"
(Jean-Marc Gorce, Orgue)

2) "Douce nuit"
(Prélude : Isabelle Fallot et Jean-Marc Gorce, puis strophes en alternance : assemblée, chant, "les petits chanteurs de Crest" et orgue)

3) Brich dem Hungrigen dein Brot (Aria de la cantate BWV 39 de Jean Sebastien Bach) (Isabelle Fallot, Soprano, Jean-Marc Gorce, Orgue et Daniel Vinard, Flûte)

4) "Il est né le divin enfant"
(Première strophe : Isabelle Fallot et Jean-Marc Gorce, puis assemblée, chant et orgue)

5) "Enfantillage"(poésie)
(Fanny Normand, Epinette et Daniel Vinard)

6) Cinq Noëls Provençaux, Languedocien et Pastoraux (Jean-Marc Gorce, Orgue)

7) "Les petits chanteurs de Crest"- Noël nouvelet - Marche des rois mages de Bizet - La cambo me fai mau - Duo extrait d'Hansel und Gretel de Humperdinck : le soir quand je vais dormir (Isabelle Fallot, Adèle et Louise Baussanne Fallot, Pauline et Fanny Normand Fallot, chant et guitarre, Eva Barrot, Théo et Noémie Bougar Arab).

8) "Sandmännchen" de Johannes Brahms

(Isabelle Fallot, Soprano et Jean-Marc Gorce, Orgue)

9) Noël (de Louis Claude D'Aquin)
(Jean-Marc Gorce, Orgue)

10) "Ô peuple fidèle"
(Prélude : Isabelle Fallot et Jean-Marc Gorce, puis strophes avec l'assemblée, chant et orgue)

11) "Nativité" (Poésie) (Daniel Vinard)

12) "O come, o come, Emmanuel" (Chant traditionnel)
(Isabelle Fallot, soprano et les "petits chanteurs de Crest", "a cappella"

13) Les barricades mystérieuses de Couperin
(Fanny Normand, Epinette)

14) "Panis angelicus" de César Franck
(Isabelle Fallot, Soprano et Jean-Marc Gorce, Orgue)

15) Canzona (de Zipoli Domenico) et Sonate (de Domenico Cimarosa)
(Jean-Marc Gorce, Orgue)

16) "Les anges dans nos campagnes"
Str. 1et 2 Isabelle Fallot et "Les petits chanteurs de Crest" et Str. 3 et 4 avec l'assemblée17)

Conte et poésie de Noël
"Qu'y a-t'il donc de neuf
?" d'après "La petite fille aux allumettes" de Hans Christian Andersen
(Daniel Vinard)

18) "Gloria"(canon)
(Assemblée, chant et orgue)

19) Fanfare de Lemmens
(Jean-Marc Gorce, Orgue)

 

 

Autres recueils :

*****

La Foi et la Pensée
http://europe.chez-alice.fr/foi-pensee.pdf

Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Conte de Noel.pdf
http://europe.chez-alice.fr/noel et poesie.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel-2014.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel-2015.pdf

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Une anthologie de la Foi
Evocations et Poésies

(Extraits)

Chantons Noël 2016

Daniel

ARNAUD VINARD

AMOTEC

Chantons Noël !

Dimanche 18 décembre 2016 à 17h – Temple de Crest

Avec l'Assemblée ! - Isabelle Fallot (Soprano), Christophe Petit (Orgue et Piano), Laure Giraud (Chant), Daniel Vinard (Poésie) et "Les Petits Chanteurs de Crest" (Adèle et Louise Baussanne, Angelo Baron-Provost, Pauline et Fanny Normand, Noémie Bougar-Arab et Capucine Petit)

1) "A la venue de Noël"
(Nicolas le Bègue)
Christophe Petit

2) "Il est né le divin enfant"
Isabelle Fallot, Christophe Petit et Assemblée

3) "Nun Beut die Flur" (Joseph Haydn):
Isabelle Fallot et Christophe Petit.

4) "Douce nuit"
Isabelle Fallot, Christophe Petit et Assemblée

5) "Noël"
(Louis-Claude d'Aquin)
Christophe Petit

6) If God be for us (Georg Friedrich Haendel)
Isabelle Fallot et Christophe Petit

7) "Sur les flûtes"
(Louis-Claude d'Aquin)
Christophe Petit

8) " Marche des rois mages (George Bizet)
Les "Petits Chanteurs de Crest"

9) "Nous étions trois bergerettes"
Les "Petits Chanteurs de Crest"
et Christophe Petit

10) "Joseph est bien marié"
Les "Petits Chanteurs de Crest" et Christophe Petit

11) "Dormi, dormi"
Les "Petits Chanteurs de Crest" et Christophe Petit

12) "Voici Noël"
Les "Petits Chanteurs de Crest"

13) "Mon beau sapin"
Isabelle Fallot, Christophe Petit
et Assemblée.

14) "Nativité"
(Daniel Vinard)

15) Conte de Noël
"Le miracle de Sainte Berthe"
Laure Giraud et Christophe Petit.

16) "Les anges dans nos campagnes"
Les "Petits Chanteurs de Crest",
Isabelle Fallot, Christophe Petit et Assemblée

17) "The Lamb" (Traditionnel anglais)
Les "Petits Chanteurs de Crest"

18) "Parle à mon coeur"
Daniel Vinard

19) "Rejoice" (Georg Friedrich Haendel)
Isabelle Fallot et Christophe Petit.

20) "Gingle Bells"
(Vive le vent !)
Isabelle Fallot, Christophe Petit et Assemblée.

21) "Noël Suisse"
(Louis-Claude d'Aquin)
Christophe Petit
*****

 

 

 

Autres recueils :

*****

La Foi et la Pensée
http://europe.chez-alice.fr/foi-pensee.pdf

Le Foi et le Réel
http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/Conte de Noel.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Noel et poesie.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel-2014.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel-2015.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel-2016.pdf

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Une anthologie de la Foi
Evocations et Poésies

(Extraits)

Chantons Noël 2017

Daniel

ARNAUD VINARD

AMOTEC

*****

Concert de Noël
au temple de Crest
Jeudi 21 décembre 2017 à 18h

*****

Chantons Noël !

Avec l'Assemblée ! – Nathalie Morazin (Soprano), Christophe Petit (Orgue), Daniel Vinard (Conte et poésie) et "Les Petits Chanteurs de Crest" (Adèle et Louise Baussanne, Angelo Baron-Provost, Fanny Normand et Capucine Petit)

*****

"Noël"de Louis-Claude d'Aquin
Christophe Petit

"Il est né le divin enfant"
Nathalie Morazin, Christophe Petit, les "Petits Chanteurs" et l'Assemblée

"Ich, dein betrübtes Kind"
(extrait de la cantate BWV 199
de Johann Sebastian Bach)
Nathalie Morazin et Christophe Petit

"Douce nuit"
Nathalie Morazin, Christophe Petit
les "Petits Chanteurs" et l'Assemblée

"A la venue de Noël"
de Louis-Claude d'Aquin

Christophe Petit

"Nun beut die Flur"
(extrait
de la Création de J. Haydn)

Nathalie Morazin et Christophe Petit

"Noël en musette"
de Louis-Claude d'Aquin
Christophe Petit

Marche des rois mages
(de George Bizet)
les "Petits Chanteurs de Crest"
Nathalie Morazin et Christophe Petit

"Les jardins d'Agomé"
Daniel Vinard

Noël nouvelet
les "Petits Chanteurs de Crest"
Nathalie Morazin et Christophe Petit

Sarabande
(de la partita pour flûte seule
de Johann Sebastian Bach)
Daniel Vinard

Ave Maria de Caccini
Angelo Baron-Provost et Christophe Petit

"Laissez paistre vos bestes"
de Nicolas le Bègue (1630-1702)
Christophe Petit

Conte de Noël :
"Les tortues qui chantent"
de Sylvie Guggenheim
Daniel Vinard

"Les anges dans nos campagnes"
les "Petits Chanteurs de Crest",
Nathalie Morazin et Christophe Petit
(str 1 et 2) Assemblée (str 3 et 4)

"Et incarnatus est"
(de la messe en Ut de W.A. Mozart)
Nathalie Morazin et Christophe Petit

"Noël Suisse"
(
de Louis-Claude d'Aquin)
Christophe Petit

"Gingle Bells"
(Vive le vent !)
les "Petits Chanteurs de Crest"
Nathalie Morazin, Christophe Petit
et l'Assemblée

*****

 

 

 

 

 

Par les Chemins
vers l'Au-delà !
*****

Traversées du Wadi-Rum, de la Galilée, de l'Iran, de l'Ouzbékistan, Du Togo, du Népal, du Tibet, du Désert Blanc, du Népal, des Cordillères, du Rupshu, du Zanskar, des Alpes et Pyrénées, du Japon, du Maroc, du Vercors, .. et Poésie !

*****

http://europe.chez-alice.fr/chemins.pdf

Autres recueils

http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf

Foi et Réel

http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi et Pensée
http://europe.chez-alice.fr/foi-pensee.pdf

Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/Reve.pdf
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf

Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf

Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf

Chantons Noël
http://europe.chez-alice.fr/conte.pdf http://europe.chez-alice.fr/noel et poesie.pdf http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2011.pdf
http://europe.chez-alice.fr/Chantons-Noel 2012.pdf

Version 3a

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

(Extraits)

Sites principaux
http://dvinard.chez-alice.fr/
http://europe.chez-alice.fr/

A mon grand-père, Jules Vinard, auteur de
"Par les Sommets, vers l'Au-delà" qui m'a montré le "Chemin".

Daniel

ARNAUD VINARD

 

Le sentier

Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés,
Tu pourras sûrement trouver la seule route
Où la Foi marche en paix au dessus des dangers ?

Ne fixe pas tes yeux seulement sur l'étoile
que l'Idéal allume au loin sur l'horizon,
Et ne t'efforce point de soulever le voile
Qui cache l'avenir immense à ta raison.

Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin;
Plie humblement au joug du bien ton âme fière,
Saisis l'obscur devoir que Dieu mets sous ta main.

Plusieurs ont consumé leur âme impatiente
En un désir ardent, mais vain, de tout savoir,
Et, pressant au hasard leur course haletante,
Ont perdu leur sentier qu'ils négligeaient de voir.

Toi, fais, au jour le jour, ce que ton Dieu t'ordonne,
Prends pied chaque matin sur le roc du Devoir,
Compte un progrès de plus à chaque heure qui sonne :
Agir est le secret de croire et de savoir.

Les devoirs accomplis sont les degrés sublimes
Par où l'âme s'élève aux splendeurs de la Foi.
Marche fidèlement, tu parviendras aux cimes,
Et les secrets divins se livreront à toi.

Jules Vinard (Par les sommet vers l'Au-delà @ Fischbacher 1914)

*****

 

 

 

 

*****

Le pic d'Ossau, vu du sommet du Balaïtous

(Photo DV)

*****

 

 

Voyages, Treks, Ski, Alpinisme, Randonnées .. et Poésie

*****

Désert du Wadi Rum (Jordanie)
du 11 au 17 mars 2018
(Voyages Intérieurs).

D'ocre et d'Azur : sur la route de la soie
avec les poètes persans en Ouzbékistan
et Leili Anvar
du 1 au 8 septembre 2017. (VI)

Voyage au Togo
du 24 juillet au 8 août 2017.
(Franck et Gisèle Adubra)

Sur les ailes des poètes en IRAN

avec Leili Anvar

du 28 avril au 7 mai 2017 (Voyages Intérieurs)

Trek en Galilée et Voyage à Jérusalem
du 13 au 19 mars 2017. (
Ictus)

Randonnées dans le Morbihan
Du 1er au 6 juin 2014 (JM)

Traversée du Tibet et Kora du Kaïlash
du 31 août au 23 septembre 2013 (Adeo)

Randonnées dans l'Aubrac
du 2 au 8 juin 2013 (JM)

Désert Blanc et Felouque sur le Nil
du 27 février au 9 mars 2013.
Terre d'Aventure)

Traversées du Vercors et de la forêt de Saoû
du 18 au 22 juin 2012
(DV/JM)

Traversées du Langtang et de l'Helambu au Népal du 10 au 27 novembre 2007 (NF)

Treks dans les Cordillères (Pérou)
du 6 au 29 août 2005
(NF)

Traversées du Changtang et du Rupshu
(Ladakh, Inde)
du 1 au 25 août 2004 (NF.)

Traversée du Zanskar (Ladakh, Inde)
du 2 au 22 août 2003
(Nouvelles Frontières)

*****

Traversées à Ski dans les Alpes et les Pyrénées

Traversées à Ski dans le Vercors et le Dévoluy

Sous les falaises de Normandie

Traversée du Fuji San au Japon

Traversées à Ski au Maroc

*****

 

Voyages et Treks (2018-2003)
(Comptes-rendus et poésie)

2018

Trek dans le désert du Wadi Rum (Jordanie) du 11 au 17 mars 2018

"Traversée du Désert vers la Joie avec Blanche de Richemont" (Voyages Intérieurs).

*****

Photo dv

*****

Bien difficile de résumer ce voyage qui nous a transporté au-delà de nos attentes, dans nos marches méditatives (près de 100km), de nos grimpettes (plus de 1600m cumulés pour contempler le désert du haut des sommets), de nos bivouacs à même le sable, de nos échanges chaleureux le soir autour du feu, de nos controverses passionnées, de nos nuits contemplatives sous une voûte étoilée intacte qui ne pâlissait même pas du mince croissant d'une lune discrète qui n'apparaissait d'ailleurs qu'au petit matin...

En voici tout de même un petit relevé topographique factuel qui pourrait permettre aux futurs impétrants de retrouver sans trop de difficulté (*) les emplacements des bivouacs particulièrement bien choisis par Guillaume pour nous accueillir avec chameaux , chameliers et cuisiniers parfaits en tout points !

Dimanche 11/3. Bus d'Amman pour le Wadi Rum dans le Sud de la Jordanie et transfert en 4x4 pour le point de départ (Gps 274) et déjeuner. Départ du Trek et marche d'environ 3 heures (environ 10 km, +142m, -100m) pour le lieu du 1er bivouac (Gps 279). Dîner agréable auprès d'un feu, protégé par un auvent.

Lundi 12/3. Marche (3h30, 17km, +345m, -42m) vers le 2ème Bivouac (Gps 285) à l'entrée d'un canyon

Mardi 13/3. Escalade assez facile vers un point de vue merveilleux sur l'étendue du Wadi Rum (Gps 288 – 1621m) descente un peu plus compliquée vers le Nord (Gps 290 – 1380m) et en fin d'après-midi vers le Sud-Ouest (env. 6h30, 15,5km, +290m, -580m) pour le 3ème bivouac (Gps 292).

Mercredi 14/3. Marche à proximité de la frontière de l'Arabie Saoudite ce dont les militaires se sont inquiétés en nous demandant de ne pas s'en approcher davantage.. (15,3km, env 5h, +149m, -290 m). Déjeuner et repos jusqu'au soir au 4ème bivouac (Gps 299).

Jeudi 15/3. Marche tranquille (env. 16km, env 5h +247m, -310m ) jusqu'au 5ème bivouac (Gps 303).

Vendredi 16/3. Marche tranquille (env. 17km, env. 6h30, +332m, -130m) jusqu'au 6ème bivouac (GPS 307).

*****

Photo Vge. Int.

 

 

 

 

 

Samedi 17/3. Courte marche (environ 1h30, 6,3km, +100m, -187m) vers la fin du trek (Gps 308). 4x4 jusqu'au village de Rum à l'entrée du Wadi Rum) puis Bus pour Aquaba et déjeuner agréable dans un restaurant. Autocar pour remonter vers le Nord et descendre pour nous baigner dans la Mer Morte, remonter à Madaba. Dîner dans restaurant sympathique et

transfert à l'Aérodrome d'Amman vers 21 heures pour les vols de retour dans la nuit.

Photo George (Vge. Int.)

Carte :
http://europe.chez-alice.fr/Carte_Wadi-Rum_gps.pdf
Coordonnées(*) dénivelées et temps de marche
http://europe.chez-alice.fr/Wadi-Rum_gps.pdf
Poésie ..
http://dvinard.chez-alice.fr/Joie.pdf

*****

(*) Coordonnés (hddd.mm.mmm) telles que lues directement, sans correction, avec un gps simple tel que le modèle Etrex de Garmin

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poésie

Le Désert et la Joie

Le Désert et la Foi

 

Sola fide ! – p. 10ho

Le Désert et la Joie

*****

Traverser le désert vers la Joie ?
Pourquoi pas avec elle ?

Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé
(Saint-Augustin, Blaise Pascal)

*****

Le Wadi-Rum

Photo George (voyages intérieurs)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/
http://dvinard.chez-alice.fr/sublime.pdf
Trek dans le Wadi Rum
Le Désert et la Foi

Sola fide ! – p. 10hp

A Blanche

... Merci, belle hirondelle, Amie, ange gardien,
D'avoir battu des ailes, Disant, mine de rien,
Que ces points blancs, là-bas, N'étaient pas des lapins ..
("Sublime, ridicule" dans le djebel de Bou Saada en avril 1962)

Traverser le désert vers la joie ?
Drôle d'idée ! Mais je dois avouer
Qu'avec une hirondelle, de surcroît
Battant des ailes, j'étais comblé !

En fait, ce ne fut pas vraiment la joie,
Sûr que ce n'était pas le zen, non plus,
Qui fit de moi, en cet endroit
Plein de scorpions, le bienvenu !

Parlons de cela posément
Car j'ai marché pendant longtemps
Sans rien trouver de bien joyeux
Dans ce désert très rocailleux !

Alors, m'a dit mon hirondelle
Qui, mine de rien, battait des ailes ... :
Ce que tu cherches là-bas
Est, en fait, déjà là !

M'avait-elle posé un lapin
En m'attirant, naïf, dans ce coin ?
Car, c'est sûr, la joie n'était pas là
Parée de tous ses falbalas !

Dans ce désert je ne voyais plus rien,
Plus rien qui puisse la cacher,
Plus rien qui puisse me cacher
A son regard, au mien, au tien !

Pourtant si ! Elle était bien là : Sublime !
En moi, en mon vide, en mon abîme,
Comme en ma vie quand rien ne rime :
Un petit rien qui m'anime !

En marchant dans le désert du Wadi Rum (10 au 18 mars 2018).
rev. 29 avril 2018, 29 mars 2019

Sola fide ! – p. 10ho-1

Le Désert et la Foi

*****

Traverser le désert vers la Foi ?
Pourquoi pas avec elle ?

Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé
(Saint-Augustin, Blaise Pascal)

*****

Renaissance dans le Wadi-Rum

Photo George (Vge Int)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/
http://dvinard.chez-alice.fr/sublime.pdf

Sola fide ! – p. 10hp-1

Un "petit rien"

... Merci, belle hirondelle, Amie, ange gardien,
D'avoir battu des ailes, Disant, mine de rien,
Que ces points blancs, là-bas, N'étaient pas des lapins ..
("Sublime, ridicule" dans le djebel de Bou Saada en avril 1962)

Traverser le désert vers la Foi ?
Drôle d'idée ! Mais je dois avouer
Qu'avec une hirondelle, de surcroît
Battant des ailes, j'étais comblé !

En fait, ce ne fut pas vraiment la Foi,
Sûr que ce n'était pas le zen, non plus,
Qui fit de moi, en cet endroit
Plein de scorpions, le bienvenu !

Parlons de cela posément
Car j'ai marché pendant longtemps
Sans rien trouver de bien sérieux
Dans ce désert très rocailleux !

Alors, m'a dit mon hirondelle
Qui, mine de rien, battait des ailes ... :
Ce que tu cherches là-bas
Est, en fait, déjà là !

M'avait-elle posé un lapin
En m'attirant, naïf, dans ce coin ?
Car, c'est sûr, la Foi n'était pas là
Pourvue de son lot de bla-bla-bla !

Dans ce désert je ne voyais plus rien,
Plus rien qui puisse la cacher,
Plus rien qui puisse me cacher
A son regard, au mien, au tien !

Pourtant si ! Elle était bien là : Sublime !
En moi, en mon vide, en mon abîme,
Comme en ma vie quand rien ne rime :
Un petit rien qui m'anime !

En marchant dans le désert du Wadi Rum (10 au 18 mars 2018).
rev. 29 avril 2018, 29 mars 2019

2017

D'ocre et d'Azur : sur la route de la soie
avec les poètes persans en Ouzbékistan
et Leili Anvar du 1 au 8 septembre 2017.
(Voyages Intérieurs)

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Le Reghistan à Samarcande de nuit
(photo dv)

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Vendredi 1er septembre : Vol Paris-Ourguentch sur Uzbékistan Airways, vol direct, nuit à bord.

Samedi 2 septembre : Arrivée à Ourguentch et transfert en bus à Khiva – ville située au nord-ouest de l'Ouzbékistan dans une oasis avec des constructions remarquables, comme la mosquée Djouma, les mausolées et les magnifiques palais. Installation dans une ancienne medersa construite au 19e siècle, un emplacement unique au cœur d’Itchan Kala, la ville intérieure. En fin de matinée, présentation du voyage et première intervention de Leili Anvar : "Le désir et la quête : aux sources de la poésie persane avec Rudaki". Visites du mausolée Pakhlavan Makmoud, de la mosquée Djouma, les palais Toza Beg et Nouroulla Bay. Dîner et nuit dans la medersa.

Dimanche 3 septembre : Khiva. Visites du palais d’Alla Khouli et de la medersa d’Alla Khouli. "A l’ombre des rois, des guerriers et des héros : Le Livre des Rois de Ferdowsi". Temps libre en fin de matinée (visite du marché très coloré). Transfert en bus pour Boukhara dans l’après-midi. Dîner et nuit à l’hôtel.

Lundi 4 septembre : Boukhara Visites de la mosquée Magokki Attari, construite à l’emplacement du temple bouddhiste et zoroastrien. Prise de parole : influence du bouddhisme et du zoroastrisme sur le soufisme de langue persane (‘Attâr, Rûmi, Hâfez et les autres…). Le marché couvert : la coupole Toki-zargaron des bijoutiers, la Toki-tilpakfuruchon des chapeliers, la Toki-sarrafon réservée aux changeures. Visite de la Médersa d’Oulougbeg construite par le petit fils de Tamerlan, Oulougbeg en 1417; ensuite la medersa Abdul Aziz Khan (XVIIe siècle), exemple de renouvellement de l’iconographie islamique : vases, fleurs, oiseaux fabuleux et paysages. Fin de journée dans le bazar de Boukhara.

Mardi 5 septembre : Boukhara Pendant la deuxième journée à Boukhara nous découvrons l’ensemble LiabiKhauz du XVIe siècle-XVIIe siècle avec la medersa Nodir Divan-Begi, la medersa Kukeldach et le khanaka Nodir Dewon Begi. A l’ombre des rois, des guerriers et des héros : Le Livre des Rois de Ferdowsi (suite) En début d’après-midi, continuation sur Samarcande en train. Dîner et nuit à Samarcande.

 

 

 

 

 

Mercredi 6 septembre : Samarcande - Place du Reghistan : la plus belle place de l’Asie Centrale bordée par les majestueuses Madrasas Ouloug Begh, Tylya Kari et Cher Dor. "Saisis l’instant " : Le quatrain persan (Omar Khayyam et Mahsati). Visite du mausolée Gour Emir (XVe s.), du mausolée Rukhobod (XVe s.) ainsi que l’Observatoire d’Ouloug Beg, l’un des plus grands astronomes de son temps.

Jeudi 7 septembre : Samarcande Poursuite des visites : la Nécropole Chakh-i-Zinda, "Roi Vivant", ensemble d’ une vingtaine de mausolées de l’époque des Timourides, chef d’œuvre de céramique du pays. Avicenne : les récits visionnaires Visite de l’immense mosquée du vendredi Bibi Khanoum, construite par Tamerlan. En fin d’après-midi, train pour Tachkent.

Vendredi 8 septembre : Taschkent – Paris Début de journée à Tashkent. Transfert à l’aéroport et vol direct Tashkent – Paris CDG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tombeau et mémorial de Tamerlan à Samarcande

(photo dv)

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D'ocre d'azur et d'infini
D'ocre d'azur et de sang
dvinard.chez-alice.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poésie

D'ocre d'azur et d'infini !
Le pipeau
Ferdowsi
D'ocre, d'azur ? ou de sang ?

 

 

 

Sola fide ! -10p7

(*) "Oh la nuance seule fiance
Le rêve et la flûte au cor"
(Paul Verlaine, Art poétique)

"Rêver que l'on rêve et rêver encore
Que l'on rêve au réel au corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Pour unir le rêve et la flûte au cor !"

(Dv, la porte des rêves, http://dvinard.chez-alice.fr/reve.pdf )

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Le Réghistan à Samarcande de nuit
(photo dv)

****

C'est Dieu qui m'a donné la force et la victoire, et non pas le roi et son armée.

Le monde est mon esclave et Rakhsh est son trône ;...

Je suis né libre et ne suis pas esclave, je ne suis le serviteur que de Dieu.
(Livre des Rois, Ferdowsi (932-1025) @ Sindbad, Actes Sud)

*****

(**) (Ferdowsi, villa Firdousi, Guerrevieille, Var, le 9 juin 2002)

http://dvinard.chez-alice.fr/ferdowsi.pdf

(***) (Joseph et Zouleikha)

D'ocre, d'azur et d'infini !

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A Leili Anvar

"Rêver que l'on rêve et rêver encore
Que l'on rêve au rêve, au réel encore.." (*)
Étions nous rêve ou bien réalité
En écoutant Leili invoquer le "Vrai" !

.. De "Ferdowsi qui voyait ses héros"
"Marcher droit devant, victimes ou bourreaux"
"Dans les nuits obscures et les chemins de feu"
Qui s'ouvraient soudain éblouissant leurs yeux " (**)....

...D'Avicenne explorant .l'illusion.
Qui brouille en nous la Foi et la raison...
... Dans l'indicible quête de l'Union
De la Beauté et de la Vision (***).

Sur un sol d'ocre, d'azur et de sang
Où s'incarna le Dieu de Tamerlan,
Est-ce d'ocre, d'azur et d'infini
Que s'ouvrira en toi la Voie, ami ?

"C'est Dieu qui donne et la force et la victoire,
Dis Rostam à Kavous : Où donc est ta gloire ?"
"Le monde est mon esclave et Rakhsh est mon trône"
"Je ne suis serviteur que de Dieu dont l'aune.."

"Mesure en moi la Foi"
"Mesure en moi sa Voie !.. "(**)

Samarcande, Ouzbékistan, 6 septembre 2017.

*****

http://dvinard.chez-alice.fr

 

Terra incognita ! – 1401

 

 

 

Art populaire chez un artisan à Samarcande, Ouzbékistan
(photo dv)

 

Le pipeau

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"... Dans cette situation critique
Il se mit à faire d'la musique...."
(Le roi du Congo, comptine populaire)

*****

"De la musique avant toute chose..."
(Paul Verlaine, Art poétique"

*****

La bataille rageait,
Les assiettes volaient,
Mais dominant la lutte,
Michel sortit sa flûte

Qui d'un seul coup calma
Les jurons, les fracas,
Imposant une trêve
Au Panthéon du Rêve !

De fait, chers auditeurs,
Notre héros sans peur
Dans les cœurs s'éleva,
Car ce geste pathétique :

Invoquer la musique !
Très haut, le propulsa :
Au sommet de l'Olympe !
Car partout où ça grimpe ..

Mi fa sol la si do
...On entend du pipeau !

(Dans un restaurant à Samarcande, 6 septembre 2017)

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Un ! - 17

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(*) "C'est Dieu qui m'a donné la force et la victoire, et non pas le roi et son armée.
Le monde est mon esclave et Rakhsh est son trône ;
mon épée est mon sceau, mon casque est mon diadème ;
le fer de ma lance et ma massue sont mes amis ;

mes deux bras et mon coeur me tiennent lieu de roi.
J'illumine la nuit sombre avec mon épée ;
je fais voler les têtes sur les champs de bataille.
Je suis né libre et ne suis pas esclave, je ne suis le serviteur que de Dieu."

(Rostam à Kavous, Livre des Rois, Ferdowsi (932-1025) @ Sindbad, Actes Sud)

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Un ! - 18

 

Ferdowsi !

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Que voyaient-ils donc, Ferdowsi, tes héros
Pour marcher, droit devant, victimes, bourreaux,
Rois ou Pahlavâns, Touraniens, Iraniens ?
Tous vivaient leur destin, incarnaient le Bien
Ou le Mal, qu'importe ! En eux était la Vie
Bouillonnant soudain hors des temples et parvis !
"C'est Dieu qui donne et la force et la victoire !" (*)
Dit Rostam à Kavous : "Où donc est ta gloire ?"
"Le monde est mon esclave et Rakhsh est mon trône"
"Je ne suis serviteur que de Dieu" dont l'aune
Mesure en nous sa Voie,
Mesure en nous la Foi !

Que portaient-ils donc, Ferdowsi, tes héros
Pour marcher, droit devant, victimes, bourreaux,
Dans ces nuits obscures et ces chemins de feu
Qui s'ouvraient soudain, éblouissant leurs yeux ?
Délivrance ou fardeau ? Qu'avaient-ils en eux ?
Esfendiâr comme Afrâssiâb étaient seuls :
Ils en portaient le poids, c'était leur linceul !
Bijen et Manijè, Zâl et Roudabé
Comme ailleurs, bien sûr, David et Bethsabée
Portaient en eux ce grain de vie, d'espérance
Qui dans notre existence,
En est la cohérence !

Villa Firdousi, Guerrevieille, Ste-Maxime, Var, 9 juin 2002
Rev. La Barbeyère, Crest, 12 sept 2017

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Ego indignus sum ! – 16g

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tombeau et mémorial de Tamerlan à Samarcande
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'ocre, d'azur ? ou de sang ?

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D'ocre, d'azur et de sang :
N'est-ce pas lui, ton Dieu, Tamerlan ?
D'ocre , d'azur et d'infini : (*)
N'est-ce pas Lui, ton Dieu, soufi ?

Serait-il dans le torrent de sang
Qui a vu naître ces monuments ?
Ou bien est–il en ton cœur, ami,
Un torrent de Vie et d'infini ?

D'ocre, d'azur ou de sang,
Quel Dieu choisis-tu, croyant ?
Quelle Voie choisis-tu , soufi :
La peur, l'horreur ou l'infini ?

D'ocre, d'azur et d'Amour,
Te tairas-tu toujours ?
Car ce qu'Il a mis en ton cœur :
Le dire serait ton honneur !

Sur la tombe de Tamerlan, 6 septembre 2017.
En une conversation musclée dans un restaurant de Samarcande, 7 septembre 2017. V2

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(*) "D'ocre d'azur et d'infini"

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Voyage au Togo
(du 24 juillet au 8 août 2017).

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24/7. Voyage de Lyon à Lomé. Accueil au "Foyer du Marin"

25/7. Enregistrement au consulat et accueil au siège de l'Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo. Minibus pour Agome Tomegbé, bonne route jusqu'à Kpalimé mais très défoncée ensuite pour monter au "Mini-village" (lieu de l'association "Espérance Afrique" bien aménagé avec cases assez confortables, restaurant, salles conférence ..).

Accueil mémorable à Agomé Tomegbé sous une pluie diluvienne (équatoriale !) dans le village par son Roi, sa Reine, sa cour et la fanfare accompagnant les danses et les chants d'accueil ! Dîner réconfortant au Centre.

26/7. Nuit agréable. Descente à Agomé pour remercier le Roi et la Reine de leur accueil. Visite dans les environs d'une usine de mise en bouteille d'une source ("Clever"), l'injection/soufflage des bouteilles semble bien maîtrisée ainsi que l'échantillonnage pour les contrôles. Conférence sur le Togo, l'ethnie principale du Sud (Ewe) est présente aussi au Ghana et au Bénin est en rivalité avec celles du Nord, moins développées. Histoire de l'esclavage dans laquelle, comme toujours, c'est l'implication des européens qui achetaient les esclaves sur la côte est mise en avant sans dire que c'était d'abord celle des marchands arabes qui les capturaient dans l'intérieur du pays pour les vendre ! Soirée extraordinaire organisée par les enfants de l'Amape (à l'origine les "orphelines de Crest") qui venaient de vivre les 15 derniers jours avec les enfants du village. 27/7. Descente au centre artisanal de Kpalimé et fut aussitôt séduit pas une statue en bois, apparemment assez ancienne (soeur Agomé, l'ai-je baptisée et ramenée à la fin du séjour à Crest). Acheté des tissus pour robes au marché de Kpalimé. Remonté à Tomegbé pour déjeuner et assister à un merveilleux concert de musique, chants et danse du groupe "Espérance Afrique".

28/7. Descente en bus au village d'Agomé pour débuter les travaux de construction de la bibliothèque que nous étions venus mettre en place. Dans un grand espace couvert, une surface d'une centaine de m2 nous avait été attribuée pour installer la bibliothèque proprement dite. Cet emplacement comportait déjà un espace clôt d'une dizaine de m2 pour les livres eux-mêmes. Il restait à séparer la salle de lecture par un mur de parpaings du reste du bâtiment. En fait, notre rôle se limitera surtout à manutentionner les matériaux car, heureusement, des ouvriers qualifiés se chargèrent de les mettre en place et de les maçonner. Petite inquiétude de courte durée, car ils ne sont pas vraiment alignés.. mais un cordeau arrive au moment voulu et aussi le Roi qui était accouru pour s'en assurer ! N'étant plus vraiment utile à partir de ce moment.. sauf à gêner le travail des ouvriers .. nous repartons pour visiter le pays... D'abord sur la route qui monte au château "dit de Viale" (demeure de villégiature du président de la république du Togo) un marchand nous expose un étalage de papillons .. malheureusement bien tristement épinglés sur une planche mais il nous explique utilement les merveilles de leur mimétisme, imitant les yeux des hiboux ou des serpents pour repousser leurs prédateurs.. ce que nous vérifierons quelques jours plus tard car, un soir, de magnifiques individus étalaient pour nous leurs grandes ailes (évoquant des yeux de hiboux) sur la terrasse du restaurant devant nos yeux .. sans vouloir nous quitter ... Visite d'un atelier de peinture à cire perdue, dite "Batik" et vîmes les belles œuvres colorées de l'artiste dont les prix illustraient probablement sa renommée estimée. Plus modestement, un de ses élèves en proposait de très belles aussi (à mon humble goût !) à un prix plus abordable sur la route un peu plus bas. Nous remontons alors à Tomegbé (notre lieu de séjour – dit "mini-village" de l'association "Espérance Afrique") pour déjeuner. Un peu plus tard, dans l'après-midi, nous redescendons à pied au village en louvoyant délicieusement dans ce j'ai appelé les "Jardins d'Agomé". Etrangement, ces jardins ne se distinguaient pas vraiment de la luxuriance de la forêt environnante dans laquelle ils étaient enchâssés ...

"Un jardin d'Eden" fut-il déclaré et que l'écrivassier de service a cherché à dire ainsi : "La Paix, comme la pluie, ruisselait en ce lieu." - "En ce jardin d'Eden s'épanchait sous nos yeux" - "La ferveur, la senteur et les grands camaïeux" _ "D'Hibiscus, Flamboyants.. aux parfums orgueilleux ..." ...

Les jardins d'Agomé

Une famille vivant paisiblement au bord de la rivière sous des couverts de branches de palmiers et de feuilles de bananiers nous salua avec beaucoup de gentillesse. Après-midi dans les rues animées du village,

 

 

 

sous les "arbres de palabres" avec achats divers de tissus, de fruits et des merveilles de l'artisanat local. Nous ne remontâmes par la route qu'à la nuit tombée, à pied, à notre lieu de séjour, pour un dîner .. mémorable comme ceux des jours précédents !

29/7. Visite dans les environs de Kpalimé, de l'orphelinat du CAST (centre d'action sociale du Togo) qui accueille plus de 400 enfants (dont une trentaine de cas jugés "difficiles" au centre lui-même) dans des familles aux environs. Education et travail des enfants dans les champs avoisinants. Beau parc fleuri avec gallinacés divers (dindons, pintades,.. ). Nous remontons à Tomegbé pour dîner.

30/7. Culte spectaculaire au temple de Kpalimé avec de nombreuses chorales et orchestres de cuivres pour le 35ème anniversaire de sa fondation.

31/7. Départ pour Kara. Route en travaux jusqu'à .. et dû changer une roue. Déjeuné dans un centre d'action sociale, ensuite bonne route mais sommes arrivé à la nuit tombée (environ 10 heures). Hôtel assez confortable ("Hôtel de l'Union de Kara").

1/8. Route pour le village de cases fortifiées de Koutammaku (site inscrit dans la liste du "patrimoine mondial de l'UNESCO") habité par l'ethnie Ewe depuis le 17ème siècle dans la région de Tamberma.

Gigantesques baobabs et des habitants du village émouvants en regrettant qu'ils aient été bien transformés (par leurs danses sur commande en particulier) en objets attristants du tourisme.

Acheté une petite flûte en bois. Visite d'une réserve africaine (seulement buffles, Zèbres, antilopes, gnous et girafes ..) et retour à Kara.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2/8. Retour un peu plus rapide à Agomé en passant par la spectaculaire "faille de Aledjo". Succession impressionnante de mosquées et de minarets dans la région de Socodé qui m'a inspiré un poème

"Politiquement incorrect" pour dire l'emprise invraisemblable de la culture arabe dans cette région qui avait tout particulièrement été le terreau des prises d'esclaves par les razzias arabes au 18ème siècle !

Politiquement incorrect !

Ce texte sera tempéré en contraste par l'évocation de villages du Tamberma. Retour à Agomé avec le sentiment de revenir un peu chez soi dans une grande sérénité.

3/8. Courses à Kpalimé, retenu la statue de "soeur Agomé" repérée une semaine plus tôt et que nous pensions pouvoir faire emballer et enregistrer par Air France. Acheté 3 robes aux couturières, 4 petits éléphants, hippopotames .. Remonté au Centre pour déjeuner. Conférence sur l'accompagnement des personnes âgées dans l'église presbytérienne du Togo.

4/8. Visite d'un centre de formation rurale (végétaux, animaux, .. mais, ce qui était surprenant, pas de mention des cultures hors sol et des amendements des terrains) et d'un centre de formation professionnelle (mécanique, bois, automobile, construction..).

 

 

 

 

 

 

 

5/8. Accueil émouvant à l'orphelinat (centre de femmes et d'enfants) de Wutegblé avec beaucoup de chants, danses.

 

 

6/8. Remise d'une monumentale croix huguenote (sculptée à Crest) au cours du culte au temple d'Agomé, belles chorales et orchestre (7 trompettes, 2 trombones, 1 hélicon et 2 tam-tams .!).

7/8. Retour à Lomé 8/8. Départ pour Lyon Satolas via Roissy.

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Les jardins d'Agomé

Politiquement incorrect !

Site

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Poésie

Les Jardins d'Agomé

La Forêt d'Agomé

Politiquement correct

Voyage en Esprit

 

 

Terra incognita ! –16hf

(*) "Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,

Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;

Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,

Et ce bien idéal que toute âme désire,

Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !"

("L'isolement", Méditations poétiques, Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Dans la forêt d'Agomé, Togo
(photo dv)

(**) "Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,

Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés...

...Ne fixe pas tes yeux seulement sur l'étoile

que l'Idéal allume sur l'horizon...

...Attache tes regards aussi sur la poussière,

Dont la vague blancheur dessine ton chemin..."

("Le Sentier", Par les sommets vers l'Au-delà, Jules Vinard (1848-1920)
Ed Fischbacher)

 

 

 

 

Les jardins d'Agomé

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La Paix, comme la pluie, ruisselait en ce lieu.
En ce jardin d'Eden s'épanchait sous nos yeux
La ferveur, la senteur et les grands camaïeux
D'Hibiscus, Flamboyants... aux parfums orgueilleux.

C'est ici que la Terre éclairait la Pensée
Qui montait frémissante au delà du sensé,
Au delà d'un prévu délivré du pesant
Qui attachait mon cœur au moi insignifiant.

"Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre" (*),
Implorait le poète oubliant que nos pas
Trébuchants sur les sols des chemins d'ici-bas,
Sont aussi ceux qui vont, furtifs, vers la Lumière !

"Attache tes regards, aussi, sur la poussière,
dont la vague blancheur dessine ton chemin..." (**)
Me disait mon aïeul, m'enseignant que la Terre,
Luxuriante ou désert nous traçait nos chemins !

Agomé Tomegbé, Togo, 28 juillet 2017.

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http://dvinard.chez-alice.fr

 

Terra incognita ! – 6-fi

".. Le Temps, c'est l'apparence
D'un vécu linéaire
Qui fait croire à nos sens
Que la vie n'est sur terre
Qu'un tissus continu
D'allées et de venues...

...Que l'on nous dit logiques
Ou bien chronologiques..
Tout celà n'est qu'un leurre,
Le Réel est ailleurs,
Il est ilimité,
C'est lui l'Eternité !"

("L'Illimité", entre Crest et Guerrevieille, dv, 5 novembre 2005 )

Forêt d'Agomé, Togo
(photo dv)

" Seigneur, fais taire en moi ce qui n'existe pas :

La peur, la haine en moi ont tissé l'Irréel,

Leur flux est mon vécu, il s'accroche à mes pas,

Il altère mes sens, mais il n'est pas réel !."

(Firdousi, Guerrevieille, Var, dv, 6 octobre 2007)

 

 

 

 

 

 

La Forêt d'Agomé

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Le Temps a traversé
La forêt d'Agomé
N'y laissant nulle trace
De prévu, de connu,
N'y laissant nulle empreinte
De conçu, de voulu,
Ne portant nulle atteinte
A l'harmonie vécue
Ici, en ce jour là.
D'ailleurs, est-Il venu
Furtif, de ci, de là ?
Puisqu'Il n'existe pas !

.Entre Agomé et Kpalimé, Togo, 3 août 2017.

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Cartago delenda est ! – 22e3

Mosquée à Sokodé Togo
(photo dv)

Sous le grand baobab de Kutammaku Tamberma, Togo
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

Politiquement incorrect !

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Criblé de minarets,
Constellé de mosquées,
Ce lieu a oublié
Ce qu'il avait payé
Aux rezzous négriers !

Sous les grands baobabs,
Nonobstant l'âme arabe
L'indicible est resté
Pendu aux cocotiers !

Prophète, es-tu satisfait
De ce que les hommes ont fait
Des divines pensées
Que tu leur avais confiées ?

.Sokodé et Kutammaku, Togo, 1er août 2017.

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Terra incognita ! – 6d2

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"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

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"Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre père céleste les nourrit !"
(Matthieu, 6/26)

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"En Te reniant, je Te sanctifie, et ma raison en Toi est folie…"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

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Le Major Samantha Carter et l'équipage du "Prométhée" (vaisseau d'exploration intergalactique) sont attaqués par un vaisseau inconnu et tentent de trouver refuge dans un nuage gazeux qu'ils se préparaient à explorer. Samantha (Sam) est blessée en tentant de réparer les avaries dans un compartiment isolé. Quand elle revient à elle, elle est seule dans le vaisseau abandonné par l'équipage visiblement capturé par les agresseurs. Samantha reprend les commandes et entreprend de réparer le vaisseau dont l'intégrité se dégrade rapidement en raison des dommages et de la corrosivité du nuage dans lequel il se trouve. Elle calcule et recalcule, inlassablement, les données dont elle dispose pour tenter de réparer et d'extraire le vaisseau à ce piège (elle est le grand spécialiste de l'astrophysique) mais sans aucun succès. Elle sombre alors dans un rêve semi-commateux et revoit en pensée ses équipiers (dont elle est mentalement très proche). Ils se penchent vers elle et lui disent des choses dont elle ne comprend pas bien le sens : "… Sam, revenez au début… ne vous acharnez pas sur les détails… occupez-vous de l'essentiel… tout ce que vous trouvez à faire, ce sont des diagnostics…" Une petite fille, s'approche d'elle en soufflant des bulles de savon et chante : "Quand tout l'espoir s'est enfui … Quand le soleil s'obscurcit… Dis-moi, jolie petite fille,… Quelle est cette étoile qui brille ? …" Elle revoit surtout son chef, le Colonel O'Neill, auquel l'unit une affection très forte mais totalement inavouée de part et d'autre (sens du service oblige !). Sans doute cela lui donne-t'elle le besoin ultime et la force de revenir à elle-même, et de trouver (une fois de plus !) la solution technique, qui libérera le vaisseau et ses compagnons…Mais elle, sera-t'elle libérée ?

("Le voyage interne" épisode 7/13 de la nouvelle série "Stargate SG1" de Brad Wright et Jonathan Glassner, diffusé le 30 avril par M6)

*****

Voyage en Esprit
Voyage intérieur (version 3
inspirée par l'épisode 7/13 de Stargate SG1
voir
version 1 version 2 )

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Quand la Grâce s'estompe
Dans les fumées d'encens,
Quand le Sacré se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'Inattendu : l'Esprit
Qui d'un seul coup dissout
Les scories de l'appris !

Il avance et s'élance
Par delà les défenses
Du non-dit, du silence,
Qui cachaient l'existence

Aux idiots éblouis !
C'est un voyage interne
Aux confins inouïs.
C'est le prix que décerne

L'Immatériel en nous,
Quand nous fermons nos cœurs
A tout ce qui demeure,
Et ranimons nos pouls

A tout ce qui rend fou :
Au ciel, à l'imprévu,
Aux poésies d'un sou,
Au rêve et au vécu !

(Orphelinat de Wutegblé, 5 août 2017
Temple d'Agomé,Togo, 6 août 2017)


"
Soeur Agomé", réchappée d'une église au Togo (Centre artisanal de Kpalimé)

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Sur les ailes des poètes en IRAN

avec Leili Anvar

du 28 avril au 7 mai 2017

(Voyages Intérieurs)

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28/4. Vol de Roissy à Shiraz via Istanbul. Arrivée tard dans la nuit à l'hotel (Royal Shiraz).

9/4. Shiraz. "Jardin d’Eram en fin de matinée. Présentation du voyage et première intervention " La quête de l’âme ". de Leili Anvar. "Nous commençons notre voyage intérieur sous l’égide de la huppe, à travers la quête des oiseaux dans Le Cantique des Oiseaux de Farîdoddîn‘Attâr (XII-XIIIè siècle). La première Vallée qu’il faut franchir dans le long cheminement qui mènera les oiseaux à la Sîmorgh éternelle, oiseau-lumière commence là. C’est la Vallée du Désir… Dans ce jardin aux mille couleurs, nous invoquerons le symbole de la rose rouge, image de l’Aimé, de son ineffable beauté et de son parfum suave. Lecture de poèmes et évocation de la symbolique du jardin". Visite de la tombe de Ruzbehan Baqli, l’auteur du Jasmin des Fidèles d’amour, œuvre fondatrice de la mystique de l’amour. Evocation de sa vie, son œuvre, sa postérité… la rose et le jasmin. Jardin des orangers." Commencé par la visite des Jardins d'Eram et intervention de Leili Anvar pour situer la culture, la langue et la poésie persane et commencé la présentation du texte du Cantique des Oiseaux d'Attar qu'elle a traduit et mis en forme poétique. Dans l'après-midi, visite de la tombe de Ruzbehan Baaqli (Jasmin des Fidèles d'amour à lire) puis du "Jardin des Orangers et du palais (inspiration de l'impératrice Eugénie).

30/4. Shiraz. "Mosquée Atigh, Madrasseh-yé-Khan et Mosquée Rose. Dans le travail des mosaïques, nous retrouverons le thème du rossignol et de la rose.

 

Mausolée de Sa’di (XIIIè siècle) et l’humanisme persan : Sa’di dont l’un des plus célèbres poèmes orne le fronton de l’ONU à New York est un profond humaniste qui a su utiliser tous les registres, toutes les possibilité de la poésie persane pour exprimer une sagesse qui dépasse de loin les contingences historiques, religieuses ou géographiques.

Il a longuement voyagé de par le monde avant de revenir à Shiraz, sa ville natale, pour se consacrer à la quête de la sagesse et composer son œuvre magistrale qui sera le résumé de ses connaissances et de ses expériences intérieures. Lecture de poèmes de Sa’di dans les jardins de son mausolée Ostad Elahi (1895-1974) ou la tradition revisitée : un héritier de la mystique, de la philosophie et de la poésie persane dans la modernité. Ce penseur et musicien du XXè siècle propose une " nouvelle médecine de l’âme " pour mener l’être humain vers le perfectionnement de son âme. Intervention basée sur Paroles de Vérité, trad. Leili Anvar, Albin Michel, 2014. Visite de la "Mosquée rose". Visite de la Medrasseh-yé-Khan (présentation de la vie et de Hallaj) et de la mosquée Atigh de forme carrée construite sur l'emplacement d'un temple du feu zoroastrien et en fin d'après-midi, du mausolée de Saadi et présentation de sa vie et de son œuvres dans les jardins du mausolée.

 

 

 

 

 

En fin de journée, temps de méditation sur un texte/prière de Sa’di et écoute de la musique d’Ostad Elahi, méditation.

1/5. Shiraz. "Mausolée de Hâfez. Pendant la deuxième journée à Shiraz nous découvrons Hâfez (XIVè siècle) ou " la langue de l’invisible " : l’infinie complexité du cœur, miroir du monde et de Dieu. Hâfez est à la fois vénéré comme un poète et un saint : comme poète, il fait arriver la lyrique persane à son sommet et comme mystique, il déploie toute la subtilité du langage métaphorique pour révéler à ceux dont l’âme sait écouter, les secrets spirituels les plus profonds. Son œuvre est ainsi à bien des égards, à la fois contemplative, énigmatique et initiatrice. C’est pourquoi les persans lui ont donné le surnom de " la langue de l’invisible ". Lecture de poèmes de Hâfez dans les jardins de son mausolée. Chacun pourra " tirer les augures " dans les jardins par des petites perruches, et qui sont supposés répondre à une question intérieure. Fin de journée libre le dimanche dans le bazar de Shiraz.". Visite du grand jardin proche, beau mais un peu dépouillé avant de pénétrer dans celui du mausolée de Hâfez qui attire une foule animée et joyeuse témoignant de la popularité du poète.

2/5. Transfert de Shiraz à Persépolis, c'est un lieu mythique imprégné d'intemporalité" ("Ici le temps s'est arrêté, mais a-t'il jamais existé ?") .. Statues et bas reliefs de légende ..

Alexandre l'a, certes, brûlé pour venger Athènes .. mais il n'en a pas fait disparaître l'âme. Présentation par Leili Anvar de la dimension politique, bachique et spirituelle de la fête de Nowrouz (nouvel an iranien), fête de la lumière et du vin qui était célébrée en grandes pompes à Persépolis. Lecture de poèmes bachiques et méditation sur le symbole du vin et de la lumière. Nécropole de Naqsh-e Rostam Traduction et commentaire sur " la déclaration de Darius " : thème de la justice du Roi et de l’aura de lumière.

 

En début d’après-midi, continuation sur Yazd (5 heures de transfert). Dîner et nuit à Yazd.".

3/5. Yazd. Choc émotionnel devant les tours du silence .. Introduction et méditation sur la religion de Zoroastre avec Leili Anvar dans l'une d'elle .. Le thème de la lumière et du feu dans le Zoroastrisme. Promenade dans la vielle ville. Temple du Feu. Lecture des gathas de Zoroastre et prière commune. Dîner et nuit à Yazd."

4/5. "En début de matinée, route vers Chak Chak, un site sacré zoroastrien. Intervention de Leili Anvar sur le thème de l’eau dans la spiritualité iranienne : "de la déesse Anahita à Khezr le verdoyant en passant par la Dame de la Montagne". Écrit "Choc à Chak Shak" pour tenter de dire l'émotion ressentie, d'abord la veille en gravissant les 'Tours du silence" de Yazd

et aujourd'hui à l'évocation d'Anahita et de la Pensée de Zoroastre dans cette grotte .. et devant cette source qui coulait ".. larmes d'Anahita qui ruisselaient du Vrai .."."Choc à Chak Chak"

 

Déjeuner à Meybod, caravansérail et imposante forteresse en terre battue. Évocation de Meybodi, le commentateur mystique du Coran qui a inspiré toute la littérature soufie en langue persane. Méditation de ses textes. Continuation sur Ispahan. Petite marche le long de la rivière et des ponts d’Ispahan. Dîner et nuit à Ispahan.

5/5. "Ispahan. Palais de Chetel Sotun. Place royale : mosquée Sheikh Latfollah, mosquée Shah Abbas, palais Ali Qâpu.

Au cours de la première journée de visites à Ispahan, présentation de la spiritualité chiite et de son apport au soufisme par Leili Anvar: exploration de la notion de "théophanie", qui est le cœur battant de la mystique chiite et dont les caractéristiques ont profondément influencé le soufisme et en particulier la notion " d’homme parfait ". Cette spiritualité s’est particulièrement épanouie à Ispahan, sous le règne des Safavides qui ont construit la ville et fait du chiisme la religion d’Etat en Perse. Les poètes et les philosophes lui ont donné sa vigueur et sa beauté et nous évoquons ensemble ce qu’elle peut apporter d’universel dans une réflexion sur le cheminement spirituel personnel. Lecture de textes et méditation sur leur sens. Dîner et nuit à Ispahan.

6/5. "Ispahan. Dans la matinée : Présentation par Leili Anvar de la philosophie illuminative de Sohravardi. : Lecture de textes initiatiques. méditation autour du verset de la lumière et de ses variations poétiques dans le caravansérail Abbassi. Visite de la très belle et émouvante cathédrale arménienne de Vank et de la mosquée du Vendredi. En fin de journée du samedi, pour "achever la traversée" et marquer la "fin du voyage", retour au Cantique des Oiseaux avec un récital poétique de Leili Anvar et Frédéric Ferney."

7/5. Retour à Roissy via Istanbul

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Voyages

Site

 

 

 

 

 

 

 

Poésie

Ce qui, un jour, s'est envolé !

Choc à Chak Chak

La Beauté du diable

 

 

Sola fide ! 10h01

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Le Temps : C'est l'apparence D'un vécu linéaire Qui fait croire à nos sens Que la Vie est sur terre

Un tissu continu
D'allées et de venues
Que l'on nous dit logiques Ou bien chronologiques.

Tout cela n'est que leurre : Le Réel est ailleurs. Il est l'Illimité, C'est lui l'Eternité
"L'illimité" dv Entre Crest et Guerrevieille, 5 novembre 2005.

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Dans les ruines de Persépolis
Photo DV

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Le Temps a traversé
La forêt d'Agomé
N'y laissant nulle trace
De prévu, de connu
N'y laissant nulle

Empreinte De conçu, de voulu, Ne portant nulle atteinte A l'harmonie
vécue Ici, en ce jour là.
D'ailleurs, est-Il venu

Furtif, de ci, de là ?
Puisqu'Il n'existe pas !
.

"La Forêt d'Agomé "Entre Agomé et Kpalimé, dv Togo,
3 août 2017.

Sola fide ! 10h02

"Maître : Qu'en est-il du Temps ?
Voudriez-vous mesurer le temps,
l'infini et l'incommensurable ?" ...

*****

Ce qui, un jour, s'est envolé !
(Vision de Persépolis)

Ici, le Temps s'est arrêté
Mais a-t'il jamais existé ?
Le Temps est l'invention de l'homme
Qui voudrait le tuer, en somme !

Comme en ces murs jadis dressés
Pour arrêter le cours du temps,
En nos pensées, notre passé
revit inexorablement !

Car de nos jours, voyons enfin
Que par-delà tous nos confins, (*)
Le Temps est là pour rappeler
Ce qui, un jour, s'est envolé !

A Persépolis, Iran, 2 mai 2017.
Pendant l'épidémie de Coronavirus,
La Barbeyère, Crest Drôme, v3, 9 mai 2020,

******

"...Qui parmi vous ne sent que
son pouvoir d'aimer est illimité ?
Et le temps n'est-il pas comme est l'amour,
indivisible et immobile ?"
(Khalil Gibran, "Le prophète" @ Casterman)

(*) "Par-delà nos confins" dv 20 avril 2020.

"Ô temps ! suspends ton vol..." Alphonse de Lamartine

 

Sola Fide ! – 16-1

Tour du silence (Yazd, Iran)
(photo dv)

Feu sacré (grotte de Chack Chak, Iran)
(photo dv

http://dvinard.chez-alice.fr/

Choc à Chak Chak !
(Dans la grotte de Chak Chak, devant le Feu sacré et la source d'Anaïta)
A Leili Anvar, Anaïta en ce jour là !

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(*) "A celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de Lumière les espaces bienheureux" (Zoroastre 660-580 BC, l'Avesta, Yasna 31)

(**) "En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,
(L'être créé) Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ;
Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ; ...(Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Contemplations, Jersey, 1855)

(***) La source tombait du rocher, goutte à goutte dans l'océan .. que me veux-tu, pleureuse … je te donne, sans bruit ni gloire, ce qui te manque, ô vaste mer .. une goutte d'eau qu'on peut boire ! " (Victor Hugo, la légende des siècles)
*****

L'indicible oublié flottait dans la Pensée (*)
Violée, martyrisée par les siècles passés,
Qui avaient vu en nous triompher la matière,
L'obscurité, la peur, la haine et la misère !

L'ineffable assoupi, l'éphémère impotent,
Pleuraient l'Être absolu vivant dans la Lumière
Quand "tout était chant, encens, éblouissement" (**)
Et que l'homme imprudent en volait le mystère.

Où était-Il passé Celui (*) qui remplissait
L'espace bienheureux du Feu de la Pensée ?
Ici, dans cette grotte, une source coulait :
Larmes d'Anaïta qui ruisselaient du Vrai !

Ici, dans un éclair, nous observions le choc
Du Silence et du Feu, de l'Eau (***) coulant du Roc,
De la Pensée heureuse innervant la matière,
De notre vie terrestre inondée de Lumière !

(Dans la grotte de Chak Chak, devant le Feu sacré et la source d'Anaïta, 4 mai 2017)

*****

Grotte de Chak Chak - Photo Pierre Schillewaert

Grotte de Chak Chak (sous réserve accords) Photo dv

Chak Chak (Photo dv)

Ego indignus sum ! – 16f

(*) "A celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de Lumière les espaces bienheureux" (Zoroastre 660-580 BC, l'Avesta, Yasna 31)

Mosquée, place royale, Ispahan, Iran
(photo dv)

"Dis : Nous croyons en Allah, à ce qu'Il a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les douze Tribus, à ce qui a été donné à Moïse, Jésus et aux Prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d'eux et nous Lui sommes soumis." (Le Coran, Sourate III/78)

http://dvinard.chez-alice.fr

La beauté du Diable
(
Confession)

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(**) "Aimé fait taire en moi ce qui n'existe pas"
(Prière selon Mawlana Rumi et Mansour Al Hallaj, dv, 6 octobre 2007)

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…Une femme tendait
La main et son enfant...
"Aumône d'un regard" Delhi, dv, 3 août 2003

****

Qui était-elle en cet instant,
Sur ce parvis à Ispahan ?

Admirable est la beauté du Diable !
Abominable est l'emprise du Diable !
Lesquelles sont-elles, en nos cœurs, capables
D'effacer, à jamais, l'ineffable ?

Car si, en moi, elles n'existent pas, (**)
Toutes deux sont pourtant toujours là !
Polluant mon vécu, au delà
De Celui (*) qui en moi, vit pourtant là !

Persanes, chaldéennes, elles sont toujours là !
Berbères, africaines, elles sont toujours là !
Chiites, sunnites, elles sont toujours là !,
Voilant l'ineffable, pas à pas !

Car la beauté, hélas, a deux faces :
L'une est ténèbres, l'autre est Lumière,
L'une est Soleil, l'autre est enfer,
L'une est néant, l'autre est Présence

Parvis de la mosquée de la place royale à Ispahan, Iran., dv, 6 mai 2017, 14h30, v3

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Trek en Galilée et Voyage à Jérusalem
du 13 au 19 mars 2017
avec François Molliet

(Ictus)

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13/3. En avion pour Tel-Aviv via Istanbul puis bus pour Nazareth où nous sommes reçus à l'Abuna Fara Melkite pilgrims house).

14/3. Visite de la Basilique de l'Annonciation puis, au départ de Ein Mahil (..m), descente en direction du Mont Thabor dans les bois d'oliviers, de chênes et de riantes prairies où fleurissent les asphodèles et les tulipes jusqu'à la bourgade de Shibli (..m). De là, délaissant courageusement la route asphalté, nous empruntons le sentier direct, très raide et rendu presque impraticable par une boue glissante, jusqu'au Mont Thabor qui nous accueille dans ses jardins et sa belle église franciscaine, dédiée à la mémoire de la Transfiguration, qui résonnait ce jour là des chants émouvants de pèlerins de passage.

Retour par la route non sans méditer longuement au coucher du soleil sous la conduite de François, notre accompagnateur qui nous faisait revivre de façon saisissante tous ces lieux que Jésus de Nazareth enfant avait eu naturellement sous les yeux lorsqu'on lui enseignait les Ecritures.. (Crêtes et collines de Nazareth, plaine marécageuse de .. où Gédéon les .. et leur chars de fer !). Retour pour la nuit à Nazareth.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Transfiguration

15/3. Le jour suivant nous avions prévu de descendre au lac de Tibériade par les gorges d'Arbel mais craignant qu'elles soient impraticables en raison des dernières pluies, nous préférâmes descendre la vallée du Jourdain depuis Gadot jusqu'au lac de Tibériade.

Belle vue sur le lac en marchant sur la rive droite du Jourdain jusqu'à Korazim puis, fuyant un orage menaçant, en bus jusqu'à Tibériade. Nous sommes reçus à la Casa Nova Pilgrim à 30m de l'embarcadère du lac. Soirée dans un restaurant au bord du lac.

16/3. Méditations sur une embarcation au large de Tibériade

Marcher sur les eaux

et marche de Bethsaïde (à l'embouchure du Jourdain) jusqu'à Tabgha sur les rives du lac. Visite de la région de Capharmaüm et des ruines du temple et de sa ville ancienne.

Au 4ème Rabbin

Retour en bus à Tiberiade. Trempé les pieds dans l'eau ! François Molliet et moi avons parcouru la ville à la recherche d'une librairie qui disposerait de cartes de la Galilée (presque introuvables, en fait !). Soirée dans un restaurant au bord du lac

17/3. A pied de Tibériade au tombeau de Maïmonide puis sur le Mont Bérénice et sur la corniche avec vue magnifique sur toute la mer de Galilée jusqu'à Yardeni (Tzinabrei ?) baignade dans le lac. Le bus nous reprend de là pour descendre la vallée du Jourdain (le long de la Samarie) jusqu'à Jéricho (-300m) et remonter de là jusqu'à Jérusalem (Casa Nova Pilgrim ..800m). Recueillement émouvant devant le "Mur".

Le Mur

18/3. Messe matinale mais très chaleureuse à l'Eglise Ste Anne des Pères Blancs.

Visite de l'Eglise du "Saint-Sépulcre" .. oui le tombeau est bien vide ..

Le tombeau vide

mais, quoique situé dans la belle Eglise due à Hélène, mère de l'empereur Constantin, il est tristement entouré et surmonté d'une construction hétéroclite en forme de pâtisserie qui n'incite pas à la méditation sereine que ce lieu devrait inspirer ! Marche dans les collines en sortant par la porte Jérusalem ..

méditation dans le vallon de la Géhenne puis du Cedron,

Dans le vallon du Cedron

Méditation dans le jardin des Oliviers

Golgotha

puis montée au sommet du Mont d'où la vue sur l'ensemble de Jérusalem est saisissante.

Beaucoup de constructions dont la petite église très simple commémorant le lieu supposé de l'ascension du Christ. Visite le soir de la nouvelle ville juive de Jérusalem; très moderne et animée.

19/3. Retour en bus à Tel Aviv au travers des collines de Judée et en avion pour Roissy via Istanbul

 

Voyages

Site

 

 

 

 

Poésie

Transfiguration

Au 4ème Rabbin

Marcher sur les eaux

Le Mur

Jardin des oliviers

Dans le vallon du Cedron

Le Tombeau vide

Golgotha

 

Un ! – 2a

 

 

 

 

 

 

 

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Collines de Nazareth, un soir, au Mont Thabor-
(photo dv)

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Un ! 2b

 

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Transfiguration

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Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.… (Marc 9/2)

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Figure ou substance,
Essence ou sens,
Être ou apparence,

Tumulte ou silence ?

Où donc est la Vie,
Où est-elle ici ?
Où donc est l'Esprit,
L'Amour, l'infini ?

En l'âme ou le corps,
Sur terre ou au ciel ?
Non, toujours, encore
En Lui : le Réel !

(En méditant dans les lieux où Jésus de Nazareth, enfant, étudiait les Ecritures
(Mont Thabor, dv, 14 mars 2017)

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Sola fide ! – 10p3

 

 

 

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"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

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Eglise orthodoxe à Capharmaüm
(photo dv)

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"Mon Bien-Aimé dit : "Celui-ci, pourquoi vit-il ? Puisque je suis son âme, comment vit-il sans son âme ?", "Je pleurais, Il dit : "C'est étrange ! Sans moi qui suis ses yeux, comment peut-il pleurer ?" (Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273) Rubâi'yât)

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Au Quatrième Rabbin !
(Un conte du Talmud)

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"Mon Bien aimé est si proche de moi
Que j'en perds jusqu'à son souvenir !"
Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât, @ Albin Michel

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Ils venaient de voir Dieu :
Sitôt l'un d'eux mourut,
L'autre levant les yeux
Ne vit plus rien du tout
Etant devenu fou !
Un autre blasphéma :
Son Dieu n'était pas là.
Mais lui s'en retourna
Aux soucis, aux tracas :
Il n'avait rien apprit
Car Dieu était en lui !

En marchant vers Capharnaüm, le 16 mars 2017, sur la rive de la mer de Galilée

*****

Dieu, le nommons ainsi, n'est pas une abstration
Mais notre Être lui même et sa respiration
(Confession selon Mawlana Rumi, dv, 27 août 2006..)

 

 

 

Ego indignus sum ! – 6a

 

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Peine de dieu, peine du monde, onde profonde,
Plaisir veut éternité, amour et durée ...
Malheur ! En un puits sans fond que n'ai-je sombré :
Le monde dort, hurle le chien, tourne la ronde !
(D'après le "Chant du marcheur de nuit" de Friedrich Nietzsche, dv, 11 avril 2009)

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Sur la mer de Galilée
(photo dv)

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"..Détestable "Je", comment n'as-tu pas vu

qu'en brisant par orgueil l'unité du vécu ..
.. Car tel un vaisseau fou, dans le néant tu plonges
Et seul un cri d'Amour, vers ton Dieu, vers ton frère,
Libre de ton orgueil, te rendra la Lumière !
("Je", dv, 25 nov 2001)

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Ego indignus sum ! –6b

Marcher sur les eaux !

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A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, … Dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur !
(Matthieu 14/25-27)

Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus …Mais il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi!…
(Matthieu 14/29-30)

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Pourquoi pas sur la tête ?
Ce n'est là que sornette !

Nous, on n'est pas stupides
Il nous faut du solide !

Blindés par notre amure
D'orgueil et d'imposture,
Nous marchons sur le dur
Et restons en lieu sûr !

Car au premier émoi
Il suffira de dire :
"Oh, Seigneur, sauve moi !"…
…Pour éviter le pire.

Mais si, il faut le dire,
Cela ne marchait pas,
Il nous faudrait, c'est pire,
Plonger dans l'au-delà !

En barque sur la mer de Galilée le 16 mars 2017

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Sola fide ! –10p5

 

 

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Le Mur

(photo dv)

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"Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,

Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort....

... On doute
La nuit...
J'écoute :-
Tout fuit,

Tout passe ;
L'espace
Efface
Le bruit."

(Victor Hugo, Août 1828, les Djinns, Les Orientales @ Classiques Larousse)

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Le Mur

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"A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

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Mur, Porte,
Terre, Ciel,
Lui, Elle,
Qu'importe !

Dans mon âme
Naît la nuit.
Dans sa flamme
Naît la Vie !

Elle s'élève
Elle m'enlève
Elle est souffrance
Elle est errance…

…Absence,
Altérité,

Sérénité,

Pensée,
Présence,
Paix !

Appuyé au Mur de Jérusalem, 17 mars 2017

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"Dieu, le nommons ainsi, n'est pas une abstration
Mais notre Être lui même et sa respiration"
(Confession selon Mawlana Rumi, dv, 27 août 2006)

 

Sola fide ! - 10p1

 

 

 

 

 

 

Jardins des Oliviers à Jérusalem
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jardin des Oliviers

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"Un jour en Galilée, Jésus a rassemblé
Cinq pains et deux poissons, fruits de son Unité
Il leur donna son corps, son sang et sa Pensée..
"Arithmétique ou Totalité", 28 sept 2008 dv

*****

C'était un lieu de Paix,
C'était un lieu d'Amour,
En un temps éloigné,
En tous temps, en ce jour..

Jésus a rassemblé,
Jésus a partagé,
Toute l'obscurité,
Toute la pauvreté.

Il en fit un soleil
A nul autre pareil,
Il en fit une Croix
Toujours plantée en moi !

Il est toujours présent
Il est parfois absent
En moi dans le bonheur,
Mais toujours dans mon cœur !

Avec mes amis, dans le Jardin des Oliviers, le 18 mars 2017

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Dieu, le nommons ainsi, n'est pas une abstration
Mais notre Être lui même et sa respiration
(Confession selon Mawlana Rumi, dv, 27 août 2006..)

 

 

Un ! 4j01

 

 

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Au commencement était le Verbe

Et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu

En Lui était la Vie et la Vie était la lumière des hommes.
La Lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reçue !

(Jean 1/1-5)

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Vallon du Cedron au tombeau d'Absalon-
(photo dv)

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Un jour en Galilée, Jésus a rassemblé
5 pains et deux poissons …
Il leur donna son Corps, son Sang et sa Pensée…
…Rassemblés, partagés, ils sont Totalité !
("Arithmétique ou Totalité ?", dv, 28 sept 2008))

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Un ! 4f02

 

 

 

 

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"A Celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

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Dans le vallon du Cedron

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En vallon du Cedron,
Au tombeau d'Absalon,
Au pied des Oliviers,
Un homme nous disait :

En lui sa ville aimée,
En lui tout son passé,
En nous la cécité,
En Lui, l'Eternité !

(En chemin vers le Jardin des Oliviers, 18 mars 2017)

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"Faut-il marcher vers Toi
Ou marcher avec Toi ?"
(D'Emmaüs à Compostelle, Aubrac, dv, 4 juin 2013)

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Ego indignus sum ! – 16a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Basilique du St-Sépulcre à Jérusalem
(photo dv)

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Ego indignus sum ! –16b

Le tombeau vide !

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Il n'est pas ici, Il est ressuscité !
(Matthieu 28/6)

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Assurément il est bien vide !
Quoiqu'il ait pris parfois des rides.
Mais ici on s'assure encore
Que ce tombeau n'a plus de corps !

Pourtant le Christ avait bien dit :
"Ne me recherchez plus ici !" :
Autant pisser dans un violon !
Car, à coups de lamentations,

On voudrait s'assurer encore
Que, quoique mort, Il est bien mort,
Et qu'on est sûr qu'Il est parti
Pour retourner à nos hosties.

Que m'importe Son tombeau,
Que m'importe le Très-Haut,
Qu'il soit haut ou qu'il soit bas,
Quand Il marche près de moi !

Devant la Basilique du St-Sépulcre, Jérusalem, 18 mars 2017

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(*) "Dieu, nous le nommons ainsi, n'est pas une abstraction :
Mais notre Être lui-même, et sa respiration !"

(Confession de Foi d'après Mawlana Rûmi,
La Barbeyère, Crest, dv, 27 août 2006)

Ego indignus sum ! – 16c

 

 

 

(*) "A Celui qui, le Premier, par la Pensée, a rempli de lumière
les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

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La ville de Jérusalem, vue du Mont des Oliviers-
(photo dv)

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"L'indicible espérance d'un vécu qui prendrait un sens !"
(En montant au Drôlma La (5660 m) Kaïlash, Tibet, dv, le 13 septembre 2013)

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Golgotha ?
(Pas de résurrection sans Golgotha !)

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Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs,
qu'il soit crucifié et qu'il ressuscite le troisième jour." (Luc 24/5)

*****

"Ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi !"
(Epître aux Galates 2/20)

*****

Mais où donc es-tu passé ?
Nous t'avons vite effacé,
Comme en nos vies, du sensé,
Du Réel, de la Pensée (*) !

Comme en nous, tout n'est qu'absence
De vision et d'espérance :
Nous renions la souffrance
Qui sous-tend notre existence !.

Pourtant, c'est bien en ce lieu,
Non aux cieux, que notre Dieu
Vint incarner la douleur,
Pour renaître dans nos cœurs !

Car en nous, Il est bien là
Dans l'heur comme en nos malheurs,
Bien vivant dans notre cœur,
Qu'Il préfère à l'Au-delà !

(En regardant la ville de Jérusalem du Mont des Oliviers, le 18 mars 2017,
A Pâques en l'église de Crest, le 16 avril 2017)

*****

Suite .. Voyages,Treks et Poésie ..(2014-2003)
(cliquez sur le nom de la région)

*****

Randonnées dans le Morbihan
Du 1er au 6 juin 2014 (JM)

Traversée du Tibet et Kora du Kaïlash
du 31 août au 23 septembre 2013 (Adeo)

Randonnées dans l'Aubrac
du 2 au 8 juin 2013 (JM)

Désert Blanc et Felouque sur le Nil
du 27 février au 9 mars 2013.
Terre d'Aventure)

Traversées du Vercors et de la forêt de Saoû
du 18 au 22 juin 2012
(DV/JM)

Traversées du Langtang et de l'Helambu au Népal
du 10 au 27 novembre 2007
(NF)

Treks dans les Cordillères (Pérou)
du 6 au 29 août 2005
(NF)

Traversées du Changtang et du Rupshu
(Ladakh, Inde)
du 1 au 25 août 2004 (NF.)

Traversée du Zanskar (Ladakh, Inde)
du 2 au 22 août 2003
(Nouvelles Frontières)

*****

Suite... Voyages, Treks et Poésie (1990-1950)
(cliquez sur le nom de la région)

Traversées à Ski dans les Alpes et les Pyrénées

Traversées à Ski dans le Vercors et le Dévoluy

http://europe.chez-alice.fr/Normandie.pdf

Traversée du Fuji San au Japon

Traversées à Ski au Maroc

 

 

 

Rêve, Musique
et Poésie

*****

Foi et Réel

http://europe.chez-alice.fr/foi-reel.pdf

Foi, et Pensée
http://europe.chez-alice.fr/Pensee-foi.pdf
Foi, musique et poésie
http://europe.chez-alice.fr/foi-musique-poesie.pdf
Anthologie poétique de la Foi
http://europe.chez-alice.fr/Confessions.pdf
http://dvinard.chez-alice.fr/recueil.htm
Anthologie poétique de la Montagne
http://europe.chez-alice.fr/sommets.pdf
Par les sommets, vers l'Au-delà (Jules Vinard)
http://europe.chez-alice.fr/Au-dela.pdf
Chantons Noël
Noël 2011Noël 2012Noël 2013Noël 2014Noël 2015Noël 2016

*****

 

 

En déclinant les Sefirot ...
Sola fide !

Evocations et Poésies

 

(Extraits)

 

 

 

 

 

Daniel

ARNAUD VINARD

Rêve, Musique et Poésie

*****

Rêve

La porte des rêves (Poème de Daniel Vinard)

L'heure exquise de Reynaldo. Hahn
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Interrogation (Poème de Christian Bellegueulle)

Voyage intérieur (Poème de Daniel Vinard)

Caravanes silencieuses (Poème de Christian Bellegueulle)

Les roses d'Ispahan de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

J'ai crié dans les collines (Poème de Christian Bellegueulle)

Apostrophe à la ligne d'horizon (Poème de Daniel Vinard)

La mer est infinie de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Souffrance

Peine du monde (Poème de Daniel Vinard)

Marche de WA. Mozart (Daniel Vinard)

Die Lorelei (Poème de Daniel Vinard)

Au bord de l'eau de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Sur le Brahmapoutre en crue (Poème de Daniel Vinard)

Les braises de l'Amour (Poème de Christian Bellegueulle)

Des Lyres Désertiques (Poème de Christian Bellegueulle)

Syrinx de Claude Debussy (Daniel Vinard)

Aimer c'est trahir (Poème de Daniel Vinard)

L'invitation au voyage de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin

Rire

Le sucrier (Poème de Christian Bellegueulle)

Sagesse et Chêne (Poèmes de Christian Bellegueulle)

Sprituoso de Georg Philipp Telemann (Daniel Vinard)
L'enfant voudrait (Poème de Paul Thierrin)

Le naufrage/le chien Fido de Manuel Rosenthal
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Veau d'or et médailles en chocolat (Poème de Daniel Vinard)

Les béquilles qui marchaient toutes seules (Daniel Vinard)

Chevaux de bois de Claude Debussy
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Indignation

Ils se faisaient prendre pour des dieux !
(Poème de Daniel Vinard)

Ouvrez, ouvrez, rapaces ! (Poème de Daniel Vinard)

L'Indicible (Poème de Daniel Vinard)

Au bel ange déchu ! (Poème de Daniel Vinard)"

Improvisation
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Vie

L'Absent (Poème de Daniel Vinard)

L'étoile esseulée (Poème de Daniel Vinard)

Parle à mon coeur (Poème de Daniel Vinard)

Chanson triste de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Le sentier et la digue (Poèmes de Jules Vinard)

Parfum de la terre ! (Poème de Daniel Vinard)

Cantique de Jean Racine
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Présentation et illustration :
Marie-Hélène Arnaud et Bertrand Cattin

 

 

 

Rêve

La porte des rêves (Poème de Daniel Vinard)

Après un rêve de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Interrogation (Poème de Christian Bellegueulle)

Voyage intérieur (Poème de Daniel Vinard)

Caravanes silencieuses (Poème de Christian Bellegueulle)

Les roses d'Ispahan de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

J'ai crié dans les collines (Poème de Christian Bellegueulle)

Apostrophe à la ligne d'horizon (Poème de Daniel Vinard)

L'horizon chimérique de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

Ne vous arrive-t'il pas de rêver que vous rêvez ou de rêver que vous rêvez que vous rêvez .. et si ce que vous rêvez était justement la réalité ! Ah ! Il faut faire appel à la "science fiction" .. est-elle vraiment fiction ? pour exprimer cela .. voici d'après un épisode de Stargate..

 

*****

(**) "Oh ! La nuance seule fiance"
"Le rêve au rêve et la flûte au cor."
(Paul Verlaine, "Art poétique")

*****

(***) "Et si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t'on ?"
(Marc 9/50)

 

 

 

 

 

 

 

La porte des rêves (*)
(D'après l'épisode de Stargate SG1)La porte des rêves (*)
*****

Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !" (**)

Au rêve irréel, au Réel qui rêve
Aux rêves d'un Corps rêvé qui s'élève
Par delà l'envie, par delà le rêve,
Au rêve incréé, aux "Portes des rêves"

Qui s'ouvrent soudain, déchirant le voile
Cachant le promis, le vécu, l'étoile,
Aux yeux éblouis du présent qui scelle
La Pensée au sel (***), le rêve au Réel !

DV, Enghien, 29 septembre 2005

 

Terra incognita ! - 10i

La porte des rêves (*)
(D'après l'épisode de Stargate SG1)

*****

(**) "Oh ! La nuance seule fiance"
"Le rêve au rêve et la flûte au cor."
(Paul Verlaine, "Art poétique")

(***) "Et si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t'on ?"
(Marc 9/50)

*****

Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !" (**)

Au rêve irréel, au Réel qui rêve
Aux rêves d'un Corps rêvé qui s'élève
Par delà l'envie, par delà le rêve,
Au rêve incréé, aux "Portes des rêves"

Qui s'ouvrent soudain, déchirant le voile
Cachant le promis, le vécu, l'étoile,
Aux yeux éblouis du présent qui scelle
La Pensée au sel (***), le rêve au Réel !

Enghien, 29 septembre 2005

*****

(*) Teal'c rêve… mais quel est son réel ? Lui, le guerrier Jaffa, libéré des faux-dieux, membre de l'équipe Stargate, rêve qu'il est pompier dans une brigade d'intervention et qu'il va donner l'un de ses reins à son meilleur ami. Dans son rêve il rêve qu'il voit, dans une voiture en flammes, son maître Bra'tac et plus fidèle ami sur sa planète d'origine.

Il veut le libérer, la voiture explose et Teal'c se retrouve ailleurs sur terre, rêvant toujours mais cette fois-ci dans la base de Stargate, soigné par ses compagnons d'armes pour un malaise inconnu. Il se réveille alors dans son rêve précédent, sans blessure et soigné par un psychiatre (Daniel, qui lui rappelle un compagnon d'armes disparu, alias le prophète, bien sûr) qui lui propose de l'aider à démêler ses rêves : Lequel est-il réel ?

*****

Une porte, Temple du Soleil, au Machu Picchu, Pérou
(photo dv)

*****

Et si aucun de ces rêves n'était réel mais qu'ils étaient les rêves d'un autre vécu, encore plus dramatique celui-là ? En fait, il est mourant sur une planète dévastée, victime d'une embuscade et cherchant à sauver son maître, Bra'tac mourant lui aussi, en partageant avec lui la partie la plus vitale de son être : son symbiote Jaffa… (bien compliqué sans doute pour ceux qui ne seraient pas des familiers de la cosmogonie Stargate !)

Mais quelle superbe parabole, aux multiples facettes comme toute parabole digne de ce nom, et qui se décline à l'infini ! Mais un mythe, une parabole, n'ont pas besoin de se comprendre ! Ils parlent directement à notre Etre, ici entre les jeux de Nitendo ou de rafales d'armes automatiques qui encadrent généralement la diffusion de cette série sur M6, aux heures de grande écoute ! Quel est donc notre Réel, à nous ?

 

 

L'heure exquise de Reynaldo Hahn
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

 

 

 

Interrogation

Le petit homme partit tout droit,
prit sans détour son chemin.

Puis, au bruit du vent, à l'engrenage des secondes,

Disparut doucement.

Où allait-il, si décidé?

Que laissait-il derrière lui,

Qui le faisait s'enfuir si vite ?

Avait-il tant de choses à oublier, à laisser,

Qu'il s'en alla de suite ?

Son chemin verrait-il le bout ?

Aurait-il une fin ?

Peut-être trouverait-il quelque chose de nouveau,

De meilleur, une lueur.

Mais c'est quoi la fin du chemin ?

Christian Bellegueulle (Amours Orientales oct 2003)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vallée du Langtang au Népal
(photo dv)

 

 

 

 

 

Lorsque nous vivons une situation dramatique.. ce qui n'est pas nécessairement un cauchemar .. nous voudrions que ce ne soit qu'un rêve ..et voudrions nous réveiller .. est-ce bien la raison que nous devons invoquer ... ou autre chose de bien plus profond en nous .. voici encore d'après un épisode de science fiction :

Voyage intérieur
(version 2 inspirée par l'épisode 7/13 de Stargate SG1 :

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

"Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre père céleste les nourrit !"
(Matthieu, 6/26)

*****

"En Te reniant, je Te sanctifie, et ma raison en Toi est folie…"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Quand le prévu s'estompe
Dans le halo des sens,
Quand la raison se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'insensé : la Pensée
Qui d'un seul coup dissout
Les relents du sensé !

Elle avance et s'élance
Par delà les défenses
Du non-dit, du silence,
Qui cachaient l'existence

Aux idiots éblouis !
C'est un voyage interne
Aux confins inouïs.
C'est le prix que décerne

L'Imprédictible en nous,
Quand nous fermons nos cœurs
A tout ce qui demeure,
Et ranimons nos pouls

A tout ce qui rend fou :
Au ciel, à l'imprévu,
Aux Poèmes d'un sou,
Au rêve et au vécu !

DV, Florence, 4 avril 2005

Terra incognita ! - 6c

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

"Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre père céleste les nourrit !"
(Matthieu, 6/26)

"En Te reniant, je Te sanctifie, et ma raison en Toi est folie…"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922) Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

Le Major Samantha Carter et l'équipage du "Prométhée" (vaisseau d'exploration intergalactique) sont attaqués par un vaisseau inconnu et tentent de trouver refuge dans un nuage gazeux qu'ils se préparaient à explorer. Samantha (Sam) est blessée en tentant de réparer les avaries dans un compartiment isolé. Quand elle revient à elle, elle est seule dans le vaisseau abandonné par l'équipage visiblement capturé par les agresseurs. Samantha reprend les commandes et entreprend de réparer le vaisseau dont l'intégrité se dégrade rapidement en raison des dommages et de la corrosivité du nuage dans lequel il se trouve. Elle calcule et recalcule, inlassablement, les données dont elle dispose pour tenter de réparer et d'extraire le vaisseau à ce piège (elle est le grand spécialiste de l'astrophysique) mais sans aucun succès. Elle sombre alors dans un rêve semi-commateux et revoit en pensée ses équipiers (dont elle est mentalement très proche). Ils se penchent vers elle et lui disent des choses dont elle ne comprend pas bien le sens : "… Sam, revenez au début… ne vous acharnez pas sur les détails… occupez-vous de l'essentiel… tout ce que vous trouvez à faire, ce sont des diagnostics…" Une petite fille, s'approche d'elle en soufflant des bulles de savon et chante : "Quand tout l'espoir s'est enfui … Quand le soleil s'obscurcit… Dis-moi, jolie petite fille,… Quelle est cette étoile qui brille ? …" Elle revoit surtout son chef, le Colonel O'Neill, auquel l'unit une affection très forte mais totalement inavouée de part et d'autre (sens du service oblige !). Sans doute cela lui donne-t'elle le besoin ultime et la force de revenir à elle-même, et de trouver (une fois de plus !) la solution technique, qui libérera le vaisseau et ses compagnons…Mais elle, sera-t'elle libérée ?

("Le voyage interne" épisode 7/13 de la nouvelle série "Stargate SG1" de Brad Wright et Jonathan Glassner, diffusé le 30 avril par M6)

*****

Voyage intérieur
(version 2 inspirée par l'épisode 7/13 de Stargate SG1 :
voir version 1 en page 28 du chapitre "Un !")

*****

Quand le prévu s'estompe
Dans le halo des sens,
Quand la raison se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'insensé : la Pensée
Qui d'un seul coup dissout
Les relents du sensé !

Elle avance et s'élance
Par delà les défenses
Du non-dit, du silence,
Qui cachaient l'existence

Aux idiots éblouis !
C'est un voyage interne
Aux confins inouïs.
C'est le prix que décerne

L'Imprédictible en nous,
Quand nous fermons nos cœurs
A tout ce qui demeure,
Et ranimons nos pouls

A tout ce qui rend fou :
Au ciel, à l'imprévu,
Aux Poèmes d'un sou,
Au rêve et au vécu !

Florence, 4 avril 2005

*****

 

Caravanes silencieuses

Caravanes silencieuses

Qui s'étirent longuement, nonchalamment.

Sur l'horizon désertique.

Disparaissant derrières des dunes incertaines,

Pour réapparaître plus riches et plus grandes.

Je vois ses chameaux humbles marquer le pas,

Ses chiens aboyer au soleil couchant.

L'espoir des hommes aux allures arabesques,

À l'approche des oasis,

Les trésors posés, tous se reposeront.

Les lignes émeraudes des palmiers donnant

Au soleil bleuté,

Une allure irréelles d'un accueil apaisant,

Que la fumée du thé brûlant rejoindra

Dans les volutes du spirituel.

Christian Bellegueulle (Amours Orientales oct 2003)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Palmeraie, près de Pisco, Pérou
(photo dv)

 

 

 

 

 

Les roses d'Ispahan de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

 

 

 

J'ai crié dans les collines.

J'ai crié dans les collines.

Pas même l'écho ne m'a répondu.

Il y a si longtemps que tu as disparu.

Il me faut remonter de l'abîme.

Mess ennemis se liguent pour crier victoire.

Le chant du coq a un goût de désespoir.

Mon amour est mort avant l'heure.

Aux premières lueurs, c'est déjà le crépuscule

J'ai demandé aux anges de remonter la pendule.

J'ai crié dans les collines

Et l'écho m'a répondu

Que l'amour n'est jamais perdu.

Christian Bellegueulle (Amours Orientales oct 2003)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En descendant l'Hélambu au Népal
(photo dv)

 

Eh non, ce n'est pas la fiction qui a inspiré le texte suivant mais Paul Verlaine ..

Apostrophe à la ligne d'horizon ...

"De la musique avant toute chose ...
... Rien de plus cher que la chanson grise,
Où l'Indécis au Précis se joint ..."

(Paul Verlaine, Art poétique, 1885, Fasquelle)

*****

"... Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux."

"Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire :
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ..."

(Alphonse de Lamartine, Méditations, Hachette, 1820)

*****

"Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel, dans la nuit sont plongés ..."
"... Ne fixe pas tes yeux, seulement sur l'étoile,
Que l'Idéal allume, au loin, sur l'horizon ...
... Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ..."

(Jules Vinard, "Par les sommets, vers l'Au Delà ...",
Fischbacher, 1914)

 

 

 

 

*****

Pourquoi es-tu si floue ? Pourquoi es-tu si nette ?
Tantôt invite au rêve, tantôt à la raison,
Passage vers la Vie ? Barreau de ma prison ?
Ouvres-tu le ciel ou fermes-tu l'horizon ?

Pourquoi es-tu si floue ? Pourquoi es-tu si nette ?
Pourquoi te caches-tu quand hurle la tempête ?
Pourquoi te dresses-tu, obstacle à mes conquêtes ?
Quand vers toi, triomphant, j'en perçois le poison.

Pourquoi t'adoucis-tu, dans la nuit transparente ?
Quand mes rêves vers toi, m'attirent au-delà ...
Vers ce lointain si proche auquel notre âme monte,
Sans quitter cette terre où nous marquons nos pas.

DV, Enghien, 23 octobre 2001

*****

 

 

 

*****

"De la musique avant toute chose ...
... Rien de plus cher que la chanson grise,
Où l'Indécis au Précis se joint ..."

(Paul Verlaine, Art poétique, 1885, Fasquelle)

*****

Crêtes de la Drôme et des Baronnies

(photo dv)

"... Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux."

"Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire :
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
et qui n'a pas de nom au terrestre séjour ..."

(Alphonse de Lamartine, Méditations, Hachette, 1820)

*****

Un ! - 30

 

Apostrophe à la ligne d'horizon ...

*****

"Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel, dans la nuit sont plongés ..."

*****

Pourquoi es-tu si floue ? Pourquoi es-tu si nette ?
Tantôt invite au rêve, tantôt à la raison,
Passage vers la Vie ? Barreau de ma prison ?
Ouvres-tu le ciel ou fermes-tu l'horizon ?

Pourquoi es-tu si floue ? Pourquoi es-tu si nette ?
Pourquoi te caches-tu quand hurle la tempête ?
Pourquoi te dresses-tu, obstacle à mes conquêtes ?
Quand vers toi, triomphant, j'en perçois le poison.

Pourquoi t'adoucis-tu, dans la nuit transparente ?
Quand mes rêves vers toi, m'attirent au-delà ...
Vers ce lointain si proche auquel notre âme monte,
Sans quitter cette terre où nous marquons nos pas.

Enghien, 23 octobre 2001

*****

"... Ne fixe pas tes yeux, seulement sur l'étoile,
Que l'Idéal allume, au loin, sur l'horizon ...
... Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ..."

(Jules Vinard, "Par les sommets, vers l'Au Delà ...",
Fischbacher, 1914)

 

 

 

La mer est infinie de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

 

 

Souffrance

Peine du monde (Poème de Daniel Vinard)

Die Lorelei (Poème de Daniel Vinard)

Au bord de l'eau de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Sur le Brahmapoutre en crue (Poème de Daniel Vinard)

Les braises de l'Amour (Poème de Christian Bellegueulle)

Des Lyres Désertiques (Poème de Christian Bellegueulle)

Syrinx de Claude Debussy (Daniel Vinard)

Aimer c'est trahir (Poème de Daniel Vinard)

L'invitation au voyage de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin

 

La souffrance n'est certes pas un rêve sur notre planète, mais bien une triste réalité dont beaucoup voudraient bien s'échapper. Voici, transcrit d'après le "Chant du marcheur de nuit" de Friedrich Nietzsche

 

Peine du monde

(D'après "le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche)

 

*****

Malheur à moi, ... En des puits profonds (que) n'ai-je sombré ? Le monde dort - ...Hurle le chien, brille la Lune. ... Profonde est la peine du monde ...
Peine de dieu est plus profonde, ...

*****

... Hélas ! Hélas ! Comme elle rit, comme elle râle, et halète la mi-nuit ! .. Cette ivre poétesse ! Dans une ivresse plus grande a-t'elle noyé son ivresse ? Qu'est-elle en train de ruminer ?... Ô heur, ô douleur, brise toi, ô mon coeur ... plaisir veut éternité !

(Le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche – Traduction de Maurice de Gandillac – Gallimard, p 384-389)

*****

 

 

 

 

 

 

 

Profonde est la nuit, quelle est donc cette ivresse
Qui rumine entre peine et souffrance et plaisir ?
Peine de dieu, peine du monde, elle se dresse
Entre l'heur, le malheur, la peur et le désir !

Hélas ! Comme elle en rit, cette ivre poétesse
Qui prodigue l'amour, la haine et la détresse !
Ô bonheur, ô brise toi, ô pleure, ô mon cœur,
Dans quelle nuit as tu voulu fuir ta douleur ?

Peine de dieu, peine du monde, onde profonde,
Plaisir veut éternité, amour et durée ...
Malheur ! En un puits sans fond que n'ai-je sombré :
Le monde dort, hurle le chien, tourne la ronde !

DV, Firdousi, Guerrevieille, Sainte-Maxime, Var, 11 avril 2009, v3

 

Terra incognita ! – 16dc

 

 

****

Peine du monde

(D'après "le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche)

*****

Profonde est la nuit, quelle est donc cette ivresse
Qui rumine entre peine et souffrance et plaisir ?
Peine de dieu, peine du monde, elle se dresse
Entre l'heur, le malheur, la peur et le désir !

Hélas ! Comme elle en rit, cette ivre poétesse
Qui prodigue l'amour, la haine et la détresse !
Ô bonheur, ô brise toi, ô pleure, ô mon cœur,
Dans quelle nuit as tu voulu fuir ta douleur ?

Peine de dieu, peine du monde, onde profonde,
Plaisir veut éternité, amour et durée ...
Malheur ! En un puits sans fond que n'ai-je sombré :
Le monde dort, hurle le chien, tourne la ronde !

Firdousi, Guerrevieille, Sainte-Maxime, Var, 11 avril 2009, v3

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/peine2.pdf

http://dvinard.chez-alice.fr/nuit.pdf

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

 

 

 

 

 

*****

Malheur à moi, ... En des puits profonds (que) n'ai-je sombré ? Le monde dort - ...Hurle le chien, brille la Lune. ... Profonde est la peine du monde ...
Peine de dieu est plus profonde, ...

*****

Marchande à Padum, Zanskar, Laddakh, Inde
(photo dv)

*****

... Hélas ! Hélas ! Comme elle rit, comme elle râle, et halète la mi-nuit ! .. Cette ivre poétesse ! Dans une ivresse plus grande a-t'elle noyé son ivresse ? Qu'est-elle en train de ruminer ?... Ô heur, ô douleur, brise toi, ô mon coeur ... plaisir veut éternité !

(Le Chant du marcheur de nuit" – "Ainsi parlait Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche – Traduction de Maurice de Gandillac – Gallimard, p 384-389)

*****

Mozart, lui aussi, a exprimé cette marche dans les flammes et les abîmes. C'est celle de Pamina et de Tamino soutenus par le seul son d'une Flûte Enchantée…

 

 

 

Marche de WA Mozart
(Daniel Vinard)

 

Dans sa Lorelei, Heinrich Heine a aussi exprimé la souffrance de ce batelier qui, subjugué par une vision céleste, ne perçoit plus la réalité du rocher devant lui.

 

 

 

 

Pourquoi suis-je si triste ? Sur la rive du Rhin, au soleil couchant, ... Une merveilleuse jeune fille est assise la haut, sur le rocher, elle peigne ses cheveux d'or et chante une étrange mélodie.... Le batelier dans sa barque ne voit plus les récifs ... il ne voit plus que ses cheveux étincelants (d'après la traduction de Cécile Millot,ellipses)

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Die Lorelei (Mort ou Rédemption ?)
(D’après Heinrich Heine)

*****

Pourquoi suis-je si triste ? Etait-ce illusion ?
Etait-ce aveuglement ? Etait-ce vision
D'amour, de désespoir ? Comment pouvais-je voir
Cette barque inconnue qui voguait dans le soir ?

Les flots ont englouti la barque et mon vécu.
Sur la vague du fleuve, instable, on ne voit plus
Qu'écume immatérielle et tourbillons d'envie,
Scellant à tout jamais mon rêve inassouvi.

Pourquoi existerais-je ? Etant illusion !
Le Roc m'attendait là : Mort ou Rédemption ?
Je ne pouvais le voir : je n'étais qu'un absent
Accroché au présent d'un ciel étincelant !

DV, Sur le Rhin, le 8 octobre 2009
A l'Hôpital Foch de Suresnes, le 13 octobre 2009

 

 

Sola fide ! – 20a

... Quand le prévu s'estompe
Dans le halo des sens,
Quand la raison se trompe
D'algorithme et de sens,

Alors jaillit en nous
L'insensé : la Pensée
Qui d'un seul coup dissout
Les relents du sensé ! ...

("Voyage intérieur, dv, 4 avril 2005)

*****

Iles Ballestas, Pérou

(Photo dv)

*****
... Attaché aux récifs du temps, par l'apparence,
Tu navigues sans fin sur l'océan des sens
Qui se jouent de ton cœur comme un bouchon qui danse
Au gré des sentiments, des peurs et des souffrances.

Mais un jour, arrachée à son indifférence,
Ton âme partira, sans lien, sans résistance,
Vers de nouveaux bassins où coule en abondance
Le sang noir du désir, du large et de l'errance !

(En mer, à bord d'Eloise II, au large de Benodet, Bretagne, dv, 3 juillet 2005)

Sola fide ! – 20b

Die Lorelei (Mort ou Rédemption ?)
(D’après Heinrich Heine)

"Ich weiss nicht, was soll es bedeuten
Dass ich so traurig bin"

Pourquoi suis-je si triste ? Sur la rive du Rhin, au soleil couchant, ... Une merveilleuse jeune fille est assise la haut, sur le rocher, elle peigne ses cheveux d'or et chante une étrange mélodie.... Le batelier dans sa barque ne voit plus les récifs ... il ne voit plus que ses cheveux étincelants (d'après la traduction de Cécile Millot,ellipses)

*****

Pourquoi suis-je si triste ? Etait-ce illusion ?
Etait-ce aveuglement ? Etait-ce vision
D'amour, de désespoir ? Comment pouvais-je voir
Cette barque inconnue qui voguait dans le soir ?

Les flots ont englouti la barque et mon vécu.
Sur la vague du fleuve, instable, on ne voit plus
Qu'écume immatérielle et tourbillons d'envie,
Scellant à tout jamais mon rêve inassouvi.

Pourquoi existerais-je ? Etant illusion !
Le Roc m'attendait là : Mort ou Rédemption ?
Je ne pouvais le voir : je n'étais qu'un absent
Accroché au présent d'un ciel étincelant !

Sur le Rhin, le 8 octobre 2009
A l'Hôpital Foch de Suresnes, le 13 octobre 2009

*****

(*) J'errais près du dolmen qui domine Rozel ...
Le spectre m'attendait, l'esprit sombre et tranquille...
M'emporta sur le haut du rocher et me dit :
"Dieu n'a créé que l'êrte impondérable ..."
(Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", les Contemplations)

*****

http://dvinard.chez-alice.fr/

 

 

Au bord de l'eau de Gabriel Fauré
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

Encore un rêve .. mais celui ci est-il vraiment un rêve ? Imaginons que nous endormant sereinement sur les bords de la Drôme et nous nous réveillons brusquement sur un fleuve terrible qui englouti, peut-être en ce moment même, des millions d'êtres qui luttent pour survivre .. voici

Sur le Brahmapoutre en crue (version 1)
(Dans un tourbillon fatal)

*****

Vivotant, de ci, de là,
M'étais endormi là-bas.
Dans un fleuve noir, ici,
Me suis réveillé transi !

Passif et oisif, là-bas,
Enchaîné à mes soucis,
Inutile et vain, là-bas
Tout prenait un sens (*), ici !

 

 

 

 

Plus rien, à perte de vue,
Dans cette immensité nue,
Tout repère était perdu,
Tout devenir, inconnu.

Sur mon fragile radeau,
L'angoisse avait disparu…
Je tournoyais dans les eaux
Du grand Brahmapoutre (**) en crue !

Je luttais, enfin, sans fin,
Vivant enfin ! … quand soudain,
Dans un tourbillon fatal,
Me suis réveillé, banal !

DV, "Trou au chien" à Fécamp, Normandie, pendant les Grandes Marées,
17-18 octobre 2012, v2

 

Terra incognita - 10ja

Sur le Brahmapoutre en crue (version 1)
(Dans un tourbillon fatal) -
voir
Version 2

*****

"Près d'un lac … je m'étais endormie … quand soudain …
("L'aigle noir" Barbara)

*****

Vivotant, de ci, de là,
M'étais endormi là-bas.
Dans un fleuve noir, ici,
Me suis réveillé transi !

Passif et oisif, là-bas,
Enchaîné à mes soucis,
Inutile et vain, là-bas
Tout prenait un sens (*), ici !

Plus rien, à perte de vue,
Dans cette immensité nue,
Tout repère était perdu,
Tout devenir, inconnu.

Sur mon fragile radeau,
L'angoisse avait disparu…
Je tournoyais dans les eaux
Du grand Brahmapoutre (**) en crue !

Je luttais, enfin, sans fin,
Vivant enfin ! … quand soudain,
Dans un tourbillon fatal,
Me suis réveillé, banal !

"Trou au chien" à Fécamp, Normandie, pendant les Grandes Marées,
17-18 octobre 2012, v2

Rêver que l'on rêve et rêver encor
Que l'on rêve au rêve, au Réel, au Corps
Qui prend son essor, appelant la mort
Qui unit "le rêve et la flûte au cor !"
("
La porte des rêves", Terra incognita ! p. 10i)

*****

"Déluge" par Gustave Doré -
Illustration dans la Bible remise à son pasteur, Eugène Arnaud, par l'église réformée de Crest en l'an 1900 @ Micheline Ponsoye
Photo DV

(*) "Ton âme est dans le vrai si tu en vois le sens" ("Théétète", dialogue de Socrate, Platon) - (**) Fleuve du Nord de l'Inde (en sanskrit "Fils de Brahmâ") dont les crues dévastent périodiquement le Bangladesh.

 

 

Les Braises de l'Amour

Je vous ai espéré si longtemps

Que mon amour s'en st allé,

Comme le vent, comme le sable du désert.

Tout est balayé, tout s'est envolé dans les dunes.

J'ai mordu ma chair,

j'ai mangé le sable.

je vous ai attendu comme une éclipse

sous les palmiers d'un oasis amoureux de la lune.

Comme une insulte,

vous n'êtes pas la lune.

Comme une blessure comme un scorpion,

mon soleil s'est terni.

Je m'éteint aujourd'hui sans vous.

Je m'efface à l'horizon

dans les volutes de brumes légères,

Comme des mirages

Qui m'emmènent dans l'infini.

Peut-être qu'un souffle d'espoir amoureux

ranimera la braise d'un feu

toujours prêt à se rallumer pour vous

dans la tente du nomade si patient.

Christian Bellegueulle (Amours Orientales oct 2003)

 

 

 

 

 

Aquarelle de Chantal Haskew-Frawley-Vinard

 

 

 

Des Lyres Désertiques (à suivre)

Le sable m'épuisait en voulant m'avaler .

Je m'enfoncais dans ses remous mortels.

Mais pourquoi avait-il donc fallu que j'aille jusqu'ici ?

Les entrailles du désert voulaient m'engloutir,

comme une maîtresse vengeresse.

Ses crêtes changeaient au gré du vent tantôt

à droite, tantôt à gauche.

Tout bougeait, les dunes aussi.

comme des serpents elles ondulaient sans cesse.

Les creux devenaient des creux encore plus sauvages.

J'avais l'impression de ne pas avancer,

devant l'uniformité du décors, mais plutôt de m'enfoncer dans l'infini.

Dans ce décors, nu et vide, au silence cruel,

seuls les cris des vautours résonnaient comme

des coups de fouets.

Des scorpions diaboliques surgissaient aussi

subitement que peuvent apparaître les mirages.

Et je cherchais, et je cherchais celle qui était encore là

une dune ou des dunes derrière moi.

Tout allait si vite, même le ciel, pourtant uni

paraissait changeant.

Le soleil le rendait brûlant et infinissable.

Tour ces mouvements brûlants mordaient ma chair

Rien de sûr, rien de défini dans l'azur...

(à suivre)

 

 

 

 

Dans le désert blanc en Egypte
(photo dv)

 

 

 

 

Des Lyres Désertiques (suite)

Je flottais, tant dans le sable que dans les airs.

Pouvais-je rattraper cette gazelle sauvage

aux pieds fragile, légers comme la brise.

Sans doute déjà loin, sa vengeance assouvie.

Elle devait bien rire de moi, peut-être en me regardant.

Mes mains essayaient d'accrocher quelque chose

pour me relever, mais comment le pourrais-je,

le sable insaisissable glissait entre mes doigts,

pourtant bien serrés.

Tout l'univers se jouait de mon corps meurtri,

le soulevant, le laissant tomber et roulant encore

dans ces dunes inhospitalières soumises au vent.

Les plis du sable ressemblaient à des

cris sarcastiques qui s'étouffaient dans

les pentes sourdes.

Des carcasses blanchies, décharnées par

les rapaces se dressaient, là, devant moi,

comme des rappels lugubres pour me dire que

mon tour viendrait.

(à suivre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le désert blanc en Egypte
(photo Sonia Lorho)

 

 

 

 

 

 

Des Lyres Désertiques (suite)

Fallait-il que cette femme voulut tant ma mort

par le feu et la soif que j'avais violée

son puits d'amour à la margelle fraîche,

aux parois douces, au fond si secret ?

Mon combat était inégal et sans espoir.

Je luttais dans ce désert sans mirages qui vibrait

comme une femme qui enfante.

Dans le ciel on attendait que cela se fit.

Si seulement leurs ailes pouvaient me faire de l'ombre.

A quoi bon me dire que c'était la dernière fois

qu'une inconnue me tromperait,

puisque je me débattais pour rien, pour mourir

en hâtant ma mort par des efforts inutiles.

Celle-ci s'impatientait sans doute et aurait aimé

Que ma complice acheva l'œuvre.

(à suivre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le désert blanc en Egypte
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

 

Des Lyres Désertiques (fin)

C'est alors qu'une immense ombre apparut,

m'enveloppa.

Dans mon délire, je n'aperçus qu'un ange

m'emportant vers d'autres sphères

plus clémentes, plus douces, ou je devins un ange,

moi aussi sans sexe.

J'en fus heureux, car là, au moins, sans hommes

ni femmes, je ne risquais plus d'être emmené par

un angelot aux mœurs bien attentionnées,

se transformant en femme fatale

au cerveau désertique.

Christian Bellegueulle (Amours Orientales oct 2003)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Sphynx de Guizeh en Egypte
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

 

Syrinx de Claude Debussy
(Daniel Vinard)

 

Revenons un instant à la science fiction ... Un extraterrestre est éperdument amoureux d'une mortelle .. celle-ci le trahit ... alors il en crée une autre .. identique .. tellement identique .. que celle ci le trahit à nouveau .. C'est banal .. mais aimer n'est pas banal et n'est-ce pas toujours un peu trahir quelque chose en soi-même ?

 

 

 

"Vous voyez que sans moi, jusqu'à présent, aucune liaison n'aurait de durée, le peuple ne supporterait pas longtemps son prince, l'ami son ami, la femme son mari…, s'il n'y avait entre eux tromperie réciproque, prudente connivence, enfin le lénifiant échange du miel de la Folie !"

(Eloge de la folie, XLI, Erasme, @GF Gallimard)

*****

 

 

 

 

 

Vulnérable
"Aimer, c'est trahir !"

Aimer et trahir ?
Aimer ou trahir ?
Est-ce différent ,
Est-ce récurrent

Ou exceptionnel
En lui ou en elle ?
Est-ce la Folie
Ou l'anomalie

Qui différencie
L'imprévu ici,
Qui rêve et console,
En divine obole,

Cet humain frivole,
Privé de boussole
Par l'évanescence
De son apparence ?

Aimer c'est trahir,
Trahir c'est aimer
Un fou qui n'aspire
Qu'à se faire aimer

Par l'imprévisible
Qui rend vulnérable
Le corset risible
De l'Impénétrable

Qui s'ouvre et dévoile,
En milliers d'étoiles,
Un bouquet sauvage
De rire et d'outrage,

Qui chasse et remplace
L'ordre et le sensé
Qui cachaient l'espace
Ivre et la Pensée !

DV, Entre Paris et Brest, 2 juillet 2005

*****

 

 

Terra incognita ! - 16c

*****

Le double (réplique mécanique) de Samantha l'appelle à l'aide : Elle prétend qu'elle veut la mort (que les humains détiennent pour se protéger contre son espèce). Elle a toutes les qualités et tous les souvenirs de Sam, y compris la capacité d'aimer et de trahir, que son créateur (le "réplicateur Numéro Cinq") qui l'aimait lui a implanté pour tenter de retrouver en elle, celle qui l'a abandonné.

En fait, on comprend vite qu'elle cherche à duper les terriens pour se réapproprier et modifier à son profit cette arme (c'est ce qu'elle obtiendrait en mourant par cette arme de leurs mains).

Fleurs (Cordillère Blanche, Pérou)
(photo dv)

Mais elle veut surtout trahir son créateur, le détruire et le supplanter !

Qui est donc vulnérable ? Sam, ou sa "réplique ? L'objet aimé ou celui qui l'aime ?

Qu'est-ce qui les rend vulnérables ? La capacité d'aimer, ou celle de trahir qui en découle ? Mais l'une et l'autre sont elles si différentes, après tout ?

Terra incognita ! - 16d

Vulnérable
"
Aimer, c'est trahir !"

(D'après l'épisode 8/11 de Stargate SG-1)

*****

"Vous voyez que sans moi, jusqu'à présent, aucune liaison n'aurait de durée, le peuple ne supporterait pas longtemps son prince, l'ami son ami, la femme son mari…, s'il n'y avait entre eux tromperie réciproque, prudente connivence, enfin le lénifiant échange du miel de la Folie !"

(Eloge de la folie, XLI, Erasme, @GF Gallimard)

*****

Aimer et trahir ?
Aimer ou trahir ?
Est-ce différent ,
Est-ce récurrent

Ou exceptionnel
En lui ou en elle ?
Est-ce la Folie
Ou l'anomalie

Qui différencie
L'imprévu ici,
Qui rêve et console,
En divine obole,

Cet humain frivole,
Privé de boussole
Par l'évanescence
De son apparence ?

Aimer c'est trahir,
Trahir c'est aimer
Un fou qui n'aspire
Qu'à se faire aimer

Par l'imprévisible
Qui rend vulnérable
Le corset risible
De l'Impénétrable

Qui s'ouvre et dévoile,
En milliers d'étoiles,
Un bouquet sauvage
De rire et d'outrage,

Qui chasse et remplace
L'ordre et le sensé
Qui cachaient l'espace
Ivre et la Pensée !

(Entre Paris et Brest, 2 juillet 2005)

*****

 

 

L'invitation au voyage de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin

 

 

 

Rire

Le sucrier (Poème de Christian Bellegueulle)

Sagesse (Poème de Christian Bellegueulle)

Le chêne (Poème de Christian Bellegueulle)

Fantaisie de Georg Philipp Telemann (Daniel Vinard)
L'enfant voudrait (Poème de Paul Thierrin)

Le naufrage/le chien Fido de Manuel Rosenthal
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Veau d'or et médailles en chocolat (Daniel Vinard)

Les béquilles qui marchaient toutes seules (Daniel Vinard)

Chevaux de bois de Claude Debussy
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

Il faut en rire pour ne pas en pleurer a dit Beaumarchais ! A-t'il raison ?

Voici un texte qui vient de faire rire, selon la presse catalane, 3 millions de personnes à Barcelonne car c'est la que notre ami Christian a reçu, le 11 mars dernier, le Grand Prix international de poésie ...

Le sucrier

Mesdames, Messieurs,

Si j’avais à vous raconter ma vie,

Je vous dirais que j’en vois toutes les couleurs,

Des blancs, des gris, des noirs, mêmes des marrons,

Certains sont longs, gros ou maigres, courts aussi .

Parfois nerveux et excités, ou alors mous et indécis.

Ils plongent en mois sans ménagement.

Cherchent, cherchent encore et ne trouvent jamais

Celui qui leur plait.

D’autres somnolent et s’attardent pour attraper l’élu.

Je renifle toutes sortes d’odeurs, ma vie est un enfer.

On me souille, si je pouvais, je retiendrais mon couvercle

Pour que personne n’y entre.

J’ai droit aussi à ceux qui, délicats, bien faits, sans cernes,

Me visitent avec circonspection.

Ils font le tour, tripotent, tâtent, retâtent, soulevant

La chose de façon pointue, mais c’est rare, très rare.

Seulement un ou deux après-midi par semaine.

On dit même que certaines se sont servi de moi pour

se sucrer.

Alors je cauchemarde à l’idée qu’après eux, viendront

Les demi-endeuillés ou même endeuillés tout court qui

se jetteront en moi sans me ménager. Si seulement

quelqu’un pouvait leur dire de " prendre les pinces ".

Ha la vie d’un sucrier !

Christian Bellegueulle

 

Aquarelle de Chantal Haskew-Frawley-Vinard

 

SAGESSE

Un chêne bien sage offrait ses branches aux oiseaux de passage.

Un chêne bien sage donnait son ombre aux gens d’image.

Un seigneur bien peu sage le fit couper pour avoir du feu.

Mais le seigneur n’eut pour lui que son feu.

Il perdit ses oiseaux, il perdit ses gens d’image.

Même ses brigands allèrent se faire pendre ailleurs.

le Poète voudrait te dire :

Si tu veux avoir chaud avec tes amis, garde ton bois.

Christian Bellegueulle (Réflexions d'automne, Lyon 1995)

LE CHÊNE

Au pendu il prête bien sa branche,

au chien, sa couche, pour une patte levée dessus,

mais au bûcheron, il lui demande de passer son chemin.

Car voyez-vous, un chêne à ses manies et ses amis.

Un chêne supporte un condamné,

un chêne accepte bien un chien,

mais un chêne se laisse mourir

si le bûcheron le cogne.

Quoi de plus sensible qu’un chêne en somme !

Christian Bellegueulle (Réflexions d'automne, Lyon 1995)

 

 

 

 

 

Sur la crête de Couspeau (Drôme)
(photo dv)

 

 

 

 

 

 

 

Fantaisie en ré mineur (extraits)
de Georg Philipp Telemann

(Daniel Vinard)

 

 

L'enfant voudrait

J'voudrais être un lapin.

On saccagerait ma garenne,

on me dénoncerait pour vol de carottes.

J'voudrais être un vers luisant.

Pas question que les enfants dorment la nuit.

J'voudrais glapir comme un renard,

Ululer comme la chouette;

Les cris sont interdits dans la ville.

J'voudrais être un poisson rouge.

Je ne trouverais pas de vasque,

Pas de teinturier pour me porter à l'écarlate.

J'voudrais être un lézard. On me gaverairait de vitamines.

Être un veu vert et regarder passe les voitures.

Ëtre une craie blanche et jouer des tours pendables au maître, écrire les mots en noir, à l'envers.

Être un dossier de tribunal,

Un épais dossier et m'essaimer dans le vent, page par page.

Être un ruisseau et couler dans la rue.

J'voudrais être une étoile et briller dans les prisons.

Ëtre un saule pleureur et rire aux éclats dans les cimetières.

Tre un escargot et gagner la course contre la montre.

Je voudrais être un enfant.

Impossible. On ne permet pas aux enfants d'être des enfants.

Paul Thierrin

 

 

 

 

Dans le désert blanc en Egypte
(photo Sonia Lorho)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le naufrage/le chien Fido de Manuel Rosenthal
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

La suite est-elle drôle ou bien tragiquement ridicule ? Lors des Jeux Olympiques de 2008, la Chine accentua la répression au Tibet. La communauté mondiale protesta et beaucoup d'athlètes renoncèrent de se commettre .. mais nombre d'entre eux ne voulurent pas compromettre leurs chances de médailles .. mais en fait, il ne décrochèrent par de l'or mes des 4ème places .. en chocolat, quoi ! Voici

 

 

 

 

Veau d'or et médailles en chocolat !
(Aperçu de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques à Pékin)

Pourquoi sommes-nous si émus par le Tibet ?
(dv, "Antinomie Existentielle", 15 mai 2008)

*****

 

 

 

Quand Moïse descendit,
Tout seul, du Mont Sinaï,
Son peuple était asservi,
Prosterné, pâle et sans vie.

Il croquait, c'est inouï,
Des médailles en chocolat !"
Le prophète en défaillit :
"Oui, Yahvé, il en est là !"

"Tout de même, il aurait pu"
"Te forger, comme autrefois,"
"Un truc en or : c'était tout vu ,"
"Mais là, c'est n'importe quoi !"

"Bien sûr, à satiété,"
"Il a bu Coca-Cola,"
"Et pouvait bien sacrifier"
"A son idole un vieux Bouddha !"

"Mais, dis-moi, que dois-je faire ?"
"Car ce Bouddha là, Tu vois"
"Etait bien le dernier, sur terre,"
"A donner un sens à ma Foi !"

DV, La Barbeyère, Crest, 11 août 2008, v3

Carthago delenda est ! - 22fg

 

Veau d'or et médailles en chocolat !
(Aperçu de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques à Pékin)

*****

Quand Moïse descendit,
Tout seul, du Mont Sinaï,
Son peuple était asservi,
Prosterné, pâle et sans vie.

Il croquait, c'est inouï,
Des médailles en chocolat !"
Le prophète en défaillit :
"Oui, Yahvé, il en est là !"

"Tout de même, il aurait pu"
"Te forger, comme autrefois,"
"Un truc en or : c'était tout vu ,"
"Mais là, c'est n'importe quoi !"

"Bien sûr, à satiété,"
"Il a bu Coca-Cola,"
"Et pouvait bien sacrifier"
"A son idole un vieux Bouddha !"

"Mais, dis-moi, que dois-je faire ?"
"Car ce Bouddha là, Tu vois"
"Etait bien le dernier, sur terre,"
"A donner un sens à ma Foi !"

La Barbeyère, Crest, 11 août 2008, v3

*****

Carthago delenda est ! - 22fh

 

 

*****

Pourquoi sommes-nous si émus par le Tibet ?
(dv, "Antinomie Existentielle", 15 mai 2008)

http://dvinard.chez-alice.fr/tibet.htm

*****

Tibétains au Kham :
Menace pour la Chine et le Coca Cola, c'est sûr !
(photo Florence Valentin

 

 

 

 

Les béquilles, c'est fait pour nous aider à marcher .. mais quand elles marchent sans nous ... Où allons nous ? .. Comprendra qui voudra cette parabole

Les béquilles qui
marchaient toutes seules ...

(Conte très irrévérencieux)

*****

"Dis, grand-pèr(e), tu es bien vieux",
Lui dir(ent) ses petites filles,
"Il te faudrait des béquilles"
"Pour ouvrir, tout grand, les cieux."

Compatissant, leur grand-père
Crut devoir leur faire plaisir.
Pour soulager la misère
Il décida de partir

A Jérusalem, d'abord,
A Rome, puis à la Mecque.
Les hom(mes) voulaient des évêques :
Il leur dit qu'ils avaient tort

De ne pas croire en eux-mêmes,
De ne pas voir que Dieu aime
Celui qui, par tout temps, sème
Dans les coeurs, l'Amour extrême.

Il n'en était rien ! Alors,
Pour améliorer leur sort,
Il leur confia ses béquilles,
Simple(s) objets de pacotille,

Pour les aider à marcher
Dans la voie ainsi tracée ;
Leur demandant d'approcher
La Lumièr(e), sans se lasser.

Les hommes trouvèr(ent) bien commode
Ces outils tout préparés.
Les béquill(es) furent à la mode,
Ils voulur(ent) les adorer !

Mais un jour, stupéfaction !
Les béquill(es) marchèr(ent) sans eux.
"Mais qu'en ont-ils fait ? Oh, mon Dieu ...!"
"Ils en ont fait des religions !"

DV, Enghien, 19 décembre 2001

 

Carthago delenda est ! - 9

Les béquilles qui
marchaient toutes seules ...

(Conte très irrévérencieux)

"J'ai laissé aux gens leur ici-bas et leur religion,
Absorbé en Ton amour, ô Toi ma religion et mon ici-bas !"
(Hussein ibn Mansour Al-Hallâj (857-922)
Poèmes mystiques @ Albin Michel)

*****

"... Frères, je vous le demande, lorsque vous parlerez en ma mémoire, n'érigez point de religion ... Le monde en a déjà tant connues. Elles sont toutes à l'ombre de leurs dogmes comme des cités derrière leurs murailles. Elles oublient que la terre gronde et que les vents soufflent. Vivez et faites vivre. Sentez et faites ressentir, pensez et apprenez à penser. ..."
(Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

"Dis, grand-pèr(e), tu es bien vieux",
Lui dir(ent) ses petites filles,
"Il te faudrait des béquilles"
"Pour ouvrir, tout grand, les cieux."

Compatissant, leur grand-père
Crut devoir leur faire plaisir.
Pour soulager la misère
Il décida de partir

Art populaire au musée
de Cuzco (pérou)
(photo dv)

Carthago delenda est ! - 10

 

A Jérusalem, d'abord,
A Rome, puis à la Mecque.
Les hom(mes) voulaient des évêques :
Il leur dit qu'ils avaient tort

De ne pas croire en eux-mêmes,
De ne pas voir que Dieu aime
Celui qui, par tout temps, sème
Dans les coeurs, l'Amour extrême.

Il n'en était rien ! Alors,
Pour améliorer leur sort,
Il leur confia ses béquilles,
Simple(s) objets de pacotille,

Pour les aider à marcher
Dans la voie ainsi tracée ;
Leur demandant d'approcher
La Lumièr(e), sans se lasser.

Les hommes trouvèr(ent) bien commode
Ces outils tout préparés.
Les béquill(es) furent à la mode,
Ils voulur(ent) les adorer !

Mais un jour, stupéfaction !
Les béquill(es) marchèr(ent) sans eux.
"Mais qu'en ont-ils fait ? Oh, mon Dieu ...!"
"Ils en ont fait des religions !"

Enghien, 19 décembre 2001

*****

(versification "néo-classique")

 

Chevaux de bois de Claude Debussy
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

 

 

 

Indignation

Ils se faisaient prendre pour des dieux ! (Poème de Daniel Vinard)

Ouvrez, ouvrez, rapaces (Poème de Daniel Vinard)

L'Indicible (Poème de Daniel Vinard)

L'heure exquise de Reynaldo Hahn
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Au bel ange déchu ! (Poème de Daniel Vinard)"

Improvisation
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

 

Oserons nous enfouir encore longtemps dans nos mémoires, les souffrances infligées, sous couvert de nos religions, à des peuples admirables pour voler leurs richesses ? Pourrons nous oublier les génocides commis par en Amérique du Sud au nom de cette croix dressée au dessus de nous ? Voici, pour méditer sur ces blasphèmes

 

Ils se faisaient prendre pour des dieux !

*****

Un condor attardé planait sur les vallées
Sacrées, martyrisées, pillées, des Cordillères
Qu'un peuple mercenaire, despote et missionnaire
Avait dépossédées, converties, violées.

Mais que lisaient-ils donc,
ces gueux, dans l'Ecriture,
Pour imposer ainsi leur lois et leur culture
Dans leurs palais glacés,
dans leurs annonciatures,
Au nom de l'Occident, du Christ, de l'imposture ?

 

Honte à ce peuple élu, jadis, en Palestine
Qui détourne à ses fins la Foi, l'Onction divine,
Dont les fils ont pillé l'âme des Cordillères
Et que l'on croit des dieux,
aujourd'hui comme hier !

Ne voyaient-ils donc pas, ces croisés encensés,
Qu'au fond de ces vallées,
le Christ en Croix pleurait !
Pleurait la trahison, pleurait ceux qui livraient
L'Espérance aux bûchers : Pleurait sur la Pensée !

*****

Certains furent, c'est vrai,
conscients de leur blasphème.
On les excommunia : C'était l'arme suprême
D'une religion dévoyée par le germe
Du pouvoir, de l'orgueil, qui venait à son terme !

Mais dans la Cordillère un sang nouveau gonfla
Les cœurs et les espoirs : La Pensée restait là !
Elle avait pris racine en terre Quechua :
On avait pris son or, elle irradiait sa Foi !

DV, En descendant de la Cordillère de Vilcabamba sur Ollantaitambo, Cuzco, Pérou, 22 au 26 août 2005

Carthago delenda est ! - 22i

 

 

*****

"Non, Apophys, tu n'es pas un dieu !"
(Tealc' dans "Le Seuil" épisode de Stargate SG1)

*****

Nevado Veronica (5682 m),
En descendant la Cordillère de Vilcabamba sur Ollantaitambo, Pérou.
(Photo dv)

Et alors l'âme du bœuf gémit :
"… Où sont la Justice, la Bonne Pensée et l'Empire ?"

(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 29, l’Avesta)

*****

Ils se faisaient prendre pour des dieux !

*****

Un condor attardé planait sur les vallées
Sacrées, martyrisées, pillées, des Cordillères
Qu'un peuple mercenaire, despote et missionnaire
Avait dépossédées, converties, violées.

Mais que lisaient-ils donc, ces gueux, dans l'Ecriture,
Pour imposer ainsi leur lois et leur culture
Dans leurs palais glacés, dans leurs annonciatures,
Au nom de l'Occident, du Christ, de l'imposture ?

Honte à ce peuple élu, jadis, en Palestine
Qui détourne à ses fins la Foi, l'Onction divine,
Dont les fils ont pillé l'âme des Cordillères
Et que l'on croit des dieux, aujourd'hui comme hier !

Ne voyaient-ils donc pas, ces croisés encensés,
Qu'au fond de ces vallées, le Christ en Croix pleurait !
Pleurait la trahison, pleurait ceux qui livraient
L'Espérance aux bûchers : Pleurait sur la Pensée !

*****

Certains furent, c'est vrai, conscients de leur blasphème.
On les excommunia : C'était l'arme suprême
D'une religion dévoyée par le germe
Du pouvoir, de l'orgueil, qui venait à son terme !

Mais dans la Cordillère un sang nouveau gonfla
Les cœurs et les espoirs : La Pensée restait là !
Elle avait pris racine en terre Quechua :
On avait pris son or, elle irradiait sa Foi !

En descendant de la Cordillère de Vilcabamba sur Ollantaitambo,
Cuzco, Pérou, 22 au 26 août 2005

Carthago delenda est ! – 18a

 

Ouvrez, ouvrez, rapaces !)

*****

" Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux,
Regardez les s'envoler, c'est beau !"
(Pierre Perret)

"Un condor attardé planait sur les vallées…"
Ollantaitambo, Pérou, 26 août 2005

*****

Ouvrez, ouvrez, rapaces,
Votre cœur aux oiseaux !
Brisez la carapace
Qui dessèche vos os !

Ouvrez, ouvrez l'espace
Au chêne et au roseau.
Osez briser la glace
Qui recouvre les eaux !

Regardez-vous, rapaces,
Regardez les oiseaux.
Envolez-vous, rapaces,
Voyez comme c'est beau !

Qui donc, à votre place,
Peut se voir face à face ?
Ouvrez, ouvrez, rapaces,
Votre cage à l'espace !

DV, Jardin aux oiseaux, Upie (Drôme), 12 juillet 2012, v2

*****

 

 

 

Carthago delenda est ! – 18b

 

 

*****

Face à face !

Jardin aux oiseaux, Upie (Drôme)
(photo dv)

*****

 

Méditons encore sur la cupidité d'une nation qui asservit tout un peuple au Tibet pour en extraire ses richesses .. Je voudrais rendre hommage à ces hommes, femmes et enfants que j'ai vu faire la fête à 6000 m dans la neige avec pour affirmer l'existence de ce qui leur était le plus précieux .. leur raison de vivre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Indicible !

*****

Torture, autodafé,
Prison, indifférence,
Souffrance … rien n'y fait !
Au Tibet, l'Espérance,

L'Indicible, a jailli
D'esclaves éblouis (*) !
Comme un jour dans la nuit,
A Babylone ainsi,

Des peuples asservis,
Exilés, ont inscrit (**)
L'Espérance inouïe
D'un futur dans leur vie.

Au Tibet, seraient-ils,
Dans un monde imbécile,
Les dernières parcelles (***)
De racines éternelles ?

DV, Kaïlash 13 sept 2013.
rev Temple de Crest,13 mars 2014
*****

Sola fide ! – 10hm

 

 

L'Indicible !

*****

Torture, autodafé,
Prison, indifférence,
Souffrance … rien n'y fait !
Au Tibet, l'Espérance,

L'Indicible, a jailli
D'esclaves éblouis (*) !
Comme un jour dans la nuit,
A Babylone ainsi,

Des peuples asservis,
Exilés, ont inscrit (**)
L'Espérance inouïe
D'un futur dans leur vie.

Au Tibet, seraient-ils,
Dans un monde imbécile,
Les dernières parcelles (***)
De racines éternelles ?

DV, Kaïlash 13 sept 2013. rev Temple de Crest,13 mars 2014

*****

(*) Chœur des esclaves ( "Nabucco"; Guiseppe Verdi)
(**) Les premiers textes écrits de la Bible.
(***) "Ne sommes que parcelles… Au mieux parfois, grains de sel… D'un Levain Universel"
(dvinard.chez-alice.fr/parcelle.hm)

 

 

Sola fide ! – 10hn

 

 

 

Kaïlash

La Kora du Kaïlash

En montant au Drôlma La (5660 m), Kaïlash, Tibet, 13 septembre 2013
(Photo Claude Rival)

Antinomie existentielle (pourquoi sommes-nous si émus par le Tibet ?)

Tibet sans frontières

Veau d'or et médailles en chocolat

Site

Bien sûr nous ne sommes jamais responsables nous-mêmes car nous désignons d'autres pour l'être .. le "Diable" par exemple ! Oserais-je, en ce lieu dédié au Dieu Amour, m'adresser au Prince des Ténèbres .. non pour l'adorer, certes mais pire, pour prendre sa défense .. Charles Baudelaire l'a bien fait !

 

 

 

 

*****

"Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges ! ..."

(Charles Beaudelaire)

*****

 

 

 

 

 

 

Au bel ange déchu !

*****

Jusques à quand ? Jusqu'où ? Ô bel ange déchu,
Oserons-nous encore t'imputer tous nos crimes ?
Oserons-nous encore ignorer que l'abîme
Où tu gis, condamné, puisque le mal t'échut,

Est creusé dans la chair
de ceux qui désespèrent
et implorent à genoux
Quelque attention de nous ?

Inventé par les hommes : Ils t'enfoncent à l'écart
Dans leurs reliquaires et leurs consciences impies, car

Seuls, nous donnons consistance
A la haine, à la violence !
Seuls, nous donnons pesanteur
A la peur, à la terreur !

Et voudrions, de plus, voir en toi seul la cause
De cette indifférence qui sur nous seuls, repose !

Bouc émissaire, mon frère, comment ton existence,
Pourrait-elle à la nôtre, donner sa cohérence ?

DV, Enghien, 7 janvier 2002

*****

Ego indignus sum ! – 3

 

*****

"Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges ! ..."

(Charles Beaudelaire)

*****

Pic d'Ossau vu du Balaïtous (Pyrénées)

(photo dv)

*****

"Haïssez moi, haïssez moi, haissez moi ! .." ("Visions esséniennes - 25")

"Un monde qui ignore la peur ....
Comme c'est étrange et comme c'est beau !
Et vous, John, l'avez-vous oublié ?" ("Visions esséniennes - 29")

(Gery et Sylvia Anderson @ Cosmos 1999)

*****

Ego indignus sum ! - 4

 

 

 

 

Au bel ange déchu !

*****

Jusques à quand ? Jusqu'où ? Ô bel ange déchu,
Oserons-nous encore t'imputer tous nos crimes ?
Oserons-nous encore ignorer que l'abîme
Où tu gis, condamné, puisque le mal t'échut,

Est creusé dans la chair
de ceux qui désespèrent
et implorent à genoux
Quelque attention de nous ?

Inventé par les hommes : Ils t'enfoncent à l'écart
Dans leurs reliquaires et leurs consciences impies, car

Seuls, nous donnons consistance
A la haine, à la violence !
Seuls, nous donnons pesanteur
A la peur, à la terreur !

Et voudrions, de plus, voir en toi seul la cause
De cette indifférence qui sur nous seuls, repose !

Bouc émissaire, mon frère, comment ton existence,
Pourrait-elle à la nôtre, donner sa cohérence ?

Enghien, 7 janvier 2002

*****

 

 

 

 

 

Improvisation
(sur "Au bel ange déchu")
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

 

 

 

Vie

L'Absent (Poème de Daniel Vinard)

L'étoile esseulée (Poème de Daniel Vinard)

Parle à mon coeur (Poème de Daniel Vinard)

Chanson triste de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Le sentier et la digue (Poèmes de Jules Vinard)

Parfum de la terre ! (Poème de Daniel Vinard)

Cantique de Jean Racine
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

 

 

N'avez vous jamais constaté que nous aimons et qui nous manquent peuvent être, en réalité, plus proches de nous que beaucoup d'autres ? C'était le cas pour mes amis tibétains qui pleuraient devant eux, à plus de 5000m, les neiges d'un pays aimé qu'ils avaient dû fuir !.

 

 

Traversée du Changtang et du Rupshu

Entre le Kyamayuri La et le Gyama Sumgo La, au Rupshu

(Photo DV)

*****

Sur les pentes des Himalayas - 30

 

 

 

 

L'Absent

*****

Dans la nuit, d ans le rêve, il est là, il attend.
Dans le jour indolent, il s'éloigne, un moment.
Dans l'instant, insolent, il revient, violent.
Dans l'espoir imprudent, il prend place en pleurant.

Il est source et néant, il est vide et tourment,
Il est fleur et bourgeon, il est suc et ferment,
Il est désert et vent, il est roc et torrent,
Expulsant le présent, car il est hors du temps !

DV, Leh, Ladakh, Inde, 22 août 2004

*****

 

 

 

 

Un être, peut être brillant comme une étoile, mais s'il est là; tout seul, existe-t'il seulement, en fait ?

 

 

Un ! - 12c

 

 

*****

Ile de Taquile, lac Titicaca (3810 m), Pérou.
(Photo dv)

*****

 

 

 

 

L'étoile esseulée

*****

"A celui qui, le premier, par la pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.."
(Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

*****

A l'aube, en la Pensée, en l'Etre, en la Lumière,
Une étoile nouvelle est née dans l'univers.
Parée de mille feux, elle brille et reflète
La nuée de ses sœurs qui lui font une fête.

Leur entrelacs serré sous-tend vers l'infini
Le lien conceptuel, focal, des galaxies.
Chaque étoile est unique et chacune est parcelle
Du Tout, de la Pensée, de l'Etre et du Réel.

Mais croit-on qu'un reflet, quoique unique et fidèle
Remplisse de clarté l'immensité du ciel ?
L'étoile est sans valeur, sans substance et sans sel,
Eloignée de ses sœurs, du Tout et du Réel.

Parfois, sans la Pensée, l'esprit part et s'égare
Dans l'espace incertain du Temps, de l'apparence :
Séparé de sa source il n'est plus qu'un hasard,
Un fantasme impotent, un corps sans existence !

Ile de Taquilé, presqu'île de Capachica, Pérou, 18 août 2005

*****

 

Chanson triste de Henri Duparc
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Visions esséniennes – 13

*****

* Le Verbe s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu"
(Athanase, cité par Paul-Maurice Dupont)

*****

"... Ainsi frères; nous venons vous rappeler l'histoire de l'Homme tel qu'en lui même,
de l'Homme qui ne s'ignore plus ... "

 

Soirée au cours d'un trek au Langtang
(Photo Hélène Kadomdzeff)

"... Ecoute maintenant l'histoire de Celui qui s'est réveillé, du Maître qui reçut Kristos ... C'est ainsi que pour la première fois sur la terre de Kal, fut narrée l'histoire du Maître Jésus qui avait ouvert la porte aux autres hommes ..."

"... Ce que tu viens de dire, Frère, n'a nul besoin de commentaire. "Ton histoire est vraie parce qu'elle parle à mon cœur, ... "

("De Mémoire d'Essénien ", Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Editions Arista)

*****

(**) Maryline Fallot, soprano – Yumeto Suenaga, piano
(***) Daniel Catenne et le choeur Die Cantat

Si ce qui nous fait vivre, que nous l'appelions Dieu ou non, si nous ne le trouvons plus là ou nous l'attendons .. Ne perdons pas espoir car la musique peut encore permettre de le retrouver ..

 

 

 

 

"Parle à mon cœur !"

*****

Pourquoi es-Tu venu ? N'était-il pas trop tard ?
En ce lieu improbable, était-ce par hasard
Qu'en lui j'ai retrouvé, oubliée, sans égards,
La Pensée(*) insensée, vibrant sous Ton regard ?

Tu parlais à mon cœur : Et moi, je T'entendais.
Ton Nom était sublime : Il savait incarner
L'Amour en ma souffrance, en mon cœur décharné.
L'Evangile était là, en Lui j'ai pu prier !

Suze-la-Rousse (Concert de Saoû chante Mozart **) le 8 juillet 2010
"Tebe Poem" de P. Stepanof (***) Eglise de Crest le 8 août 2010., v2

*****

(*) "A Celui qui, le premier, par la Pensée, a rempli de lumière les espaces bienheureux.." (Zoroastre, (660-583 av. J.-C.) Yasna 31, l’Avesta)

 

Voyez vous Jules ? Il a 12 ans et il est assis là, au premier rang, il est le fils du charron de Crest, il habite sur les bords de la Drôme.. Figurez vous que son nom, Jules, s'étale en lettres d'or sur une plaque de marbre, bien visible 150 ans plus tard, dans le temple de l'Etoile, avenue de la Grande Armée à Paris !

Que s'est-il passé ? En 1886, le Worcester Guardian a publié dans un anglais shakespearien son premier poème "Would'st then, when Heaven and Earth in darkness shrouded .. " Je vais vous le dire ... mais dans sa traduction de 1914 de Fischbacher ..

 

"Par les Sommets, vers l'Au Delà .."

Le sentier

Veux-tu savoir comment, dans les déserts du Doute,
Quand la terre et le ciel dans la nuit sont plongés,
Tu pourras sûrement trouver la seule route
Où la Foi marche en paix au dessus des dangers ?

Ne fixe pas tes yeux seulement sur l'étoile
que l'Idéal allume au loin sur l'horizon,
Et ne t'efforce point de soulever le voile
Qui cache l'avenir immense à ta raison.

Attache tes regards aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin...
...

Jules Vinard (Par les sommets, vers l'Au-Delà - le sentier 1866 - Fischbacher 1914)

 

 

La digue

...D'un avenir plus beau, perspectives lointaines,
Suprêmes visions éblouissez mes yeux ! ...
Je vois sur l'océan des détresses humaines,
L'horizon s'élargir, sous la splendeur des cieux.

Jules Vinard (1848-1920)
pasteur au temple de l'Etoile à Paris

Comme du grain qui meurt naît la moisson dorée,
Comme du papillon, l'aile aux vives couleurs
Sort de la chrysalide inerte et déchirée,
Notre éternité germe au sillon des douleurs.

Jules Vinard (Par les sommets, vers l'Au-Delà – La digue - Fischbacher 19144)

 

"Attache tes regards, aussi sur la poussière ..." c'est aussi ce que disaient 800 ans plus tôt des hommes qui étaient crucifiés quand ils osaient dire que "Dieu est Amour"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un cavalier mystérieux est passé, un nuage de poussière s'est levé.
Il est parti, mais le nuage de poussière est resté.
Regarde droit devant toi, pas à gauche ni à droite :
Sa poussière est ici : L'homme est ici dans la demeure de l'éternité

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât @ Albin Michel)

*****

 

 

 

Sola fide ! – 23

 

*****

"Puissiez-vous vivre du parfum de la terre
et comme une plante, vous sustenter de lumière."

"Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte
A travers laquelle le travail des heures se transforme en musique ..."

(Khalil Gibran (1883-1931), "Le prophète" @ Casterman)

*****

Jardin près d'Aguas Calientes, Pérou

(Photo DV)

"Attache tes regards, aussi sur la poussière,
Dont la vague blancheur dessine ton chemin ! ..."

(Jules Vinard (1848-1920), "Le sentier"
Par les sommets, vers l'Au-delà @ Fischbacher)

*****

Sola fide ! - 24

Parfum de la terre !
(A Mawlânâ Rûmi et Khalil Gibran)

*****

"Le "ney" a été coupé par le maître dans l'oseraie
Il l'a percé de neuf ouvertures et l'a appelé Adam
Ô "ney", c'est par cette lèvre que tu es venu au cri :
Vois cette lèvre qui donna à tes lèvres le souffle."

(Mawlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmi (1207-1273)
Rubâi'yât,"Le chant du monde"@ Albin Michel)

*****

Vivez, au long des jours, du parfum de la terre,
Puisez, au long des vies, vos forces en la lumière,
Comme ainsi le roseau, muet, silencieux,
Au souffle de la flûte, ici s'élève aux cieux.

Cette flûte coupée, par Lui, dans l'oseraie,
Jamais je ne pensais que mon âme oserait
L'effleurer de mes chants
conventionnels et mièvres.
Or voici que Sa lèvre appliquée sur mes lèvres

Du parfum de la terre exhala le mystère,
Du souffle de la vie exalta la lumière,
Du murmure des heures arracha le tonnerre
De Sa voix qui disait : "Parle, parle à la terre !"

DV, Bruxelles, 12 juillet 2002

*****

 

 

Cantique de Jean Racine
(Isabelle Fallot et Nathalie Morazin)

Sommaire

Dédicace

Sola fide !

"Envoi !" (p. 1) "Sola fide ! (p. 1a) "Envol !" (p. 1a) "Da Sola Fide code (p. 2) "En deux point ? En deux pas ?" (p. 4) "Marche !" (p. 38) "Par le son de la flûte ..." (p. 8) "Avis aux interprêtes !" (p. 10) "La réalité et le mythe" (p. 10b) "Evangile ou Liberté ?" (p. 10f) "L'Evangile en cavale" (p. 10fb) "La Croix (Horizontale ou Verticale)" (p. 10fc) ) "Témoignage" (p. 10fe) "Temple ?" (p. 10fg) "Non in solo pane" (p. 10fg1) "Le bicentenaire des cailloux " (p. 10fg2a) " Veillez " (p. 10fg2c) "Culte 180ans " (p. 10fg2e) "La Vie dans la vie" (p. 10fg3) "Archange" (p. 10fi) "L'écoute et le silence" (p. 10fi3) "Prier " (p. 10fi5) "L'Illimité" (p. 10h) "Ce qui, un jour, s'est envolé" (p. 10h01) "Indignation" (p. 10ha0) "Aux sources du Réel" (p. 10hc) "Exorcisme ou compassion ?" (p. 10hd) "Ce qui n'existe pas" (p. 10hf) "Les deux univers" (p. 10hf1) "Il n'existe pas" (p. 10hg1) "Par delà nos confins" (p. 10hg1a) "Apocalypse !" (p. 10hg3) "L'Eternel est mon berger !" (p. 10hg6) "Antinomie existentielle" (p. 10hi) "Tibet sans frontières" (p. 10hk) "L'Indicible" (p. 10hm) "Le Désert et la Joie" (p. 10ho) "Le Désert et la Foi" (p. 10ho-1) "Credo" (p. 10j) "Anti-credo" (p. 10l) "Exocentrisme" (p. 10l-1) "Exocentrisme2" (p. 10l-3) "En Lui, déjà !" (p. 10n) ) "En fait !" (p. 10 p) "La certitude et la conviction!" (p. 10 p01) "Jardin des Oliviers" (p. 10 p2) "Au 4ème Rabbin!" (p. 10 p4) "Le Mur" (p. 10 p6) ) "D'ocre, d'azur et d'infini" (p. 10 p7) "Remerciements" (p. 10 p10) "D'Emmaüs à Compostelle" (p. 10 r) "A l'aube du Temps .." (p. 11) "Un souvenir confus..." (p. 12) "Paradis perdu ?" (p. 14) ) "Atrophie" (p. 14b) "Je ne suis qu'un capteur…!" (p. 14d) "Hymne mazdéen (ou fideiste ou christique ou judaïque) à la Pensée" (p. 14f) "La Pensée" (p. 15) "L'air pur" (p. 16) ) "Choc à Chac Chac" (p. 16-2) "L'émotion est-elle un crime ?" (p. 16b) "Dès le Commencement ..."(Hymne à l'émotion) (p. 16c) "Ce jour là, je L'ai vu ! (p. 16e) "Dans leurs yeux mi-clos, un autre souriait" (p. 16g) "Le gyroscope" (p. 17) "Assemblée du Désert" (p. 18) "L'Incréée" (p. 20) "Lorelei" (p. 20b) "Offrande" (p. 22) "Parfum de la terre !" (p. 24) "Face au soleil !" (p. 26) " Jardin secret " (p. 28) "Fleurs éparses" (p. 30) "Connivence" (p.30a) "Dans les yeux d'un enfant !" (p. 32) "Le bison blanc" (p. 34) "Vent" (p. 36) "Trou d'air" (p. 37) "Poudre aux yeux" (p. 38) "Vanitas vanitatum" (p. 38b) "Les yeux ouverts" (p. 39) "Les grands chênes" (p. 40) "Relâche" (p. 42) "Ecriture" (p. 43) "Impressionnisme" (p. 44) "Voies parallèles" (p. 46) "Constructions" (p. 48) "Prométhée (Evolution)" (p 48b) "Massada" (p. 49) "Esséniens !" (p. 50) "Sur la terre de Kal" (p. 52) "Isis" (p. 54) "Lissos" (p. 56) "Le chemin" (p. 56a) "Montségur !" (p. 58) " Hyper-espace " (p. 60) " La prisonnière des glaces " (p. 62) "La Reine" (p. 64) " La sentinelle " (p. 66) "Abysse" (p. 68) "Antinomie" (p. 70) "Harsiesis" (p. 72) " Rédemption " (p. 74) "Transparence" (p. 76) "Clé de voûte I" (p. 78) "Clé de voûte II" (p. 80) "Prier" (p. 81) "Scintillement" (p. 82) "Puzzle" (p. 83) "Ultime" (p. 84) "C'était sur un talus, dans la vallée du Rhône..." (p. 84a) "A Françoise ma soeur" (p. 84b2) "A Henri, mon frère" (p. 84b3) "Jules Vinard (pasteur de l'Eglise des Pauvres)" (p. 84c) "Veillez" (p. 86)

Un

"Imago Dei" (p. 2) "Transfiguration" (p. 2b) "Un ..." (p. 4) "Image" (p.4b) "Eucharistie" (p. 4d) "Etre et avoir ?" (p. 4e) "Dans le vallon du Cedron" (p. 4f02) "Arithmétique ou Totalité ?" (p. 4fa) "La Beauté et laVérité ?" (p.4 fc) "Hors de Lui ?" (p 4g) "Incarnation" (p. 5) "Cohérence ?" (p. 6) "Evidence" (p. 8) "Il" (p. 10) "Etre en présence" (p. 12) "Sans distinction" (p.12a) "L'étoile esseulée" (p.12c) "Présence Réelle" (p. 14) "Hallâj !" (p. 16) "Ferdowsi !" (p. 18) "Endroit, envers" (p. 20) " Dualité " (p. 22) "L'Instant" (p. 23) "Audible" (p.24)"Résurrection" (p. 26) "Le voyage intérieur" (p. 28) "Apostrophe à la ligne d'horizon ..."(p. 30) "Balancier ?" (p. 31) "Relativité ?" (p. 32) "Impulsion !" (p. 33) "Qu'avait donc dit Descartes ?" (p.33) "Pulsion d'anti-matière" (p. 34) "Entité"(Autisme ?) (p. 34b) "Entité" v2 (Autisme ?) (p. 34c) "L'Entité et l'Unité" (34d) "Glace" (35) "Contraire" (p. 36) "Souffrance ?" (p. 37) "Délivrance ," p. 38) "Régression" (p. 40) "Trou noir" (p. 42) "Déchirure" (p. 44) "Amour déçu !" (p. 45) "Notre éternité germe ..." (Victor Hugo, Jules Vinard) (p. 46) "Excessif ?" (p. 47) "Ephémère" (p. 48) "A la recherche d'un sourire" (p. 49) "Radio amateur" (p. 51) "Envie de vie" (p. 52) "Croquis sur le vif" (p. 53) " Le Ciel et la Terre " (p. 53) "David et Bethsabée ..." (p. 55) "A l'horizon courbé" (p. 56) "Les cieux ultramarins" (p. 57) "A mes 5 frères et soeur" (p. 60) "L'Aurore immatérielle" (p. 60a)

Terra incognita !

"Réel" (p. 2) "Apostrophe de l'Être à l'inconscient" (p. 4) "A coeur battant" (p. 5) "Les 2 Inconscients" (p. 5a) "L'intelligence et l'émotion" (p. 6b) "L'intelligence et l'émotion - 2ème version" (p. 6b2) "Voyage intérieur - version 2" ) "Voyage en Esprit (voyage intérieur - version 3)" (p. 6d) "Le Roc et la Marée" (p. 6e) "Avis hominis" (p. 8) "La Source" (p. 10) "Le poète égaré" (p. 10b) "Nazca : Pourquoi ?" (p. 10d) "L'Insaisissable" (p.10f) ) "Pour la Vie" (p. 10g) "La porte des rêves" (p. 10i) "Dans le Brahmapoutre en crue (version 1)" (p. 10ja) "Dans le Brahmapoutre en crue (version 2)" (p. 10jc) "Parcelle" (p. 10je) "Kaïlash" (p. 10jg) "Bouquet de lavande" (p. 10k) "Création" (p. 12) "Boule de neige" (p. 13) "Bouts de rien" (p. 14) "Le Pipeau" (p. 1401) "Transhumance" (p. 14a) "L'essence et le sens" (p. 16) "La science, l'apparence et le sens" (p. 16b) "Vulnérable" (p. 16d) "Lumière, solitude et nuit" (p. 16da) "Peine du monde" (p. 16dc) "Sacrebleu !" (p. 16de) ) "Besoin d'un dieu ?" (p. 16de2) "Le sang noir du désir (Mer)" (p. 16f) "Le sang noir du désir (Montagne)" (p. 16f3) "Les jardins d'Agome)" (p. 16fh) "La forêt d'Agomé" (p. 16fi) "Résonances (I) "Le Fou et le Vrai" (p. 18) (II) "Les deux soeurs" (p. 20) (III) "David et Bethsabée" (p. 22) (IV) "Terra incognita" (p. 24)

Carthago delenda est !

"Verlaine !" (p. 2) "Dysharmonie (p. 4) " La caverne " (p. 8) "Les béquilles qui marchaient toutes seules ..." (p. 10) "La béquille qui grimpait au ciel ..." (p. 12) "Des béquilles et des ailes" (p. 14) "Nirvana" (p. 14a) "Les réplicateurs (version 1)" (p. 15) "Ordinateur" (p. 16) "Des cliques et des claques" (p. 17) "La cage aux oiseaux" (p. 18) "Ouvrez, ouvrez, rapaces !" (p. 18a) "Petites boîtes" (des "istes" et des "iens" (p. 19) "Sublime ? Ridicule ?" (p. 20a) "L'ombre planétaire" (p. 22) "les réplicateurs (version 2)" (p. 22b) "La Mamounia" (p. 22d) ) "Politiquement incorrect" (p. 22e4) "Ni juge ni bourreau" (p. 22 ec) "Ils aimaient Marrakech" (p. 22 f) "Imposture !" (p. 22 fa) "Foi, religion, histoire et imposture !" (p. 22 fc) "Veau d'or et médailles en chocolat !" (p. 22 fg) "Cappelle Medicee de Michelangelo" (p. 22h) "Le Terroriste oublié !" (p. 22ib) "Logorrhée !" (p. 22ic) "Ils se faisaient prendre pour des dieux" (p. 22j) "Clés de St-Pierre" (p. 24) "Sur un chemin cahotant" (p. 25) "Soli Deo gloria ?" (p. 26) "Anathème" p. 28)

Ego indignus sum !

"Cri" (p. 1) "Au Dieu Inconnu" (p. 2) "N'as-tu rien dit, dis-tu ?" (p. 2.2) "Voyage au centre de l'oubli" (p. 2b) "Au bel ange déchu ... !" (p. 4) "Chemin de Croix !" (p. 4a) "Pharaon s'endurcit !" (p. 4c) "Je ..."(p. 6) "Le cerveau numérique" (p. 6-01) "La rose et l'épine" (p. 6-02b) "Fracture" (p. 6-03) "Suis-je vraiment intelligent ?" (p 6-06) "Exclusivement !" (p 6-07) "Le petit club" (p. 6-07b) "Peur de vivre ou peur de mourir ?" (p 6-08) "Les foudres de Jupiter (p. 6-10) "Marcher sur les eaux" (p. 6b) "Dressage" (p. 7) "Miroir" (p. 8) "Job est-il coupable ?" (p. 8) "Flèche !" (p. 9) "Fuite ?" (p. 10) "Anesthésie" (p. 11) "Pas de Flûte Enchantée ... " (p. 12) "Pourquoi ?" (p. 13) "Trahison ?" (p. 14) "Un jour sans lendemain" (p. 15) "Méprisable ?" (p. 16) Le tombeau vide" (p. 16b) "Golgotha ?" (p. 16d) "La beauté du Diable" (p. 16f) "D'ocre, d'azur et de sang" (p. 16h) "Voyeurisme" (p. 18) "Vibrez pour nous !" (p. 19) "Un regard d'ailleurs" (p. 20) "Enfantillage !" (p. 22) "Enfantillage ! v2" (p. 22b) "Enfantillage ! v3" (p. 22d) "Qu'y a-t'il donc de neuf ?" (p. 22d) "Histoire d'allumettes"(p. 22d0) "Nativité" (p. 22d1) "Aurore" (p. 22d3) "Le lierre" (p. 22f) "A un ami fidèle" (p. 24) "Aux portes du paradis" (p. 26) "Indivisible' (p. 27) "A l'homme devenu fou .." (Florence Taubmann) (p. 28) "Souvenir ?" (p. 28b) "Face à face !" (p. 30) "Mise à mort volée !" (p. 32) "Volonté" (p. 34) "Aux victimes ..." (septembre 2001) (p. 36) "Lettre à la Reine de la Nuit ..(Pardonner ?)" (p.37) "Semblable au cristal ... ?" "Profession I et II" (p. 6)

Lux !

"Prologue ..." (Evangile de Jean) (p. 1)

A l'écoute du Mahabharata ...

"Pasupata" (p. 2) "Ode à Bhîsma" (p. 4) "Hymne à Duryodhana ..." (p. 6) "Fuite ?" (p. 7) "l'ombre planétaire" (p. 7) "En proie à la colère .." (p. 8) "Cinq feux" (p. 9) "Pile ou face ..." (p. 10) "Dies Irae ..." (p. 12 "Coup de dé ..." (p. 14) "Du Kamyaka à Tora Bora" (p. 16)

Visions esséniennes

"Regard interne" (p. 2) "La Flûte Enchantée") (W.A.Mozart, E. Schikaneder) (p. 3) "Eléazar disait, pénétrant dans le temple …" (Massada) (p. 9) "N'érigez point de religion ..." (De mémoire d'Esséniens) (p. 11) "Absolu ou relatif ?" (p. 12) "Parle à mon coeur (v1)" (p. 13a) "Parle à mon coeur (v2)" (p. 14e) "Parle à mon coeur (v3)" (p. 14d) "Parle à mon coeur (v5)" (p. 14a) "Ferment" (p. 16) "La Terre ..." (p. 18) "Libre arbitre ou déterminisme ?" (p. 20) "L'Amour, la Foi et le Visiteur du Soir !" (Les Visiteurs du Soir, Jacques Prévert et Marcel Carné) (p. 21) "Cosmos 99 : Fiction ou vision mentale ?" (Cosmos 1999 - Gery et Sylvia Anderson) (p 23) "Ruses de guerre" (Un monde qui ignore la peur ...) (p. 25) "L'élément Lambda" (Haïssez-moi, haïssez-moi ...) (p. 30) "Déformation spatiale !" (Déchirure) (p. 32) "Quel Dieu ?" (p. 33) "Dieu connu, méconnu, inconnu !" (p. 34) (Père Paul-Maurice Dupont)

Sur les pentes des Himalayas ...

Traversée du Zanskar (Laddakh) - A tâtons, en montant... "Aumone d'un regard" (p. 1) - Aperçu, au loin... "Illusion ?" (p. 4) !" - Vers les sommets... "Aux portes du Zanskar ..." (p. 5) - C'est bien là... Jetsün Milarepa "I – La Vision" (p. 7) - "II - La solitude" (p. 9)(pages 11 et 12 libres) - Visions tantriques... "Dis à ton frère en Christ" (p. 13) - "Bonnets jaunes et bonnets rouges" (p. 14) - "Contradiction" (p. 15) - "Des vertus et des vices" (p. 16) - Retour sur terre... "Le chandail dérobé" (p. 17j) Mais l'âme y demeure t'elle ? "Fantasme" (p. 19) "Taj Mahal" (p. 20) - Epilogue "Remerciements ..." (p. 22) - Traversée du Changtang et du Rupshu (Laddakh) - "Le Moment" (p. 26) "La Sérénité" (p. 28) "L'Absent" (p. 30) "Nomade" (p. 32) "Portraits (Stéphane)" (p. 35) "Portraits (Shana)" (p. 36) "Tatopani" (p.36a) "Temple Bahaï du Lotus" (p. 36) Traversée du Langtang et de l'Helambu (Népal) "Merci, Hélène !" (p. 36a) "Ces drapeaux!" (p. 36e)

Par les Sommets, par les Forêts, vers l'Au delà ...

"Par les Sommets, vers l'Au-delà .." (Jules Vinard) (p. 1) "Le sommet est une certitude ... " (p. 14) (Luc Jourjon, Everest, 13 mai 1995) "Toi, l'amant des Alpes ..."(Charles Bonzon) (p. 16) "La légende du Balaïtous" (p. 18) "Plus haut ... !" (p. 20) "Divergence" (p. 22) "Les deux cimetières" (p. 24) "Façade" (p. 26) "A notre montagne ... parfois oubliée !" (p. 28) "En Vercors ..." (p. 30) "Rébellion ...!" (p. 32) "Les Trois Becs" (p. 34) "A un ami disparu ..." (p. 36) "A un vieux camarade" (p. 36a) "En Verdon !" (p. 38) "Cercoa !" (p. 40) "En forêt de Compiègne !" (p. 42) "Rencontre" (p. 44) "Bourgeon" (p. 46) "Force vitale" (p. 48) "Arcachon" (p. 50) "La cathédrale distante" (p. 52) "Treille à Nadalie" (p. 53) "Eglise de Saugues en Margeride" (p. 54) " Aquarelle " (p. 56) "Aurore" (p. 57) " Image " (p. 58) "Le papillon en cage" (p. 59) "Joie en famille" (p. 60) "Noces d'or" (p. 62) "Rayons de lune !" (p. 64) "Chemin de lumière !" (p. 66)

Ad limina ! "Points cardinaux" (p. 2) "Au-delà" (p. 4)

Table des poèmes - Table des incipit - Table des citations - Table des illustrations - Bibliographie - Annexes

I "Chakras" et "Sefirot" II "Tableaux de la doctrine secrète" (Extraits) d'Edouard Arnaud III "Biographie du pasteur Jules Vinard" IV "Allocution du pasteur Henri Monnier aux obsèques du pasteur Jules Vinard" V "A ma chère femme, pour son anniversaire (dernier poème du pasteur Jules Vinard) VI Prédications : "Non in solo pane..." - "Asheré !" - "Quelle demeure ? Quels sacrifices ?" - "Mais vous, qui dites vous que je suis" - "Sommes-nous réconciliés avec Dieu par la mort de son fils ?" - "Vous avez été appelés à la liberté !" - " Comme Abraham crut à Dieu .." - "Le coq chanta et il pleura amèrement" VII Sites "Bienvenue !" VIII "Anthologie poétiquede la Foi" (sommaire) IX:"Foi, Musique et poésie" (sommaire) X :"Confessions" (sommaire) XI "Anthologie poétique de la Montagne" (sommaire) XII "La Foi et le Réel" (sommaire) XIII"Par les sommets vers l'Au-delà - Jules Vinard" (sommaire) XIV "Chantons Noël 2011-2012-2013-2014 -Conte-2014 -2015" (sommaires).383